nous ne sommes pas des bonniches tt de meme
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salut a tous,pour vous faire pars de se qui se passe aussi dans l ehpad ou je bosse.
Il y a beaucoup d histoires nottament avec les familles qui ne comprennent pas quon fasse pas les 4 volontes des residents( et encore je me demande parfois si se n est pas leur 4 volontes a eusa a ete tres loin il y a eu des reunions avec des gens hauts places car il y avais suspition de maltraitance ,onnous epis dans les couloirs on regarde nos moindre fais et gestes enfin c est tres dur a vivre
Il y a beaucoup d histoires nottament avec les familles qui ne comprennent pas quon fasse pas les 4 volontes des residents( et encore je me demande parfois si se n est pas leur 4 volontes a eusa a ete tres loin il y a eu des reunions avec des gens hauts places car il y avais suspition de maltraitance ,onnous epis dans les couloirs on regarde nos moindre fais et gestes enfin c est tres dur a vivre
enfin eas après 4 ans de fonction ashq en ehpad
garance 27 ans a écrit :J'ai beau relire le post de ange2222 et je ne vois pas ce qui te fait dire, aris, qu'elle aurait besoin de se recentrer sur le patient et non sur elle... Ce n'est pas parce qu'elle écrit ici son ras-le-bol des quelques patients qui lui manquent de respect qu'elle ne pense pas suffisament à eux de manière générale! Elle ne nous dit rien à ce propos.
Vous pensez qu'il faut répondre à toutes les sollicitations, peut importe leur nature?!!
Le rôle du soignant n'est-il pas de savoir prioriser les urgences?
Et puis les patients des cliniques paient, ils se comportent alors parfois en consommateurs. mais n'étaient-ce pas une dérive?! n'est-il pas de votre devoir de recadrer les choses? vous n'êtes pas des marchands de soins si?
+1
Quand certains patients se comportent comme des clients pourris gâtés (madame, j'exige mon sachet de sel tout de suite, ou j'irai me plaindre au professeur machin...), Carl Rogers et Virginia Henderson passent au 2e plan.
D'accord pour installer le plus confortablement possible un patient, l'aider dans les gestes qui ne lui sont pas aisés du fait de sa pathologie et passer du temps avec lui pour parler.
Non, si c'est pour servir de bonne à tout faire pendant 3h, alors que d'autres patients ont aussi besoin de soins.
Pendant mes études et au début de ma vie professionnelle, je me suis laissé déborder par ces "clients consommateurs".
J'en suis vite revenue...
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains paraissent brillants avant d'avoir l'air con...
Je dirai aussi qu'essayer d'adopter la juste attitude est un travail d'équipe et de concertation, il faut en parler entre vous les soignants : des demandes hyper exigeantes cachent souvent quelque chose, je ne prendrai qu'un exemple : en maison de retraite les enfants se culpabilisent souvent du fait d'avoir eu à "placer" leurs parents, je pense qu'il faut aussi travailler à ce niveau (pas facile me direz vous quand on a pas le temps...) , il y a des situations qu'il est possible de dédramatiser en en parlant avec les personnes concernées, pas dans le feux de l'action, mais à froid , on peut revenir dessus pendant un soin ou autre....
