TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitalier»
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Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
La PEC globale du patient (physique, psychique, sociale, familiale, environnementale, économique...etc), la relation d'aide... ne sont donc pas des soins relationnels, exclusivité du secteur psychiatrique et de ses praticiens ?camillou38 a écrit :Le relationnel est la base d'un soin infirmier complet, le soin relationnel c'est autre chose. A tout mettre dans le même panier on ne sait plus de quoi on parle.
Merci pour la consultationcamillou38 a écrit :Quant à votre interprétation d'un supposé corollaire la ou il n'y en a pas, méfiez vous cela pourrait être pris pour un sentiment de persécution.

Pour le reste et la part que l'on peut et/ou on veut accorder au rôle propre, c'est d'abord une question de personnalité, de service, d'organisation, de compétences, de moment...etc.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
Mea maxima culpa j'ai en effet confondu soins relationnel et relationnel.
Pour autant tu as raison camille sur ce que j'ai appelé par provocation "tout venant". Mais dans une organisation des " soins" telle que je la vis dans mon service, c'est presque impossible. Je sais que c'est à chacun de s'inventer la survenue du soin etc.. Mais selon le lieu c'est plus ou moins facile surtout si t'es tout seul à penser comme ça. Après j'ai un peu posté en rebellion et sous le coup de la colère, ras lebol...
Mais tu as raison. Ne pas faire amène le être avec. Si on s'en donne la possibilité et qu'on en a les moyens... Et ca va pas en s'arrangeant...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour autant tu as raison camille sur ce que j'ai appelé par provocation "tout venant". Mais dans une organisation des " soins" telle que je la vis dans mon service, c'est presque impossible. Je sais que c'est à chacun de s'inventer la survenue du soin etc.. Mais selon le lieu c'est plus ou moins facile surtout si t'es tout seul à penser comme ça. Après j'ai un peu posté en rebellion et sous le coup de la colère, ras lebol...
Mais tu as raison. Ne pas faire amène le être avec. Si on s'en donne la possibilité et qu'on en a les moyens... Et ca va pas en s'arrangeant...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
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Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
Vous avez bien raison de laisser certains mots de côté cela vous permettra de croire ce que vous avez envie.
Il n'y a que vous qui voyez une exclusivité.
quant à la prise en charge globale du patient continuez donc de vous bercer d'illusion si vous envisager qu'une personne puisse aborder tout cela. Quoique votre surcharge de travail se trouve peut etre en cet endroit : apprenez à travailler en lien avec d'autres professionnels.
Et je serai bien curieux de vous voir a l'oeuvre appliquant ces principes de base (avec ce que la base implique)
Si c'est la vision que vous avez d'une consultation, je ne peux qu'espérer que vous ne travaillerez jamais en psychiatrie
Vous distinguez role propre et relation d'aide ? La relation d'aide est votre base de travail mais le role propre est secondaire ? C'est difficile me semble t il qu'un travail de base soit relégué a "ce que l'on peut et/ou veux".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Il n'y a que vous qui voyez une exclusivité.
quant à la prise en charge globale du patient continuez donc de vous bercer d'illusion si vous envisager qu'une personne puisse aborder tout cela. Quoique votre surcharge de travail se trouve peut etre en cet endroit : apprenez à travailler en lien avec d'autres professionnels.
Et je serai bien curieux de vous voir a l'oeuvre appliquant ces principes de base (avec ce que la base implique)
Si c'est la vision que vous avez d'une consultation, je ne peux qu'espérer que vous ne travaillerez jamais en psychiatrie
Vous distinguez role propre et relation d'aide ? La relation d'aide est votre base de travail mais le role propre est secondaire ? C'est difficile me semble t il qu'un travail de base soit relégué a "ce que l'on peut et/ou veux".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par camillou38 le 22 mai 2014 00:16, modifié 1 fois.
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Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
Malheureusement tu n'a que trop raison, les choses ne vont pas en s'arrangeant, et il faut pouvoir constituer un groupe pour tenir quelque chose du soin. En étant seul il faut se protéger et vouloir des choses peut etre plus progressives et comme avec certaines prises en charge accepter des mouvements presque insignifiant mais qui s'il s'installe dans la durée amenerons d'autres évolutions.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
Ben oui.
Je ne sais pas pour ailleurs, mais ici, le passage en pôle avec "unité ouverte" "unité fermée" "unité réinsertion", bref clivage du secteur (le pôle est organisé comme un grand secteur avec quelques structures transversales) a beaucoup aggravé une situation déjà pas glorieuse.
Les PEC sont vides, les locaux sont vides, et on se plaint que les patients ne restent pas dans l'unité en journée...
