L'oral pourquoi ces écarts ?
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- satrinchka
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V. Benet a écrit :Une candidate, que nous appellerons Cornélia, se présente à l'oral, avec des notes excellentes à l'écrit. 34 ans, divorcée, 2 anfants. Le sujet d'oral est super bien traité. ..
ca veut dire que vous avez accès aux notes d'écrit quand on passe l'oral???
tout le monde me dit que normalementnon
mais moi je me dis "et pourquoi vous n'auriez pas accès à ces notes? après tout, quand les notes sont corrigées, j'imagine qu'elles sont inscrites dans notre dossier, dossier que vous avez sous les yeux!
enfin peu importe, ca change pas grande chose de toute façon, mais ca m'intrigue
ESI 3ème année 2008/2011 (anciennement 2007-2010, arrêt d'un an en 2009)
Il est vrai que ce concours est déroutant et au fil des jours qui passe je mesure les différences très importantes qu'il peut y avoir entre un IFSI et un autre. Par exemple je bute sur deux listes principales (dans le sud) avec des notes sommes toutes pas si médiocres (mais à améliorer) mais trop justes pour ces IFSI alors que pour d'autres j'aurais - probablement - pu entrer pour la saison 2007 (j'attends désespérement que les listes principales s'effritent au cours du mois d'Août voir septembre).
Je lis ici que des candidats ont été éliminés aux concours que j'ai passé et entrent sur liste complémentaire dans d'autres (villes plus petites) avec des positions étonnantes (plus de 50ème). Je suis heureux pour eux, juste déçu pour moi.
J'ai eu deux oraux sensiblement identiques sauf que pour le second j'ai un peu plus travaillé la question du "pourquoi une reconversion aujourd'hui et non il ya 6 ans". Un peu désemparé pour le premier oral, plus clair pour le second, meilleure note au second (16, et 14 au premier). Possible que je focalise sur cette question alors que le jugement c'est fait ailleurs. Juste pour dire qu'un oral ça se prépare et c'est pour un cas de reconversion un excellent questionnement entre soi et soi avant tout.
Cependant à quoi bon entrer dans un IFSI qui ne veut pas de vous s'il vous éliminait ? Il est aussi possible que les choses changent au cours de vos études, et le timide, peu informé sur l'oral s'émancipe, s'exteriorise un peu plus au cours des études. L'étudiant plus "ideal-type" se révélant un fumiste, déjà vu aussi.
N'y a t-il pas un jugement un peu péremptoire lors de ces oraux soit : définir une personnalité en 20 minutes ? Pas simple aussi pour les formateurs, l'IFSI, ces concours consommateurs de temps, d'énergie puis vient la liste finale, entre ceux qui se désistent etc, c'est une charge administrative d'envergure et épuisante.
Reste que chercher à analyser la subjectivité qu'il y a évidemment dans les oraux peut vous faire perdre tout espoir voire vous faire développer des colères peu productives (Ce faire éliminer par un jury est frustrant parce qu'il s'agît d'êtres humains et ne pas plaire à ces êtres humains est blessant, surtout que l'enjeu est important).
Donc il faut le savoir, quand vous avez un profil différent (reconversion), plus singulier il faut surmultiplier les concours, 6 pourquoi pas plus. Et en cas de doute sur vos capacités psychotechniciennes ou simplement scolaires autant limiter la concurrence et choisir des IFSI plus petits, dans des villes moins évidentes. Sinon, et ça va être mon cas : travailler plus (les tests, la CG - moins bâcler) qu'il ne le faut afin de gagner les quelques points manquants.
On compare parfois un entretien d'embauche avec un oral et pour avoir vécu des vingtaines d'entretiens (free lance, prestataire, donc missions courtes ce qui explique le nombre conséquent) l'exercice n'est pas du tout identique car vous parlez de ce que vous connaissez et proposez lors d'un entretien alors qu'un oral vous projetez sur ce que vous voulez ou allez devenir.
Autre facteur : Un étudiant qui abandonne laisse une place sur trois années vide, ça n'est pas négligeable.
