prévention du risque suicidaire chez adolescent
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prévention du risque suicidaire chez adolescent
Bonjour a tous et a toutes! Mes formateurs ont completement demoli tout mon raisonnement et me forcent a changer de sujet. Je vous expose donc les deux situations d'appel :
Mlle M., 15 ans, se présente un matin a l'infirmerie du college ou je suis en stage, elle tient a parler a l'infirmiere "c'est urgent " dit-elle, elle est très angoissée, nerveuse, elle nous expliquent qu'elle a un retard de regles de 3 semaines et qu'elle desire la pilule du lendemain. Nous lui expliquons que la pilule du lendemain est a prendre dans les 72h grand max apres le rapport a risque, et que maintenant elle ne servirait plus a rien, et lui conseillons d'aller consulter son medecin traitant pour qu'il puisse lui prescrire un bilan sanguin pour verifier si elle est bien enceinte. Nous lui expliquons aussi que tout un tas de facteurs differents (stress...) peuvent provoquer un retard de regles.
Elle se rend donc chez son medecin traitant le soir meme, et revient deux jours plus tard avec les resultats de sa prise de sang : elle est bel et bien enceinte.
Elle desire avorter, en effet, ses parents sont musulmans extremement pratiquants, donc pas de rapports avant le mariage, et surtout, elle ne veut pas gacher sa vie ni celle de son bébé.
Elle demandealors a l'infirmiere comment faire, nous l'orientons vers le centre de planification familiale le plus proche.
Elle y rencontre un gynecologue qui considere la situation urgente, et comme la loi le lui autorise, ramene le delai de reflexion a deux jours, elle rencontre donc une assistante sociale le lendemain et beneficie d'une interruption medicamenteuse de grossesse 48h plus tard en hospitalisation de jour, l'infirmiere etant presente a ses cotés pour la soutenir.
Elle en ressort très choquée, rencontre un psychologue et, la semaine qui suit, se defenestre. Elle en ressort indemne, rencontre un psychiatre aux urgences, qui ne juge pas necessaire d'entreprendre une psychotherapie ou un suivi psy.
2e situation :
Mr M., 12 ans, vient voir l'infirmiere scolaire, toujours dans le meme college, tous les jours, depuis le debut de cette année scolaire, il se plaint de maux divers tous les jours, maux de ventre, maux de tete, nausées, diarrhées. Il arrive un matin et presente un epistaxis, nous remarquons une contusion entre les deux sourcils, nous lui demandons qui lui a fait cela, il reste muet, commence a s'enerver et veut absolument partir, et s'en va.
Nous commencons donc a faire le lien entre ses problemes somatiques et son etat psychique.
Il reviendra le soir pour nous dire que son "oncle" le frappe.
Nous en referons a l'As, qui lance une procedure d'enquete.
Mr M. se defenestre du 2e etage le lendemain midi.
Lui aussi en ressort indemne, l'infirmiere l'oriente donc vers le CMP le plus proche, il est actuellement, sous suivi psychotherapeutique.
Mes questions la dedans !
- notre jeunesse va mal ! On l'a vu, mais que peut faire l'infirmiere scolaire pour prévenir les risques de suicide chez l'adolescent?
- l'information sur les structures d'aide, la depression, etc passe elle mal?
- Qu'est ce qui fait que ces eleves restent muets, ne se laissent pas aider, et finalement passent a l'acte?
- Role IDE dans la prise en charge et le suivi de ces eleves ?
Voila, auriez d'autres pistes que je pourrais explorer? Qu'en pensez vous?
Merci a ceux qui auront pris la peine de me lire !

