Partageons nos motivations, que dire à l'oral?
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
-
mimicitron19
- Messages : 2
- Inscription : 24 mai 2013 13:38
Re: Partageons nos motivations, que dire à l'oral?
Bonjour à toutes et à tous,
je passe mon 1er oral prochainement et j'aurai aimé avoir des avis différents sur la façon dont je vais exposer mes motivations.
Je suis actuellement Assistante d'éducation dans un lycée agricole pour pouvoir financer mes concours et ma formation.
Après mon baccalauréat L, j'ai effectué une année de faculté en LLCE espagnol par manque de moyen j'ai préféré quitter le parcours scolaire afin de travailler mais également pour travailler mon projet professionnel.
J'ai donc effectué une formation axée sur la recherche du projet professionnel et à son issue sont ressortis les métiers du domaine de la santé et du social. J'ai ainsi choisis de faire un stage en tant que manipulatrice en radiologie et conseillère en économie sociale et familiale. Dans mon 1er stage en manip radio j'ai trouvé le coté technique que je cherchais mais pas suffisamment de proximité avec le patient, peu d'échange et peu de social.
Lors de mon 2eme stage en CESF je me suis rendu compte que le côté social était très présent, l'apport d'aide, la proximité de l'être humain mais il me manquait tout de même la pratique de soins.
Ensuite j'ai travaillé en tant qu'AVS Assistante de Vie Individuelle dans une école primaire. Je m'occupais de 3 enfants reconnus handicapés par la MDPH, 2 enfants déficients intellectuels et un déficient visuel (il fallait lui adapter ses cours...).
Dans cette profession j'ai trouvé la proximité de l'être humain, l'apport en connaissance, l'explication du handicap aux camarades, l'utilité, travailler et conserver l'autonomie, le soutien, la présence, l'écoute, l'accompagnement, arriver à convaincre, la surveillance, reformulation et de petits soins j'ai voulu prodiguer de grands soins. Malheureusement je n'avais qu'un contrat de 2ans non renouvelable, j'ai donc cherché un métier qui allie cette dimension humaine à une dimension technique avec le soin médical ainsi que prendre soin sur le plan physique et psychologique. Un métier qui allie également le conseil, l'écoute, le soin, le social, le travail en équipe.
J'ai fait des enquêtes métiers auprès d'infirmière (une en réanimation et celle avec qui j'ai travaillé toute l'année)
Par cause de conventions de stages refusés (malgré acceptation du cadre de santé du service que j'avais demandé
) j'ai tout de même effectué un stage de deux semaines dans un cabinet d'angiologue afin de découvrir le milieu médical, le soin, l'intensité des journées, la prise en charge du patient.
Tout cela mit à bout n'a confirmé que mon choix et prouve que mon orientation est mûrie et réfléchie.
D'autre part je garde des enfants (de la sortie de l'école jusqu'au retour des parents, goûter, activités ludiques, repas, soins quotidiens et couché) = beaucoup de responsabilité, d'organisation, d'adaptation (à l'humeur de l'enfant parfois
gérer le temps, développer la motivation, énormément de patience et de tolérance).
Je suis aussi bénévole au bureau de mon club, je pratique le basket depuis 7ans.
En ce qui concerne le financement je suis renseignée, j'ai droit aux allocations, il existe une bourse d'étude du Ministère de la Santé, une aide du Conseil Régional, les indemnités de stage (23 en 1ere, 30 en 2eme, 40 en 3eme).
Quant à mes qualités je suis minutieuse, à l'écoute, organisée, sérieuse, patiente, dynamique, curieuse (je pose beaucoup de questions), sportive, souriante, ouverte d'esprit (je ne juge pas au 1er coup d’œil) (bien sure j'en choisirai 3).
Niveau défaut, je dirai que je suis maniaque (propreté, rangement, organisation), réservée ( j'y travaille mais ça concorde bien avec le secret professionnel) un peu trop franche de part ma spontanéité mais je veille à ne pas vexer.