Puis pour revenir sur le subjectif, même si une grille de notation existe, les stages vous plongeront inévitablement dans ce subjectif et ils sont nombreux. Ce métier est un univers particulier ou les émotions sont puissantes, pertubantes, du tragique au merveilleux (je pense), on doit alors accepter le subjectif.
Il y a aussi des profils ideal-type qui plaisent, ceux qui passent trois concours en réusissent les trois avec des notes élevées pour chacun des concours, ceux-là montrent à la fois que des jurys différents apprécient ce type de profil. Ce remettre en question est donc nécessaire et salutaire surtout si l'on rate des oraux sur plusieurs concours, sur plusieurs années, le prix a payer est quand même lourd je trouve (attente sur plus de 6 mois, stress, concours à réitérer les années suivantes etc), il serait dommage de ne pas analyser sérieusement ces échecs.
Le concours est selectif mais on peut tout de même admettre qu'il accepte des jeunes de 17 ans comme d'autres de 45 ans et ce à la même enseigne, signe d'ouverture. Et les études sont relativement peu chères... même si des ovni à 3000 ou 5000 euros l'année (si j'ai bien lu) commencent à germer. L'argent viendra s'ajouter aux facultés personnelles, et encore, ce prix obscène limitera le nombre de concourrants et facilitera l'entrée de ceux qui auront un bon capital économique.
Je viens juste d'avoir comme info une place qui se libère pour ma pomme à Levallois (IFSI en manque d'étudiants). Mais voilà. Reconversion signifie perte de salaire qui signifie nouvel appartement et les prix des logements sur Paris ou autour de Paris sont simplement injustes et indignes d'une société qui de plus en plus privilégie la rente (la paresse des rentiers moins condamnées que celles des RMistes ou chômeurs), le jeu du marché et les humains doivent s'adapter comme une variable d'ajustement. Je ne parle même pas du temps de trajet et de ces conditions (la magnificience du RER A ou B ou comment survire à 7h30 dans ce magma de gens stressés, chaque voyage est une tension et non une détente).
Je suis heureux de cette nouvelle ceci dît.
Levallois Perret... amusant, la ville du maire Balkany, maire douteux qui lors d'un faux interview niait qu'il y ait des pauvres en France, les pauvres sont forcément des gens paresseux, des feignants assurait-il, des moins que rien qui "profitent" du système.
Je lis ici que des candidats ont été éliminés aux concours que j'ai passé et entrent sur liste complémentaire dans d'autres (villes plus petites) avec des positions étonnantes (plus de 50ème). Je suis heureux pour eux, juste déçu pour moi.
J'ai eu deux oraux sensiblement identiques sauf que pour le second j'ai un peu plus travaillé la question du "pourquoi une reconversion aujourd'hui et non il ya 6 ans". Un peu désemparé pour le premier oral, plus clair pour le second, meilleure note au second (16, et 14 au premier). Possible que je focalise sur cette question alors que le jugement c'est fait ailleurs. Juste pour dire qu'un oral ça se prépare et c'est pour un cas de reconversion un excellent questionnement entre soi et soi avant tout.
Cependant à quoi bon entrer dans un IFSI qui ne veut pas de vous s'il vous éliminait ? Il est aussi possible que les choses changent au cours de vos études, et le timide, peu informé sur l'oral s'émancipe, s'exteriorise un peu plus au cours des études. L'étudiant plus "ideal-type" se révélant un fumiste, déjà vu aussi.
N'y a t-il pas un jugement un peu péremptoire lors de ces oraux soit : définir une personnalité en 20 minutes ? Pas simple aussi pour les formateurs, l'IFSI, ces concours consommateurs de temps, d'énergie puis vient la liste finale, entre ceux qui se désistent etc, c'est une charge administrative d'envergure et épuisante.
Reste que chercher à analyser la subjectivité qu'il y a évidemment dans les oraux peut vous faire perdre tout espoir voire vous faire développer des colères peu productives (Ce faire éliminer par un jury est frustrant parce qu'il s'agît d'êtres humains et ne pas plaire à ces êtres humains est blessant, surtout que l'enjeu est important).