Mlle M., 15 ans, se présente un matin a l'infirmerie du college ou je suis en stage, elle tient a parler a l'infirmiere "c'est urgent " dit-elle, elle est très angoissée, nerveuse, elle nous expliquent qu'elle a un retard de regles de 3 semaines et qu'elle desire la pilule du lendemain. Nous lui expliquons que la pilule du lendemain est a prendre dans les 72h grand max apres le rapport a risque, et que maintenant elle ne servirait plus a rien, et lui conseillons d'aller consulter son medecin traitant pour qu'il puisse lui prescrire un bilan sanguin pour verifier si elle est bien enceinte. Nous lui expliquons aussi que tout un tas de facteurs differents (stress...) peuvent provoquer un retard de regles.
Elle se rend donc chez son medecin traitant le soir meme, et revient deux jours plus tard avec les resultats de sa prise de sang : elle est bel et bien enceinte.
Elle desire avorter, en effet, ses parents sont musulmans extremement pratiquants, donc pas de rapports avant le mariage, et surtout, elle ne veut pas gacher sa vie ni celle de son bébé.
Elle demandealors a l'infirmiere comment faire, nous l'orientons vers le centre de planification familiale le plus proche.
Elle y rencontre un gynecologue qui considere la situation urgente, et comme la loi le lui autorise, ramene le delai de reflexion a deux jours, elle rencontre donc une assistante sociale le lendemain et beneficie d'une interruption medicamenteuse de grossesse 48h plus tard en hospitalisation de jour, l'infirmiere etant presente a ses cotés pour la soutenir.
Elle en ressort très choquée, rencontre un psychologue et, la semaine qui suit, se defenestre. Elle en ressort indemne, rencontre un psychiatre aux urgences, qui ne juge pas necessaire d'entreprendre une psychotherapie ou un suivi psy.
2e situation :
Mr M., 12 ans, vient voir l'infirmiere scolaire, toujours dans le meme college, tous les jours, depuis le debut de cette année scolaire, il se plaint de maux divers tous les jours, maux de ventre, maux de tete, nausées, diarrhées. Il arrive un matin et presente un epistaxis, nous remarquons une contusion entre les deux sourcils, nous lui demandons qui lui a fait cela, il reste muet, commence a s'enerver et veut absolument partir, et s'en va.
Nous commencons donc a faire le lien entre ses problemes somatiques et son etat psychique.
Il reviendra le soir pour nous dire que son "oncle" le frappe.
Nous en referons a l'As, qui lance une procedure d'enquete.
Mr M. se defenestre du 2e etage le lendemain midi.
Lui aussi en ressort indemne, l'infirmiere l'oriente donc vers le CMP le plus proche, il est actuellement, sous suivi psychotherapeutique.
Mes questions la dedans !
- notre jeunesse va mal ! On l'a vu, mais que peut faire l'infirmiere scolaire pour prévenir les risques de suicide chez l'adolescent?
- l'information sur les structures d'aide, la depression, etc passe elle mal?
- Qu'est ce qui fait que ces eleves restent muets, ne se laissent pas aider, et finalement passent a l'acte?
- Role IDE dans la prise en charge et le suivi de ces eleves ?
Voila, auriez d'autres pistes que je pourrais explorer? Qu'en pensez vous?
Merci a ceux qui auront pris la peine de me lire !

Dernière modification par JustMe le 28 févr. 2007 07:37, modifié 1 fois.
tfe
En fait, moi je n'est pas trop la tete à ça du fait que je pense ma soutenance tres,tres, tres bientot et que je prepare mon oral.
Sinon, en effet ton questionnement, n'est pas assez poussé à mon avis!
du moins, as-tu une question de depart? Où veux-tu en venir?
Sinon, en effet ton questionnement, n'est pas assez poussé à mon avis!
du moins, as-tu une question de depart? Où veux-tu en venir?
IDE DEPUIS LE 16 MARS.......
tfe
quelles actions l'IDE scolaire devrait-elle mettre en place afin de prévenir le risque de suicide auprès des adolescents?
Qu'est ce qui pousse un adolescent à en arriver là?
En fait, il faut que tu approfondisse ton questionnement, c'est ce qui te mènera à ta question de départ.
