2 infirmières assassinées à Pau (64)
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cedr1c a écrit :je ne m'avance pas, je dis "et encore, si ce n'est pas", cela veut dire que c'est une hypothèse, comme la tienne.
Toi aussi, tu remets en cause l'expertiseEt cela pose une autre question : quel "expert" peut, à un moment ou à un autre, dire ce que qui que ce soit a dans la tête quand il commet un acte, (quelqu'il soit d'ailleurs) ? expert qui en plus n'est pas sur les lieux de l'acte quand celui-ci est commis .....
Ce n'est pas une question qui lui est posée. Plusieurs experts se sont posés sur la question, et les avis sont tous là.
Oui je remets en cause Ced, parce que ce sont des avis de psychiatres sur des normes psychiatriques, donc je pose des questions sur ces normes

D'ailleurs Agrath lui-même remettait en cause le principe de "normes"

mais tu sais, y'a quelques temps, quand on demandait à des "experts " en leur matière, si la terre etait ronde, ils etaient tous du même avis : elle était plate


Une personne qui joue la comédie sur des éventuelles hallucinations, cela se repère assez facilement (j'en vois passer...).
Alteration du discernement ne veut pas dire impossibilité d'élaborer quelquechose, c'est une chose bien facile de dire "il a réfléchi son acte, donc il est responsable". Je peux être poursuivi par le diable, j'ai donc prévu d'être armé si un de ses suppots vient me perturber dans ma mission d'envoyé de dieu. J'en ai remarqué un qui m'a suivi depuis un moment, je vais me le faire, histoire que ce diable laisse mon esprit tranquille. C'est réfléchi. N'ai je aucune altération de mon discernement?
le blème ced, c'est que sans procès, on ne sait pas ce qui a été dit lors de cette expertise. Si ça se trouve, ce patient n'a rien dit du tout...

ceci dit ton exemple est frappant







Et nous en revenons toujours aux normes psychiatriques


Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Les experts ne décident de rien, ils sont consultés, ce n'est pas eux, flog, qui décident ou pas du procès. Il n'est pas rare que leur avis ne soit pas suivi.
De toutes façons, même lors d'un procès, le psychiatre donne son expertise, et non pas un compte rendu de ses entretiens.
Pour ce qui est de remettre totalement en cause la psychiatrie lors d'un meurtre, etc, je laisse cela à la scientologie, et aux autres sectes.
C'est une branche de la médecine, comme une autre, tu la remets en cause comme tu le sens, mais sache qu'en disant cela, tu nous remet aussi en cause, si ces outils sont mauvais, nous le sommes aussi.
Fais donc tes propositions, j'ai donné les miennes, à savoir, désaliener encore plus, ce qui permettra un meilleurs travail avec les partenaires. Lutter contre les hospitalisations sous contraintes de complaisance (poursuivre la lutte, pour faire baisser celles ci), abolir l'obligation de soin, et renforcer en parralèle le discernement entre la prison et les soins, pas faire passer ces soins après la peine, cela ne sert à rien.
De toutes façons, même lors d'un procès, le psychiatre donne son expertise, et non pas un compte rendu de ses entretiens.
Pour ce qui est de remettre totalement en cause la psychiatrie lors d'un meurtre, etc, je laisse cela à la scientologie, et aux autres sectes.
C'est une branche de la médecine, comme une autre, tu la remets en cause comme tu le sens, mais sache qu'en disant cela, tu nous remet aussi en cause, si ces outils sont mauvais, nous le sommes aussi.
Fais donc tes propositions, j'ai donné les miennes, à savoir, désaliener encore plus, ce qui permettra un meilleurs travail avec les partenaires. Lutter contre les hospitalisations sous contraintes de complaisance (poursuivre la lutte, pour faire baisser celles ci), abolir l'obligation de soin, et renforcer en parralèle le discernement entre la prison et les soins, pas faire passer ces soins après la peine, cela ne sert à rien.
Dernière modification par cedr1c le 07 sept. 2007 15:24, modifié 2 fois.
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tssssssssss tssssssssssssss si leurs avis n'etaient pas régulièrement suivi, on ne les consulterait pluscedr1c a écrit :Les experts ne décident de rien, ils sont consultés, ce n'est pas eux, flog, qui décident ou pas du procès. Il n'est pas rare que leur avis ne soit pas suivi.