Ce que tu dis rejoint ce que nous disant Jeangirard à la Chesnaie : il faut être au moins deux puis convaincre les indécis pour former un groupe. Mais quand tu es vraiment seul c'est pas facile. Et en relisant des textes cette semaine je me suis dit que même moi je me faisais doucement contaminer par l'asilaire (témoin mon précédent post que tu as relevé). Il n'est jamais trop tard pour se ressaisir mais quand même...
Alors ça passe par de petites choses, oui, comme les transmissions "sujet verbe COD/COI" style "il m'a dit que" et pas juste "dit que".
Ou bien profiter d'une prise de sang pour entamer la discussion, ou bien d'une machine à laver...
Ce qui me bouffe c'est surtout l'administratif bête et méchant, dont le patient est absent.
Après pour les changements qui s'installent dans la durée, dans la pratique perso oui, mais dans l'univers du service c'est dur, car y'a du turn over, grandes équipes, ça fait beaucoup... sans parler de la partie médicale, de la hiérarchie, quand tu es seul la tâche est colossale, du coup tu sécurises ta propre pratique mais au niveau du service je sais pas si tu peux avoir un réel impact.
C'est pour ça que j'ai tenu ce propos provocateur au début du topic : "le relationnel en psychiatrie, c'est le lieu où il peut ne pas avoir lieu du tout."
Formel ou non. Il y a beaucoup d'entretiens qui ne sont que du soin relationnel de façade...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je ne sais pas pour ailleurs, mais ici, le passage en pôle avec "unité ouverte" "unité fermée" "unité réinsertion", bref clivage du secteur (le pôle est organisé comme un grand secteur avec quelques structures transversales) a beaucoup aggravé une situation déjà pas glorieuse.
Les PEC sont vides, les locaux sont vides, et on se plaint que les patients ne restent pas dans l'unité en journée...
Ce que tu dis rejoint ce que nous disant Jeangirard à la Chesnaie : il faut être au moins deux puis convaincre les indécis pour former un groupe. Mais quand tu es vraiment seul c'est pas facile. Et en relisant des textes cette semaine je me suis dit que même moi je me faisais doucement contaminer par l'asilaire (témoin mon précédent post que tu as relevé). Il n'est jamais trop tard pour se ressaisir mais quand même...
Alors ça passe par de petites choses, oui, comme les transmissions "sujet verbe COD/COI" style "il m'a dit que" et pas juste "dit que".
Ou bien profiter d'une prise de sang pour entamer la discussion, ou bien d'une machine à laver...
Ce qui me bouffe c'est surtout l'administratif bête et méchant, dont le patient est absent.
Après pour les changements qui s'installent dans la durée, dans la pratique perso oui, mais dans l'univers du service c'est dur, car y'a du turn over, grandes équipes, ça fait beaucoup... sans parler de la partie médicale, de la hiérarchie, quand tu es seul la tâche est colossale, du coup tu sécurises ta propre pratique mais au niveau du service je sais pas si tu peux avoir un réel impact.
C'est pour ça que j'ai tenu ce propos provocateur au début du topic : "le relationnel en psychiatrie, c'est le lieu où il peut ne pas avoir lieu du tout."
Formel ou non. Il y a beaucoup d'entretiens qui ne sont que du soin relationnel de façade...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
C'est bien parce qu'on est humain et investi que l'on se risque a etre contaminer, l'importance d'etre au moins deux c'est que l'autre peut etre là pour avertir du glissement.
Une manière de faire groupe peut passer par une formation commune, je trouve ces moments tres riche dans la construction des liens. D'autant plus si la formation est un peu loin.
S'il n'y a pas moyen c'est peut etre le moment de bouger ...
Les transmissions sont un bel exemple, faire une phrase complète, quand ca ne devient plus possible, signe un certain malaise.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une manière de faire groupe peut passer par une formation commune, je trouve ces moments tres riche dans la construction des liens. D'autant plus si la formation est un peu loin.
S'il n'y a pas moyen c'est peut etre le moment de bouger ...
Les transmissions sont un bel exemple, faire une phrase complète, quand ca ne devient plus possible, signe un certain malaise.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
Tu as lu Roger Gentis ? Je prends ça comme exemple car l'autre jour je relisais au pif son bouquin les murs de l'asile et je suis tombé sur cet exemple.
Et là grosse claque, moi aussi je parle en abrévié, et surtout je faisais du "dit que truc" et non "monsieur X me dit que truc".
Outch... on se ressaisit !
Oui c'est humain de se faire avoir mais c'est pas drôle de se sentir coincé par l'institution. Partir oui, surtout quand on sait où aller, ce qui est mon cas, mais c'est pas drôle de déjà envisager ça, comme un aveu d'échec, de se dire qu'on est pas arrivé à se servir de ce que l'on nous a transmis.
En même temps le donquichottisme, bof...
