TFE: PEC lors du décès d'un patient de religion musulmane
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TFE: PEC lors du décès d'un patient de religion musulmane
Coucou tout le monde, j'ai besoin d'aide pour trouver les lois en cas de décès dans un service.
Par exemple combien de temps après la constatation du décès, peut on laisser un corps dans la chambre pour la famille avant de le transférer à la morgue?
existe t'il un protocole?
Merci de votre aide
(Modération : titre modifié)
Par exemple combien de temps après la constatation du décès, peut on laisser un corps dans la chambre pour la famille avant de le transférer à la morgue?
existe t'il un protocole?
Merci de votre aide
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Choix des mots
ca peut en effet etre très interessant comme sujet étant de confession musulmane et non islamique, je souligne par ce message l'importance des termes.
Ton patient est musulman et non islamique.
Juste une question de vocabulaire qui peut erafler les oreilles[/b]
Ton patient est musulman et non islamique.
Juste une question de vocabulaire qui peut erafler les oreilles[/b]
Même si le chemin est semé d'embuches; au bout du tunnel, LA LUMIERE!!
Re: TFE: PEC lors du décès d'un patient de religion musulmane
klerete a écrit :Coucou tout le monde, j'ai besoin d'aide pour trouver les lois en cas de décès dans un service.
Par exemple combien de temps après la constatation du décès, peut on laisser un corps dans la chambre pour la famille avant de le transférer à la morgue?
existe t'il un protocole?
Merci de votre aide
voila t'a tout ici bonne lecture
Q.254: Il est obligatoire à tous les Musulmans responsables de se charger de la préparation du mort comme le fait de l’orienter vers la Qibla, de lui faire le Ghossl, de le mettre en linceul, de lui faire le Tahnit, de faire la prière pour lui et de l’enterrer. Cette préparation est un devoir obligatoire Kifa’i; donc, si quelqu’un le fait, alors les autres sont quittes et si personne ne le fait alors ils commettent tous un péché. D’un autre côté, il est indispensable à celui qui fait ces devoirs -dans l’ensemble- d’en demander l’autorisation au responsable du mort; le responsable du mort est celui qui est le plus proche de ce mort et qui est prioritaire sur les autres au niveau de l’héritage; on exclut le mari de cette qualification car elle est prioritaire pour son épouse avant tous ses proches. Et il ne convient pas de ne pas respecter la précaution de donner la priorité au pubère sur les autres dans chacune des classes de l’héritage. Si toutes ces personnes n’existent pas, c’est au gouverneur législatif qu’il faut se référer pour les affaires du mort et ensuite aux croyants justes.
Q.255: On n’a pas les conditions de la puberté, de la raison et de l’Islam pour celui qui veut faire les préparatifs qui ne sont pas conditionnés par l’intention de se rapprocher de Dieu; par contre, pour ce qui est comme la prière et le Ghossl du mort, alors apparemment, il suffit qu’il soit fait par l’enfant capable de distinguer, à condition qu’il le fasse selon la méthode juste et considérée légale.
Q.256: Pour le tuteur chargé, par le mort, des préparatifs, il n’est pas obligatoire de prendre l’autorisation du responsable [du mort] bien qu’il vaille mieux pour lui l’obtenir.
Q.257: Si le martyr -qui est tué en faisant le Jihad légal pour protéger l’Islam et les Musulmans- rend l’âme au combat, avant la fin [du combat] de sorte que les Musulmans arrivent après le combat alors qu’il a déjà perdu la vie, on ne lui fait pas de Ghossl et on ne lui met pas de linceul, on fait la prière pour lui et on l’enterre avec les habits dans lesquels il a été tué, sauf s’ils ont été déchirés au combat ou si l’ennemi les lui a enlevés car, dans ce cas, on lui met un linceul même avec son sang.
D’un autre côté, pour celui qui est tué par une loi ou une punition, il lui est ordonné par le gouverneur législatif de faire le Ghossl du mort [avant qu’il ne soit tué] puis on lui met le Mizzar et le Qamis [deux parties du linceul], on lui fait le Hounout; puis on achève son linceul après sa mort par le Izar [dernière pièce du linceul] enfin on fait la prière pour lui et on l’enterre, et il n’est pas obligatoire de laver le sang qui aurait souillé son linceul.
Q.258: Il n’y a pas de mal à prendre un salaire pour préparer le mort si ce n’est pas en contradiction avec l’intention de se rapprocher de Dieu; de là, il apparaît que la qualification de donner (un pourboire) à ceux qui prennent comme métier de préparer les morts, ne pose pas de problème même si leur but est de gagner de l’argent tant que cela n’annule pas leur intention de vouloir se rapprocher de Dieu.
