Mutation et promo pro

[Tiaplcd]

Bonjour,

Actuellement aide soignante je souhaite devenir infirmière. Hors je suis aussi femme de militaire ce qui implique des mutations régulièrement. Avant de lancer officiellement les démarches pour le financement et le concours je souhaite m’assurer de la faisabilité de mon projet. J’ai contacter l’IFSI de ma région et la cellule formation de mon hôpital mais je n’ai pas eu de vrai réponse à mon cas alors je me permet de lancer une bouteille à la mer ici:

Imaginons que toutes les étoiles s’alignent et que j’arrive à intégrer l’IFSI avec un financement de mon hôpital actuel. Je ferai ma 1ere année sur mon lieu actuel. Mais que ce passe t’il si l’année prochaine mon mari est muté (en France, outre-mer ou étranger) ? J’ai compris que lors d’une mutation il fallait contacter un autre IFSI pour demander l’intégration mais dans le cas où l’on est financé par un hôpital ? Il faut démarcher également en plus un autre hôpital et demander le rachat de notre formation ? Est-ce que je peux me retrouver « bloquer » ici ou devoir rembourser mon Hôpital actuel si personne ne veut « me prendre » ? Si on se retrouve muté à l’étranger je devrais mettre en pause ma scolarité pour 3ans, comment ça ce passe dans ce cas ? Sachant qu’à notre retour en France on ne reviendra pas sur notre ancienne base.

J’ai l’impression que c’est une vrai usine à gaz. Forcément étant maman de 2 enfants je ne peux pas me permettre de rester finir ma scolarité ici. En tout cas ce n’est pas envisageable pour moi.

Je pourrai attendre la prochaine mutation (normalement l’année prochaine mais à la base ça devait déjà être cette année) mais le problème c’est qu’on ne sait jamais si on va être muté avant février (pour une affectation en août) et que l’on peut très bien être muté l’année prochaine puis remuté l’année suivante….

Vous avez déjà vu des cas similaires ?

Je vous remercie d’avance

[Leopold Anasthase]

Bonjour

C’est vrai, votre cas est compliqué. La solution la plus simple serait de changer de mari, mais je ne suis pas sûr que ça soit la réponse que vous attendiez. Autre solution, terminer votre scolarité là où vous l’aurez commencée, et rejoindre votre mari après.

Du côté de votre mari, est-il possible qu’il demande (et qu’il obtienne) un délai en cas de mutation ?

Il existe des textes favorisant la mutation des conjoints pour suivre l’autre conjoint muté. Ces textes sont justement prévus pour les cas où la mutation est imposée. Dans la réalité, c’est pas aussi simple. En effet, ça revient à imposer l’embauche d’un agent à un hôpital. Ça peut passer… ou pas…

Je ne sais pas ce qui est prévu pour les ifsi. En particulier parce que ça pose des problèmes supplémentaires : les Ifsi organisent les études comme elles l’entendent. Donc la deuxième année à Menton-lès-sources n’a pas le même contenu que la deuxième année à Saint-Georges (là où je faisais la kermesse ; ces noms de localités sont bien sûr imaginaires).

[Tiaplcd]

Merci de votre réponse

Je vais donc laisser passer cette année et attendre la prochaine mutation en espérant qu’on y reste suffisamment longtemps pour y faire toute ma scolarité. C’est le plus sage. En attendant je vais mettre à profit cette année pour approfondir mes connaissances théoriques et essayer d’avoir le meilleur niveau possible pour passer mes concours (et parcoursup) et avoir un dossier béton pour le financement le moment venu même si je sais que rien ne me garantie d’y arriver du 1er coup.

J’ai vu également qu’une refonte de la formation était prévu pour 2025. Je vais suivre ça de prêt.

[Moniquebd]

Salut !

