Troubles bipolaires (découvertes, PEC, maternité...)
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
dino a écrit :mareme a écrit :vous dites l'aimer "follement"....
Et alors, est-ce anormal ? Il faut bien être un peu fou pour être amoureux...
on s'en moque pas mal que celà soit "normal" ou pas...
le principal est d'être un minimum conscient de ses élans à soi avant de s'interroger sur les élans de l'autre...
après, tout est possible entre personnes consentantes ... (en évitant la douleur des prises de conscience tardives )
emy99 a écrit :Mais peut-être qu'elle n'est pas soignante??? Et qu'elle est venue sur ce forum pour nous poser des questions, non?
Bizzz
si si , y a souvent une relation...
on n'est pas "soignant" comme ça , par hasard , histoire de gagner sa vie...
l'envie de "prendre en charge" , d'assumer , d'accompagner , de soigner , de consoler ,etc..., c'est aussi une attitude générale en nous . on ne peut pas être d'une façon dans son travail et complètement autre dans sa vie privée ?
je pense que c'est bien dommage que ce genre de question sur les comportements et motivations des soignants ne soient pas davantage creusés en IFSI... (peut être parce que les monitrices aurauent bien du mal à s'interroger elles-mêmes et supporter qu'on les interroge sur leurs motivations à être monitrice ...idem pour les cadres !)
il me semble que celà serait un travail très intéressant ....
en tout cas , dans ma vie perso et celle de nombreuses collègues , j'ai remarqué qu'on "attirait" les hommes en besoin de se sentir rassuré...voire parfois "pris en charge"...
C'est pas une critique mais un constat ! on ressemble à des "femmes-piliers" et ça se voit inconsciemment mais sûrement ...( pas à 100% ni partout bien sûr...c'est pas une "condamnation"...c'est une tendance plus ou moins forte..)
dino a écrit :mareme a écrit : , on ne peut pas être d'une façon dans son travail et complètement autre dans sa vie privée ?
J'espère que si, dans une certaine mesure, parce que si on continue à être infirmier à la maison et à décortiquer le pourquoi du comment avec sa chérie, bonjour l'ambiance...
non c'est pas décortiquer...c'est juste que quand on a une tendance intérieure , profonde , on s'en débarasse pas comme ça !
mais c'est probablement plus féminin comme tendance !
un exemple : j'ai fais la formation de puéricultrice....un an après le DE , un tiers des diplomées étaient devenues mères (dont moi !)!
un hasard ?
mareme a écrit : non c'est pas décortiquer...c'est juste que quand on a une tendance intérieure , profonde , on s'en débarasse pas comme ça !
mais c'est probablement plus féminin comme tendance !
un exemple : j'ai fais la formation de puéricultrice....un an après le DE , un tiers des diplomées étaient devenues mères (dont moi !)!
un hasard ?
Hasard ? Oui et non... Ceci dit, je ne sais pas si c'est féminin comme tendance de décortiquer les choses, mais le faire en permanence...que d'énergie, mon Dieu...
Je revendique le droit de ne pas comprendre ltous es méandres psychologiques de ma chérie et de mes chères filles 
soupline a écrit :Je te conseille fortement d'aller rencontrer des associations qui font de la psycho-éducation aux patients et aux familles, cela te permettra de mieux comprendre la maladie, et surtout de sentir les éventuelles fuctuations et prévenir les rechutes. Ce qui est très important c'est que ton ami, suive bien son traitement et tienne une hygiène de vie correcte. Quant à la question de ta relation, heureusement que les bipolaires peuvent vivre leur amour comme les autres et il n'y a rien de bizarre que tu en sois tombée amoureuse, le tout est de bien connaitre sa maladie !!
Je te conseille fortement de ne rien faire!
C'est le meilleur moyen de tout gacher. A moins que tu ne sois tombée amoureuse de sa pathologie.
Lorsque l'on aime un cardiaque, doit on connaitre tout de sa maladie?