Q.259: Tous les préparatifs obligatoires qui ont précédé, sont affirmés si le corps du mort manquait de quelque chose comme le mort à qui on a coupé des membres ou le squelette sans chair. Si on trouve une partie du corps comprenant la poitrine ou si on trouve spécifiquement la poitrine, on la lave et on la met en linceul -par précaution conseillée- selon la manière lui convenant; on lui fait le Hounout s’il reste encore un endroit pour le faire, on lui fait la prière et on l’enterre; par contre, si on ne trouve pas la poitrine mais un de ses os avec de la chair, on l’enveloppe d’un tissu, on l’enterre et il n’est obligatoire ni de lui faire la prière ni le Ghossl; il en est de même pour la chair sans os.
Q.260: Si le Musulman responsable fait un testament concernant ses préparatifs, la prière pour lui et son enterrement; on déduit ces dépenses du tiers de son héritage en fonction son testament, sinon, il est obligatoire de les payer de l’origine de son héritage en priorité avant tout autre devoir tel que les dettes, le Khoms, le pèlerinage, avant [de diviser] l’héritage et le testament; on les déduit ainsi à condition que les préparatifs soient en accord avec le minimum exigé légalement et en accord avec le rang du mort sauf si les héritiers voudraient y ajouter [quelque chose] mais cet ajout est alors à déduire des parts des adultes et non pas de celles des mineurs.
Q.261: La préparation de l’épouse est obligatoirement aux frais du mari, s’il est capable de faire ces dépenses sans difficulté ni gêne et s’il ne lui est pas interdit de dépenser de ses biens; sauf, si sa propre mort survient en même temps que celle de son épouse ou si elle a, dans son testament, demandé que ses dépenses soient payées de ses propres biens, car alors, il est obligatoire de les payer de son argent, dans ces deux cas. Il n’y a pas de différence entre l’épouse jeune ou vieille, sage ou folle, "pénétrée" [celle avec qui il a eu une relation sexuelle] ou autre et entre l’épouse par mariage continuel ou temporaire, par précaution obligatoire, ceci est même valable pour la femme Nachez, par précaution obligatoire. La femme divorcée par un divorce Raja’i a la même qualification que l’épouse et non pas la femme divorcée Ba’en. De même qu’il n’y pas de différence pour le mari, qu’il soit jeune ou vieux, sage ou fou, donc les dépenses de leur préparation sont à la charge du responsable des biens du mineur et-ou du fou.
Premier thème: Le Ghossl du mort.
L’explication de ces qualifications se trouve en plusieurs questions.
Q.262: Il est obligatoire de faire le Ghossl de chaque mort musulman, homme ou femme, jeune ou vieux, sage ou fou, que son corps soit entier, un squelette démuni de chair, manquant d’une partie comme la tête ou la main ou autre chose de ce genre; si les restes étaient moins de cela comme s’ils étaient une partie du corps comprenant la poitrine alors il n’est pas obligatoire de les laver bien que cela vaille mieux. Quant au foetus venant d’une fausse couche, alors, s’il a plus de quatre mois, on le lave et on le met en linceul sinon, on l’enveloppe d’un tissu et on l’enterre sans lavage.
Q.263: On a la condition que le laveur ressemble au mort en deux points.
1- Qu’il lui ressemble au niveau de sa masculinité ou de sa féminité, même si cela [le Ghossl] n’implique pas de le regarder ou de le toucher sauf si le laveur est l’un des proches Maharem du mort car, dans ce cas, il est licite à l’homme de laver la femme et vis-versa, mais il est indispensable de cacher la Aora à ce moment; on exclut également de cette condition celui qui n’est pas pubère -autre que le proche Maharem- donc il est licite aux hommes de laver les enfants filles, et il est licite aux femmes de laver les enfants garçons qui ne sont pas encore capables de distinguer bien qu’il vaille mieux se limiter aux enfants garçons ou filles qui ont trois ans au plus. De même que l’on exclut le fait que l’un des époux lave l’autre et dans ce cas, il n’est pas obligatoire de cacher la Aora.
2- Qu’ils se ressemblent dans l’Islam [qu’ils soient tous deux musulmans] mais il n’est pas obligatoire qu’ils soient de même confession [école législative].
Q.264: Si on ne connaît pas le sexe du mort, alors l’avis de s’en référer au tirage au sort n’est pas loin [d’être une qualification] et il vaut mieux qu’il soit lavé par un homme et une femme, caché par des habits.