J'ai plus de qualités que de défauts ( non c'est juste que je ne cite pas les autres..)
Les avantages de la profession, je dirai le côté relationnel, beaucoup d'échanges et de communication, aide apporter à autrui (ne serait-ce que renseigner quelqu'un dans un couloir ou ailleurs c'est lui apporter beaucoup), le travail d'équipe basé aussi sur l'échange et le dialogue, la diversité du travail et l'équipe pluridisciplinaire, conserver ou participer à conserver l'autonomie ou le moral d'une personne, et bien sûre l'apprentissage est perpétuel.
Les inconvénients, les horaires décalés (aucun problème pour moi), l'intensité du travail voire une surcharge dû au sous effectif, la charge administratif.
Je sais aussi pourquoi infirmière et non aide-soignante. Je recherche vraiment le côté technique du soin en plus de la prise en charge du patient.
Les aide-soignantes par exemple non pas la connaissance requise afin d'évaluer ou de surveiller des soins techniques.
En qui concerne la formation je suis renseignée.
Voila je pense avoir a peu près fait le tour n’hésitez pas à me dire si quelque choses ne va pas ou si je dois changer quelque choses?
Merci de m'avoir lu c’était long.
Bon courage à toutes et à tous !!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je passe mon 1er oral prochainement et j'aurai aimé avoir des avis différents sur la façon dont je vais exposer mes motivations.
Je suis actuellement Assistante d'éducation dans un lycée agricole pour pouvoir financer mes concours et ma formation.
Après mon baccalauréat L, j'ai effectué une année de faculté en LLCE espagnol par manque de moyen j'ai préféré quitter le parcours scolaire afin de travailler mais également pour travailler mon projet professionnel.
J'ai donc effectué une formation axée sur la recherche du projet professionnel et à son issue sont ressortis les métiers du domaine de la santé et du social. J'ai ainsi choisis de faire un stage en tant que manipulatrice en radiologie et conseillère en économie sociale et familiale. Dans mon 1er stage en manip radio j'ai trouvé le coté technique que je cherchais mais pas suffisamment de proximité avec le patient, peu d'échange et peu de social.
Lors de mon 2eme stage en CESF je me suis rendu compte que le côté social était très présent, l'apport d'aide, la proximité de l'être humain mais il me manquait tout de même la pratique de soins.
Ensuite j'ai travaillé en tant qu'AVS Assistante de Vie Individuelle dans une école primaire. Je m'occupais de 3 enfants reconnus handicapés par la MDPH, 2 enfants déficients intellectuels et un déficient visuel (il fallait lui adapter ses cours...).
Dans cette profession j'ai trouvé la proximité de l'être humain, l'apport en connaissance, l'explication du handicap aux camarades, l'utilité, travailler et conserver l'autonomie, le soutien, la présence, l'écoute, l'accompagnement, arriver à convaincre, la surveillance, reformulation et de petits soins j'ai voulu prodiguer de grands soins. Malheureusement je n'avais qu'un contrat de 2ans non renouvelable, j'ai donc cherché un métier qui allie cette dimension humaine à une dimension technique avec le soin médical ainsi que prendre soin sur le plan physique et psychologique. Un métier qui allie également le conseil, l'écoute, le soin, le social, le travail en équipe.
J'ai fait des enquêtes métiers auprès d'infirmière (une en réanimation et celle avec qui j'ai travaillé toute l'année)
Par cause de conventions de stages refusés (malgré acceptation du cadre de santé du service que j'avais demandé
) j'ai tout de même effectué un stage de deux semaines dans un cabinet d'angiologue afin de découvrir le milieu médical, le soin, l'intensité des journées, la prise en charge du patient. Tout cela mit à bout n'a confirmé que mon choix et prouve que mon orientation est mûrie et réfléchie.