Vous avez des arguments je pense si l'équipe est sur la même longueur d'onde
Vous avez des arguments je pense si l'équipe est sur la même longueur d'onde
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
salut
il faut bien considere ds ce metier que les matinees avec un grd nombre de toilette puis le repas qui s`enchaine pis les changes et les transmission ne laisse pas beaucoup de temps pour s`occuper des patients et souvant il s`habitue a ses situations et ne disent trop rien
il faut aussi regarder le metier avec un regard syndicaliste et se dirent que la directrice doit aussi nous considerer pour le role cles que nous tenons et la lourde charge de travail que l`on a
je travaille depuis 2 mois ds un ccas d1une ville , belfort qui sait prendre soin de ses vieux
nous avons le temps de nous occuper de leur transit , de les stimuler pdt la toilette de leur passer de la pommade ds le dos
je crois un peu rever et je finis a l`heure, merci chevenemet qui est notre maire
mais il faut dire aussi que les plein temps sont tous em coupe ce qui n`est pas simple
il faut bien considere ds ce metier que les matinees avec un grd nombre de toilette puis le repas qui s`enchaine pis les changes et les transmission ne laisse pas beaucoup de temps pour s`occuper des patients et souvant il s`habitue a ses situations et ne disent trop rien
il faut aussi regarder le metier avec un regard syndicaliste et se dirent que la directrice doit aussi nous considerer pour le role cles que nous tenons et la lourde charge de travail que l`on a
je travaille depuis 2 mois ds un ccas d1une ville , belfort qui sait prendre soin de ses vieux
nous avons le temps de nous occuper de leur transit , de les stimuler pdt la toilette de leur passer de la pommade ds le dos
je crois un peu rever et je finis a l`heure, merci chevenemet qui est notre maire
mais il faut dire aussi que les plein temps sont tous em coupe ce qui n`est pas simple
- palmolive vert d'amour
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aris81 a écrit :slt ange; Recentre toi un peu sur le patient et non pas sur toi, tu comprendras alors très vite que toutes les requêtes de tes patients ne sont pas anodines. Je fais le même métier que toi ( quoiqu'en formation )et mon ressenti est à l'opposé du tien. INsistes et travaille sur la communication que tu élabores avec les soignés, tu devrais trouver des solutions aux problèmes que tu te poses. Par ailleurs, on peut considérer que nous sommes des "bonniches", mais quel plaisir de voir un patient heureux, rassuré, souriant ...après que nous ayons accompli les diverses taches et soins qui nous incombent ! Bon courage ! Aris
Et pour les eternels insatisfaits tu va chercher ou ton plaisir de le voir heureux ! car malheureusement certains ont été et seront toujours chiants !!
- ryosaeba3006
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Salut à tous.
Je pense que l'attitude des gens peut trouver sa source dans bien des raisons, je pense notament à l'agressivité qui peut provenir d'une souffrance non soulagée, c'est vrai que notre metier réclame une remise en question réguliére, pour bien prendre en charge les patients.
Maintenant il y a des situations difficiles à gerer, pour la simple et bonne raison qu'elles générent de la souffrance chez le personnel, je pense notamment à la violence.
Je travaille en usld, avec une aile sécurisé pour malade dements et déambulants, on trouve ainsi tout type de démences et notament des demences frontales, ceux ci sont en général assez violents, cette violence est verbale et physique, quand on ne se fait pas cracher à la figure, mais il faut faire avec et comme bien souvent personne ne veut venir y travailler il est difficile d'en partir.
Quoique dans ce cas là ce comportement est lié à leur pathologie, mais certaines personnes se comportent en hospitalisation comme elles le font dans leur vie de tous les jours, ma femme est caissiere dans un discount et me dit quelquefois les gens sont vraiment odieux, il y avait même un papy qui a essayé de la tripoter dans les rayons, tout ça parcequ'elle etait sympa avec lui chaque fois qu'il venait au magasin.
Non, je pense que si l'on doit être capable d'ecouter le patient il faut aussi savoir le recadrer si besoin est afin d'eviter les débordements et là le cadre et le medecin du service ont un rôle à jouer, nous aussi nous avons une sensibilité.
Pour les familles outre la culpabilité, certains patients savent faire monter la sauce et les proches se posent en justicier.
Pour avoir été côté famille je reconnais que bien souvent aussi notre attitude y est pour quelque chose.
En clair quelquefois pour demeler la situation, la communication est indispensable, si elle est possible...
Je pense que l'attitude des gens peut trouver sa source dans bien des raisons, je pense notament à l'agressivité qui peut provenir d'une souffrance non soulagée, c'est vrai que notre metier réclame une remise en question réguliére, pour bien prendre en charge les patients.
Maintenant il y a des situations difficiles à gerer, pour la simple et bonne raison qu'elles générent de la souffrance chez le personnel, je pense notamment à la violence.
Je travaille en usld, avec une aile sécurisé pour malade dements et déambulants, on trouve ainsi tout type de démences et notament des demences frontales, ceux ci sont en général assez violents, cette violence est verbale et physique, quand on ne se fait pas cracher à la figure, mais il faut faire avec et comme bien souvent personne ne veut venir y travailler il est difficile d'en partir.
Quoique dans ce cas là ce comportement est lié à leur pathologie, mais certaines personnes se comportent en hospitalisation comme elles le font dans leur vie de tous les jours, ma femme est caissiere dans un discount et me dit quelquefois les gens sont vraiment odieux, il y avait même un papy qui a essayé de la tripoter dans les rayons, tout ça parcequ'elle etait sympa avec lui chaque fois qu'il venait au magasin.
