peur de se lancer ds le libéral

[la fouaise]

[quote="guillemin martine" ne pas oubliér que ce sont des clients et non des patients:
En aucun cas je considère mes patients comme des clients!!! personne n'est choqué?

ben si moi aussi ,je découvre le post maintenant,nous ne sommes pas des commerçants,nous ne vendons rien,donc il s'agit de patients et non de clients

[Anonyme222222]

Ben si, tu vends une prestation.

[taraillette]

Certain(e)s doivent adorer les cornettes....
Patientèle me va bien.... hypocrisie moins...

[la fouaise]

Ben si, tu vends une prestation.

ben non,une prestation n'est pas un objet
elle est rémunérée par des honoraires versés à un professionnel exerçant en mode libéral

[taraillette]

c’est bien on a appris quelque chose.... MERCI

[Anonyme222222]

Ben si, tu vends une prestation.

ben non,une prestation n'est pas un objet
elle est rémunérée par des honoraires versés à un professionnel exerçant en mode libéral

Il n'y a que les objets qui se vendent ?

Si tu vends pas, alors tu "donnes" une prestation ?

[caducee1717]

ma coiffeuse ne vend rien d'autre que son savoir-faire, on ne parle pas d'honoraires mais de tarifs, mais qu'importe au fond, il ne faut pas renier le fait que nos patients sont aussi des clients, et que ce terme n'a pas a être considéré de façon suspicieuse ou péjorative puisque si nos patients/clients ne faisais pas appel à nous nous ne gagnerions tout simplement pas notre vie.

[boudchou47]

ma coiffeuse ne vend rien d'autre que son savoir-faire, on ne parle pas d'honoraires mais de tarifs, mais qu'importe au fond, il ne faut pas renier le fait que nos patients sont aussi des clients, et que ce terme n'a pas a être considéré de façon suspicieuse ou péjorative puisque si nos patients/clients ne faisais pas appel à nous nous ne gagnerions tout simplement pas notre vie.

Oui client, patient, peut importe...

Nous vendons notre compétence...notre savoir faire... des prestations effectivement.

Déontologiquement, le tout est de ne pas pratiquer comme un commerce. En gros, ne pas être prosélyte, et bien sur mettre l'intéret du patient avant l'interet pécunier.
(genre contrairement à la coiffeuse qui va encourager à la consommation pour vendre +, va faire de la publicité, et pour qui le fait que la personne se foute dans la merde en dépensant trop dans son salon, n'entre pas en ligne de compte.)

[Anonyme222222]

Déontologiquement, le tout est de ne pas pratiquer comme un commerce. En gros, ne pas être prosélyte, et bien sur mettre l'intéret du patient avant l'interet pécunier.

Tu peux approfondir STP ?
Quelle est la place de l'aspect financier dans ton exercice libéral ?
Quel est le 1er objectif de ce dernier ?
Acceptes-tu tout au nom de l'intérêt du patient et de son seul intérêt ?

[Anonyme222222]

Nous vendons notre compétence...notre savoir faire... des prestations effectivement.

S'il y a un vendeur, il y a un acheteur sinon il y a cessation d'activité...

[taraillette]

ma coiffeuse ne vend rien d'autre que son savoir-faire, on ne parle pas d'honoraires mais de tarifs, mais qu'importe au fond, il ne faut pas renier le fait que nos patients sont aussi des clients, et que ce terme n'a pas a être considéré de façon suspicieuse ou péjorative puisque si nos patients/clients ne faisais pas appel à nous nous ne gagnerions tout simplement pas notre vie.

Oui client, patient, peut importe...

Nous vendons notre compétence...notre savoir faire... des prestations effectivement.

Déontologiquement, le tout est de ne pas pratiquer comme un commerce. En gros, ne pas être prosélyte, et bien sur mettre l'intéret du patient avant l'interet pécunier.
(genre contrairement à la coiffeuse qui va encourager à la consommation pour vendre +, va faire de la publicité, et pour qui le fait que la personne se foute dans la merde en dépensant trop dans son salon, n'entre pas en ligne de compte.)

C'est sur que la pensée est positive....

Le cliché n'est pas loin.... des coiffeuses seraient ravies de lire ce que tu as ecrit..... peut être que tu ne fréquentes pas les bonnes personnes....
Justement si la coiffeuse , esthéticienne , vendeuse de lingerie ou de boites de sardine souhaite te revoir , il vaut mieux qu'elle soit professionnelle....

mais c'est un autre sujet.....

Si nous restons logiques, le cancérologue , le réanimateur ou autre qui met tout en oeuvre pour des soins palliatifs entretient donc son patient dans un état de dépendance à ses soins.....

ce qui me désole, c'est que nous devrions plus nous unir pour défendre notre profession plutôt que de pinailler sur un commerce qui n'existe pas ....
dans toute profession il y a des brebis galeuses......

[boudchou47]

Déontologiquement, le tout est de ne pas pratiquer comme un commerce. En gros, ne pas être prosélyte, et bien sur mettre l'intéret du patient avant l'interet pécunier.

Tu peux approfondir STP ?
Quelle est la place de l'aspect financier dans ton exercice libéral ?
Quel est le 1er objectif de ce dernier ?
Acceptes-tu tout au nom de l'intérêt du patient et de son seul intérêt ?