Oui c'est pas mal, le coup de la formation à plusieurs. Ou bien monter un atelier, enfin, être ensemble sur quelque chose (et non faire quelque chose ensemble), ne serais-ce que se taper une tournée de lits... si tant est que l'autre soit ouvert à la discussion.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Et là grosse claque, moi aussi je parle en abrévié, et surtout je faisais du "dit que truc" et non "monsieur X me dit que truc".
Outch... on se ressaisit !
Oui c'est humain de se faire avoir mais c'est pas drôle de se sentir coincé par l'institution. Partir oui, surtout quand on sait où aller, ce qui est mon cas, mais c'est pas drôle de déjà envisager ça, comme un aveu d'échec, de se dire qu'on est pas arrivé à se servir de ce que l'on nous a transmis.
En même temps le donquichottisme, bof...
Oui c'est pas mal, le coup de la formation à plusieurs. Ou bien monter un atelier, enfin, être ensemble sur quelque chose (et non faire quelque chose ensemble), ne serais-ce que se taper une tournée de lits... si tant est que l'autre soit ouvert à la discussion.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
Je n'ai pas lu les murs de l'asile mais j'en ai lu quelques autres. Je ne savais pas que cet exemple venait de là. Pour ma part je l'ai entendu de Jean Yves Cazaux dans une discussion aux assises des infirmiers en psychiatrie.
Le sentiment d'échec pourrait-il se situer dans la même ligne que la "fureur de guérir" ? Il y a des bases (et oui on en revient souvent à cet endroit) nécessaires pour toutes choses, dans le cas présent la base du groupe est nécessaire pour assurer la solidité de toutes constructions. Peut être qu'un départ peut faire changer certaines choses. Eprouver le manque est bénéfique quelque soit la personne.
Si tu sais ou aller, profites en. D'autant plus si les convictions sont partagées. Inutile de te sacrifier, ce n'est pas de ce côté qu'il faut faire vivre les choses. En attendant ton départ tu peux effectivement essayer le "être ensemble". Parfois j'imprime des textes, pas trop long et suffisamment accrocheur, que j'affiche dans les bureaux. C'est un bon appel à discussion je trouve.
Bon courage.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le sentiment d'échec pourrait-il se situer dans la même ligne que la "fureur de guérir" ? Il y a des bases (et oui on en revient souvent à cet endroit) nécessaires pour toutes choses, dans le cas présent la base du groupe est nécessaire pour assurer la solidité de toutes constructions. Peut être qu'un départ peut faire changer certaines choses. Eprouver le manque est bénéfique quelque soit la personne.
Si tu sais ou aller, profites en. D'autant plus si les convictions sont partagées. Inutile de te sacrifier, ce n'est pas de ce côté qu'il faut faire vivre les choses. En attendant ton départ tu peux effectivement essayer le "être ensemble". Parfois j'imprime des textes, pas trop long et suffisamment accrocheur, que j'affiche dans les bureaux. C'est un bon appel à discussion je trouve.
Bon courage.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
camillou38 a écrit :Vous avez bien raison de laisser certains mots de côté cela vous permettra de croire ce que vous avez envie.
Il n'y a que vous qui voyez une exclusivité.
quant à la prise en charge globale du patient continuez donc de vous bercer d'illusion si vous envisager qu'une personne puisse aborder tout cela. Quoique votre surcharge de travail se trouve peut etre en cet endroit : apprenez à travailler en lien avec d'autres professionnels.
Et je serai bien curieux de vous voir a l'oeuvre appliquant ces principes de base (avec ce que la base implique)
Si c'est la vision que vous avez d'une consultation, je ne peux qu'espérer que vous ne travaillerez jamais en psychiatrie
Vous distinguez role propre et relation d'aide ? La relation d'aide est votre base de travail mais le role propre est secondaire ? C'est difficile me semble t il qu'un travail de base soit relégué a "ce que l'on peut et/ou veux".
Où suis-je supposée distinguer le rôle propre du soin relationnel ou bien de la relation d’aide ou encore de la PEC globale ?
Et en effet, la PEC globale est interdisciplinaire avec souvent un acteur pivot. Si je ne l’ai pas mentionné ici (mais souvent ailleurs), je n’ai pas dit le contraire non plus ni prétendu assumer en solo. Donc tes leçons et autres analyses…
Quant au rôle propre ou… ou…, et bien en effet il n’est pas investi partout, par tout le monde, tout le temps par manque de possibilité et/ou par manque de volonté. Même si c’est un soin de base ; sinon cela se saurait.
A contrario, un patient psy (pour faire simple) mais également pluri-pathologique au sens somatique, avec et du fait de soins lourds et complexes ne trouvent pas forcément de place en milieu psychiatrique... ni ailleurs. Dommage !
