problème pour trouver ma question de départ
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
problème pour trouver ma question de départ
Bonjour,
je suis en début de 3ème année et le TFE arrive.
J'ai énormément de difficulté a écrire ma question de départ; je voudrais l'orienter sur la distance professionnelle en institution
Voila mon constat:
Ma situation se passe dans une maison de retraite.
Madame X, âgée de 101 ans, réside dans la maison de retraite depuis 15 ans.
L’infirmière qui prend ses fonctions ce matin là, y travaille depuis 20 ans.
Lors de la première tournée du matin, l’infirmière entre dans la chambre de Madame X pour lui dire bonjour et savoir comment s’est passée la nuit.
Madame X est allongée dans son lit, sur le dos, les bras le long du corps ; aucun bruit ; l’infirmière s’approche, son thorax ne se soulève plus. L’infirmière lui prend le pouls : rien ; Madame X est décédée.
L’infirmière qui connaissait très bien Madame X, du fait de l’avoir côtoyer pendant 15 ans, connaissant sa famille, ses habitudes de vie, se mit à pleurer.
Cette dernière informe toute l’équipe soignante du décès de Madame X et à demander à l’autre infirmière de bien vouloir aller faire la toilette mortuaire car dit elle « je connaît Madame X depuis son entrée ici, je la connaît trop bien, je ne me sens pas capable de lui faire la toilette mortuaire ».
une part de mon questionnement est:
- y a t il une relation privilégiée qui s'est construite avec le temps entre Mme X est la soignante?
- Quelle est la place du son dans une relation privilégiée entre infirmière et personne agée?
- Quelle distance l'infirmière doit elle appréhender envers une personne agée vivant dans une institution?
- En quoi le fait de connaitre la personne décédée depuis de nombreuses années a t il géné l'infirmière dans la réalisation de ce soin?
Si quelqu'un peut m'aider. Merci
je suis en début de 3ème année et le TFE arrive.
J'ai énormément de difficulté a écrire ma question de départ; je voudrais l'orienter sur la distance professionnelle en institution
Voila mon constat:
Ma situation se passe dans une maison de retraite.
Madame X, âgée de 101 ans, réside dans la maison de retraite depuis 15 ans.
L’infirmière qui prend ses fonctions ce matin là, y travaille depuis 20 ans.
Lors de la première tournée du matin, l’infirmière entre dans la chambre de Madame X pour lui dire bonjour et savoir comment s’est passée la nuit.
Madame X est allongée dans son lit, sur le dos, les bras le long du corps ; aucun bruit ; l’infirmière s’approche, son thorax ne se soulève plus. L’infirmière lui prend le pouls : rien ; Madame X est décédée.
L’infirmière qui connaissait très bien Madame X, du fait de l’avoir côtoyer pendant 15 ans, connaissant sa famille, ses habitudes de vie, se mit à pleurer.
Cette dernière informe toute l’équipe soignante du décès de Madame X et à demander à l’autre infirmière de bien vouloir aller faire la toilette mortuaire car dit elle « je connaît Madame X depuis son entrée ici, je la connaît trop bien, je ne me sens pas capable de lui faire la toilette mortuaire ».
une part de mon questionnement est:
- y a t il une relation privilégiée qui s'est construite avec le temps entre Mme X est la soignante?
- Quelle est la place du son dans une relation privilégiée entre infirmière et personne agée?
- Quelle distance l'infirmière doit elle appréhender envers une personne agée vivant dans une institution?
- En quoi le fait de connaitre la personne décédée depuis de nombreuses années a t il géné l'infirmière dans la réalisation de ce soin?
Si quelqu'un peut m'aider. Merci
Re: problème pour trouver ma question de départ
k.kos a écrit : - y a t il une relation privilégiée qui s'est construite avec le temps entre Mme X est la soignante?
La réponse est : oui, bien sur.
Il serait interessant de te demander comment, de quelle manière cette relation privilégiée s'est construite. Est ce forcément une question de temps ? (une relation privilégiée ne peut elle pas s'instaurer en quelques semaines ? Est ce parceque tu cotoie une patiente depuis 20 ans qu'une relation privilégiée s'est instaurée ? Quels autres facteurs entrent en compte ?)
- Quelle est la place du soin dans une relation privilégiée entre infirmière et personne agée?
Tu veux surement dire "de quelle manière le fait d'avoir instauré une relation privilégiée influence les soins ..."
- Quelle distance l'infirmière doit elle avoir envers une personne agée vivant dans une institution?
Oui, c'est une bonne interrogation, mais développe : pourquoi une distance trop proche ou trop distante pourrait être néfaste ? Comment cela se manifeste t il ?
J'ai énormément de difficulté a écrire ma question de départ
C'est normal

Réfère toi bien aux attentes de ton IFSI. Pour nous, la question de départ devait se formuler en commencant par "en quoi...", "de quelle manière ..."
Et nous ne devions pas pouvoir donner une réponse directe à la question (évite les questions fermées, celles dont la réponse peut être un listing, ...)
Courage !

Il paraît que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs ... Ca vaut peut être la peine de vérifier par soi même, non ?
- Frédérique
- Insatiable
- Messages : 514
- Inscription : 09 nov. 2003 00:27
...et puis en même temps l'histoire que tu relates est tellement humaine ! Dans une institution, c'est comme dans la vie, des liens se tissent inévitablement entre les personnes qui se côtoient, des liens étroits affectueux ou bien alors le contraire. 15 ans à partager le quotidien, ce n'est pas rien d'autant plus qu'il s'agit avant tout d'un lieu de vie pour les personnes âgées. L'IDE a eu du chagrin et j'ai envie de dire "super" car on peut imaginer que cette dame âgée a eu une fin de vie humaine et chaleureuse au moins avec cette soignante. Cette IDE a délégué en toute intelligence les soins mortuaires à une de ses collègues.
Ainsi va la vie...
Ainsi va la vie...
bonjour,
j'ai repris un peu mon questionnement car en le faisant lire aux collègues quelques uns m'ont dit que je n'avais pas fait de question par rapport à a dernière phrase de mon constat; je me suis donc posé d'autres questions:
- la durée peut elle modifiée le sentiment lors d'une toilette mortuaire?
- l'affect a t il des conséquences sur la réalisation d'un soin?
- etait elle prete a recevoir la mort de cette patiente?
- comment peut on se préparer dans un sevrice de long ou moyen séjour à un décés?
- Quels mécanismes de défenses peut on développer?
Qu'en pensez vous?
j'ai repris un peu mon questionnement car en le faisant lire aux collègues quelques uns m'ont dit que je n'avais pas fait de question par rapport à a dernière phrase de mon constat; je me suis donc posé d'autres questions:
- la durée peut elle modifiée le sentiment lors d'une toilette mortuaire?
- l'affect a t il des conséquences sur la réalisation d'un soin?
- etait elle prete a recevoir la mort de cette patiente?
- comment peut on se préparer dans un sevrice de long ou moyen séjour à un décés?
- Quels mécanismes de défenses peut on développer?
Qu'en pensez vous?