Je croyais avoir approfondis avec mon exemple de la coiffeuse.
Ne pas renouveler un pst tous les jours, si tous les 2j serait+ bénéfique, simplement pour avoir plus de chiffre.
Que l'interet du patient passe avant l'interet pécunier du pro, ne veut pas pas dire qu'il faut tout accepter pour l'interet du patient... rien à voir même.
L'objectif de mon exercice? gagner ma vie. La place de l'aspect financier dans mon exercice, la 1ere place... car pas payée, ou moins payée, je ne le ferais pas.
Personnellement, je choisis le chiffre qui correspond à mes attentes, et je tente de faire coller mon exercice à ce chiffre. Donc mon choix d'accepter ou non un patient, se fait avant tout avec l'objectif financier qui est le mien... si je suis en dessous, j'accepte, si je suis au dessus je refuse.

Je soulignais simplement la différence déontologique entre un commercant qui vend un objet ou une prestation, et nous qui vendons une prestation en dehors de tout interet commercial.... Ce qui ne veut pas dire que c'est en dehors de tout interet pécunier... ce sont 2 choses différentes.

[boudchou47]

ma coiffeuse ne vend rien d'autre que son savoir-faire, on ne parle pas d'honoraires mais de tarifs, mais qu'importe au fond, il ne faut pas renier le fait que nos patients sont aussi des clients, et que ce terme n'a pas a être considéré de façon suspicieuse ou péjorative puisque si nos patients/clients ne faisais pas appel à nous nous ne gagnerions tout simplement pas notre vie.

Oui client, patient, peut importe...

Nous vendons notre compétence...notre savoir faire... des prestations effectivement.

Déontologiquement, le tout est de ne pas pratiquer comme un commerce. En gros, ne pas être prosélyte, et bien sur mettre l'intéret du patient avant l'interet pécunier.
(genre contrairement à la coiffeuse qui va encourager à la consommation pour vendre +, va faire de la publicité, et pour qui le fait que la personne se foute dans la merde en dépensant trop dans son salon, n'entre pas en ligne de compte.)

C'est sur que la pensée est positive....

Le cliché n'est pas loin.... des coiffeuses seraient ravies de lire ce que tu as ecrit..... peut être que tu ne fréquentes pas les bonnes personnes....
Justement si la coiffeuse , esthéticienne , vendeuse de lingerie ou de boites de sardine souhaite te revoir , il vaut mieux qu'elle soit professionnelle....

mais c'est un autre sujet.....

Si nous restons logiques, le cancérologue , le réanimateur ou autre qui met tout en oeuvre pour des soins palliatifs entretient donc son patient dans un état de dépendance à ses soins.....

ce qui me désole, c'est que nous devrions plus nous unir pour défendre notre profession plutôt que de pinailler sur un commerce qui n'existe pas ....
dans toute profession il y a des brebis galeuses......

Le vendeur ne veut pas vendre au max, et la coiffeuse coiffer au max???
Ils ne font pas de pub?

C'est leur métier, pourquoi y voir quelque chose de péjoratif??

[boudchou47]

Un commercant peut creer la demande, via l'innovation, la pub... nous nous devons pas créer la demande mais seulement y répondre, c'est l'évidence même non?

[Anonyme222222]

Ne pas renouveler un pst tous les jours, si tous les 2j serait+ bénéfique, simplement pour avoir plus de chiffre.

Il s’agit là d’un abus qui n’a pas grand chose à voir avec le sujet.

Que l'interet du patient passe avant l'interet pécunier du pro, ne veut pas pas dire qu'il faut tout accepter pour l'interet du patient... rien à voir même.

Donc on peut supposer que l’on va pouvoir accepter, refuser ou moduler en fonction de l’intérêt financier (mais seulement) telle ou telle PEC ?

L'objectif de mon exercice? gagner ma vie. La place de l'aspect financier dans mon exercice, la 1ere place... car pas payée, ou moins payée, je ne le ferais pas.

Personnellement, je choisis le chiffre qui correspond à mes attentes, et je tente de faire coller mon exercice à ce chiffre. Donc mon choix d'accepter ou non un patient, se fait avant tout avec l'objectif financier qui est le mien... si je suis en dessous, j'accepte, si je suis au dessus je refuse.

On voit donc et ce, sans être complètement vénale que l’intérêt financier passe avant l’intérêt du patient/client.

Conclusion : la terminologie de intérêt commercial te pose un problème à juste titre mais pas intérêt financier.

Pourtant au plan légal, la patientèle d’un professionnel libéral est bien considérée comme une clientèle non pas commerciale mais… civile. Mais, clientèle quand même.

La cession d’un fond libéral d’exercice (= société) de la profession d’IDE donc, d’une clientèle civile est licite à condition que le libre choix du patient soit respecté (et je n’invente aucun des termes).

Quelles sont les relations (toujours au plan légal) entre un professionnel de santé et son patient/client ? Car aux yeux de la loi, ce sont les éléments matériels qui rendent licite une éventuelle cession.

La relation de confiance (qui n’est en rien matérielle) et qui ne permettait pas la cession d’où « les droits de présentation » (= valeur de la clientèle) et les clauses de « non concurrence » (= contrat de services) pour la contourner.

Jusqu’à l’Arrêt de la Cour de cassation du 07/11/2000.

Il faut aussi savoir que la valeur de la clientèle d’un professionnel libéral entre dans son patrimoine mais aussi sa succession…

Au plan légal toujours et encore, le fond d’exercice libéral n’est donc pas très éloigné du fond de commerce…

Tu peux bien évidemment ne pas être en accord avec ce qui précède mais de là à le nier... ?

Après, la pérennité d'un cabinet se fait sur la compétence, les liens relationnels, l'humanité...etc et ça, personne ne dira le contraire.

A mon avis, c'est seulement que ces aspects ne sont pas antinomiques...