Donc il faut le savoir, quand vous avez un profil différent (reconversion), plus singulier il faut surmultiplier les concours, 6 pourquoi pas plus. Et en cas de doute sur vos capacités psychotechniciennes ou simplement scolaires autant limiter la concurrence et choisir des IFSI plus petits, dans des villes moins évidentes. Sinon, et ça va être mon cas : travailler plus (les tests, la CG - moins bâcler) qu'il ne le faut afin de gagner les quelques points manquants.
On compare parfois un entretien d'embauche avec un oral et pour avoir vécu des vingtaines d'entretiens (free lance, prestataire, donc missions courtes ce qui explique le nombre conséquent) l'exercice n'est pas du tout identique car vous parlez de ce que vous connaissez et proposez lors d'un entretien alors qu'un oral vous projetez sur ce que vous voulez ou allez devenir.
Autre facteur : Un étudiant qui abandonne laisse une place sur trois années vide, ça n'est pas négligeable.
Puis pour revenir sur le subjectif, même si une grille de notation existe, les stages vous plongeront inévitablement dans ce subjectif et ils sont nombreux. Ce métier est un univers particulier ou les émotions sont puissantes, pertubantes, du tragique au merveilleux (je pense), on doit alors accepter le subjectif.
Il y a aussi des profils ideal-type qui plaisent, ceux qui passent trois concours en réusissent les trois avec des notes élevées pour chacun des concours, ceux-là montrent à la fois que des jurys différents apprécient ce type de profil. Ce remettre en question est donc nécessaire et salutaire surtout si l'on rate des oraux sur plusieurs concours, sur plusieurs années, le prix a payer est quand même lourd je trouve (attente sur plus de 6 mois, stress, concours à réitérer les années suivantes etc), il serait dommage de ne pas analyser sérieusement ces échecs.
Le concours est selectif mais on peut tout de même admettre qu'il accepte des jeunes de 17 ans comme d'autres de 45 ans et ce à la même enseigne, signe d'ouverture. Et les études sont relativement peu chères... même si des ovni à 3000 ou 5000 euros l'année (si j'ai bien lu) commencent à germer. L'argent viendra s'ajouter aux facultés personnelles, et encore, ce prix obscène limitera le nombre de concourrants et facilitera l'entrée de ceux qui auront un bon capital économique.
Je viens juste d'avoir comme info une place qui se libère pour ma pomme à Levallois (IFSI en manque d'étudiants). Mais voilà. Reconversion signifie perte de salaire qui signifie nouvel appartement et les prix des logements sur Paris ou autour de Paris sont simplement injustes et indignes d'une société qui de plus en plus privilégie la rente (la paresse des rentiers moins condamnées que celles des RMistes ou chômeurs), le jeu du marché et les humains doivent s'adapter comme une variable d'ajustement. Je ne parle même pas du temps de trajet et de ces conditions (la magnificience du RER A ou B ou comment survire à 7h30 dans ce magma de gens stressés, chaque voyage est une tension et non une détente).
Je suis heureux de cette nouvelle ceci dît.
Levallois Perret... amusant, la ville du maire Balkany, maire douteux qui lors d'un faux interview niait qu'il y ait des pauvres en France, les pauvres sont forcément des gens paresseux, des feignants assurait-il, des moins que rien qui "profitent" du système.
Une petite réponse rapide d'un AS qui rentre en IFSI cette année.Malgré l'expérience professionelle que je pouvais avoir,j'ai choisi de faire une prépa.Cela m'a beaucoup aidé,en me permettant de remettre le pied à l'étrier,d'être prêt pour l'écrit,et enfin de dégager mes motivations de facons plus claires.J'ai 30 ans,une expérience d'auxiliaire sanitaire des armées,d'aide-soignant en service,de plus je reconnais avoir un caractère affirmé;je ne pense donc pas être facilement influencable.Pourtant,je n'ai pas l'impression d'avoir été formaté par la prépa 

