En plein doute sur la suite de ma carrière
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Re: En plein doute sur la suite de ma carrière
augusta a écrit :Oui, mais détrompez-vous, la psy est une discipline plutôt cérébrale qui peut donc convenir à une IDE qui adore apprendre, qui ne supporte plus les décès et qui se cherche!Yimo a écrit : Et la psy ? je ne répondrais même pas, nous sommes dans un axe de soins qui est à des années lumières de ce qu'il nous ai dit ici.
Oui enfin excusez moi mais dans le contexte ça me paraît totalement hors sujet, on parle de quelqu'un qui est dans la recherche de soins technique approfondie, qui c'est cassé les dents sur la réa avec la gestion des décès et le relationnel que propose ce service. Elle n'a pas l'air en pleine crise existentiel post diplôme à savoir : vers quoi vais je m'orienter.
Elle nous demande de l'aide à savoir quels autres services techniques pourrais je envisager autre que la réa et que dois je faire dans l'immédiat.
Je précise au vu des précédents commentaires, avant qu'on me dise que je suis un cowboy ^^, que je ne suis nullement en train de dévaloriser les services psychiatrique, juste qu'ici c'est hors sujet
- L0ngimanus
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Re: En plein doute sur la suite de ma carrière
Moi je ne lis pas qu'elle a encore envie de faire des soins techniques mais je lis qu'elle aime faire çà par contre je lis ceci
Et je vois même qu'elle pense à changer de métier
Et je maintiens et lui redis il n'y a pas que la réa le smur et les services techniques...
Une carrière peut être pleine de rebondissement et d'orientation diverses et c'est ce qui fait la richesse d'un/d'une ide n'est ce pas!? On a la chance d'avoir un diplôme qui nous permet de travailler dans pleins de truc différents profitons en!
Pour les "urgentistes" c'est toujours pareil !!
J'ai l'impression de faire une overdose de l'hôpital
Et je vois même qu'elle pense à changer de métier
donc en allant dans d'autres services techniques certes elle va retrouver la technicité qu'elle aime..mais elle va surtout rester à l’hôpital et peut être en avoir de plus en plus marre...J'envisage même de changer complètement de métier mais j'ai peur de me tromper, ce n'est pas une décision à prendre à la légère
Et je maintiens et lui redis il n'y a pas que la réa le smur et les services techniques...
Une carrière peut être pleine de rebondissement et d'orientation diverses et c'est ce qui fait la richesse d'un/d'une ide n'est ce pas!? On a la chance d'avoir un diplôme qui nous permet de travailler dans pleins de truc différents profitons en!
Pour les "urgentistes" c'est toujours pareil !!
Re: En plein doute sur la suite de ma carrière
Je suis d'accord.L0ngimanus a écrit :Et je maintiens et lui redis il n'y a pas que la réa le smur et les services techniques...
Infirmier D.E 2017
Re: En plein doute sur la suite de ma carrière
Donc, si je comprend bien, vous aimez la technique mais vous avez des difficultés au niveau :
- Du relationnel :
Ou sinon, comme dit Augusta, la formation IADE ou IBODE.
- Du relationnel :
- De la vie hospitalière :Endorphine a écrit :Arrivée en réanimation, je me prends une énorme claque. Non pas sur la technicité du travail car je savais à quoi m'attendre. Mais je me rends compte que les décès réguliers, parfois de patients jeunes, les entretiens avec les familles pour arrêt de soins, les situations humaines dramatiques me rendent malades. Je ne mange plus, je ne dors plus pendant prêt de 2 mois et je prends la décision d'alerter mes supérieurs et prends la décision de ne pas rester en réanimation. Au quotidien je n'ai pas envie d'être confrontée à tout ça.
Donc, il va falloir trouver un lieu d'exercice qui est à la fois technique et extra hospitalier : pourquoi pas un service HAD ?Endorphine a écrit :J'ai l'impression de faire une overdose de l'hôpital et de tout ce qu'y travailler implique. J'envisage même de changer complètement de métier mais j'ai peur de me tromper, ce n'est pas une décision à prendre à la légère.
