Contentions, Camisoles, ....

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ISP84
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Message par ISP84 »

Vous vous agitez...
noroxine
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Contentions et risque thrombo-embolique

Message par noroxine »

Bonjour, :P
Savez-vous si il existe des recommandations concernant la prévention du risque thrombo-embolique chez les patients de psychiatrie contenus ?
Personnellement, j'ai notion qu'à partir du moment où un patient est contenu (plus de 24 heures évidemment) il est nécessaire de mettre en place une prévention du risque thrombo-embolique par HBPM. L'équipe est divisée à ce sujet. Auriez-vous des informations à ce sujet ?
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Gengis
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Message par Gengis »

Sujet déplacé sur le forum psy à la demande de son auteur ...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
cedr1c

Message par cedr1c »

dans mon ancienne unité, dès qu'une contention était mise en place (plus de 24h, bien sur), un traitement par HBPM était mis en place.

Je ne vois pas l'argument que peuvent avancer ceux qui sont contre...mis à part une peur pour les IM qui pourraient suivre.
noroxine
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Message par noroxine »

En fait, ils n'ont aucun argument valable si ce n'est qu'ils n'ont jamais pratiqué la psychiatrie ainsi !!! Pour ma part, je viens d'un autre hôpital dans une autre région et la Fraxi était systématique prescrite lors de la mise en contention.
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fanfan50
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Message par fanfan50 »

Bonjour,
pour ma part, j'ai toujours vu les ATC en systématique dès qu'il y a isolement, d'ailleurs dès que nous oublions c'est le branle-bas de combas , faut dire que des pépins type TVP sont déjà arrivés!
Nous sommes sensés gérer les risques!
isabeau
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Contentions, Camisoles, ....

Message par isabeau »

pensez-vous que la camisole soit encore adaptée de nos jours?
je croyais que nous avions des pratiques moins ancestrales en 2008!
peut-on obliger une équipe à appliquer cette prescription médicale alors que celle-ci s'y oppose.
qu'en pensez-vous?
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Djoudjou
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Message par Djoudjou »

Bonjour,
En effet je n'ai jamais vu employer ce mode de contention physique ms je c qu'il en réside un dans un placard du service.
dans ton cas est-ce indiqué pour un patient en cellule d'isolement risquant de passer à l'acte autoagressif? ou hétéroagressif lors de la PEC?
je pensais cette méthode ancestrale comme tu dis totalement remplacée par la camisole chimique, le sanglage au lit du patient ... ce qui paraît pas plus humain. ms des fois justifié lorsqu'on voit les violentes automutilations que certain peuvent s'affliger. g changé 1 peu de regard en voyan une personne pleurer pour qu'on la sangle vite, car complètement éclatée.
je c pas si le médecin vs a expliqué l'intérêt de ce recours?
je pense que l'équipe peut faire part de ses sentiments, ms comment seront-ils reçus...surtout si c le médecin chef...?
IDE service admissions psy adultes
epuislespsyaussi
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Message par epuislespsyaussi »

Il semble que dans de rares exceptions elle soit encore utilisée. Dans votre cas avant de parler d'une contrainte d'équipe, il me semble utile et necessaire d'interpeller le prescripteur.
Inf de secteur psy depuis 24 ans j'ai toujours vu et moi même bousculé cette pseudo hiérarchie soignante pour discuter et comprendre le psy. Je m'en sors bien et je crois mieux formé par ces discussions et parfois confrontations. C'est aussi cela l'histoire l'engagement politique des inf psy alors posez vos questions, demandez à comprendre. Peut être serait vous surpris de découvrir que tout a été essayé ou que l'on veut eviter un syndrome malin ou encore qu'il y a une contre indication à la sédation.
De plus comme évoqué, la camisole a une fonction contenante et quand il s'agit d'un psychotique éclaté... N'oubliez pas de reprendre cela aussi avec le patient quand il sera capable de verbaliser cet épisode malgrè tout douloureux.
isabeau
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Message par isabeau »

il s'avère que ce médecin ne prend pas du tout en compte l'avis de l'équipe; un jour il dit blanc le lendemain c'est noir;
sa présence au sein du service, n'en parlons pas: arrive à 18h45. vois en coup de vent 1 ou 2 patients, (qques fois sans présence de l'équipe) n'écrit pas grand chose sur dossier médical voir rien du tout sur les consignes. bref l'HORREUR

pour ce patient, c'est depuis quelques temps l'escalade hétéroagressif; l'isolement ne sert à rien; il verbalise peut ses actes, j'ai envie de frapper c'est comme ça; quelques fois ils les préméditent; (j'ai envie de frapper un soignant) heureusement ils sont souvent peut violents ce qui permet à l'équipe de réagir. aprés avoir uniquement taper l'équipe (mais comme cela n'a rien donné) il s'en prend maintenant à l'équipe médicale (ENFIN!!! )espèrant peut etre une réaction à ces gestes. d'ou la prescription de camisole pour ses déplacements dans le service!!
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Ginkgo
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Message par Ginkgo »