D'autre part je garde des enfants (de la sortie de l'école jusqu'au retour des parents, goûter, activités ludiques, repas, soins quotidiens et couché) = beaucoup de responsabilité, d'organisation, d'adaptation (à l'humeur de l'enfant parfois
gérer le temps, développer la motivation, énormément de patience et de tolérance).Je suis aussi bénévole au bureau de mon club, je pratique le basket depuis 7ans.
En ce qui concerne le financement je suis renseignée, j'ai droit aux allocations, il existe une bourse d'étude du Ministère de la Santé, une aide du Conseil Régional, les indemnités de stage (23 en 1ere, 30 en 2eme, 40 en 3eme).
Quant à mes qualités je suis minutieuse, à l'écoute, organisée, sérieuse, patiente, dynamique, curieuse (je pose beaucoup de questions), sportive, souriante, ouverte d'esprit (je ne juge pas au 1er coup d’œil) (bien sure j'en choisirai 3).
Niveau défaut, je dirai que je suis maniaque (propreté, rangement, organisation), réservée ( j'y travaille mais ça concorde bien avec le secret professionnel) un peu trop franche de part ma spontanéité mais je veille à ne pas vexer.
J'ai plus de qualités que de défauts ( non c'est juste que je ne cite pas les autres..)
Les avantages de la profession, je dirai le côté relationnel, beaucoup d'échanges et de communication, aide apporter à autrui (ne serait-ce que renseigner quelqu'un dans un couloir ou ailleurs c'est lui apporter beaucoup), le travail d'équipe basé aussi sur l'échange et le dialogue, la diversité du travail et l'équipe pluridisciplinaire, conserver ou participer à conserver l'autonomie ou le moral d'une personne, et bien sûre l'apprentissage est perpétuel.
Les inconvénients, les horaires décalés (aucun problème pour moi), l'intensité du travail voire une surcharge dû au sous effectif, la charge administratif.
Je sais aussi pourquoi infirmière et non aide-soignante. Je recherche vraiment le côté technique du soin en plus de la prise en charge du patient.
Les aide-soignantes par exemple non pas la connaissance requise afin d'évaluer ou de surveiller des soins techniques.
En qui concerne la formation je suis renseignée.
Voila je pense avoir a peu près fait le tour n’hésitez pas à me dire si quelque choses ne va pas ou si je dois changer quelque choses?
Merci de m'avoir lu c’était long.
Bon courage à toutes et à tous !!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Partageons nos motivations, que dire à l'oral?
L'oral approche (stresssss...). Je prépare d'arrache-pied mon argumentaire. Le voici. Merci de vos avis.
J’ai 47 ans, je suis comptable.
Dans la famille, on est comptable de mère en fille. Au lycée, j’aimais la biologie et la chimie, mais je ne me suis pas vraiment posé la question, je suis devenue comptable.
Il y a 2 ans, je me suis rendu compte que ce métier n’avait plus de sens pour moi. Les chiffres m’ont amusée pendant des années, mais aujourd’hui, avec la maturité, je ressens le besoin d’aller vers quelque chose de plus fondamental, en me recentrant sur la relation à l’autre. C’est l’aboutissement d’un processus de maturation qui s’est accéléré ces deux dernières années.
Avec la naissance de mes enfants, et après de nombreuses lectures, j’ai réalisé que j’attendais d’une relation humaine qu’elle soit authentique et qu’elle se fasse dans le respect de l’autre. J’ai eu l’occasion d’expérimenter la psychanalyse pendant laquelle j’ai compris que la relation à l’autre était fondamentale pour moi. Ainsi, ces derniers temps, dans mon travail, je me suis dirigée vers le cabinet comptable où l’on vient en aide aux entrepreneurs, en les guidant et les accompagnant. Mais la partie contacts humains y est tout de même limitée et pas aussi riche que je le souhaiterais.
