Le poids du silence
Modérateurs : Modérateurs, ESI
Re: Le poids du silence
Je n'ai pas d'actions chez les psychiatres mais si je conseille cette consultation, c'est pour avoir un diagnostic fiable et précis, quitte à voir plusieurs psychiatres pour trouver le bon. Et contrairement à ce qu'on pense, les psychiatres sont très mesurés en ce qui concerne les médicaments (faut dire qu'ils rattrapent souvent les ravages de la dépendance induite par des prescriptions sauvages de la part de généralistes...).Prosper a écrit : Contrairement à Jo_bis, je conseillerais plutôt une thérapie plutôt qu'un psychiatre
Les "thérapies", je ne suis pas contre, mais c'est un peu "la jungle", certains n'hésitent pas à balader les patients pendant des mois et plus souvent des années, sans qu'aucune amélioration ne se fasse.
Tout cela aux frais financiers du patient.
Un médecin traitant n'est pas un psychiatre, il va donner des anxiolytiques, des antidépresseurs, sans trop se poser les bonnes questions, quitte à rendre le patient dépendant des psychotropes (ça, on le voit tous les jours et à tous les âges...Les Français sont les recordmen mondiaux de la consommation de ces poisons, ce n'est pas un hasard, ils ne les trouvent pas chez Auchan...Prosper a écrit :La partie TTT peut être vu avec le médecin traitant

- Vous ne dormez pas ? => un somnifère
- Vous êtes angoissé ? => un anxiolytique
- Vous êtes déprimé ? => un anti dépresseur
Tout ceci en 5 minutes chrono.
A ce rythme, Camille va être "shootée" du matin au soir, et du soir au matin. Elle a mieux à faire à 18 ans.
Et ce n'est pas "top" de morceler la prise en charge, la prise médicamenteuse doit être prescrite par le médecin qui suit la personne en psychothérapie. Il voit la personne, suit son évolution, et réajuste le TTT en conséquence.
A la suite de la visite chez le psychiatre, pourquoi pas ?Prosper a écrit :et à 18ans, il me parait plus interessant de voir les transferts et raison du choix professionel avec un thérapeute.
Ce n'est pas une question d'âge.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Le poids du silence
Tout à fait, et d'ailleurs si vous avez le diabète, n'allez pas voir un généraliste mais préférez l'endocrino. De même si vous avez un rhume, seul un ORL pourra vous aider. Et surtout, surtout si vous avez une douleur thoracique ne faites confiance qu'à un cardiologue (ou un gastro à la limite).
Vous m'en direz tant …Jo_bis a écrit : Je n'ai pas d'actions chez les psychiatres mais si je conseille cette consultation, c'est pour avoir un diagnostic fiable et précis,
N'ayant plus beaucoup l'occasion d'aller au bistro je vous remercie pour cette fine analyse digne du café du commerce.Jo_bis a écrit : Un médecin traitant n'est pas un psychiatre, il va donner des anxiolytiques, des antidépresseurs, sans trop se poser les bonnes questions, quitte à rendre le patient dépendant des psychotropes
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Le poids du silence
Dommage que vous réagissiez comme cela...
Je ne base pas mes arguments sur les discours de bistro (faudrait déjà que je les fréquente
)
C'est sur un vécu professionnel (et personnel mais là, je ne m'étendrai pas ) que je base mon propos.
Après, j'ai de très bonnes relations avec les généralistes que je fréquente (plus d'une vingtaine actuellement et simultanément) et ce que je dis...je l'assume complètement.
Mais le diabète n'est pas un rhume...