Non, je pense que si l'on doit être capable d'ecouter le patient il faut aussi savoir le recadrer si besoin est afin d'eviter les débordements et là le cadre et le medecin du service ont un rôle à jouer, nous aussi nous avons une sensibilité.
Pour les familles outre la culpabilité, certains patients savent faire monter la sauce et les proches se posent en justicier.
Pour avoir été côté famille je reconnais que bien souvent aussi notre attitude y est pour quelque chose.
En clair quelquefois pour demeler la situation, la communication est indispensable, si elle est possible...
- guismo5455
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Il faut surtout prendre sur soi-même et faire fâce à certaines situations.
Nous sommes des soignants et je te rejoins lorsque tu ennonces la maltraitance des soignants.
Je n'excuserais pas un patient de me prendre pour son boy.
Nous sommes là pour leur apporter des soins et non pour favoriser l'hospitalisme.
L'hôpital n'est pas un centre de repos.
Nous sommes des soignants et je te rejoins lorsque tu ennonces la maltraitance des soignants.
Je n'excuserais pas un patient de me prendre pour son boy.
Nous sommes là pour leur apporter des soins et non pour favoriser l'hospitalisme.
L'hôpital n'est pas un centre de repos.
Re: nous ne sommes pas des bonniches tt de meme
ange2222 a écrit :Bonjour tout le monde. Comment allez-vous?
On entend souvent via les médias... le personnel soignant mal aimable envers les personnes agées...
Mais on n'entend jamais l'envers du décor.
L'envers du décor, c'est en clinqiue, certains patients se comportant en bourgeois, s'acharnant sur la sonette afin d'avoir un verre d'eau, un vase pour mettre les fleurs, pour ramasser un mouchoir en papier tombé! Si nous avons le malheur (personnel soignant) de les faire patienter car il y a plus urgent, cela ne leur convient pas et ils se plaignent à longueur de temps.
C'est aussi les patients mécontents parce que le pansement d'habitude se fait à 10h et aujourd'hui il est 11h!! Bah oui mais il y avait plus urgent. Mais comment ça plus urgent que le pansement de madame?
En soins à domicile, ce sont parfois des patients qui s'identifient en clients. Pas de "merci", pas de "svp", juste des "avancer mon verre", il est tard, on passe pas chez les gens à 11h du matin pour donner des gouttes ou faire la toilette! Je vais me plaindre à la directrice. C'est "mais vous allez vite, j'ai 86 ans moi", c'est des claques dans la tete en se faisant insulter par un papy encore bien conscient!!!
C'est des manières de se comporter ainsi avec le personnel soignant? Les soignants ont choisis, pour beaucoup, cette profession pour etre en contact avec des humains, pour donner des soins, pour soigner... Pas pour s'en prendre plein la tete! Nous ne sommes pas des bonnes!
Comment vous comportez vous avec ce genre de patients?
Je poste sur infirmier et aide soignant.
Bisous tout le monde
Angélique qui adore tout de meme son travail
Comment je me comporte face a ce genre de patient? Je me retient de rire si je trouve la situation amusante (quand il s'agit d'un patient "chiant", chez qui toutes les approches possibles ont été tentée sans trouver de raisons particulière a ses exigences), et sinon, en général se poser et discuter 15mn avec la personne suffit a trouver les raisons d'un tel comportement.
Quand on répond a la colère par la colère, c'est un cercle vicieux... Il faut briser ça avant qu'il ait le temps de se mettre en place.
Si un jour je n'arrive plus a garder mon calme et a voir les choses de cette manière, je pense que ça voudra dire qu'il est temps de changer de métier. J'espère que j'aurai la lucidité de m'en rendre compte!
- Bty
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Re: nous ne sommes pas des bonniches tt de meme
Ilamaga a écrit :Si un jour je n'arrive plus a garder mon calme et a voir les choses de cette manière, je pense que ça voudra dire qu'il est temps de changer de métier. J'espère que j'aurai la lucidité de m'en rendre compte!