Des évènements survenus dans mon entourage ces dernières années, comme l’accident cardiaque d’un voisin devenu handicapé, l’hospitalisation du fils d’une amie, la mort d’un ami de mon fils, m’ont poussée plus loin dans ma réflexion en me faisant comprendre que l’authenticité de la relation passait par le choix de ne pas éviter les sujets douloureux. Aujourd’hui, je m’aperçois qu’on vit dans une société où la souffrance et la mort sont occultées, comme si ça n’existait pas. Je crois que c’est une erreur. La souffrance et la mort font partie de la vie et je souhaite les prendre en compte comme telles, toujours avec le désir d’accompagner l’autre. D’où l’envie de devenir infirmière.
Ce n’est pas un revirement, j’ai toujours été empathique, les gens se sont toujours confiés à moi, se demandant pourquoi ils me racontaient leur vie. Ado, j’expliquais les cours de math devant une assemblée de camarades. J’ai fait beaucoup de bénévolat dans plusieurs associations. J’ai animé des cours de danse africaine où mes élèves disaient de moi que j’avais beaucoup d’humanité. Je me suis rapprochée des Restos du cœur pour devenir bénévole.
Pour me conforter dans mon idée, j’ai fait un bilan de compétence. J’ai dans ce cadre exploré plusieurs métiers possibles mais au final, il s’est avéré que j’avais les qualités requises pour le métier d’infirmière ainsi que la motivation.
Par ailleurs, en discutant à plusieurs reprises avec une voisine infirmière, mon goût pour la biologie d’abord a refait surface. Ensuite, je l’ai interrogée sur son métier, elle me l’a décrit et m’a raconté ce qu’elle y trouvait.
Ainsi, elle a fortement insisté sur le fait qu’il faut aimer les gens. C’est mon cas, j’ai facilement une sorte d’affection pour les gens que je peux aider, ne serait-ce que pour indiquer son chemin à quelqu’un.
Elle dit que sans le relationnel, la technique ne rime à rien et qu’elle apprécie de donner. Quand elle me parle de ses patients, comment elle est à leur écoute, et sa manière de leur donner du courage, j’ai envie d’y être avec elle.
Elle m’a indiqué aussi qu’il y a un médecin qui prescrit, mais que après, l’infirmière s’organise comme elle le souhaite, et qu’elle a par ailleurs la responsabilité de surveiller l’état des patients et des actes qui sont de son rôle propre bien sûr. J’apprécie de pouvoir m’organiser et d’avoir des responsabilités. Dans mon métier actuel, je suis autonome et responsable des dossiers de mes clients.
Elle m’a parlé de l’importance du travail en équipe, ce que j’apprécie, j’ai pu l’expérimenter dans mes activités associatives, et d’ailleurs, ça me manque à l’heure actuelle.
Elle m’a parlé de la diversité des spécialités dans le métier d’infirmière, elle est ibode, a travaillé en service hospitalier et à la fécondation in vitro. J’ai plutôt retenu le travail en service hospitalier.
Elle m'a aussi parlé du stress, du manque de valorisation. Pour le stress, je sais m'organiser en fonction des priorités. J'ai organisé des évènements dans mes expériences associatives où j'étais très sollicitée. Je fonctionne mieux avec du stress. Pour le manque de valorisation, ça ne me changera pas, le métier de comptable n'est pas valorisant.
Je souhaite donc devenir infirmière parce que j’ai envie d’aider les autres mais je ne souhaite pas un métier uniquement relationnel. J’ai envie de réaliser les gestes techniques de l’infirmière, pour améliorer la santé du patient ou le soulager dans le cas de soins palliatifs, gestes sur lesquels viendra s’appuyer la relation au patient.
Les services qui m’attirent : l’oncologie, les soins palliatifs, les urgences. J’ai envie d’accompagner des personnes qui vivent des situations douloureuses, pour leur apporter du soulagement par mon écoute.
Mes qualités :
- Organisée : dans mon métier de comptable, l’organisation est impérative
- Empathique : j’ai toujours aimé écouter les gens, qui se demandent parfois pourquoi ils se sont mis à me raconter leur vie
- Travail en équipe : je l’ai expérimenté dans mes activités associatives en tant que membre du bureau ou organisatrice d’évènements. C’est quelque chose qui me manque dans mon travail actuel.
