Personnes âgées, fin de vie et soins palliatifs
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Personnes âgées, fin de vie et soins palliatifs
bonjour,
Suite au post de musinf qui a été fermé à cause d'un débat digressif et qui tournait au dialogue de sourd, j'ai décidé de poser ma pensée, et également l'illustrer, sans embêter personne (enfin j'espère!)
En effet, mes écrits ont été interprété systématiquement de manière biaisée, et j'ai moi-meme perdu en clarté lors de mes divers argumentaires de part un agacement certain. Mais je trouve pour autant intéressant un réel questionnement sur notre métier, le vieillissement de la société et les soins palliatifs.
Le vieillissement et la pathologie:
Comme il semble nécessaire de prouver que les soins aux personnes âgées malades sont du domaine infirmier, je m’exécute.
Un peu de sémantique... le terme pathologie est synonyme de maladie. Or qu'est ce qu'une maladie? "C'est une altération de l'état de santé se manifestant par un ensemble de signes et de symptômes perceptibles directement ou non, correspondant à des troubles généraux ou localisés, fonctionnels ou lésionnels, dus à des causes internes ou externes et comportant une évolution."
Qu'est ce que le vieillissement? "C'est l'ensemble des processus physiologiques qui modifient les structures de l'organisme à l'âge mûr.... L'état de santé d'une personne âgée résulte habituellement des effets du vieillissement et des effets additifs des maladies passées, actuelles, chroniques et aïgues..... (Par ailleurs,) la diminution des réserves fonctionnelles de l'organisme induit une réduction des capacités de l'organisme à s'adapter à une agression".
Donc nous sommes tous d'accord que vieillir n'est pas une maladie.
Mais ce processus physiologique modifie l'organisme, influe sur l'état de santé et l'effet cumulatif finit tôt ou tard par induire un "état pathologique" qui conduit à la mort.
Tant que les fonctions physiologiques sont préservées malgré les modifications de structure, on peut considérer que la personne est âgée mais pas malade. Si les fonctions sont altérées, l'état devient alors pathologique.
Une personne âgée peut avoir des pathologies chroniques, stables, et ne pas se trouver dans un état pathologique qui nécessite des soins continus. Donc l'âge ne peut être le seul critère de nécessité de prise en charge, c'est l'état de santé qui prévaut.
Pour finir, l'état de sénescence est avant tout un terrain avec ses particularités communes et qui est à la fois très hétérogène d'un individu à l'autre. Le cas par cas prévaut.
source: http://www.chups.jussieu.fr/polys/geria ... sement.pdf
Quand la prise en charge palliative commence-t-elle?
Peut être jamais en cas de pathologie fulgurante qui conduit à une mort immédiate... sinon quand?
J'ai trouvé beaucoup de réponses dans le dernier rapport de l'observatoire national de la fin de vie, qui s’intéresse uniquement aux personnes âgées.
En préambule, ils évoquent la question d'où commence le "grand âge", et ou commence "la fin de vie". Ils soulignent l'aspect subjectif de la question, et décident de trancher en posant des critères permettant une étude cohérente. Afin d'étudier la fin de vie des personnes âgées, ils incluent toutes les personnes dont" la vie quotidienne est impactée par les conséquences du vieillissement (quelque soit leur âge)" et à celles "dont le parcours de soins est marqué par des besoins spécifiques d'accompagnement de fin de la vie (que leur décès survienne à court ou moyen terme)".
La fin de vie ne recouvre pas uniquement les 2/3 dernières semaines de vie d'une personne âgée.
"Bien plus que le vieillissement lui même c'est l'espérance de vie avec une ou plusieurs maladie (parfois grave) et l'évolution de la situation sociale des personnes âgée qui explique l'augmentation des besoins en matière d'accompagnement de la fin de vie."
Un peu plus loin il est évoqué les 3 parcours types de fin de vie:
"1) Une trajectoire de déclin lent, essentiellement marquée par la perte très progressive des capacités fonctionnelles et cognitives, typique des personnes âgées fragiles et notamment de celles atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Cette première trajectoire concerne environ 12% des personnes en fin de vie.
