Nationalité, ok, mais origines???
Modérateur : Modérateurs
Alors...
Grand pere paternel: champagne (marigny le chatel)
Grand mere paternelle: Lozere (marvejols)
Grand pere maternel: bouche du rhone (lançon de provence)
Grand mere maternelle: bouche du rhone (arles)
Mon pere est né en algerie, et moi je suis née a toulouse mais j'ai grandit a Ales dans le gard...
Du coté de ma grand mere paternelle j'ai une arriere arriere grand mere chinoise!!
Et du coté de mon grand pere maternel des origines allemandes et italiennes!
Voilou!!
Grand pere paternel: champagne (marigny le chatel)
Grand mere paternelle: Lozere (marvejols)
Grand pere maternel: bouche du rhone (lançon de provence)
Grand mere maternelle: bouche du rhone (arles)
Mon pere est né en algerie, et moi je suis née a toulouse mais j'ai grandit a Ales dans le gard...
Du coté de ma grand mere paternelle j'ai une arriere arriere grand mere chinoise!!
Et du coté de mon grand pere maternel des origines allemandes et italiennes!
Voilou!!

Infirmiere au CHU de nimes en medecine geriatrique!!
Les religions, les nationalismes, les questions de racisme et de territorialisation ne sont que des prétextes pour nous foutre sur la gueule.
Plus on connait les gens qui nous entourent et plus on se prend d’envie de les connaitre et de les aimer davantage. Tout le reste n’est qu’accessoire.
Je suis citoyenne du monde et mes ancêtres l’étaient également. Peu m’importe d’où ils viennent, ou ils sont nés et ou ils ont grandi, sous quel drapeau, dans quelle pays. Peu m’importe de quel continent sous quel régime, sous quel joug ils ont vécu.
Je revendique le droit d’inventorier l’héritage qui est le mien et d’en élaguer la part de misère de rancœur qui peut être l’a alimenté à une époque. Je ne suis pas eux et ne vis pas pour entretenir une quelconque vendetta à l’éguard de quiconque. Je suis moi avec ma par d’ombre et de lumière. Je ne revendique aucune nationalité. Je n’ai pas à supporter ou assumer les erreurs de nos ainés, Je revendique ma part d’inventaire et de renoncement à ce qui fut leur existence. Je suis intégralement présente dans ce qui est MA vie déterritorialisée, dénationalisée, désacralisée de croyances instrumentalisées. Le Nationalisme, c’est la guerre. Et je combattrai la guerre sous toutes les formes qu’elle prendra.
Plus on connait les gens qui nous entourent et plus on se prend d’envie de les connaitre et de les aimer davantage. Tout le reste n’est qu’accessoire.
Je suis citoyenne du monde et mes ancêtres l’étaient également. Peu m’importe d’où ils viennent, ou ils sont nés et ou ils ont grandi, sous quel drapeau, dans quelle pays. Peu m’importe de quel continent sous quel régime, sous quel joug ils ont vécu.
Je revendique le droit d’inventorier l’héritage qui est le mien et d’en élaguer la part de misère de rancœur qui peut être l’a alimenté à une époque. Je ne suis pas eux et ne vis pas pour entretenir une quelconque vendetta à l’éguard de quiconque. Je suis moi avec ma par d’ombre et de lumière. Je ne revendique aucune nationalité. Je n’ai pas à supporter ou assumer les erreurs de nos ainés, Je revendique ma part d’inventaire et de renoncement à ce qui fut leur existence. Je suis intégralement présente dans ce qui est MA vie déterritorialisée, dénationalisée, désacralisée de croyances instrumentalisées. Le Nationalisme, c’est la guerre. Et je combattrai la guerre sous toutes les formes qu’elle prendra.
Ourdi
pour les intimes
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- Testarossa
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M@rgot a écrit :Merci Ourdinak. Si je n'ai rien dit sur ma nationalité et mes origines dans ce topic c'est parce que j'avais envie de faire une réponse comme la tienne, mais je n'ai pas ton talent d'écriture, alors je profite de ton texte pour dire (comme la coutume le veut ici) :
+ 1
mouais n'empeche que ca fait pas avancer le schmilblik ! des fois c nimportenawak! faut pas s'enflammer, on accuse aucun peuple,et on te fera pas porter le fardeau de tes anciens!
pour faire simple me concernant: grand pere paternel italien; grand mere paternelle suedoise
grand pere maternelle russe et grand mere maternelle espagnol
mon papa est né a haiti,et ma maman a geneve! et moi, j'ai pas eu de chance, je suis née dans un avion!

- Clairette3
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Anne@ a écrit :MOi je suis bretonne, mes parents sont bretons mes grands parents étaient bretons mes arrières grands parents aussi et je peux continuer comme çà jusqu'en 1600 ( j'ai pas été chercher après)
Tout pareil



Dernière modification par Clairette3 le 04 févr. 2006 02:40, modifié 1 fois.
Une Bretonne pur beurre (demi-sel) ... en Champagne !!!