Mes défauts :
- Réservée : j’étais timide à la base, mais avec la maturité, ça s’est atténué. Je reste pas très à l’aise sur un premier contact, mais j’arrive à donner le change et en général, ça ne se voit pas
- Fort caractère : j’aime bien avoir raison. J’ai appris avec le temps à prendre du recul et à ne plus prendre pour moi les arguments des autres.
- Manque de confiance : j’ai tendance à me dévaloriser par rapport aux autres, mais je ne le montre pas. Et puis j’ai eu de belles expériences comme l’animation de cours de danse qui reboostent le capital confiance.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J’ai 47 ans, je suis comptable.
Dans la famille, on est comptable de mère en fille. Au lycée, j’aimais la biologie et la chimie, mais je ne me suis pas vraiment posé la question, je suis devenue comptable.
Il y a 2 ans, je me suis rendu compte que ce métier n’avait plus de sens pour moi. Les chiffres m’ont amusée pendant des années, mais aujourd’hui, avec la maturité, je ressens le besoin d’aller vers quelque chose de plus fondamental, en me recentrant sur la relation à l’autre. C’est l’aboutissement d’un processus de maturation qui s’est accéléré ces deux dernières années.
Avec la naissance de mes enfants, et après de nombreuses lectures, j’ai réalisé que j’attendais d’une relation humaine qu’elle soit authentique et qu’elle se fasse dans le respect de l’autre. J’ai eu l’occasion d’expérimenter la psychanalyse pendant laquelle j’ai compris que la relation à l’autre était fondamentale pour moi. Ainsi, ces derniers temps, dans mon travail, je me suis dirigée vers le cabinet comptable où l’on vient en aide aux entrepreneurs, en les guidant et les accompagnant. Mais la partie contacts humains y est tout de même limitée et pas aussi riche que je le souhaiterais.
Des évènements survenus dans mon entourage ces dernières années, comme l’accident cardiaque d’un voisin devenu handicapé, l’hospitalisation du fils d’une amie, la mort d’un ami de mon fils, m’ont poussée plus loin dans ma réflexion en me faisant comprendre que l’authenticité de la relation passait par le choix de ne pas éviter les sujets douloureux. Aujourd’hui, je m’aperçois qu’on vit dans une société où la souffrance et la mort sont occultées, comme si ça n’existait pas. Je crois que c’est une erreur. La souffrance et la mort font partie de la vie et je souhaite les prendre en compte comme telles, toujours avec le désir d’accompagner l’autre. D’où l’envie de devenir infirmière.
Ce n’est pas un revirement, j’ai toujours été empathique, les gens se sont toujours confiés à moi, se demandant pourquoi ils me racontaient leur vie. Ado, j’expliquais les cours de math devant une assemblée de camarades. J’ai fait beaucoup de bénévolat dans plusieurs associations. J’ai animé des cours de danse africaine où mes élèves disaient de moi que j’avais beaucoup d’humanité. Je me suis rapprochée des Restos du cœur pour devenir bénévole.
Pour me conforter dans mon idée, j’ai fait un bilan de compétence. J’ai dans ce cadre exploré plusieurs métiers possibles mais au final, il s’est avéré que j’avais les qualités requises pour le métier d’infirmière ainsi que la motivation.
Par ailleurs, en discutant à plusieurs reprises avec une voisine infirmière, mon goût pour la biologie d’abord a refait surface. Ensuite, je l’ai interrogée sur son métier, elle me l’a décrit et m’a raconté ce qu’elle y trouvait.
Ainsi, elle a fortement insisté sur le fait qu’il faut aimer les gens. C’est mon cas, j’ai facilement une sorte d’affection pour les gens que je peux aider, ne serait-ce que pour indiquer son chemin à quelqu’un.
Elle dit que sans le relationnel, la technique ne rime à rien et qu’elle apprécie de donner. Quand elle me parle de ses patients, comment elle est à leur écoute, et sa manière de leur donner du courage, j’ai envie d’y être avec elle.