Je suis d'accord avec toi mais parfois la vie fait que nous aussi on peut avoir une baisse de moral un jour ou l'autre. Il est vrai que notre vie perso ne devrait pas déborder sur notre vie professionnelle mais parfois on peut rien y faire, c'est humain.
Et puis je pense qu'un "bonjour", "merci" ou s'il-vous-plait" n'écorchera la bouche de personne, patient comme soignant

:.:.:.:.:.Bty.:.:.:.:
Jeune maman, infirmière en cours d'installation... ancienne urgentiste!
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- ryosaeba3006
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Re: nous ne sommes pas des bonniches tt de meme
Bty a écrit :Ilamaga a écrit :Si un jour je n'arrive plus a garder mon calme et a voir les choses de cette manière, je pense que ça voudra dire qu'il est temps de changer de métier. J'espère que j'aurai la lucidité de m'en rendre compte!
Je suis d'accord avec toi mais parfois la vie fait que nous aussi on peut avoir une baisse de moral un jour ou l'autre. Il est vrai que notre vie perso ne devrait pas déborder sur notre vie professionnelle mais parfois on peut rien y faire, c'est humain.
Et puis je pense qu'un "bonjour", "merci" ou s'il-vous-plait" n'écorchera la bouche de personne, patient comme soignant
Bonjour.
Je suis d'accord avec toi, nous avons dans mon service un patient comme ça, apparement il a toujours vecu de cette maniére, sa femme etant aux petits soins pour lui, un vrai pacha

Quand les gens sont dements, là la difficulté est autre, j'en ai parlé plus haut, mais là je pense qu'une grosse remise en question, réalisée bien souvent en équipe est nécéssaire, car quand vous voulez changer la protection d'un patient qui s'est souillé et qu'en guise de remerciement vous recevez un coup de poing...
D'autant plus qu'avec certains patients c'est surtout du à leur pathologie, donc a moins qu'il ai un traitement pour les calmer cela se passe souvent.
Le pire cas qu'on ai eu etait un patient qui on l'a compris voulait surtout qu'on lui foute la paix, coherent, avait mis plusieurs coups de pied dans le ventre d'une collégue dont on on voyait bien qu'elle etait enceinte, et ce de façon délibéré.
Heureusement que toutes les personnes agées ne sont pas comme ça

Amicalement
Ryo
Re: nous ne sommes pas des bonniches tt de meme
Bty a écrit :Ilamaga a écrit :Si un jour je n'arrive plus a garder mon calme et a voir les choses de cette manière, je pense que ça voudra dire qu'il est temps de changer de métier. J'espère que j'aurai la lucidité de m'en rendre compte!
Je suis d'accord avec toi mais parfois la vie fait que nous aussi on peut avoir une baisse de moral un jour ou l'autre. Il est vrai que notre vie perso ne devrait pas déborder sur notre vie professionnelle mais parfois on peut rien y faire, c'est humain.
Et puis je pense qu'un "bonjour", "merci" ou s'il-vous-plait" n'écorchera la bouche de personne, patient comme soignant
Tout à fait d'accord sur le fait qu'on a également nos humeurs. Je pense qu'il est illusoire de croire que notre vie personnelle ne doit pas empieter sur notre vie professionelle, comme tu le dit, nous sommes humains et d'ailleurs, si c'était le cas, je n'ose même pas imaginer quels professionnels execrable nous serions!! Notre vie, notre quotidien, notre caractère, c'est aussi ce qui fait qu'on a de l'humour, qu'on ne considère pas les patients comme des sacs a viandes, qu'une situation nous touche ou nous émeut, qu'on ait de l'empathie, etc...
Si on estime qu'on a été desagréable, ou qu'on a manqué de distance par rapport a une situation, rien n'empeche de retourner voir un patient pour en discuter avec lui par la suite. La majorité d'en eux comprennent...
Après, y'a toujours des cas particuliers....
- ryosaeba3006
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Re: nous ne sommes pas des bonniches tt de meme
Si un jour je n'arrive plus a garder mon calme et a voir les choses de cette manière, je pense que ça voudra dire qu'il est temps de changer de métier. J'espère que j'aurai la lucidité de m'en rendre compte![/quote]
Je voudrai réagir par rapport a ceci.