2) Une trajectoire de déclin graduel, ponctuée par des épisodes de détérioration aigus et par des temps de récupération, et marquée par une mort parfois soudaine et inattendue. Cette seconde trajectoire renvoie essentiellement aux défaillances d’organe (insuffisance cardiaque et/ou respiratoire, maladies métaboliques, affections de l’appareil digestif, insuffisance rénale etc.), et représente environ 40% des situations de fin de vie.
3) Une trajectoire de déclin rapide marquée par une évolution progressive et par une phase terminale habituellement relativement claire. Cette troisième et dernière trajectoire est notamment typique du cancer, et concerne près de 50% des situations de fin de vie susceptibles de relever des soins palliatifs (ONFV, 2011). "
Et, j'ajoute une dernière citation qui commente le type de parcours 1:
" -Une identification tardive de la situation « palliative » des personnes âgées fragiles (qui ne sont pas repérées comme étant en fin de vie par les professionnels)
- L’épuisement des proches, notamment lorsque les personnes âgées sont à domicile
- La multiplication et le cloisonnement des dispositifs de prise en charge, qui rendent le système de santé difficilement lisible pour les patients, leurs proches et les professionnels. "
Pour la suite je vous invite à le parcourir ici:
https://sites.google.com/site/observato ... pport-2013
La fin de vie et les soins palliatifs:
Tout ce que j'ai pu lire, éplucher sur la question, c'est unanime sur le fait que la fin de vie et les soins palliatifs ne recouvrent pas uniquement les 3 dernières de vie, en gros pas uniquement la phase agonique.
Je ne vais pas vous abreuver de lien, une simple cherche google, vous permettra de le constater.
ET bien entendu c'est évident, mais il faut apparemment le rappeler aussi, les personnes âgées en fin de vie ONT DROIT à des soins palliatifs au même titre que toute personne en fin de vie.
Ensuite, pour en terminer cette fois, avec l'exercice libéral, cette fameuse MCI. L'objet du conflit, du doute... exemple même de la sclérose infirmière qui n'ose affirmer la valeur de son travail. Tout IDE qui fait consciencieusement son travail n'a pas attendu la MCI pour pratiquer des soins palliatifs, organiser la coordination autour du patient, pour soutenir la famille.... Ces même IDE qui pestent en même temps sur la non-reconnaissance de leur métier, ne saisissent pas pour autant la revalorisation de leur rôle auprès de ces patients difficiles qui demandent tant d'investissement.
Les IDEL n'osent pas. Tant que le patient n'a pas un cancer avec une date de péremption quasi exacte, une pompe à morphine, 6 bolus par jour de ci ou de ça, il n'est pas considéré en soins palliatifs. Les autres aussi meurent et ont grandement besoin de soins pour les y accompagner le plus humainement possible.
Pour finir, ces lectures que j'ai pourcouru pour m'aider dans la rédaction documentée de ce post, m'ont montré même si sur le terrain la situation n'est pas toujours brillante, la prise en charge du grand âge et de la fin de vie possède de solides bases théoriques sur lesquels s'appuyer. Entre la formation professionnelle, et la lecture documentaire, la profession gagnerait à mieux maitriser les tenants et les aboutissants de la fin de vie.
Je présente mes excuses milles fois pour la longueur du post, mais je ne sais pas comment faire moins pour exprimer au mieux ma position sur la question. Je ne suis malgré tout pas satisfaite du résultat, mais je n'ai pas le temps de faire mieux.
PS:Je ne répondrais ni à la méchanceté, ni à la mauvaise foi.
Suite au post de musinf qui a été fermé à cause d'un débat digressif et qui tournait au dialogue de sourd, j'ai décidé de poser ma pensée, et également l'illustrer, sans embêter personne (enfin j'espère!)