C'est une branche de la médecine, comme une autre, tu la remets en cause comme tu le sens, mais sache qu'en disant cela, tu nous remet aussi en cause, si ces outils sont mauvais, nous le sommes aussi
ouuuuuuuuhh c'est un vilain amalgame que tu me fais là !
d'abord parce qu'on n'est pas ses outils

ensuite parce que je ne remets pas en cause toute la psychiatrie, je demande juste qu'elles sont les normes qui permettent de dire à un expert que sur tel acte, à tel moment, tel schizophrène est responsable de ces actes ou ne l'est pas... cela afin de comprendre pour quelles raisons certains sont jugés et d'autres non.
Et que d'autre part, je ne vois pas en quoi il est génant de remettre en cause des outils. Si l'on n'avait pas remis en cause nos outils au cours des siècles, nous serions encore à l'âge du silex...Personnellement je remets mes outils en cause très régulièrement, ce qui me permet de me former, de m'informer, de developper parfois de nouveaux outils, bref d'évoluer professionnellement .... et cela ne me pose aucun problème




Comme a dit je ne sais plus qui dans cette discussion, la medecine n'est pas une science exacte, les connaissances evoluent, les outils doivent suivre....
Pour les propositions, il me semble avoir donné déjà quelques pistes

Dernière modification par Bracciano-Galley le 07 sept. 2007 15:39, modifié 3 fois.
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Et pourtant...cette articulation sert à dédouaner un magistrat qui prend la décision, tant que l'expertise va dans le sens de celui ci.
En cas d'irresponsabilité partielle, solution nouvelle et optée bien souvent, c'est le magistrat qui fait ce qu'il veut.
PS: j'ai édité mon message précédent pendant que tu répondais.
En cas d'irresponsabilité partielle, solution nouvelle et optée bien souvent, c'est le magistrat qui fait ce qu'il veut.
PS: j'ai édité mon message précédent pendant que tu répondais.
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cedr1c a écrit :Et pourtant...cette articulation sert à dédouaner un magistrat qui prend la décision, tant que l'expertise va dans le sens de celui ci.
ça c'est trop facile Ced... quand on fait appel à des experts c'est pas pour se dedouaner c'est parce qu'on sait qu'on n'a pas les compétences suffisantes en la matière. Un juge n'a pas de sens où aller, il a à appliquer la Loi au plus près de ce qu'elle est et en ayant le maximum d'informations pour comprendre le problème, monter un dossier et prendre les decisions qui s'imposent en fonction des éléments du dossier.
pas tout à fait, le système judiciaire est ainsi fait qu'il n'est pas seul dans le deroulement de la procédure.En cas d'irresponsabilité partielle, solution nouvelle et optée bien souvent, c'est le magistrat qui fait ce qu'il veut.
PS: j'ai édité mon message précédent pendant que tu répondais.





Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

flog a écrit :Argrath le Troll a écrit : Or malgré tous les efforts des neuros, il n'est nullement prouvé que la schizophrénie a une étiologie biologique!!!!!
Grathgrath ! est-ce que j'ai dit que c'etait prouvé ? j'ai dit que les recherche actuelles tendaient à prouver , s'orientaient vers.. tu vois, le langage structure le cerveau, et il est aussi... le reflet de cette structure![]()
d'où l'interêt de bien tout lire et definir aussi les termes qu'on utilise
![]()
Floflo!!!!