Q.265: S’il n’y a pas de personne lui ressemblant dans l’Islam, il est alors licite à celui qui est des gens du livre [juif ou chrétien] de laver le Musulman et il [le laveur] ne lui est pas nécessaire de réaliser l’intention de se rapprocher de Dieu en faisant cela.
Q.266: Toutes les conditions déjà citées pour le Woudou et le Ghossl sont exigées pour la validité du Ghossl du mort telles que: la pureté de l’eau, son “absoluté”, sa licité, la pureté des membres du corps du mort de l’impureté de Khabath par accident, l’absence d’obstacle, l’ordre, la possibilité d’utiliser l’eau, d’autres conditions de ce genre et l’intention de se rapprocher de Dieu.
Q.267: Il est obligatoire de faire le Ghossl du mort en lui faisant trois lavages ordonnés qui sont:
Premièrement: Le laver avec de l’eau mélangée à de la poudre de feuilles de Sedr.
Deuxièmement: Le laver avec de l’eau mélangée au camphre.
Troisièmement: Le laver avec de l’eau qui n’est mélangée à rien.
Q.268: Il est indispensable de respecter l’ordre pour chacun des trois lavages, cela en lavant la tête et le cou d’abord, puis la totalité du côté droit, puis la totalité du côté gauche, par précaution obligatoire laver la Aora avec chaque côté; il n’est pas valable de laver le mort en faisant l’immersion totale de son corps contrairement au Ghossl de la Jinaba.
Q.269: Lorsqu’on mélange l’eau au Sedr ou au camphre, il est indispensable d’être attentif à ce que la quantité ajoutée ne fasse pas perdre à l’eau son état d’absolue.
Q.270: Si le [mort est un] pèlerin ou celui qui fait la Oomra qui est en état d’Ihram, on ne met pas de camphre dans l’eau du deuxième lavage et on le remplace par de l’eau pure sauf s’il avait fini le Tawaf du pèlerinage ou de la Oomra.
Q.271: Si on ne trouve pas de Sedr ou de camphre ou des deux, on le lave avec de l’eau pure en prenant l’intention de remplacer par cette eau pure ce qu’on n’a pas trouvé et il vaut mieux ajouter un Tayamoum pour chaque lavage remplacé.
Q.272: Si il-elle meurt en ayant une Jinaba ou ses règles, il n’est pas obligatoire de spécifier durant le Ghossl l’un de ces deux états, le Ghossl du mort les remplace.
Q.273: On n’a pas la condition que le corps soit froid pour commencer le lavage et il est licite de commencer le lavage avant cela.
Q.274: S’il sort du mort de l’urine ou du sperme pendant ou après le lavage, il n’est pas obligatoire de refaire le Ghossl, on se satisfait de purifier l’endroit de l’impureté et il en est de même s’il lui arrive une impureté extérieure.
Q.275: S’il n’est pas possible de laver le mort par manque d’eau ou pour une autre raison de ce genre, il est obligatoire de lui faire le Tayamoum une fois pour les trois lavages, bien qu’il vaille certainement mieux lui faire trois Tayamoum pour les trois lavages, il est obligatoire de prendre l’intention de faire cela à la place du Ghossl, il suffit de les faire avec la main du laveur bien qu’il vaille mieux les faire avec celle du mort.
Q.276: Si [on découvre] qu’on peut lui faire le Ghossl après avoir fait le Tayamoum et avant l’enterrement, le Tayamoum n’est plus valable et il est obligatoire de lui faire le Ghossl sauf si cette possibilité survient après l’enterrement; mais si le corps est découvert dans la tombe pour une raison quelconque, alors par précaution obligatoire, on lui fait le Ghossl et si on a lavé le corps après l’avoir sorti [de la tombe] alors il devient obligatoire de refaire le Tahnit, la mise en linceul et la prière avant de l’enterrer. La même qualification est à appliquer dans le cas où le Sedr, le camphre ou les deux ensembles ont manqué et qu’on l’aurait lavé sans ces deux [matières].
Q.277: Il est indispensable de retarder le lavage du mort blessé ou abîmé jusqu’à l’arrêt de l’hémorragie de ses blessures; si ce n’est pas possible, on fait couler de l’eau afin de couvrir l’endroit, ne serait-ce que pour un moment, pour éloigner le sang du lieu de l’hémorragie et réaliser le lavage tel qu’il le faut: si le sang sort ensuite, cela ne nuit pas à la validité du Ghossl même si on est tenu de purifier l’endroit ou d’y mettre un pansement pour empêcher que le sang ne coule une deuxième fois.