- Clairette3
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tassa78 a écrit :M@rgot a écrit :Merci Ourdinak. Si je n'ai rien dit sur ma nationalité et mes origines dans ce topic c'est parce que j'avais envie de faire une réponse comme la tienne, mais je n'ai pas ton talent d'écriture, alors je profite de ton texte pour dire (comme la coutume le veut ici) :
+ 1
mouais n'empeche que ca fait pas avancer le schmilblik ! des fois c nimportenawak! faut pas s'enflammer, on accuse aucun peuple,et on te fera pas porter le fardeau de tes anciens!
... il y a un chmilblik à faire avancer ?
- mimil
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Nous sommes tous citoyens du monde mais je voudrais juste rajouter : Vivent les particularités culturelles ! Non à la globalisation des cultures et des modes de pensée.
"Le jour où l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires" [Boris Cyrulnik]
- haricot vert
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mimil a écrit :Nous sommes tous citoyens du monde mais je voudrais juste rajouter : Vivent les particularités culturelles ! Non à la globalisation des cultures et des modes de pensée.
+ 1 !
C'est justement le mélange des culture et des particularités qui sont interessantes .
Je suis très fière de mon fils métis et je l' adore !
marie-pierre
J’ai grandi dans une communauté de taiseux. Vous voyez, ces gueules de marins buriné par la mer, les rides au front, dont les hochements de tête valent tous les arguments du monde. Sous ma terre, au granit façonné par les embruns, bat un cœur dont la racine des chênes les plus anciens n’a pu percer le mystère. Je suis né de cette terre, elle m’a nourrit et porte en elle tous les espoirs que je mets dans la vie. Je suis attaché à elle par toutes les gens qui l’habitent et je leur suis redevable de tout ce que je suis.
Je vis aujourd’hui éloigné de ma terre et des miens. Vous dire que c’est la joie serait mentir, je me suis installé ailleurs mais la greffe n’a pas pris. Pourquoi ? Je l’ignore. La culture d’ici n’est en rien celle qui est mienne. Je ne trouve aucun intérêt à rien, ni les rallyes en campagnes, ni les promenades le long des canaux, les sorties en ville, rien.
Je voudrais pouvoir vous dire que là ou je suis, j'ai trouvé des raisons d'aimer et de me sentir heureux ou je suis, à l'instant ou je le pense. Ce n'est pas le cas. Partout ou je vais je sens l'absence de l'air iodé qui vous enveloppe et qu'on savoure avec plaisir, quand on descend du train, à Vannes Lorient ou Brest, vous savez, cette alchimie d'odeurs de varech, de sable, d'écume et de sel. Il y a aussi le parfum des crêpes, celui de la lande tellement belle au printemps sur les îles isolées au large. Il y a toutes ces ambiances festives, les fest-noz d'après régates, les jeudi du port de Brest, les fêtes de la mer, les festivals, les soirées plus intimes autour d’un barbec', un feu sur la plage ou la musique se mêle aux parfums d'épices, et ou la sensualité des filles m'emporte dans un tourbillon de plaisirs.
Je vis à l'interface du monde de la mer et d'une terre de légendes. Tour à tour je suis aventurier lorsque je traverse le golfe en kayak, ou conteur d'histoires extraordinaires pour les enfants, ou les amants épris d'un amour courtois se trouvent séparés par des enchanteurs jaloux. Je navigue entre les univers avec un bonheur et des passions sans cesses renouvelées. C'est ma life, elle est loin d'être idéale mais c'est la mienne. J’aime mon pays, j’aime ses habitants. Ils me gonflent parfois aussi, mais je ne fuirai pas devant les extrémismes qui voudraient m’obliger à vivre autrement et qui souhaiteraient recoller des frontières à l’endroit ou elle ont sautées il y a des siècles, ou me faire parler une langue que mes ancêtres ont parlé et que j’aime, mais que je ne veux pas voir instrumentalisée comme un outils justifiant le séparatisme, ou une barrière entre les communautés.
Loin, je transpire comme un veau parce que la brise de mer n'est pas là pour me rafraîchir et mes cheveux ne sont pas dépeignés par le vent. Je voudrais pouvoir vous dire combien j'aime voyager et c'est vrai que par nature je suis curieux de découvrir la culture d'autrui, ce qui le fait vibrer, ce qui le passionne, ce qui anime sa vie. Je garde l'esprit ouvert aux différences et j'aime parler avec les gens, les regarder vivre, participer au quotidien qui est le leur. Je suis solidaire des citoyens du monde de ceux qui aspirent à le devenir et de ceux qui le seront un jour. Je suis aussi puissamment ancré dans une terre qui pénètre au plus profond de mon âme et fait vivre une pensée collective, avec des valeurs communes de respect, de tolérance acquise qu’absent je ne saurais défendre.