un petit témoignage.
5 concours la même année:
1 écrit raté donc 4 oraux avec comme note: 9 / 10 /14 /17
hum si je résume tout en caricaturant:
pour 2 écoles je n'étais pas apte à faire cette formation voir ce boulot, pour une, le jury ne pas bien senti d'ou le 10 et enfin deux autres ou au vu des notes d'écrit (tres bonne (vive les test psycho qui servent à rien dans le boulot)) j'étais fait pour ca...........
une des super gentilles cadres pédagogiques (mérite t elle cet attribut ?) de l'école ou j'ai eu 10 a l'oral m'a confirmé plus tard que ce 10 etait un signe de doute et que maintenant elle regrettait ( ah les nouvelles méthodes de pédagogie)
Bon certes j'arrivais pas à rentre dans le moule de l'écolier dans cette école, le terme étudiant euh.... non écolier...
Il est clair que j'aurais du choisir une autre école avant un projet peut etre différent mais quand c'est à coté de chez soi et que la formation n'est pas pris en charge le chois est vite fait.
les écrits sont tous quasi les mêmes (pas d'influence du projet ped la dedans ?) par contre les oraux .....
Quand à cette question :
je la trouve très sexiste
Cette même question posée à l'envers dans un métier quasi masculin apparaîtrait comme déplacé limite tendancieuse.
Sans vouloir changer de sujet il ya moins d'hommes qui réussissent au concours que de femmes.(toute proportion gardée)
j'ai bien une légère réponse mais je ne suis qu un homme
ya t'il un pb de niveau culturel à l'écrit ? un contact plus difficile à l'oral ?
Ou simplement le fantôme de la bonne soeur ?
5 concours la même année:
1 écrit raté donc 4 oraux avec comme note: 9 / 10 /14 /17
hum si je résume tout en caricaturant:
pour 2 écoles je n'étais pas apte à faire cette formation voir ce boulot, pour une, le jury ne pas bien senti d'ou le 10 et enfin deux autres ou au vu des notes d'écrit (tres bonne (vive les test psycho qui servent à rien dans le boulot)) j'étais fait pour ca...........
une des super gentilles cadres pédagogiques (mérite t elle cet attribut ?) de l'école ou j'ai eu 10 a l'oral m'a confirmé plus tard que ce 10 etait un signe de doute et que maintenant elle regrettait ( ah les nouvelles méthodes de pédagogie)
Bon certes j'arrivais pas à rentre dans le moule de l'écolier dans cette école, le terme étudiant euh.... non écolier...
Il est clair que j'aurais du choisir une autre école avant un projet peut etre différent mais quand c'est à coté de chez soi et que la formation n'est pas pris en charge le chois est vite fait.
les écrits sont tous quasi les mêmes (pas d'influence du projet ped la dedans ?) par contre les oraux .....
Quand à cette question :
De même que je pose systématiquement la question aux "hommes", de savoir comment ils se projettent pendant 3 ans entourées de jeunes filles belles comme des coeurs !!!
je la trouve très sexiste
Cette même question posée à l'envers dans un métier quasi masculin apparaîtrait comme déplacé limite tendancieuse.
De même que je pose systématiquement la question aux "femmes", de savoir comment ils se projettent pendant 3 ans entourées de jeunes hommes beaux comme des coeurs !!!
Sans vouloir changer de sujet il ya moins d'hommes qui réussissent au concours que de femmes.(toute proportion gardée)
j'ai bien une légère réponse mais je ne suis qu un homme