Q.278: S’il y a un pansement sur le corps du mort alors, s’il est possible de l’enlever, il est obligatoire de l’enlever et si ce n’est pas possible, il est obligatoire de le laver et de passer la main humide sur ce pansement et par précaution obligatoire, on ajoute un Tayamoum au Ghossl sauf si le pansement est sur l’un des membres du Tayamoum car dans ce cas on se satisfait du Ghossl.
Q.279: Si on a enterré le mort sans Ghossl et - ou si on découvert après l’enterrement que son Ghossl n’est pas valable, alors il est obligatoire de le déterrer et de le laver même après une longue période et qu’il n’est plus que squelette, sauf si cela implique la violation de son respect car, alors, le déterrer n’est pas licite. Si on le déterre pour le laver, il est alors indispensable de le mettre en linceul, de lui faire le Hounout et la prière avant de l’enterrer à nouveau.
Q.280: Lors d’accidents entraînant la déformation du corps de sorte qu’il n’est plus possible de distinguer les mains et le visage, alors si le Ghossl n’est pas possible, l’obligation du Tayamoum est annulée puisqu’elle n’a plus de sujet.
Deuxième thème: Le Tahnit.
Ce thème comprend plusieurs questions.
Q.281: Il est obligatoire de faire le Tahnit du mort qu’il soit homme ou femme, vieux ou jeune et même du foetus tombé lors d’une fausse couche et qui a plus de quatre mois. Le Tahnit: c’est faire toucher avec du camphre, les sept lieux de la prosternation qui sont: le front, la paume des deux mains, les deux genoux et les deux pouces des pieds. Il vaut mieux que cela soit fait par le responsable qui met du camphre sur la paume de ses mains [sur ces lieux] et il vaut mieux que la quantité de camphre soit de trente-deux grammes et demi; si on ne trouve pas de camphre alors le Tahnit n’est plus exigé; il n’est pas obligatoire de respecter d’ordre entre ces sept lieux et il n’est pas obligatoire de prendre l’intention de se rapprocher de Dieu en faisant cela.
Q.282: Le Tahnit se fait après le Ghossl et il est possible de le faire avant la mise en linceul, pendant cette mise en linceul ou après.
Q.283: Pour le camphre, on a les conditions qu’il soit licite, en poudre, odorant et pur.
Q.284: Il est conseillé de passer [le camphre] sur les articulations, le nombril, la poitrine, le dessous des pieds, le dessous des mains et les aisselles; il est déconseillé d’en mettre sur le visage, de le faire entrer dans les yeux, dans le nez et dans les oreilles du mort.
Q.285: On ne fait pas de Tahnit au Mouhram du pèlerinage ou de la Oomra, c’est même illicite sauf s’il est mort après avoir fini le Tawaf du pèlerinage ou de la Oomra.
Troisième thème: La mise en linceul du mort.
Ce thème comprend plusieurs questions.
Q.286: Il est obligatoire, de façon Kifa’i, de mettre le mort musulman en linceul, même le foetus tombé lors d’une fausse couche qui a quatre mois; s’il a moins de quatre mois, on l’enveloppe d’un tissu et on l’enterre sans avoir à respecter la condition de prendre l’intention de se rapprocher de Dieu en faisant cela.
Q.287: Il est obligatoire de mettre le mort dans un linceul composé de trois pièces rangées de la manière suivante:
1- Le Mi’zar: Il enveloppe ce qui se trouve entre le nombril et les genoux.
2- Le Qamis: Il enveloppe ce qui est entre les deux épaules et la moitié des jambes.
3- L’Izar: Il couvre la totalité du corps, de la tête aux pieds.
Il n’y a pas de mal si chaque pièce est un peu plus grande notamment l’Izar pour pouvoir le nouer à chacun des deux côtés: pieds et tête.
Q.288: S’il n’est pas possible de trouver les trois pièces, alors il suffit de faire le linceul avec ce qui est possible, ne serait-ce qu’un seul tissu couvrant la totalité du corps. S’il n’est pas possible de couvrir la totalité du corps, alors il suffit de couvrir la plus grande partie du corps et si cela n’est pas possible, alors on fait ce qui est possible.