Elle m’a indiqué aussi qu’il y a un médecin qui prescrit, mais que après, l’infirmière s’organise comme elle le souhaite, et qu’elle a par ailleurs la responsabilité de surveiller l’état des patients et des actes qui sont de son rôle propre bien sûr. J’apprécie de pouvoir m’organiser et d’avoir des responsabilités. Dans mon métier actuel, je suis autonome et responsable des dossiers de mes clients.
Elle m’a parlé de l’importance du travail en équipe, ce que j’apprécie, j’ai pu l’expérimenter dans mes activités associatives, et d’ailleurs, ça me manque à l’heure actuelle.
Elle m’a parlé de la diversité des spécialités dans le métier d’infirmière, elle est ibode, a travaillé en service hospitalier et à la fécondation in vitro. J’ai plutôt retenu le travail en service hospitalier.
Elle m'a aussi parlé du stress, du manque de valorisation. Pour le stress, je sais m'organiser en fonction des priorités. J'ai organisé des évènements dans mes expériences associatives où j'étais très sollicitée. Je fonctionne mieux avec du stress. Pour le manque de valorisation, ça ne me changera pas, le métier de comptable n'est pas valorisant.
Je souhaite donc devenir infirmière parce que j’ai envie d’aider les autres mais je ne souhaite pas un métier uniquement relationnel. J’ai envie de réaliser les gestes techniques de l’infirmière, pour améliorer la santé du patient ou le soulager dans le cas de soins palliatifs, gestes sur lesquels viendra s’appuyer la relation au patient.
Les services qui m’attirent : l’oncologie, les soins palliatifs, les urgences. J’ai envie d’accompagner des personnes qui vivent des situations douloureuses, pour leur apporter du soulagement par mon écoute.
Mes qualités :
- Organisée : dans mon métier de comptable, l’organisation est impérative
- Empathique : j’ai toujours aimé écouter les gens, qui se demandent parfois pourquoi ils se sont mis à me raconter leur vie
- Travail en équipe : je l’ai expérimenté dans mes activités associatives en tant que membre du bureau ou organisatrice d’évènements. C’est quelque chose qui me manque dans mon travail actuel.
Mes défauts :
- Réservée : j’étais timide à la base, mais avec la maturité, ça s’est atténué. Je reste pas très à l’aise sur un premier contact, mais j’arrive à donner le change et en général, ça ne se voit pas
- Fort caractère : j’aime bien avoir raison. J’ai appris avec le temps à prendre du recul et à ne plus prendre pour moi les arguments des autres.
- Manque de confiance : j’ai tendance à me dévaloriser par rapport aux autres, mais je ne le montre pas. Et puis j’ai eu de belles expériences comme l’animation de cours de danse qui reboostent le capital confiance.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Partageons nos motivations, que dire à l'oral?
Je pense que tu sais où tu vas. Tu as des expériences intéressantes (contrairement à moi) qui te permettent de bien appréhender le métier d'infirmière.mimicitron19 a écrit :Bonjour à toutes et à tous,
je passe mon 1er oral prochainement et j'aurai aimé avoir des avis différents sur la façon dont je vais exposer mes motivations.
Je suis actuellement Assistante d'éducation dans un lycée agricole pour pouvoir financer mes concours et ma formation.
Après mon baccalauréat L, j'ai effectué une année de faculté en LLCE espagnol par manque de moyen j'ai préféré quitter le parcours scolaire afin de travailler mais également pour travailler mon projet professionnel.
J'ai donc effectué une formation axée sur la recherche du projet professionnel et à son issue sont ressortis les métiers du domaine de la santé et du social. J'ai ainsi choisis de faire un stage en tant que manipulatrice en radiologie et conseillère en économie sociale et familiale. Dans mon 1er stage en manip radio j'ai trouvé le coté technique que je cherchais mais pas suffisamment de proximité avec le patient, peu d'échange et peu de social.