flog a écrit :Comme le montre le livre que j'ai cité plus haut, ces "défaillances" enzymatiques peuvent parfaitement avoir une étiologie d'origine psychologique! Le cerveau est modelé par le langage comme un bistouri, lors du dévelloppement de l'enfant. La biologie du cerveau, sa structure est modelée par le langage. Dans ce cas effectivement, il y a bien une altération enzymatique (corrigée partiellement par les neuroleptiques) mais elle a une origine psychologique.
Le patient a donc une part de libre arbitre et c'est pourquoi il doit être examiné par DES psys pour déterminer sa part de libre arbitre dans son acte.
Si sa maladie est purement génétique quel choix, quel libre arbitre a t'il?
toi, t'as répondu avant que j'envoie mon dernier post... j'ai jamais dit qu'il N'y avait QUE la génétique
![]()
ceci dit, nous pourrions disserter sur la neuro liguistique, c'est mon truc
![]()
.. mais là n'est pas le sujet
... donc je me recentre
![]()
Ok
flog a écrit :ouahou ! voilà un beau recentrage sur le sujetDans ce acs alors on doit exonérer tous les schizophrènes de tous leurs actes, et avec cela je ne suis pas d'accord puisque justement ce n'est pas le cas.
mais alors, si tu n'es pas d'accord pour exonérer tous les shizophrènes de tous leurs actes, cela veut dire que tu considères certains comme totalement responsables pour certains de ces actes => dans ces cas là : pas d'irresponsabilité penale =>éventuel procès.
Sur quels critères vas-tu dire qu'un acte est sous la responsabilité du schizophrène ? et sur quels critères ça ne le sera pas ?
Tout d'abord je t'avouerais ne pas croire en "un" expert mais en plusieurs.Et comme le dis Cédr1c ce n'est pas a la psychiatrie de démontrer la culpabilité mais de mettre en lumière des éléments qui iront dans le sens de la responsabilité ou pas. C'est au juge de savoir lesquels prendrent en compte ou pas.
flog a écrit :On n'en revient pas à une question de normes "sociales" Agrath, mais simplement à une question de critères. Et cela pose une autre question : quel "expert" peut, à un moment ou à un autre, dire ce que qui que ce soit a dans la tête quand il commet un acte, (quelqu'il soit d'ailleurs) ? expert qui en plus n'est pas sur les lieux de l'acte quand celui-ci est commis ..... .
Il peut avoir un faisceau de présomption. Aucune preuve. Comme je l'ais déjà dit la psy se coltine avec le subjectif. Les jurys font de même: "l'intime conviction".
flog a écrit :qu'est-ce qui permet de dire que le meurtrier de Pau etait irresponsable au moment où il a tué et decapité ces deux soignantes ?...parce qu'il avait déjà été suivi en psy ? reconnu comme schizo paranoide ? qu'on sait que dans ce type de pathologie, il peut y avoir des "decompensations aigues"? parce qu'on suppose (ou l'on préfère supposer) que pour commettre un tel acte, ça ne peut être que le fruit d'une "decompensation" ? mais qu'est-ce qu'on en sait au final ? ce type avait menacé déjà le personnel, avait dit qu'il reviendrait pour les tuer etc... très calculé quand même comme crise de decompensation, non ? tu vois, Agrath, là, nous sommes en plein dans les normes.. psychiatriques celles-ci.
Combien veux tu d'exemples inverses? De personnes ayant menacées et jamais revenues?
Et de toute facon cela n'ote pas le délire. Même si son acte était prémédité. Si demain je me fais zigouillé par un schizo délirant persuadé que je suis l'antéchrist parce que je suis né le 6 Aout 1966 à 6 h du matin (100%véridique

[/quote]
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Concernant le dépistage précoce, celui avait été mis en avant par un rapport de l'INSERM, en lien avec le projet de loi de prévention de la délinquance.
Grâce à la mobilisation, et notamment pas de zéro de conduite, ce volet a été mis de côté.
Faut-il à nouveau mener ce combat?
Bonne soirée à tous.
Pour Boup
J'avais laissé passer ton conseil avisé... Promis, je m'en charge demain...

Grâce à la mobilisation, et notamment pas de zéro de conduite, ce volet a été mis de côté.
Faut-il à nouveau mener ce combat?
Bonne soirée à tous.
Pour Boup
sois donc bien sage et denonces ta voisine en demenageant au cas ou!!
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Argrath le Troll a écrit :Si demain je me fais zigouillé par un schizo délirant persuadé que je suis l'antéchrist parce que je suis né le 6 Aout 1966 à 6 h du matin (100%véridique)
C'est parce que les Beatles savaient qu'un phénomène allait arriver (TOI) qu'ils ont sorti leur célébrissime album Revolver...la veille du 6/8/66!
Les grands évènements n'ont jamais lieu le même jour!