ya t'il un pb de niveau culturel à l'écrit ? un contact plus difficile à l'oral ?
Ou simplement le fantôme de la bonne soeur ?

Mouais...faut arreter de comparer les notes à l'oral entre les ifsi, puisque chacun juge en fonction de son projet pédagogique. On ne juge pas (et heureusement) en 30 minutes si vous serez un bon infirmier.
Pour ce qui est de l'histoire du "moule", allez faire un tour sur le forum concours ifsi, une bonne partie des participants vont jusqu'à nous demander ce qu'ils doivent dire comme motivation perso...c'est ceux là même qui se plaindront d'être infantilisé plus tard...
Les tests psycho servent au boulot: c'est effrayant le nombre d'étudiants qui ont du mal à faire un calcul de dose...
Pour ce qui est de l'histoire du "moule", allez faire un tour sur le forum concours ifsi, une bonne partie des participants vont jusqu'à nous demander ce qu'ils doivent dire comme motivation perso...c'est ceux là même qui se plaindront d'être infantilisé plus tard...
Les tests psycho servent au boulot: c'est effrayant le nombre d'étudiants qui ont du mal à faire un calcul de dose...
les tests psychotechniques ont un but bien précis. Mesurer votre capacité à tester votre attention, mesurer votre capacité à suivre des consignes, etc ...
L'oral devrait permettre de débusquer les étudiants qui ne sont pas prêtes à entrer en formation, et aider le jury à voir si l'étudiant s'est posé les "bonnes " questions.
Ma question "aux hommes" n'a rien de sexiste. Elle est basée sur une longue expérience .... J'en ai ras le bol de voir les garçons se rétamer la première année, parce qu'ils jouent les joli coeurs et se rendent compte en juin qu'ils auraient du un peu travailler.
Cette question est à mettre en parallèle des questions sur le financement .... Peut-être ne devrais-je pas poser cette question ? C'est une ingérance dans la vie du candicat ??? N'empêche que, quand on a des étudiants qui dorment en cours parce qu'ils travaillent toutes les nuits, ou encore quant d'autres ne mangent JAMAIS le midi, parce qu'ils ne le PEUVENT pas ... je me dis qu'il y avait quelque chose à faire AVANT.
A ce prix là, arrêtons de faire des concours, ouvrons les portes en grand, mais ne nous voilons pas la face. 80 % d'échec en fin de première année me paraît une projection honorable !!!
Quand au fantôme de la bonne soeur, il est sans cesse bousculé par celui de la péripatéticienne de Lyon. Alors pas de soucis pour vous messieurs, vous avez votre place en IFSI comme les autres !!!!!
L'oral devrait permettre de débusquer les étudiants qui ne sont pas prêtes à entrer en formation, et aider le jury à voir si l'étudiant s'est posé les "bonnes " questions.
Ma question "aux hommes" n'a rien de sexiste. Elle est basée sur une longue expérience .... J'en ai ras le bol de voir les garçons se rétamer la première année, parce qu'ils jouent les joli coeurs et se rendent compte en juin qu'ils auraient du un peu travailler.
Cette question est à mettre en parallèle des questions sur le financement .... Peut-être ne devrais-je pas poser cette question ? C'est une ingérance dans la vie du candicat ??? N'empêche que, quand on a des étudiants qui dorment en cours parce qu'ils travaillent toutes les nuits, ou encore quant d'autres ne mangent JAMAIS le midi, parce qu'ils ne le PEUVENT pas ... je me dis qu'il y avait quelque chose à faire AVANT.
A ce prix là, arrêtons de faire des concours, ouvrons les portes en grand, mais ne nous voilons pas la face. 80 % d'échec en fin de première année me paraît une projection honorable !!!
Quand au fantôme de la bonne soeur, il est sans cesse bousculé par celui de la péripatéticienne de Lyon. Alors pas de soucis pour vous messieurs, vous avez votre place en IFSI comme les autres !!!!!
VB - IDE
Bonjour à tous, je viens de lire tous vos messages sur l'oral et je fais partie de celles qui veulent se reconvertir après 40 ans et qui l'ont raté(5,75/20). J'ai eu un entretien avec la directrice par intérim totalement inintéressant, limite je lui faisais perdre son temps ( il faut dire aussi qu'il n'y avait rien de précis dans le dossier pour qu'elle me donne une explication). Je recommencerai l'année prochaine bien sûr mais je crois que je vais traîner mes yeux et mes oreilles dans cet ifsi pour essayer de débusquer ce fameux projet pédagogique parce-que s'ils ne veulent pas de "personnes âgées" et bien j'irais tenter ma chance un peu plus loin.
Merci de tous ces conseils qui ont éclairé ma lanterne sur ce fameux oral et sa subjectivité.
Merci de tous ces conseils qui ont éclairé ma lanterne sur ce fameux oral et sa subjectivité.
Ma question "aux hommes" n'a rien de sexiste. Elle est basée sur une longue expérience .... J'en ai ras le bol de voir les garçons se rétamer la première année, parce qu'ils jouent les joli coeurs et se rendent compte en juin qu'ils auraient du un peu travailler.
hum il n'y a pas de beaux gosses dans les promos ??
l'étudiant est lui contrairement aux étudiantes uniquement guidé par ses hormones...