Je pourrais sans doute comme toi Ourdinak butiner d’un territoire à l’autre, m’imprégner de la culture locale, en garder le meilleurs et repartir empli d’une image idyllique du monde que j’ai rencontré. Je me sentirai quand même un peu frustré. A toi qui passeras peut-être par chez moi, je veux dire que certainement tu seras séduite par les paysages, les légendes, les danses, la gastronomie. Mais tu passeras à coté de tout ce qui est aussi notre combat à nous, pour défendre ce qui ce qui te permet de voyager dans mon pays et d’en apprécier les beautés. Je suis breton, Français et Européen je vote pour donner mon avis sur le devenir de tous ceux qui y vivent. je suis intimement lié aux Bretons et à la Bretagne. Et vous êtes tous bienvenus chez nous.
Je vis aujourd’hui éloigné de ma terre et des miens. Vous dire que c’est la joie serait mentir, je me suis installé ailleurs mais la greffe n’a pas pris. Pourquoi ? Je l’ignore. La culture d’ici n’est en rien celle qui est mienne. Je ne trouve aucun intérêt à rien, ni les rallyes en campagnes, ni les promenades le long des canaux, les sorties en ville, rien.
Je voudrais pouvoir vous dire que là ou je suis, j'ai trouvé des raisons d'aimer et de me sentir heureux ou je suis, à l'instant ou je le pense. Ce n'est pas le cas. Partout ou je vais je sens l'absence de l'air iodé qui vous enveloppe et qu'on savoure avec plaisir, quand on descend du train, à Vannes Lorient ou Brest, vous savez, cette alchimie d'odeurs de varech, de sable, d'écume et de sel. Il y a aussi le parfum des crêpes, celui de la lande tellement belle au printemps sur les îles isolées au large. Il y a toutes ces ambiances festives, les fest-noz d'après régates, les jeudi du port de Brest, les fêtes de la mer, les festivals, les soirées plus intimes autour d’un barbec', un feu sur la plage ou la musique se mêle aux parfums d'épices, et ou la sensualité des filles m'emporte dans un tourbillon de plaisirs.
Je vis à l'interface du monde de la mer et d'une terre de légendes. Tour à tour je suis aventurier lorsque je traverse le golfe en kayak, ou conteur d'histoires extraordinaires pour les enfants, ou les amants épris d'un amour courtois se trouvent séparés par des enchanteurs jaloux. Je navigue entre les univers avec un bonheur et des passions sans cesses renouvelées. C'est ma life, elle est loin d'être idéale mais c'est la mienne. J’aime mon pays, j’aime ses habitants. Ils me gonflent parfois aussi, mais je ne fuirai pas devant les extrémismes qui voudraient m’obliger à vivre autrement et qui souhaiteraient recoller des frontières à l’endroit ou elle ont sautées il y a des siècles, ou me faire parler une langue que mes ancêtres ont parlé et que j’aime, mais que je ne veux pas voir instrumentalisée comme un outils justifiant le séparatisme, ou une barrière entre les communautés.
Loin, je transpire comme un veau parce que la brise de mer n'est pas là pour me rafraîchir et mes cheveux ne sont pas dépeignés par le vent. Je voudrais pouvoir vous dire combien j'aime voyager et c'est vrai que par nature je suis curieux de découvrir la culture d'autrui, ce qui le fait vibrer, ce qui le passionne, ce qui anime sa vie. Je garde l'esprit ouvert aux différences et j'aime parler avec les gens, les regarder vivre, participer au quotidien qui est le leur. Je suis solidaire des citoyens du monde de ceux qui aspirent à le devenir et de ceux qui le seront un jour. Je suis aussi puissamment ancré dans une terre qui pénètre au plus profond de mon âme et fait vivre une pensée collective, avec des valeurs communes de respect, de tolérance acquise qu’absent je ne saurais défendre.
Je pourrais sans doute comme toi Ourdinak butiner d’un territoire à l’autre, m’imprégner de la culture locale, en garder le meilleurs et repartir empli d’une image idyllique du monde que j’ai rencontré. Je me sentirai quand même un peu frustré. A toi qui passeras peut-être par chez moi, je veux dire que certainement tu seras séduite par les paysages, les légendes, les danses, la gastronomie. Mais tu passeras à coté de tout ce qui est aussi notre combat à nous, pour défendre ce qui ce qui te permet de voyager dans mon pays et d’en apprécier les beautés. Je suis breton, Français et Européen je vote pour donner mon avis sur le devenir de tous ceux qui y vivent. je suis intimement lié aux Bretons et à la Bretagne. Et vous êtes tous bienvenus chez nous.
Fridhu
Ahhhhhhhh la bretagne...que c'est beauuuuuuu. Enfin je n'ai fait que la côte de granit rose durant 1 semaine et j'ai vraiment été charmée par tout (sauf la pluie : on y a eu le droit tous les jours en plein mois de juillet !! pô grave). Les petits ports de pêche, les paysages, la gastronomie, l'accueil, le sens de la fête...
Je peux comprendre ta nostalgie fridhu
Alors pour ma part : origines espagnoles, corses et italiennes
bizzzzzzz
vané
Je peux comprendre ta nostalgie fridhu

Alors pour ma part : origines espagnoles, corses et italiennes
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