J'ai eu une période dans ma vie où garder mon calme demandait un effort intense de ma part, et il est vrai, j'avoue avoir eu envie de changer de metier, il faut savoir que je suis venu directement dans ce service apres le diplome, j'ai tourné deux ans sur un etage de grabataire, puis un an et demi sur un etage ou l'on trouve des grabataires et des dements déambulants, peu de personnes ayant toute leur tête.
Actuellement je suis de nuit, nous sommes 3, des fois 4 pour les deux etages, mais je me sens mieux que quand je bossais dans l'aile fermé.
Personnellement, la lucidité je l'ai eu, et ce qui m'a permit de ne pas craquer c'est l'equipe, nous etions plusieurs dans ce cas là, donc quand on se sentait pas d'attaque on inversait de secteur avec les collégues plus motivés, enfin je ne m'etalerai pas sur le service, mais tu parles de changer de metier, certes mais pour quel metier?
Car il ne suffit pas de vouloir, il faut pouvoir, alors que quelquefois il faut juste changer de service ,ce qui je l'avoue quand tu bosses dans un service lourd est loin d'être aisé.
Pour conclure je voudrai parler d'un cas qui m'a marqué, c'etait une dame atteinte de la maladie d'alzheimer a un stade tres avancé et qui criait toute la journée, un cri fort et strident, je vous laisse imaginer les conditions pour réaliser la toilette avec quelqu'un qui vous hurle dans les oreilles, au point que vous en deviendriez violent, deux solutions, où je la laissais au collégues ou je mettais les boules quies, maltraitance pour certains soignants, pour qui je n'ecoutais pas la patiente, alors que pour moi les decibels redevenaient supportables.
Merci de m'avoir lu.
Amicalement.
Ryo
Je voudrai réagir par rapport a ceci.
J'ai eu une période dans ma vie où garder mon calme demandait un effort intense de ma part, et il est vrai, j'avoue avoir eu envie de changer de metier, il faut savoir que je suis venu directement dans ce service apres le diplome, j'ai tourné deux ans sur un etage de grabataire, puis un an et demi sur un etage ou l'on trouve des grabataires et des dements déambulants, peu de personnes ayant toute leur tête.
Actuellement je suis de nuit, nous sommes 3, des fois 4 pour les deux etages, mais je me sens mieux que quand je bossais dans l'aile fermé.
Personnellement, la lucidité je l'ai eu, et ce qui m'a permit de ne pas craquer c'est l'equipe, nous etions plusieurs dans ce cas là, donc quand on se sentait pas d'attaque on inversait de secteur avec les collégues plus motivés, enfin je ne m'etalerai pas sur le service, mais tu parles de changer de metier, certes mais pour quel metier?
Car il ne suffit pas de vouloir, il faut pouvoir, alors que quelquefois il faut juste changer de service ,ce qui je l'avoue quand tu bosses dans un service lourd est loin d'être aisé.
Pour conclure je voudrai parler d'un cas qui m'a marqué, c'etait une dame atteinte de la maladie d'alzheimer a un stade tres avancé et qui criait toute la journée, un cri fort et strident, je vous laisse imaginer les conditions pour réaliser la toilette avec quelqu'un qui vous hurle dans les oreilles, au point que vous en deviendriez violent, deux solutions, où je la laissais au collégues ou je mettais les boules quies, maltraitance pour certains soignants, pour qui je n'ecoutais pas la patiente, alors que pour moi les decibels redevenaient supportables.
Merci de m'avoir lu.
Amicalement.
Ryo
Quand je disais changer de métier, je pensais également au changement de poste!! C'est vrai que c'est pas toujours évident, mais j'ai l'impression que trop de gens croient qu'il n'est pas possible de se reconvertir, ou simplement de travailler ailleurs (a cause de l'âge, des responsabilités, ou simplement de la peur de changer, etc...)... Alors que les exemples sont multiples! Rien n'est figé dans la vie... Même si parfois c'est très difficile de changer de travail.
Mais bon, je suis peut être trop idéaliste, aussi. (Ou trop naive? c'est bien possible!)
Mais bon, je suis peut être trop idéaliste, aussi. (Ou trop naive? c'est bien possible!)
- ryosaeba3006
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Ilamaga a écrit :Quand je disais changer de métier, je pensais également au changement de poste!! C'est vrai que c'est pas toujours évident, mais j'ai l'impression que trop de gens croient qu'il n'est pas possible de se reconvertir, ou simplement de travailler ailleurs (a cause de l'âge, des responsabilités, ou simplement de la peur de changer, etc...)... Alors que les exemples sont multiples! Rien n'est figé dans la vie... Même si parfois c'est très difficile de changer de travail.