Le chef de service cautionne-t-il ce type de contention ? Peut-il intervenir en faveur de l'équipe ? Même si on peut y voir une pratique "contenante" il existe quand même un arsenal thérapeutique suffisamment large avant d'en arriver là !
Personnellement je pensais que ce type de contention n'existait plus que dans les musées !
isabeau
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Message par isabeau »

ben le problème c'est que ce médecin se trouve être le chef de service!!
il n'aime pas du tout etre contrarié et ne tient aucunement de l'avis de l'équipe sur le comportement des patients; il n'a aucune reconnaissance pour l'équipe;
en ce qui concerne les traitements, il ne se risque pas à des doses élevées; il a plutot tendance à écouter le patient qui demande une diminution alors qu'il commence à etre stabilisé;
pour ce patient: une prise en charge individuel masculine a été préconisée au sein du service, puis vite abandonnée vu le comportement.
donc se patient est pour l'instant en chambre fermée (pas isolement) avec trés peu de sorties au sein du service;
en attendant mieux
epuislespsyaussi
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Message par epuislespsyaussi »

pour ce qui est de la contention camisolesque, elle n'est pas plus inepte et moins inhumaine qu'une sédation abusive ou un attachement sur le lit...

Ce qui me surprend dans la description des actes du patient c'est un fond (hum hum) de stygmatisation du malade mêchant agressif et allié du médecin...
Pas le moindre questionnement sur la notion de passage à l'acte (qui a du sens), pas d'évocation d'un entretien avec le patient...
Il est vrai que si vous n'arrivez pas à vous planter devant le psy et l'interpeler comment parler avec le malade...

Il est interessant de relire ce bon vieux Tosquelles qui rappelait qu'à l'arrivée des nonos il y a eu une période de plus grande agressivité (donc de mal être) des patients car le produit magique avait fait oublier la parole et la relation...
metabaron
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Message par metabaron »

je n'ai jamais vu une personne psychotique se sentir mieux de par la contention meme si certains aiment a dire( pour se deculpabiliser sans doute)qu'attacher un patient est pour son bien..... elle est toujours ressentit comme une agression est

citer du tosquelles est une choses mais que reste il des principes de psychothérapie institionnelle dans les services de psy aujourd'hui....
epuislespsyaussi
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Message par epuislespsyaussi »

Il est peut être utile de mieux lire... Je crois défendre le même souhait d'une autre contention... d'une verbalisation... L'injection est aussi un soin facile...parfois passage obligé
Rassurez vous la camisole n'est pas ma tasse de thé et le souvenir de l'avoir vu utilisée me renvoie vers mes doctes études...

La psychose est l'expression d'un éclatement, l'angoisse l'accompagne la notion de contention est rassurante pour le patient pas toujours pour le soignant impliqué dans ce vrai travail

Celle ci existe sous différentes formes et je ne préconise pas la camisole.
La verbalisation est un contenant, l'unité fermée est parfois contenante (arrivez vous à deviner une racine sémantique commune?)
Dans ma pratique de qques années de psy (24 ans) et un parcours de formations et de rencontres avec Tosquelles j'ai eu l'occasion de reprendre avec des patients cette idée de contenant, de cadre...

Pour m'interpeller au sujet de la psychothérapie institutionnelle, je vous confirme qu'elle existe encore surtout quand les ISP sont impliqués dans le soin, maintiennent une pensée en travail, la reflexion le tout dans un engagement politique (au sens large), quand en plus ils ont la chance de travailler avec des élèves de ces psy se reconnaissant de la psychanalyse, dans une véritable pratique du secteur, le rejet d'une formation au rabais, et d'une egemonie laborantine. Alors oui il existe encore la psy de papa...

Si vous vous posez la question suivez les rencontres de Dax (celles de Saint Alban sont defuntes) , venez dans le sud un peu plus au sud et puta de m... (pardon mais je cite) engagez vous... mais c'est parfois couteux...

Si vous le souhaitez nous pourrons en discuter mais de manière plus cordiale.
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