IDE à la réunion, ça ne vaut plus la peine....
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IDE à la réunion, ça ne vaut plus la peine....
Trés franchement, je suis incroyablement déçue dela profession
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D'un côté en étant salarié et vu la pénurie d'employé, on travaille dans des conditions indignes (seule avec une aide soignante pour 30 patients grabataires), on nous sucre nos congés en prime car impossible de nous laisser partir en vacances;
de l'autre les IDEL
font des bénéfices sur notre dos en exigeant des rétrocessions astronomiques de l'ordre de 35% minimum!!
Ce qui ne nous arrangent pas c'est qu'il y a une armada d'IDE métro qui (en quête de soleil) acceptent sans concession toutes ces conditions de travail et du coup on a du mal à améliorer nos conditions.

D'un côté en étant salarié et vu la pénurie d'employé, on travaille dans des conditions indignes (seule avec une aide soignante pour 30 patients grabataires), on nous sucre nos congés en prime car impossible de nous laisser partir en vacances;
de l'autre les IDEL

Ce qui ne nous arrangent pas c'est qu'il y a une armada d'IDE métro qui (en quête de soleil) acceptent sans concession toutes ces conditions de travail et du coup on a du mal à améliorer nos conditions.
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Re: IDE à la réunion, ça ne vaut plus la peine....
karennn a écrit :Ce qui ne nous arrangent pas c'est qu'il y a une armada d'IDE métro qui (en quête de soleil) acceptent sans concession toutes ces conditions de travail et du coup on a du mal à améliorer nos conditions.
Dans d'autres DOM, il y avait une armada de locaux qui pour retourner "bo kay" acceptaient sans concession des conditions inacceptables...
bo kay ça veut dire quoi? je n'ai pas compris ta réponse
tous les cabinets que j'ai contacté, quand je leur demande pourquoi leur rétrocession est aussi élevée, me dise tous qu'ils reçoivent une vingtaine de coup d'fil par mois d'Ide de métropole qui désirent s'installer à la réunion.
Le problème c'est que sur une île, on a vite fait le tour, aprés deux randonnées, 3 boîtes de nuit et un dimanche à la plage, on se lasse vite et on rentre illico presto retrouver sa terre natale...
La métropole offre une quantié incomparable de possibilités d'emplois comparé à ici.
Ici à l'hopital et dans les associations, et je vais être franche; la direction hésite à embaucher des métro sauf si ils ont pas le choix, car ils savent que ces infirmiers ne pérénise pas leur emploi, que c'est de l'investissement et de la formation perdue.
tous les cabinets que j'ai contacté, quand je leur demande pourquoi leur rétrocession est aussi élevée, me dise tous qu'ils reçoivent une vingtaine de coup d'fil par mois d'Ide de métropole qui désirent s'installer à la réunion.
Le problème c'est que sur une île, on a vite fait le tour, aprés deux randonnées, 3 boîtes de nuit et un dimanche à la plage, on se lasse vite et on rentre illico presto retrouver sa terre natale...
La métropole offre une quantié incomparable de possibilités d'emplois comparé à ici.
Ici à l'hopital et dans les associations, et je vais être franche; la direction hésite à embaucher des métro sauf si ils ont pas le choix, car ils savent que ces infirmiers ne pérénise pas leur emploi, que c'est de l'investissement et de la formation perdue.
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karennn a écrit :bo kay ça veut dire quoi?
Bo kay, c'est à côté (ou autour) de la maison). Bref, il y a un bon nombre d'antillais qui veulent faire leur "retour en terre natale", ou "aux sources". Ceux et celles-là, on leur propose le poste dont personne ne veut, en tant que contractuel(le), et ils/elles l'acceptent. Mais tout le monde est furieux de ne pas trouver de mutation...
karennn a écrit :[...] ils reçoivent une vingtaine de coup d'fil par mois d'Ide de métropole qui désirent s'installer à la réunion.
Le problème c'est que sur une île, on a vite fait le tour, aprés deux randonnées, 3 boîtes de nuit et un dimanche à la plage, on se lasse vite et on rentre illico presto retrouver sa terre natale...