Pour ta mutation, c'est toujours un casse-tête, non ? J'ai traversé un peu la même situation l'année dernière et, honnêtement, il faut vraiment faire preuve de patience. Quand j'avais 25 ans, j'ai eu ma première mutation, et ça a été une vraie galère. Le plus important, c'est de bien vérifier toutes les dates de dépôt des dossiers et d'avoir tous les papiers en ordre. Insiste un peu auprès des RH, parfois ça débloque des choses. Quant à la promotion pro, j’ai aussi entendu dire que cela peut dépendre de ton ancienneté et de tes relations avec la direction.

D'ailleurs, en parlant de patience et de prise de recul, je me dis que dans des moments comme ceux-là, il est important de se créer un petit espace à soi, où l'on peut décompresser. Par exemple, l'année dernière, en pleine attente des réponses à mes démarches, j'ai refait ma déco avec un tapis scandinave dans mon salon. Tu te dis sûrement, quel rapport avec la mutation ? Eh bien, ce simple changement a créé une atmosphère apaisante qui m'a permis de me sentir mieux dans cette période d'incertitude. Comme quoi, parfois il suffit de petits ajustements dans notre environnement pour retrouver un peu de sérénité, même face à des défis aussi complexes que ceux liés aux mutations et aux études.

Courage, chaque étape est une avancée, même si on a l'impression de piétiner !

Monique

[Tiaplcd]

Je pense contacter les syndicats pour voir de leurs côtés si ils ont plus d’info sur les cas comme moi…

Mon mari me dit qu’au pire je resterai là où j’ai ma scolarité et les rejoindrais une fois diplômée mais je ne suis pas sûr d’arriver à être séparée aussi longtemps de mes enfants. On parle tout de même de 3 ans, pas juste de quelques mois (dans ce cas là je me poserai beaucoup moins de question). Je m’étais dis que pour la dernière année, oui je pourrai faire le « sacrifice », voir peut être demander si il est possible de faire certains stage près de ma famille et revenir que le temps des cours….oui ça cogite beaucoup dans ma tête .

J’en ai également parlé à ma cadre lors de mon entretiens annuel. Je lui ai expliqué que j’avais préparé mon dossier mais que je ne l’avais jamais envoyé à cause de tous ces questionnement et que j’avais déjà hésité l’année d’avant mais à ce moment là ma fille entrait en maternelle et je la trouvais trop petite pour me lancer dans cette aventure. Elle m’a conseillée de passer le concours l’année prochaine, de tenter le financement et ensuite, suivant les réponses, et si nous sommes mutés, d’aviser mais d’arrêter d’attendre que toutes les étoiles soient alignés.

J’en parle beaucoup avec mes collègues IDE qui m’encouragent toutes mais comprennent la complexité de ma situation et les questionnement que cela engendre.

Mais je me rend compte que c’est une situation qui commence à me peser. J’ai l’impression de faire du sur place et je ne veux pas finir aigrie si mon projet n’aboutis jamais en me disant que ce n’est pas parce que je n’ai pas réussis le concours (et d’ailleurs rien ne dis que je le réussirai puisque je ne l’ai jamais passé) mais parce que je n’ai pas pu être financé à cause des mutations. Et j’avoue que ces derniers temps c’est une idée qui me rend triste que de me dire que je n’irai peut être pas à l’école non pas parce que je n’en ai peut être pas les capacités mais parce que le métier de mon mari non impose non compatible avec de longues études (quand j’interroge la plupart des femmes de militaires, aucune n’a repris ses études ou alors juste des formations de quelques mois. Elles ont soient construit leurs carrières avant de connaître leurs maris, soit aujourd’hui elles sont mères au foyer ou nounou…et reprennent la vie active une fois les enfants ado. Celles qui sont infirmière l’étaient déjà avant de connaître leurs maris et celles qui sont aide soignante n’ont jamais évolués)

Je vais sans doute suivre les conseils de ma cadre et envoyer mon dossier en janvier en prenant le risque si je suis prise de devoir refuser si mon mari est muté. Soit je ne réussis pas et au moins le sujet sera clos. Soit je réussis à là les questions devront vraiment avoir des réponses….

Je m’excuse, voici un long pavé pour arriver à cette simple conclusion. En tout cas si vous avez d’autres informations ou conseils je reste preneuse. Merci d’avance.