En effet, mes écrits ont été interprété systématiquement de manière biaisée, et j'ai moi-meme perdu en clarté lors de mes divers argumentaires de part un agacement certain. Mais je trouve pour autant intéressant un réel questionnement sur notre métier, le vieillissement de la société et les soins palliatifs.
Le vieillissement et la pathologie:
Comme il semble nécessaire de prouver que les soins aux personnes âgées malades sont du domaine infirmier, je m’exécute.
Un peu de sémantique... le terme pathologie est synonyme de maladie. Or qu'est ce qu'une maladie? "C'est une altération de l'état de santé se manifestant par un ensemble de signes et de symptômes perceptibles directement ou non, correspondant à des troubles généraux ou localisés, fonctionnels ou lésionnels, dus à des causes internes ou externes et comportant une évolution."
Qu'est ce que le vieillissement? "C'est l'ensemble des processus physiologiques qui modifient les structures de l'organisme à l'âge mûr.... L'état de santé d'une personne âgée résulte habituellement des effets du vieillissement et des effets additifs des maladies passées, actuelles, chroniques et aïgues..... (Par ailleurs,) la diminution des réserves fonctionnelles de l'organisme induit une réduction des capacités de l'organisme à s'adapter à une agression".
Donc nous sommes tous d'accord que vieillir n'est pas une maladie.
Mais ce processus physiologique modifie l'organisme, influe sur l'état de santé et l'effet cumulatif finit tôt ou tard par induire un "état pathologique" qui conduit à la mort.
Tant que les fonctions physiologiques sont préservées malgré les modifications de structure, on peut considérer que la personne est âgée mais pas malade. Si les fonctions sont altérées, l'état devient alors pathologique.
Une personne âgée peut avoir des pathologies chroniques, stables, et ne pas se trouver dans un état pathologique qui nécessite des soins continus. Donc l'âge ne peut être le seul critère de nécessité de prise en charge, c'est l'état de santé qui prévaut.
Pour finir, l'état de sénescence est avant tout un terrain avec ses particularités communes et qui est à la fois très hétérogène d'un individu à l'autre. Le cas par cas prévaut.
source: http://www.chups.jussieu.fr/polys/geria ... sement.pdf
Quand la prise en charge palliative commence-t-elle?
Peut être jamais en cas de pathologie fulgurante qui conduit à une mort immédiate... sinon quand?
J'ai trouvé beaucoup de réponses dans le dernier rapport de l'observatoire national de la fin de vie, qui s’intéresse uniquement aux personnes âgées.
En préambule, ils évoquent la question d'où commence le "grand âge", et ou commence "la fin de vie". Ils soulignent l'aspect subjectif de la question, et décident de trancher en posant des critères permettant une étude cohérente. Afin d'étudier la fin de vie des personnes âgées, ils incluent toutes les personnes dont" la vie quotidienne est impactée par les conséquences du vieillissement (quelque soit leur âge)" et à celles "dont le parcours de soins est marqué par des besoins spécifiques d'accompagnement de fin de la vie (que leur décès survienne à court ou moyen terme)".
La fin de vie ne recouvre pas uniquement les 2/3 dernières semaines de vie d'une personne âgée.
"Bien plus que le vieillissement lui même c'est l'espérance de vie avec une ou plusieurs maladie (parfois grave) et l'évolution de la situation sociale des personnes âgée qui explique l'augmentation des besoins en matière d'accompagnement de la fin de vie."
Un peu plus loin il est évoqué les 3 parcours types de fin de vie:
"1) Une trajectoire de déclin lent, essentiellement marquée par la perte très progressive des capacités fonctionnelles et cognitives, typique des personnes âgées fragiles et notamment de celles atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Cette première trajectoire concerne environ 12% des personnes en fin de vie.
2) Une trajectoire de déclin graduel, ponctuée par des épisodes de détérioration aigus et par des temps de récupération, et marquée par une mort parfois soudaine et inattendue. Cette seconde trajectoire renvoie essentiellement aux défaillances d’organe (insuffisance cardiaque et/ou respiratoire, maladies métaboliques, affections de l’appareil digestif, insuffisance rénale etc.), et représente environ 40% des situations de fin de vie.