Le complotisme est la philosophie du fruste.
Toutes les vérités sont nonnes à dire...
Mère TERASERA
ex IADE bloc SMUR syndicaliste, gauche laïque, CerfHa hygiène, tutorat et encadrement étudiants.
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..je n'ai pas parlé de culpabilité Agrath, mais de responsabilité, et donc des critères qui amenaient 3 personnes, qui ne connaissent pas le "prévenu", qui n'etaient pas sur les lieux des faits au moment où ceux-ci ont été perpétrés, qui vont rencontrer l'auteur des faits deux mois après ceux-ci, et qui vont avoir à definir s'il etait responsable des faits ou non .Argrath le Troll a écrit :flog a écrit :Sur quels critères vas-tu dire qu'un acte est sous la responsabilité du schizophrène ? et sur quels critères ça ne le sera pas ?
Tout d'abord je t'avouerais ne pas croire en "un" expert mais en plusieurs.Et comme le dis Cédr1c ce n'est pas a la psychiatrie de démontrer la culpabilité mais de mettre en lumière des éléments qui iront dans le sens de la responsabilité ou pas. C'est au juge de savoir lesquels prendrent en compte ou pas.
Je suis desolée d'insister, mais si j'insiste c'est uniquement parce que je ne comprends toujours pas quels peuvent être ces critères d'évaluation de l'etat de discernement du prévenu au moment des faits

A part en se basant sur des normes purement psychiatriques (patient classé schizo, donc delires etc) je ne vois pas comment ces "experts" peuvent donner leurs conclusions.
Donc nous sommes bien d'accord, il s'agit de "suggestif "

Et je suis desolée (une fois encore


Faut quand même reconnaitre à un moment que l'absence d'ouverture de la psy aux "avis" des "profanes" ne peut qu'entrainer une "stigmatisation" de la psy.
Il faut aussi se mettre à la place de ceux qui vivent quotidiennement "dans la cité" au contact des patients en "intégration dans la cité". Quand ceux-ci renvoient aux services de soins qu'ils leur semblent qu'il y a un problème, que le patient derive, que son comportement change, etc, il est très rare qu'ils soient ecoutés. Tout au plus on va interpréter cela comme une peur de leur part, un "refus" d'acceptation, un manque de tolérance



Alors le jour où un problème majeur éclate, alors que tout le monde, sauf les "specialistes", savait que ça allait forcement arriver, faut pas s'etonner que ceux qui ont été pris pour des c...s par les "specialistes" renvoient le boomerang ...et qu'ensuite, ils perdent confiance en ces spécialistes, en "l'intégration dans la cité" et qu'ils préfèrent ne plus voir de patients psys à proximité de chez eux....
je préfère preciser, avant la levée de boucliers



le problème GrathounetArgrath le Troll a écrit : Et de toute facon cela n'ote pas le délire. Même si son acte était prémédité. Si demain je me fais zigouillé par un schizo délirant persuadé que je suis l'antéchrist parce que je suis né le 6 Aout 1966 à 6 h du matin (100%véridique), et que cela fait des années qu'il prépare son coup parce que dans le Livre des Révélations, il a interprété que c'était 66 ans après sa découverte qu'il devait le comettre? C'est très prémédité et pourtant parfaitement délirant. La préméditation ne fait pas forcément qu'il s'agisse d'un acte en pleine possession de ses possiblités de jugement.


Moi tu me connais, j'suis zentille





Agrath le Troll a écrit :Le dépistage précoce c'est du grand n'importe quoi. Dépister une maladie oui. Dépister un comportement relève de la voyance.
Rââââââhhhhhhhh !! j'adore ces simplifications


Si l'on prend l'exemple de "l'hypothèse glutathion", il s'agit de depister un deficit de production enzymatique, production régie par des gènes. Dans cette hypothèse, la maladie est au niveau des gènes (donc génétique) et la schizo n'est qu'un symptome des desordres biologiques. Donc pour faire simple l'hypothèse est : gènes deficients => production de glutathion (enzyme anti-oxydant) deficiente => augmentation d'oxydants => micro-lesions neuronales + blocage de certaines recepteurs au niveau des connexions neuronales => delires, hallucinations, troubles de la memoire de la plasticité du comportement etc...
+ d'explications simples là

PS : Agrath tu aurais pu faire un effort quand même


ok....