C'est vrai. Certaines DRH n'hésitent pas à dire qu'ils font de la discrimination positive en faveur des locaux, parce que c'est un meilleur investissement, plus durable et plus sûr.
C'est vrai que beaucoup de métros repartent rapidement, soit qu'ils n'avaient pas l'intention de rester longtemps, soit qu'il y a un gros décalage entre la vie rêvée et la vie vécue, ou suite au syndrôme insulaire. Combien de personnes, quand vous leur racontez que vous avez travaillé dans un dom, vous répondent "tu avais la belle vie là-bas". Euh, là bas ou ici, c'est 35 heures par semaine.
Cela dit, on peut discuter de la façon de faire rester les gens (en leur donnant une place), on peut discuter de l'autonomie en matière de formation aux métiers de la santé, et on peut envisager les migrations métropole-dom et dom-métropole comme des échanges plutôt que comme des fuites ou des conquêtes...
Je prépare un litre de café, et on en reparle...
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karennn a écrit :[...]le problême c'est que la Réunion est petite (300km de circonférence) et sera bientôt saturé d'IDEL qui pensent qu'ici l'argent tombe du ciel parce qu'on travaille sous les tropiques...
Les choses vont et s'en viennent. Aujourd'hui, c'est sur la Réunion qu'il y a ruée vers l'or. Demain il y aura peut-être le retour du chik, et toutes les idel voudront aller aux antilles. Après-demain, il y aura la canicule et elles rêveront de Saint-Pierre et Micquelon...
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Les canicules ne m'ont jamais emballé.
biensur biensur
en attendant, lorsqu'il y a eu le chik tous les métro ont voulu déserter l'île et même ceux qui avaient demander leur mutations depuis des années.
d'un côté ils ont été contents d'avoir profiter de la poule aux oeuf d'or et de l'autre ils ont fuis l'île enmenant femmes et enfants...
nous avons eu énormément de retombé économiques, beaucoup d'entreprises ont mis la clé sous la porte.
et maintenant que l'épidémie est soi disant derrière nous, ils reviennent en force, sauf que les autorités tout comme nos voisins les mauriciens ont décidé de cacher les nu
en attendant, lorsqu'il y a eu le chik tous les métro ont voulu déserter l'île et même ceux qui avaient demander leur mutations depuis des années.
d'un côté ils ont été contents d'avoir profiter de la poule aux oeuf d'or et de l'autre ils ont fuis l'île enmenant femmes et enfants...
nous avons eu énormément de retombé économiques, beaucoup d'entreprises ont mis la clé sous la porte.
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karennn a écrit :en attendant, lorsqu'il y a eu le chik tous les métro ont voulu déserter l'île et même ceux qui avaient demander leur mutations depuis des années.
Tous ceux et celles qui sont venus pour faire bronzette, certainement. Leur état d'esprit est de se faire plaisir, pas de se faire mal. Ensuite, il y a ceux (rares) qui sont implantés, qui ont un statut social local, et qui restent. Et s'ils ont pu prendre une place locale, c'est par leur action et par le fait qu'on leur a réservé une place.
J'admets tout à fait que la façon de faire de certains métros perturbe notablement le fonctionnement de l'île. J'en ai un peu ras le bol qu'on leur colle tous les maux de la terre :
-ce sont des "chasseurs de prime" (pour les fonctionnaires mutés) ;
-ils prennent la place des îléens (ah, il y a des places réservées ?) ;
-ils font monter le prix des loyers (parce qu'avec leurs bons salaires, ils peuvent payer plus), le prix des légumes sur le marché (parce qu'ils ne marchandent pas, mais personne ne voit d'inconvénient à leur faire payer plus que les locaux)...
Ce cas n'est pas isolé, en Guyane où je réside c'est pire, les métro qui viennet ne sont pas les bons, ce sont des chasseurs de prime et ils le disent! En plus, ils ne s'investissent pas dans notre hôpital, s'en moque de l'amélioration des conditions de travail car ils le disent ils partiront bientôt, le temps de toucher toute la prime; ca nuit gravement à nos conditions de travail!
la dure réalité du quotidien d'un infirmier travaillant dans un hopital public
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