Mais bon, je suis peut être trop idéaliste, aussi. (Ou trop naive? c'est bien possible!)
Bonjour.
Pour ma part bien que j'y ai deja songé, j'avoue avoir du mal à imaginer dans quoi me reconvertir, je suis titulaire dans la fonction publique hospitaliere, ainsi il m'est en plus de la sécurité de l'emploi, offert la possibilité de faire une formation d'au moins un an ou de me mettre en dispo, mais etant marié et papa d'une petite fille, avec un deuxieme bout de chou qui pointera le bout de son nez dans quelques mois, sachant que mon salaire est le principal apport du ménage, ma femme travaillant à temps partiel dans un discount, je ne me vois pas changer d'emploi, pour moi ce serait jouer à la roulette russe, quand à changer d'etablissement...
Je ne dit pas que je ne le ferais pas un jour, mais a ce moment ce sera je pense soit parceque je veux decouvrir autre chose, soit vraiment parceque je sens que je peux devenir vraiment dangereux, pour les patients, l'equipe et moi même, je sais également que cela peut être un passage a vide, pour moi la nuit, m'a permis de repartir du bon pied, d'ailleurs petite parenthese, c'est pour ça que je defend le jour/nuit.
Ainsi je peux prendre plus de recul, car même si la charge de travail reste lourde, nous sommes moins stressés.
amicalement
Ryo
Il y a aussi le manque de respect de la part de certains patients, et je tolère bcp de choses mais pas ça.
Je donne un exemple, je suis AS en SSIAD depuis un mois, j'arrive chez une patiente, et sa fille me voit arriver, et commence à me dire "vous êtes nouvelle est ce que vous allez savoir faire?"
Je la rassure sur mes compétences, mais sur le fait aussi que je ne connais pas les habitudes de sa maman donc je vais devoir faire un travail d'adaptation qui ne prendra peut etre pas 2mn.
Elle me surveille tout au long de la toilette et critique vivement ma façon de faire.
Puis elle m'interpelle et me dit: "vous ne vous bougez pas bcp avec tout votre poids, vous n'êtes pas vaillante, vous n'êtes pas actives"
J'en passe!
Ensuite: "ma mère est habillée n'importe comment, vous ne savez rien faire, comment avez vous eu votre diplôme"
Là je dis stop, et je lui dis que je ne peux pas tolérer de tels arguments.
Résultat elle me critique avec l'AVS qui ne prend pas ma défense...
Résultats finaux: l'ide coordinatrice en est avisé et me rassure
l'avs est mise sur la scellette pour m'avoir vivement critiqué avec cette dame
la dame est gentilment recadrée
et tout roule dans une hypocrisie malsaine...
Je donne un exemple, je suis AS en SSIAD depuis un mois, j'arrive chez une patiente, et sa fille me voit arriver, et commence à me dire "vous êtes nouvelle est ce que vous allez savoir faire?"
Je la rassure sur mes compétences, mais sur le fait aussi que je ne connais pas les habitudes de sa maman donc je vais devoir faire un travail d'adaptation qui ne prendra peut etre pas 2mn.
Elle me surveille tout au long de la toilette et critique vivement ma façon de faire.
Puis elle m'interpelle et me dit: "vous ne vous bougez pas bcp avec tout votre poids, vous n'êtes pas vaillante, vous n'êtes pas actives"
J'en passe!
Ensuite: "ma mère est habillée n'importe comment, vous ne savez rien faire, comment avez vous eu votre diplôme"
Là je dis stop, et je lui dis que je ne peux pas tolérer de tels arguments.
Résultat elle me critique avec l'AVS qui ne prend pas ma défense...
Résultats finaux: l'ide coordinatrice en est avisé et me rassure
l'avs est mise sur la scellette pour m'avoir vivement critiqué avec cette dame
la dame est gentilment recadrée
et tout roule dans une hypocrisie malsaine...
Ex ESI en perdition
Ex AS perdue
Aurevoir le paramédical...
Depuis, chargée de clientèle, ça va mieux
Ex AS perdue
Aurevoir le paramédical...
Depuis, chargée de clientèle, ça va mieux