3) Une trajectoire de déclin rapide marquée par une évolution progressive et par une phase terminale habituellement relativement claire. Cette troisième et dernière trajectoire est notamment typique du cancer, et concerne près de 50% des situations de fin de vie susceptibles de relever des soins palliatifs (ONFV, 2011). "
Et, j'ajoute une dernière citation qui commente le type de parcours 1:
" -Une identification tardive de la situation « palliative » des personnes âgées fragiles (qui ne sont pas repérées comme étant en fin de vie par les professionnels)
- L’épuisement des proches, notamment lorsque les personnes âgées sont à domicile
- La multiplication et le cloisonnement des dispositifs de prise en charge, qui rendent le système de santé difficilement lisible pour les patients, leurs proches et les professionnels. "
Pour la suite je vous invite à le parcourir ici:
https://sites.google.com/site/observato ... pport-2013
La fin de vie et les soins palliatifs:
Tout ce que j'ai pu lire, éplucher sur la question, c'est unanime sur le fait que la fin de vie et les soins palliatifs ne recouvrent pas uniquement les 3 dernières de vie, en gros pas uniquement la phase agonique.
Je ne vais pas vous abreuver de lien, une simple cherche google, vous permettra de le constater.
ET bien entendu c'est évident, mais il faut apparemment le rappeler aussi, les personnes âgées en fin de vie ONT DROIT à des soins palliatifs au même titre que toute personne en fin de vie.
Ensuite, pour en terminer cette fois, avec l'exercice libéral, cette fameuse MCI. L'objet du conflit, du doute... exemple même de la sclérose infirmière qui n'ose affirmer la valeur de son travail. Tout IDE qui fait consciencieusement son travail n'a pas attendu la MCI pour pratiquer des soins palliatifs, organiser la coordination autour du patient, pour soutenir la famille.... Ces même IDE qui pestent en même temps sur la non-reconnaissance de leur métier, ne saisissent pas pour autant la revalorisation de leur rôle auprès de ces patients difficiles qui demandent tant d'investissement.
Les IDEL n'osent pas. Tant que le patient n'a pas un cancer avec une date de péremption quasi exacte, une pompe à morphine, 6 bolus par jour de ci ou de ça, il n'est pas considéré en soins palliatifs. Les autres aussi meurent et ont grandement besoin de soins pour les y accompagner le plus humainement possible.
Pour finir, ces lectures que j'ai pourcouru pour m'aider dans la rédaction documentée de ce post, m'ont montré même si sur le terrain la situation n'est pas toujours brillante, la prise en charge du grand âge et de la fin de vie possède de solides bases théoriques sur lesquels s'appuyer. Entre la formation professionnelle, et la lecture documentaire, la profession gagnerait à mieux maitriser les tenants et les aboutissants de la fin de vie.
Je présente mes excuses milles fois pour la longueur du post, mais je ne sais pas comment faire moins pour exprimer au mieux ma position sur la question. Je ne suis malgré tout pas satisfaite du résultat, mais je n'ai pas le temps de faire mieux.
PS:Je ne répondrais ni à la méchanceté, ni à la mauvaise foi.
Re: Personnes âgées, fin de vie et soins palliatifs
boudchou47 a écrit :Tout ce que j'ai pu lire, éplucher sur la question, c'est unanime sur le fait que la fin de vie et les soins palliatifs ne recouvrent pas uniquement les 3 dernières de vie, en gros pas uniquement la phase agonique.
En effet, aucune définition connue et actuelle des soins palliatifs ne fait exclusivement référence à une mort imminente.
Et l'âge ne disqualifie nulle part et aucunement ce type de PEC...