Qu'est ce qui pousse un adolescent à en arriver là?
En fait, il faut que tu approfondisse ton questionnement, c'est ce qui te mènera à ta question de départ.
IDE DEPUIS LE 16 MARS.......
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- Messages : 19
- Inscription : 31 janv. 2007 21:35
Cherche pistes a explorer, formulation question de depart.
JustMe a écrit :Bonjour a tous et a toutes! Mes formateurs ont completement demoli tout mon raisonnement et me forcent a changer de sujet. Je vous expose donc les deux situations d'appel :
Mlle M., 15 ans, se présente un matin a l'infirmerie du college ou je suis en stage, elle tient a parler a l'infirmiere "c'est urgent " dit-elle, elle est très angoissée, nerveuse, elle nous expliquent qu'elle a un retard de regles de 3 semaines et qu'elle desire la pilule du lendemain. Nous lui expliquons que la pilule du lendemain est a prendre dans les 72h grand max apres le rapport a risque, et que maintenant elle ne servirait plus a rien, et lui conseillons d'aller consulter son medecin traitant pour qu'il puisse lui prescrire un bilan sanguin pour verifier si elle est bien enceinte. Nous lui expliquons aussi que tout un tas de facteurs differents (stress...) peuvent provoquer un retard de regles.
Elle se rend donc chez son medecin traitant le soir meme, et revient deux jours plus tard avec les resultats de sa prise de sang : elle est bel et bien enceinte.
Elle desire avorter, en effet, ses parents sont musulmans extremement pratiquants, donc pas de rapports avant le mariage, et surtout, elle ne veut pas gacher sa vie ni celle de son bébé.
Elle demandealors a l'infirmiere comment faire, nous l'orientons vers le centre de planification familiale le plus proche.
Elle y rencontre un gynecologue qui considere la situation urgente, et comme la loi le lui autorise, ramene le delai de reflexion a deux jours, elle rencontre donc une assistante sociale le lendemain et beneficie d'une interruption medicamenteuse de grossesse 48h plus tard en hospitalisation de jour, l'infirmiere etant presente a ses cotés pour la soutenir.
Elle en ressort très choquée, rencontre un psychologue et, la semaine qui suit, se defenestre. Elle en ressort indemne, rencontre un psychiatre aux urgences, qui ne juge pas necessaire d'entreprendre une psychotherapie ou un suivi psy.
2e situation :
Mr M., 12 ans, vient voir l'infirmiere scolaire, toujours dans le meme college, tous les jours, depuis le debut de cette année scolaire, il se plaint de maux divers tous les jours, maux de ventre, maux de tete, nausées, diarrhées. Il arrive un matin et presente un epistaxis, nous remarquons une contusion entre les deux sourcils, nous lui demandons qui lui a fait cela, il reste muet, commence a s'enerver et veut absolument partir, et s'en va.
Nous commencons donc a faire le lien entre ses problemes somatiques et son etat psychique.
Il reviendra le soir pour nous dire que son "oncle" le frappe.
Nous en referons a l'As, qui lance une procedure d'enquete.
Mr M. se defenestre du 2e etage le lendemain midi.
Lui aussi en ressort indemne, l'infirmiere l'oriente donc vers le CMP le plus proche, il est actuellement, sous suivi psychotherapeutique.
Mes questions la dedans !
- notre jeunesse va mal ! On l'a vu, mais que peut faire l'infirmiere scolaire pour prévenir les risques de suicide chez l'adolescent?
- l'information sur les structures d'aide, la depression, etc passe elle mal?
- Qu'est ce qui fait que ces eleves restent muets, ne se laissent pas aider, et finalement passent a l'acte?
- Role IDE dans la prise en charge et le suivi de ces eleves ?
Voila, auriez d'autres pistes que je pourrais explorer? Qu'en pensez vous?
Merci a ceux qui auront pris la peine de me lire !