Pour en revenir au sujet initial dont on s’est fort éloigné, je comprends que la charge de travail dont il est question concerne tout ou partie les actes médico-délégués et du coup je pense qu’il est utile de le préciser dans la question de départ.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
On est HS mais c'est pas complètement inintéressant.
Camille :
Lis ce livre à l'occase, je trouve qu'il synthétise bien une certaine pensée des années 70 sur l'anti-asilaire. Et c'est bien écrit. Bref.
Je pense en effet que l'effet de groupe est nécessaire. J'ai encore en tête le conseil de Jeangirard "trouver un allié, puis convaincre les indécis", on est deux ou trois dans le pavillon (soit deux unités), à voir... Mais on est morcelés en deux équipes. Difficile, donc... Surtout avec l'insécurité des plannings qui met en danger la continuité des soins (par exemple si l'on souhaite organiser des activités récurrentes ou des ateliers).
Par contre le départ... pour moi oui ça serait bénéfique mais je doute que ça ait un quelconque effet sur l'institution.
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Camille :
Lis ce livre à l'occase, je trouve qu'il synthétise bien une certaine pensée des années 70 sur l'anti-asilaire. Et c'est bien écrit. Bref.
Possible.Le sentiment d'échec pourrait-il se situer dans la même ligne que la "fureur de guérir" ? Il y a des bases (et oui on en revient souvent à cet endroit) nécessaires pour toutes choses, dans le cas présent la base du groupe est nécessaire pour assurer la solidité de toutes constructions. Peut être qu'un départ peut faire changer certaines choses.
Je pense en effet que l'effet de groupe est nécessaire. J'ai encore en tête le conseil de Jeangirard "trouver un allié, puis convaincre les indécis", on est deux ou trois dans le pavillon (soit deux unités), à voir... Mais on est morcelés en deux équipes. Difficile, donc... Surtout avec l'insécurité des plannings qui met en danger la continuité des soins (par exemple si l'on souhaite organiser des activités récurrentes ou des ateliers).
Par contre le départ... pour moi oui ça serait bénéfique mais je doute que ça ait un quelconque effet sur l'institution.
Oui mais le manque pour l'éprouver il faut qu'il ait une place... Je veux dire, il faut que la place précédemment occupée "fasse place" justement à une absence ressentie. Pas sûr que ça soit le cas.Eprouver le manque est bénéfique quelque soit la personne.
Je suivrai ton conseilSi tu sais ou aller, profites en. D'autant plus si les convictions sont partagées. Inutile de te sacrifier, ce n'est pas de ce côté qu'il faut faire vivre les choses. En attendant ton départ tu peux effectivement essayer le "être ensemble". Parfois j'imprime des textes, pas trop long et suffisamment accrocheur, que j'affiche dans les bureaux. C'est un bon appel à discussion je trouve.

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Re: TFE «La place des soins relationnels en milieu hospitali
Peut être lorsque vous présentez d'abord la prise en charge globale parlant de la relation d'aide et qu'ensuite vous indiquez "pour le reste et la part que l'on peut et/ou veux accorder au rôle propre" il y a là une distinctionmoutarde a écrit : Où suis-je supposée distinguer le rôle propre du soin relationnel ou bien de la relation d’aide ou encore de la PEC globale ?
C'est parfois bien de pouvoir tester l'effet que font les possibles suggestions farfelues.Et en effet, la PEC globale est interdisciplinaire avec souvent un acteur pivot. Si je ne l’ai pas mentionné ici (mais souvent ailleurs), je n’ai pas dit le contraire non plus ni prétendu assumer en solo. Donc tes leçons et autres analyses…
sur la même analyse sauvage : puisque l'on parle de l'infirmier et que vous insistez sur la prise en charge globale c'est possiblement suggérer qu'elle n'appartient qu'à l'infirmier.Supposer que le relationnel est la base en psy c'est possiblement suggérer qu'il ne l'est pas en somatique
Vous faites bien de parler de soin de base lorsque l'on parle de base des soins. Finalement on ne s'éloigne pas tant que ça puisque c'est bien d'abord de compréhension qu'il s'agit. Comme vous le ditesQuant au rôle propre ou… ou…, et bien en effet il n’est pas investi partout, par tout le monde, tout le temps par manque de possibilité et/ou par manque de volonté. Même si c’est un soin de base ; sinon cela se saurait.
"sinon l'auteur prend le risque d'être mis en difficulté [...] par le lecteur". A condition que le lecteur soit attentif à ce qui est écrit et non à ce qu'il veut voir écrit.
Pour finir, je dirais qu'on s'éloigne de l'efficience plus que du sujet ; mais à l'heure de la "qualité" de l'"efficience" et autres "bientraitances" je pense que c'est tout à fait représentatif de ce que l'on attend plus d'un infirmier.
Bon courage pour le TFE.
(Pour AmThLi la suite sera sur le forum psychiatrie.)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.