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Argrath tu n'as pas du tout saisi le sens de mon message !!! Ce n'est pas d'une "enquête" dont je parle, mais bien de psycho-éducation, comme cela est fait justement pour les patients cardiaques, asthmatiques etc....pour qui, justement les conjoint et famille sont importants dans les prises en charge !! Si tu connais bien la pathologie bipolaire tu dois donc savoir toutes les répercussions sur la vie du patient et son entourage ! Pour avoir travaillé dans un service spécialisé dans la prise en charge des troubles bipolaires, je peux t'assurer qu'il est très important pour les proches, non pas de faire l'autruche comme tu le suggère, mais de connaitre et d'etre rassurer pour aider son conjoint ou autre si pb, et ne crois pas, en les impliquant, ça n'enlève en aucun cas de l'amour ou la flamme dans le couple, mais souvent les renforce !! Enfin j'ai pas la science infuse ..............................!!!!!
les troubles affectifs bipolaire se rencontrent en psy . les personnes atteintes de ce trouble peuvent etre difficile à vivre parce qu'on arrive pas à faire la difference entre la pathologie et le comportement de l'individu . mais il est plus agréable de les cotoyer que par example les sshizo de plus la pathologie evoluant par episode les periodes inter critique les malades sont relativement bien insérré
je desire faire un echange d'expérience
somsore a écrit :les troubles affectifs bipolaire se rencontrent en psy . les personnes atteintes de ce trouble peuvent etre difficile à vivre parce qu'on arrive pas à faire la difference entre la pathologie et le comportement de l'individu . mais il est plus agréable de les cotoyer que par example les sshizo de plus la pathologie evoluant par episode les periodes inter critique les malades sont relativement bien insérré
Oh le beau jugement de valeur.
Encore un.
Etre "agréable" ne depends pas de la maladie dont on est atteint!
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
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cedr1c
déjà, voir écrit trouble affectif bipolaire, ça me fait tout drole...qu'est ce que vient faire affectif dedans?
Il ne faut pas confondre structure psychique et carractère, même si le processus de certaines décompensations est plutôt de l'ordre affectif (dépressions, mélancolies) que comportemental (psychoses et décompensations névrotiques).
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julie14111980
- Messages : 6
- Inscription : 05 août 2007 18:33
prise en charge de ma belle soeur qui est bipolaire
bonjour tout le monde
Je ne travail pas en psy mais en ime.
J'ai ma belle soeur de 19 ans qui est bipolaire depuis l'age de 14 ans. En ce moment elle est en fase dépréssive et elle n'arrete pas de pleurer d'un coup. Elle ne supporte pas le frustration, se scarifie si elle n'arrive pas à obtenir ce qu'elle veut. Le matin elle ne se lève pas avant 11h00 et parce que je la reveille depuis 10h00. Et l'après midi elle fait une grosse sieste. Elle dit qu'elle a raté sa vie.
Elle est arrivée chez nous mercredi soir et doit repartir aujourd'hui. Je ne suis pas sure d'agir avec elle toujours comme il faudrait. Je voudrais de l'aide pour les autres fois qu'elle viendra chez nous et qu'elle sera en fase dépréssive.
Pour faire en sorte qu'elle se sente le mieux possible nous essayons de l'occuper mais au bout d'un certain temps elle réclame à rentrer à la maison surment pour aller se coucher car elle ne fait rien de plus à la maison. Avons nous raisons d'essayer de l'occuper autant par des sortis, des jeux, en lui demandant de faire un peu de cuisine? Dès que nous faisons des jeux avec et qu'elle perd elle pleure. Devons nous la laisser gagner? Mon mari pense que oui, et moi je pense que non, ce n'est pas la mettre devant la réalité de la vie. Elle a l'impression que tout le monde est heureux sauf elle. J'ai beau lui expliquer que tout le monde porte sa croix et à ses problèmes sa ne suffit pas. Je ne demande d'ailleurs si elle n'a pas d'hallucinations par moment, je sais que ça lui ai déjà arrivé. Elle dit qu'elle a du mal à se retenir ce qu'on lui dit et elle se met à pleurer et regrette se fase maniaque. Mon mari fait l'erreur je pense de lui dire que c'est à cause du traitement. Moi je lui répond qu'on a tous des phases où l'on a du mal à retenir ce qu'on nous dit, et je lui dit que ce n'est pas grave si elle ne retient pas tout. Mais ai je raison. En plus elle a l'impression que son traitement n'est pas adapté car depuis qu'elle le prend elle est retombée en fase dépressive. Et sa famille a souvent tendance à remettre en cause le traitement. Je lui dit pourtant que non le psy sait ce qu'il fait et que de toute façon nous n'avons pas encore trouvé de médicaments miracles pour soigner les maladies comme les siennes. Je me demandais également si j'avais raisons de dire lorsqu'elle ne se sent pas bien que c'est par ce qu'elle est malade, que là pour le moment elle est en phase dépressive. Je lui dit souvent qu'elle est malade.