En 1990, la Société Française d'Accompagnement et de soins Palliatifs (SFAP) indique dans le Préambule de son statut que « Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale. Son objectif est de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. »
La loi du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l'accès aux soins palliatifs donne la définition suivante : « Les soins palliatifs sont des soins actifs et continus pratiqués par une équipe interdisciplinaire en institutions ou à domicile. Ils visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage. »
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a reformulé en 2002 sa propre définition : « Les soins palliatifs cherchent à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences d’un maladie potentiellement mortelle par la prévention et le soulagement de la souffrance, identifiée précocement et évaluée avec précision ainsi que le traitement de la douleur et des autres problèmes physique, psychologique et spirituels qui sont liés. »
En 2002, l’Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé (ANAES), qui précède la Haute Autorité de Santé (HAS), définit que les soins palliatifs ont pour objectif, dans une approche globale et individualisée, de prévenir ou de soulager les symptômes physiques, dont la douleur, mais aussi les autres symptômes, d’anticiper les risques de complications et de prendre en compte les besoins psychologiques, sociaux et spirituels, dans le respect de la dignité de la personne soignée.
Les soins palliatifs cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables et se refusent à provoquer intentionnellement la mort.
Selon cette approche, le patient est considéré comme un être vivant et la mort comme un processus naturel.
Les soins palliatifs s’adressent aux personnes atteintes de maladies graves évolutives ou mettant en jeu le pronostic vital ou en phase avancée et terminale, ainsi qu’à leur famille et à leurs proches. »
Source ameli.fr : Avenant n° 3
la mise en place d'une majoration de coordination et d'environnement du soin (MCI) d'une valeur de 5 euros, permettant de répondre à la spécificité de certaines prises en charges lourdes et complexes (soins palliatifs et pansements complexes notamment).
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Re: Personnes âgées, fin de vie et soins palliatifs
http://www.bretagnesoinspalliatifs.com/ ... de_vie.pdf
Un document très intéressant "Maladie d'Alzheimer et Fin de vie"
extraits:
" ..... Le concept des soins palliatifs veille à apporter des soins complets et actifs à toute personne atteinte d'une maladie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital en phase avancée ou en phase terminale. Cela correspond parfaitement aux besoins, en terme de soins, aux patients Alzheimer arrivant dans une phase avancée de leur démence...."
Qu'est ce que la phase avancée de la pathologie:
"stade 7: affaiblissement intellectuel très grave (démence avancée) =
Perte des fonctions motrices de base, perte des capacités verbales, graves déficiences cognitives, dépendance totale, incontinence"
Ceux là m'ont fait sourire:
"... Trois phases successives de logiques de soins auprès des malades Alzheimer: une phase de stimulation, une phase de "soins palliatifs chroniques", et une phase terminale... "
"... la période la plus sévère... s'étale d'un à trois ans. Mais parfois les malades survivent plus de vingt ans!"
Mais l'ensemble est à lire surtout s'il y a besoin de se convaincre qu'un vieux dément en phase avancée a besoin de soins infirmiers voire droit à des soins palliatifs.
Un document très intéressant "Maladie d'Alzheimer et Fin de vie"
extraits:
" ..... Le concept des soins palliatifs veille à apporter des soins complets et actifs à toute personne atteinte d'une maladie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital en phase avancée ou en phase terminale. Cela correspond parfaitement aux besoins, en terme de soins, aux patients Alzheimer arrivant dans une phase avancée de leur démence...."
Qu'est ce que la phase avancée de la pathologie:
"stade 7: affaiblissement intellectuel très grave (démence avancée) =
Perte des fonctions motrices de base, perte des capacités verbales, graves déficiences cognitives, dépendance totale, incontinence"
Ceux là m'ont fait sourire:
"... Trois phases successives de logiques de soins auprès des malades Alzheimer: une phase de stimulation, une phase de "soins palliatifs chroniques", et une phase terminale... "
"... la période la plus sévère... s'étale d'un à trois ans. Mais parfois les malades survivent plus de vingt ans!"
Mais l'ensemble est à lire surtout s'il y a besoin de se convaincre qu'un vieux dément en phase avancée a besoin de soins infirmiers voire droit à des soins palliatifs.