Je ne base pas mes arguments sur les discours de bistro (faudrait déjà que je les fréquente

C'est sur un vécu professionnel (et personnel mais là, je ne m'étendrai pas ) que je base mon propos.
Après, j'ai de très bonnes relations avec les généralistes que je fréquente (plus d'une vingtaine actuellement et simultanément) et ce que je dis...je l'assume complètement.
Ben...hormis le gynéco et l'ophtalmo, je n'ai jamais testé ces spécialistes... je me contente de mon généraliste.loulic a écrit :Tout à fait, et d'ailleurs si vous avez le diabète, n'allez pas voir un généraliste mais préférez l'endocrino. De même si vous avez un rhume, seul un ORL pourra vous aider. Et surtout, surtout si vous avez une douleur thoracique ne faites confiance qu'à un cardiologue (ou un gastro à la limite).
Mais le diabète n'est pas un rhume...
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Re: Le poids du silence
Ouais...
Tout dépend vraiment des professionnels et de la relation qu'on a avec eux, non ?
En ce qui me concerne, je n'irai sûrement pas parler de ce genre de soucis à mon généraliste (très sympa,efficace, près de chez moi... mais pas très porté sur la psychologie et l'approche holistique)... ma gynéco ou mon ostéopathe seraient un meilleur soutien
... mais il parait que les "médecins de famille", ça existe encore
.
Toutefois, j'ai aussi rencontré des psychiatres qui dégainent très vite l'ordonnancier, au détriment de la thérapie... le diagnostic minute existe aussi dans cette spé^^.
Quant aux thérapeutes divers et variés : il faut tomber sur le bon, ce n'est pas toujours facile ; mais si l'on choisit un psychologue diplômé, on a déjà l'assurance de la compétence théorique, à défaut des qualités humaines.
Tout dépend vraiment des professionnels et de la relation qu'on a avec eux, non ?
En ce qui me concerne, je n'irai sûrement pas parler de ce genre de soucis à mon généraliste (très sympa,efficace, près de chez moi... mais pas très porté sur la psychologie et l'approche holistique)... ma gynéco ou mon ostéopathe seraient un meilleur soutien


Toutefois, j'ai aussi rencontré des psychiatres qui dégainent très vite l'ordonnancier, au détriment de la thérapie... le diagnostic minute existe aussi dans cette spé^^.
Quant aux thérapeutes divers et variés : il faut tomber sur le bon, ce n'est pas toujours facile ; mais si l'on choisit un psychologue diplômé, on a déjà l'assurance de la compétence théorique, à défaut des qualités humaines.
Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien, que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
(devise shadok)
IDE FPH depuis 1994.
(devise shadok)
IDE FPH depuis 1994.
Re: Le poids du silence
Non, absolument pas, ça ne veut rien dire du tout.
Le seul truc qui permet de savoir, c'est d'y faire quelques séances. C'est une science très inexactes et certains passent des années avant de réaliser qu'ils se sont plantés. Le diplôme n'y fait rien.
Pour ce qui est de ce que je connais à savoir la psychanalyse, le seul truc qui permet de s'orienter, c'est d'aller chez quelqu'un dont on apprécie l'orientation théorique, qui est membre connu d'une école ou association réputée, et de passer les quelques séances en face à face pour se sentir ok à aller sur le divan, que la personne soit psychologue, psychiatre ou linguiste, car la "compétence" est ailleurs que dans le pur diplôme (surtout quand on voit ce qu'on apprend en fac de psycho, cf ce que m'en disent les stagiaires que j'ai rencontré).
Bon courage en tout cas.
Le seul truc qui permet de savoir, c'est d'y faire quelques séances. C'est une science très inexactes et certains passent des années avant de réaliser qu'ils se sont plantés. Le diplôme n'y fait rien.
Pour ce qui est de ce que je connais à savoir la psychanalyse, le seul truc qui permet de s'orienter, c'est d'aller chez quelqu'un dont on apprécie l'orientation théorique, qui est membre connu d'une école ou association réputée, et de passer les quelques séances en face à face pour se sentir ok à aller sur le divan, que la personne soit psychologue, psychiatre ou linguiste, car la "compétence" est ailleurs que dans le pur diplôme (surtout quand on voit ce qu'on apprend en fac de psycho, cf ce que m'en disent les stagiaires que j'ai rencontré).
Bon courage en tout cas.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
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