Lors de mon 2eme stage en CESF je me suis rendu compte que le côté social était très présent, l'apport d'aide, la proximité de l'être humain mais il me manquait tout de même la pratique de soins.
Ensuite j'ai travaillé en tant qu'AVS Assistante de Vie Individuelle dans une école primaire. Je m'occupais de 3 enfants reconnus handicapés par la MDPH, 2 enfants déficients intellectuels et un déficient visuel (il fallait lui adapter ses cours...).
Dans cette profession j'ai trouvé la proximité de l'être humain, l'apport en connaissance, l'explication du handicap aux camarades, l'utilité, travailler et conserver l'autonomie, le soutien, la présence, l'écoute, l'accompagnement, arriver à convaincre, la surveillance, reformulation et de petits soins j'ai voulu prodiguer de grands soins. Malheureusement je n'avais qu'un contrat de 2ans non renouvelable, j'ai donc cherché un métier qui allie cette dimension humaine à une dimension technique avec le soin médical ainsi que prendre soin sur le plan physique et psychologique. Un métier qui allie également le conseil, l'écoute, le soin, le social, le travail en équipe.
J'ai fait des enquêtes métiers auprès d'infirmière (une en réanimation et celle avec qui j'ai travaillé toute l'année)
Par cause de conventions de stages refusés (malgré acceptation du cadre de santé du service que j'avais demandé
Tout cela mit à bout n'a confirmé que mon choix et prouve que mon orientation est mûrie et réfléchie.
D'autre part je garde des enfants (de la sortie de l'école jusqu'au retour des parents, goûter, activités ludiques, repas, soins quotidiens et couché) = beaucoup de responsabilité, d'organisation, d'adaptation (à l'humeur de l'enfant parfois
Je suis aussi bénévole au bureau de mon club, je pratique le basket depuis 7ans.
En ce qui concerne le financement je suis renseignée, j'ai droit aux allocations, il existe une bourse d'étude du Ministère de la Santé, une aide du Conseil Régional, les indemnités de stage (23 en 1ere, 30 en 2eme, 40 en 3eme).
Quant à mes qualités je suis minutieuse, à l'écoute, organisée, sérieuse, patiente, dynamique, curieuse (je pose beaucoup de questions), sportive, souriante, ouverte d'esprit (je ne juge pas au 1er coup d’œil) (bien sure j'en choisirai 3).
Niveau défaut, je dirai que je suis maniaque (propreté, rangement, organisation), réservée ( j'y travaille mais ça concorde bien avec le secret professionnel) un peu trop franche de part ma spontanéité mais je veille à ne pas vexer.
J'ai plus de qualités que de défauts ( non c'est juste que je ne cite pas les autres..)
Les avantages de la profession, je dirai le côté relationnel, beaucoup d'échanges et de communication, aide apporter à autrui (ne serait-ce que renseigner quelqu'un dans un couloir ou ailleurs c'est lui apporter beaucoup), le travail d'équipe basé aussi sur l'échange et le dialogue, la diversité du travail et l'équipe pluridisciplinaire, conserver ou participer à conserver l'autonomie ou le moral d'une personne, et bien sûre l'apprentissage est perpétuel.
Les inconvénients, les horaires décalés (aucun problème pour moi), l'intensité du travail voire une surcharge dû au sous effectif, la charge administratif.
Je sais aussi pourquoi infirmière et non aide-soignante. Je recherche vraiment le côté technique du soin en plus de la prise en charge du patient.
Les aide-soignantes par exemple non pas la connaissance requise afin d'évaluer ou de surveiller des soins techniques.
En qui concerne la formation je suis renseignée.
Voila je pense avoir a peu près fait le tour n’hésitez pas à me dire si quelque choses ne va pas ou si je dois changer quelque choses?
Merci de m'avoir lu c’était long.
Bon courage à toutes et à tous !!!!
(moi aussi, j'ai plein de qualités et pas de défauts
)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Rejoignez
notre communauté
notre communauté