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Le souci dans tout cela c'est que l'on parle d'une affaire que nous ne connaissons pas au fonds.
Je ne sais pas pourquoi le/les experts l'ont déclaré irresponsable. Je connais les éléments mais pas ce qui s'est dis vraiment. Deuxio ok la famille a voulu l'hospitaliser, mais ca elle peut toujours le faire! Facile:
-Pompier/urgences/CAP48/HP
C'est la procédure logique. Il faut savoir que:
-90% (au pif ce ne sont pas de vrais stats) des familles de patients sont extrèmement ambivalentes (et on peut les comprendre). Je signe l'HDT, je la lève je la resigne, c'est du quotidien pour nous.
-Beaucoup de demandes d'HDT sont très rapides alors que le problème n'est pas forcément grave (ce qui explique aussi pourquoi l'HDT est souvent levée ou non confirmée).
Je précise bien que ce n'est pas un dédouanement, mais c'est souvent ainsi que ca se passe.
Maintenant lorsque je vois le nombre d'infirmiers, de médecins présents, de lits dispo, je me dis qu'il est étonnant que des problèmes n'arrivent pas plus souvent.
Je ne sais pas pourquoi le/les experts l'ont déclaré irresponsable. Je connais les éléments mais pas ce qui s'est dis vraiment. Deuxio ok la famille a voulu l'hospitaliser, mais ca elle peut toujours le faire! Facile:
-Pompier/urgences/CAP48/HP
C'est la procédure logique. Il faut savoir que:
-90% (au pif ce ne sont pas de vrais stats) des familles de patients sont extrèmement ambivalentes (et on peut les comprendre). Je signe l'HDT, je la lève je la resigne, c'est du quotidien pour nous.
-Beaucoup de demandes d'HDT sont très rapides alors que le problème n'est pas forcément grave (ce qui explique aussi pourquoi l'HDT est souvent levée ou non confirmée).
Je précise bien que ce n'est pas un dédouanement, mais c'est souvent ainsi que ca se passe.
Maintenant lorsque je vois le nombre d'infirmiers, de médecins présents, de lits dispo, je me dis qu'il est étonnant que des problèmes n'arrivent pas plus souvent.
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Argrath le Troll a écrit :Le souci dans tout cela c'est que l'on parle d'une affaire que nous ne connaissons pas au fonds.
Je ne sais pas pourquoi le/les experts l'ont déclaré irresponsable. Je connais les éléments mais pas ce qui s'est dis vraiment.
merci Agrath



Et là peut-être qu'on peut mieux comprendre le besoin d'explications que demandent les familles ... je dis bien "peut-être"..car au final, nous sommes pratiquement dans la même situation qu'elles ...

Agrath a écrit : Deuxio ok la famille a voulu l'hospitaliser, mais ca elle peut toujours le faire! Facile:
-Pompier/urgences/CAP48/HP
C'est la procédure logique. Il faut savoir que:
-90% (au pif ce ne sont pas de vrais stats) des familles de patients sont extrèmement ambivalentes (et on peut les comprendre). Je signe l'HDT, je la lève je la resigne, c'est du quotidien pour nous.
-Beaucoup de demandes d'HDT sont très rapides alors que le problème n'est pas forcément grave (ce qui explique aussi pourquoi l'HDT est souvent levée ou non confirmée).
Je précise bien que ce n'est pas un dédouanement, mais c'est souvent ainsi que ca se passe.
je comprends aussi votre point de vue, Agrath, n'en doute pas

Et si je cite la mère, concernant la reponse des services de psy : ""On m'a répondu qu'il fallait le laisser s'enfoncer pour le récupérer"
Tu sais Agrath, quand on est mère, qu'on a son fils qui est malade, avec une maladie comme la schizophrenie, c'est à dire une maladie où finalement la seule chose qu'on sait c'est qu'on en sait rien, qu'on est soi-même pas du tout du milieu médical ou paramédical, ben ça arrive souvent quand même qu'on fasse confiance en ce que disent les "specialistes" .....(pas que pour la schizophrenie d'ailleurs... c'est la même chose pour la majorité des pathologies humaines : on fait confiance à ceux qui savent..)
Agrath a écrit : Maintenant lorsque je vois le nombre d'infirmiers, de médecins présents, de lits dispo, je me dis qu'il est étonnant que des problèmes n'arrivent pas plus souvent.
nous sommes bien d'accord


Et je reste persuadée que nous avons tous des leçons à tirer de ce genre de drame, et une remise en question à faire.
Et je dis bien "tous"