Ou sinon, comme dit Augusta, la formation IADE ou IBODE.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: En plein doute sur la suite de ma carrière
Merci à tous pour vos réponses, je ne pensais pas que ce sujet dechainerait les passions (bon j'exagère
)
En même temps tout ce que vous dites est un peu le reflet de ce qui se passe dans ma tête, je me questionne sur le fait de rester dans un service technique, en même temps je me dis que je n'ai jamais testé le conventionnel mais je pense que finirai pas m'y ennuyer aussi (sans aucun mépris pour ce genre de service, loin de là).
Il m'est arrivé de penser à faire IADE sauf que j'ai détesté les fois où j'ai été au bloc op. Et puis bon, avec tout le bordel que je mets en ce moment, mon hôpital n'est pas prêt de financer quoi que ce soit !
Jo_bis, disons que je n'ai pas de problème avec le relationnel en lui-même. Je gère les situations quand je suis au travail mais disons que je ramène tout chez moi après. Le problème c'est l'investissement émotionnel que je mets dans ce travail. Ce qui était facile dans mon ancien service, c'est que le turn over était important, donc pas le temps de vraiment s'impliquer émotionnellement. Et surtout, j'avais l'impression qu'on donnait une "seconde chance" aux gens. J'entends par là que les gens faisaient leur infarctus, leur décompensation cardiaque, qu'on adaptait leur traitement, qu'on leur posait leur stent et qu'ensuite, ils pouvaient reprendre leur vie à peu prêt normalement. En réa med, les patients sont déjà tellement atteints à tous les niveaux qu'il est difficile de trouver du sens à tout ce que l'on fait en terme de soins (attention, je ne dis pas qu'il ne faut pas soigner les gens dans ce contexte, c'est vraiment un ressenti personnel).
Là où je me pose des questions, c'est que quand on me demande ce qui m'avait plu dans les études où ce qui me plaît dans ce métier, ben je mets un certain temps avant de trouver quoi répondre. Dès la 2eme année je me disais que je ne ferais pas ça toute ma vie mais que j'avais quand même envie de faire un bout de chemin dans cette profession. Pour moi ce qui est important c'est le partage, de connaissances, d'expériences et le fait de pouvoir accompagner les gens dans des moments difficiles de leur vie.
Bref, après 2 nuits de boulot c'est encore bien flou dans ma tête. Mais merci à tous car vos réponses m'aident à réfléchir !

En même temps tout ce que vous dites est un peu le reflet de ce qui se passe dans ma tête, je me questionne sur le fait de rester dans un service technique, en même temps je me dis que je n'ai jamais testé le conventionnel mais je pense que finirai pas m'y ennuyer aussi (sans aucun mépris pour ce genre de service, loin de là).
Il m'est arrivé de penser à faire IADE sauf que j'ai détesté les fois où j'ai été au bloc op. Et puis bon, avec tout le bordel que je mets en ce moment, mon hôpital n'est pas prêt de financer quoi que ce soit !
Jo_bis, disons que je n'ai pas de problème avec le relationnel en lui-même. Je gère les situations quand je suis au travail mais disons que je ramène tout chez moi après. Le problème c'est l'investissement émotionnel que je mets dans ce travail. Ce qui était facile dans mon ancien service, c'est que le turn over était important, donc pas le temps de vraiment s'impliquer émotionnellement. Et surtout, j'avais l'impression qu'on donnait une "seconde chance" aux gens. J'entends par là que les gens faisaient leur infarctus, leur décompensation cardiaque, qu'on adaptait leur traitement, qu'on leur posait leur stent et qu'ensuite, ils pouvaient reprendre leur vie à peu prêt normalement. En réa med, les patients sont déjà tellement atteints à tous les niveaux qu'il est difficile de trouver du sens à tout ce que l'on fait en terme de soins (attention, je ne dis pas qu'il ne faut pas soigner les gens dans ce contexte, c'est vraiment un ressenti personnel).
Là où je me pose des questions, c'est que quand on me demande ce qui m'avait plu dans les études où ce qui me plaît dans ce métier, ben je mets un certain temps avant de trouver quoi répondre. Dès la 2eme année je me disais que je ne ferais pas ça toute ma vie mais que j'avais quand même envie de faire un bout de chemin dans cette profession. Pour moi ce qui est important c'est le partage, de connaissances, d'expériences et le fait de pouvoir accompagner les gens dans des moments difficiles de leur vie.
Bref, après 2 nuits de boulot c'est encore bien flou dans ma tête. Mais merci à tous car vos réponses m'aident à réfléchir !
ESI 2012-2015