En plus elle me renvois l'image de mes beaux parents que je ne supporte pas. Mon beau père est bipolaire, et ma belle mère est certainement dépressive car elle pleure pour un rien.
Merci pour vos conseils éclairer. Je les lirais à mon homme car je ne suis pas toujours d'accord avec lui et je trouverais bien qu'il se renseigne un peu sur la maladie de sa soeur et la conduite à tenir.
Je ne travail pas en psy mais en ime.
J'ai ma belle soeur de 19 ans qui est bipolaire depuis l'age de 14 ans. En ce moment elle est en fase dépréssive et elle n'arrete pas de pleurer d'un coup. Elle ne supporte pas le frustration, se scarifie si elle n'arrive pas à obtenir ce qu'elle veut. Le matin elle ne se lève pas avant 11h00 et parce que je la reveille depuis 10h00. Et l'après midi elle fait une grosse sieste. Elle dit qu'elle a raté sa vie.
Elle est arrivée chez nous mercredi soir et doit repartir aujourd'hui. Je ne suis pas sure d'agir avec elle toujours comme il faudrait. Je voudrais de l'aide pour les autres fois qu'elle viendra chez nous et qu'elle sera en fase dépréssive.
Pour faire en sorte qu'elle se sente le mieux possible nous essayons de l'occuper mais au bout d'un certain temps elle réclame à rentrer à la maison surment pour aller se coucher car elle ne fait rien de plus à la maison. Avons nous raisons d'essayer de l'occuper autant par des sortis, des jeux, en lui demandant de faire un peu de cuisine? Dès que nous faisons des jeux avec et qu'elle perd elle pleure. Devons nous la laisser gagner? Mon mari pense que oui, et moi je pense que non, ce n'est pas la mettre devant la réalité de la vie. Elle a l'impression que tout le monde est heureux sauf elle. J'ai beau lui expliquer que tout le monde porte sa croix et à ses problèmes sa ne suffit pas. Je ne demande d'ailleurs si elle n'a pas d'hallucinations par moment, je sais que ça lui ai déjà arrivé. Elle dit qu'elle a du mal à se retenir ce qu'on lui dit et elle se met à pleurer et regrette se fase maniaque. Mon mari fait l'erreur je pense de lui dire que c'est à cause du traitement. Moi je lui répond qu'on a tous des phases où l'on a du mal à retenir ce qu'on nous dit, et je lui dit que ce n'est pas grave si elle ne retient pas tout. Mais ai je raison. En plus elle a l'impression que son traitement n'est pas adapté car depuis qu'elle le prend elle est retombée en fase dépressive. Et sa famille a souvent tendance à remettre en cause le traitement. Je lui dit pourtant que non le psy sait ce qu'il fait et que de toute façon nous n'avons pas encore trouvé de médicaments miracles pour soigner les maladies comme les siennes. Je me demandais également si j'avais raisons de dire lorsqu'elle ne se sent pas bien que c'est par ce qu'elle est malade, que là pour le moment elle est en phase dépressive. Je lui dit souvent qu'elle est malade.
En plus elle me renvois l'image de mes beaux parents que je ne supporte pas. Mon beau père est bipolaire, et ma belle mère est certainement dépressive car elle pleure pour un rien.
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