Q.289: Pour le linceul, on a les conditions suivantes: Qu’il soit licite, pur de toute impureté y compris des impuretés acceptées dans la prière, par précaution obligatoire ; qu’il ne soit pas en soie pure même pour l’enfant et la femme, par précaution obligatoire, mais il est licite d’utiliser un linceul dont le pourcentage de “non soie” est inférieur à celui de la soie. Qu’il ne soit pas doré même très peu, qu’il ne soit fait ni du cuir, ni des cheveux, ni des poils d’animaux “non mangeables” ni du cuir d’animaux mangeables, mais il n’y a pas de mal s’il est fait de leur laine ou de leurs poils, enfin qu’il ne soit pas fait du cuir de la Mita. Que chaque morceau ne soit pas transparent pour ce qu’il couvre, donc il ne suffit pas que la totalité du linceul cache ce qu’il y a en dessous. Que le linceul soit tissé d’une façon que les coutumes disent que c’est un habit, et donc il n’est pas valable d’enrouler le mort de fils ou de laine non-tissés.
Q.290: Il est conseillé de mettre deux branches avec le mort et il vaut mieux en mettre une du côté droit, collée au corps, de l’os de l’épaule vers le bas et l’autre de la même façon du côté gauche, les mettre sur le Qamis avant d’envelopper le mort du Izar. Il vaut mieux que ces deux branches soient [par préférence] de dattier, de Sedr ou de grenadier, sinon d’un autre arbre ou n’importe quelles branches vertes.
Re: TFE: PEC lors du décès d'un patient de religion musulmane
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Bonjour top, réponse claire !
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Dernière modification par SuzanneS le 17 juil. 2022 19:35, modifié 2 fois.
Re: TFE: PEC lors du décès d'un patient de religion musulmane
Je pense (mais je peux me tromper) qu'un mort, quel que soit sa religion sera préparé de la même manière qu'il soit musulman, juif, chrétien.... Après le service peut faire des exceptions pour certaines familles (ça arrive de temps en temps dans mon service ou une famille demande à laver et "préparer" le corps.
Si il y a une préparation, elle se fait peut être à la morgue de l'hôpital
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Re: TFE: PEC lors du décès d'un patient de religion musulmane
Dans beaucoup d’établissement de soins, on dispose au moins d’un contact avec un représentant du culte pour les religions les plus fréquentes.
On dispose aussi pour chaque patient (à moins qu’il n’y soit opposé) du téléphone d’un membre de sa famille. Il est donc possible de contacter quelqu’un pour lui demander son avis.
Dans beaucoup de services, on peut laisser le mort dans son lit d’hospitalisation quelques heures (deux le plus souvent) pour laisser le temps à la famille de le dans son lit d’hôpital plutôt qu’à la chambre mortuaire. Ça n’est pas une obligation : si on a besoin du lit pour soigner une personne, on peut faire partir le patient décédé à la chambre mortuaire dès son décès.
Petits conseils donnés par les agents des chambres mortuaires, moins on touche au corps, plus ça sera simple pour eux de le préparer. Entre autre, pas de bande pour fermer la bouche.
Diminuer la lumière (fermer les volets), diminuer la chaleur (couper le chauffage), garder la fenêtre fermée pour diminuer l’oxygène et retarder l’arrivée des insectes.
On dispose aussi pour chaque patient (à moins qu’il n’y soit opposé) du téléphone d’un membre de sa famille. Il est donc possible de contacter quelqu’un pour lui demander son avis.
Dans beaucoup de services, on peut laisser le mort dans son lit d’hospitalisation quelques heures (deux le plus souvent) pour laisser le temps à la famille de le dans son lit d’hôpital plutôt qu’à la chambre mortuaire. Ça n’est pas une obligation : si on a besoin du lit pour soigner une personne, on peut faire partir le patient décédé à la chambre mortuaire dès son décès.
Petits conseils donnés par les agents des chambres mortuaires, moins on touche au corps, plus ça sera simple pour eux de le préparer. Entre autre, pas de bande pour fermer la bouche.
Diminuer la lumière (fermer les volets), diminuer la chaleur (couper le chauffage), garder la fenêtre fermée pour diminuer l’oxygène et retarder l’arrivée des insectes.
Re: TFE: PEC lors du décès d'un patient de religion musulmane
Dans beaucoup de services, on peut laisser le mort dans son lit d'hospitalisation quelques heures (deux le plus souvent) pour laisser le temps à la famille de le dans son lit d'hôpital plutôt qu'à la chambre mortuaire. Ça n'est pas une obligation: si on a besoin du lit pour soigner une personne, on peut faire partir le patient décédé à la chambre mortuaire dès son décès
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Re: TFE: PEC lors du décès d'un patient de religion musulmane
Wahou, je ne savais pas que j'étais aussi célèbre ! Au point que certains répètent mes écrits…