Et bien sur si dans la promo il n'y avait que des "pas jolies filles" les garçons travailleraient plus.....
En voila une piste intéressante pour constituer les groupes de travail....

Belle vision de notre sexe

PS; je n'ai jamais eu besoin de jolies filles pour ne pas travailler


Et c'est une fierté de ne pas travailler? Peut être à 15-16 ans, quand on refuse l'autorité, plus après, non? On devient adulte, on sait que l'on bosse pour soi...
V. Benet, le questionnement sur le degré de maturité du candidat doit être important aussi? Pour moi, c'est tout le paradoxe de la formation actuellement, des gens qui rentrent à l'IFSI en essayant de rentrer dans le moule (il faut dire quoi sur les motivations? etc), qui se conduisent souvent comme des scolaires, puis qui en fin d'études reprochent tout cela à l'ifsi...
V. Benet, le questionnement sur le degré de maturité du candidat doit être important aussi? Pour moi, c'est tout le paradoxe de la formation actuellement, des gens qui rentrent à l'IFSI en essayant de rentrer dans le moule (il faut dire quoi sur les motivations? etc), qui se conduisent souvent comme des scolaires, puis qui en fin d'études reprochent tout cela à l'ifsi...
Et c'est une fierté de ne pas travailler? Peut être à 15-16 ans, quand on refuse l'autorité, plus après, non? On devient adulte, on sait que l'on bosse pour soi...
Qui a dit que j'en retirait une fierté
c'était un clin d'oeil et pour dire ce ne sont pas nos hormones qui sont forcément responsables de ce fait
Quand à la maturité...... la juger par post interposé

Pour moi, c'est tout le paradoxe de la formation actuellement, des gens qui rentrent à l'IFSI en essayant de rentrer dans le moule (il faut dire quoi sur les motivations? etc)
C'est bien le problème de la sélection au concours. Toute sélection à des critères, y correspondre c'est augmenter ses chances de réussir.
qui se conduisent souvent comme des scolaires, puis qui en fin d'études reprochent tout cela à l'ifsi...
j'étais loin d'être scolaire, je le reprochais souvent à l'ifsi pendant les études et pas après; je peux dire que dans mon cas, dans mon école ca été très mal perçu.
C'est bien difficile ... 20 minutes pour voir les motivations, la maturité, ... c'est bien court !cedr1c a écrit :...V. Benet, le questionnement sur le degré de maturité du candidat doit être important aussi? Pour moi, c'est tout le paradoxe de la formation actuellement, des gens qui rentrent à l'IFSI en essayant de rentrer dans le moule (il faut dire quoi sur les motivations? etc), qui se conduisent souvent comme des scolaires, puis qui en fin d'études reprochent tout cela à l'ifsi...
Effectivement, ceux qui sont super bien préparés arrivent à bluffer le jury.
Mais ... le jury a des armes

La maturité, c'est plus en terme de "Le candidat est-il prêt à suivre de telles études". Parce que, l'un dans l'autre, nous avons 3 ans pour travailler avec les étudiants sur leur maturation.
Ceux qui rentrent à l'IFSI pour avoir exclusivement un métier à la sortie ... c'est une réalité. Mais c'est aussi une réalité sociale à ne pas négliger !
VB - IDE
Si des personnes qui ont "vécu" sont une richesse aux yeux de certains, elles sont aussi de véritables épines dans le derrière pour d'autres .... Eh oui, pas béni ouioui, de répondant, de la réflexion, des empêcheurs de tourner en rond .....
je n'ose comprendre (:roll:) :vous voulez dire que en sommes ce que recherche la majorité des ifsi ce sont des moutons biens gentils, bien niais qui ne bronchent jamais, qui sont lisses et sans personnalité?
ok,

c'était ça

faut que j'arrête de lire nietzsche alors si je veux rentrer dans ce moule

(prononcer nitche!)

J'ai aussi eu des altercations avec des collègues qui estimaient que, passé 40 ans, elles ne voulaient personne en formation, parce que c'était du temps et de l'argent perdu pour quelqu'un qui allait travailler peu longtemps ..... Encore un autre éclairage de la situation des "plus vieux" .... !!!







waouh!, et ben belle mentalité!!