En tout cas, même si le flot fut ....long




Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

C'est toujours le problème d'un fait qui reste divers: comment en tirer quelque chose?
Ceci dit je rappele que la "bonne " procédure c'est celle que kj'ai indiqué plus haut:
1) Pompiers
et de la:
2)Ou urgences/CAP48/HP (ou retour à domicile)
3)Ou HP directement.
Ceci dit je rappele que la "bonne " procédure c'est celle que kj'ai indiqué plus haut:
1) Pompiers
et de la:
2)Ou urgences/CAP48/HP (ou retour à domicile)
3)Ou HP directement.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
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Argrath le Troll a écrit :C'est toujours le problème d'un fait qui reste divers: comment en tirer quelque chose?
mais oui Agrath, et c'est tout le problème de chaque fait humain qui finalement n'est toujours qu'exception car il est extrèmement rare de retrouver systématiquement exactement les mêmes circonstances, les mêmes personnes impliquées, les mêmes structures mentales, les mêmes raisonnements etc... chaque experience n'est donc qu'unique (hormis peut-être celles réalisées en laboratoire..et encore!.... si elles ne font pas intervenir de cerveaux humains ou animals )
et t'as raison, on ne peut pas tirer quoique ce soit d'une expérience, qui restera de toute façon unique. Nous sommes donc condamnés à recommencer en permanence toujours la même chose , même si celle-ci n'a pas les resultats que nous souhaitions. C'est la dure condition humaine

Argrath le Troll a écrit :Ceci dit je rappele que la "bonne " procédure c'est celle que kj'ai indiqué plus haut:
1) Pompiers
et de la:
2)Ou urgences/CAP48/HP (ou retour à domicile)
3)Ou HP directement.
Font iech les familles ! pourraient quand même connaitre les procédures à suivre

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Sur l'accueil aux urgences psy, une chose que tu ne connais peut être pas , flog, et qui retire les phrases types "il avait demandé l'hospitalisation, on a refusé".
Tous les jours, je vois des familles qui se présentent, qui veulent signer un HDT, pour un patient qui a besoin de soin.
Or, il y a aussi d'autres choses qui rentrent en compte, et un des trois critères permettant l'HDT n'est pas rempli. Cela peut être par ce qu'il n'y a pas alteration du discernement. Mais aussi parceque le patient refuse l'hospitalisation, mais pas les soins. Dans ce cas là, on peut le soigner en créant du lien sur l'extra, et on aura plus de résultat qu'avec une hospitalisation forcée.
Le deuxième exemple, les familles ne le comprennent pas, et j'ai le droit tous les jours à des menaces de procès, à des "s'il tue quelqu'un, ce sera de votre faute" ou chantage au suicide. Si, pour me couvrir je réagit à tout ça, au nom du principe de précaution, je prive de liberté de nombreux patients et il faut multiplier par 10 le nombre de lits en psy, pour accueillir des prises en charge qui tournent en rond.
Les critères actuels sont mauvais selon toi, tu proposes quoi pour les remplacer, ou modifier le fonctionnement actuel? Quelles évolutions vois tu?
Tous les jours, je vois des familles qui se présentent, qui veulent signer un HDT, pour un patient qui a besoin de soin.
Or, il y a aussi d'autres choses qui rentrent en compte, et un des trois critères permettant l'HDT n'est pas rempli. Cela peut être par ce qu'il n'y a pas alteration du discernement. Mais aussi parceque le patient refuse l'hospitalisation, mais pas les soins. Dans ce cas là, on peut le soigner en créant du lien sur l'extra, et on aura plus de résultat qu'avec une hospitalisation forcée.
Le deuxième exemple, les familles ne le comprennent pas, et j'ai le droit tous les jours à des menaces de procès, à des "s'il tue quelqu'un, ce sera de votre faute" ou chantage au suicide. Si, pour me couvrir je réagit à tout ça, au nom du principe de précaution, je prive de liberté de nombreux patients et il faut multiplier par 10 le nombre de lits en psy, pour accueillir des prises en charge qui tournent en rond.
Les critères actuels sont mauvais selon toi, tu proposes quoi pour les remplacer, ou modifier le fonctionnement actuel? Quelles évolutions vois tu?