le somatique en service d'entrée
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
Nanianais a dit:
Dans ces moments là, malheureusement nous on a tendance a sollicité les internes, pour combler
Je sais pas comme ca se passe chez vous, mais nous les patients ont tous du diffu K. A force on fait de l'autodérision.
Et le pire c'est que le plus souvent c'est les psychiatre qui vont envoyer faire les asp ou les echo doppler quand il y a de reeel pb!
Dans ces moments là, malheureusement nous on a tendance a sollicité les internes, pour combler

Je sais pas comme ca se passe chez vous, mais nous les patients ont tous du diffu K. A force on fait de l'autodérision.
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
- metabaron59
- Messages : 21
- Inscription : 01 nov. 2007 17:08
Est les internes te renvoit sur le medecin de ton service car il n'est pas l'heure de la prise de garde..... ou parcequ'ils sont interne en psychiatrie...
Le pire c'est les toubib qui ont une vacation qui passe en vitesse sans blouse(il est bien connu que l'hygiene hospitaliere ,les maladies nosoconiales ne sont que des mots barbares utilisé par les infirmers) et ayant un niveau de competence plus que discutable et qui te font remarquer que tu les deranges pendant leur consultation privé....
et encore si je pouvais vraiment me lacher.....
Le pire c'est les toubib qui ont une vacation qui passe en vitesse sans blouse(il est bien connu que l'hygiene hospitaliere ,les maladies nosoconiales ne sont que des mots barbares utilisé par les infirmers) et ayant un niveau de competence plus que discutable et qui te font remarquer que tu les deranges pendant leur consultation privé....
et encore si je pouvais vraiment me lacher.....

Dernière anecdote :
- notre généraliste qui met du glucor 100 3fois par jour car Glycémie a jeun entre 1,10 et 1,15 sans avoir fait de cycle glycémique sur 3 jours, que nous avons obtenu laborieusement.
- notre généraliste que souhaite une pose de GPE chez un patient anorexique sans avoir réaliser d'examen complémentaire, ni l'avoir averti lui et la famille
- notre généraliste qui met du glucor 100 3fois par jour car Glycémie a jeun entre 1,10 et 1,15 sans avoir fait de cycle glycémique sur 3 jours, que nous avons obtenu laborieusement.
- notre généraliste que souhaite une pose de GPE chez un patient anorexique sans avoir réaliser d'examen complémentaire, ni l'avoir averti lui et la famille

Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
malou70 a écrit :Petite question :
Je travaille en pavillon d'entrant, et des fois je me dis est-ce notre role de prévoir une consultation dermato pour une verrue plantaire, ou un grains de beauté qui gène, il est situé au niveau de la bretelle de soutien à gorge?
Je suis d'accord et parfois c'est la valse des visites au CHG, sans aucun regard quand aux effectifs minimum.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
allez je fais remonter le^post et je déverse ma bile sur le médecin de garde, les pompiers et les urgences, et oui rien que ca !!!
Samedi, on est alerté par nos collègues AS qu'un patient ne se sent pas bien, n'arrive plus à marcher (jusqu'à présent autonome), douleur au niveau du dos, sang sur sa tete d'oreiller.
On parle avec lui, il dit etre malade, mais ne sait pas l'expliquer (a savoir que c'est un patient une les opérations de la pensée perturbées, et pas du tout plaintif). Depuis quelques temps environ 15j, il se sent mal comme il dit, on alerte, mais bon il fait un passage éclair au CHG la semaine dernière pour suspicion d'IDM, ou AIT ? il revient quelques heures après avec un courrier AEG, prévoir hospit à distance.
Ma question à distance de quoi? ses troubles psy ? il est calme, il a ses petites habitudes, c'est un de nos chroniques
Pour revenir à samedi, 10min après il fait une crise d'épilepsie très caractéristiques, tonico-clonique, perte de conscience pdt 10min, perte d'urine, yeux révulsés, difficulté respiratoire, perte d'urine, morsure de langue
Appel 15 et IDG, PLS, maintenir, O², stimuler, prise de constantes.
15 envoie pompier, des vrais crétins etes vous sure que c'est une crise d'épi, vous avez pris la TA vec un manuel au moins, bien sur que oui on c*****, que des reflexions comme c, ma collègue bouillissait, il nous demande les constantes, je lui donne il les note à peu près et la ma jolie reflexion "quand on veut être pointilleux, on l'es jusqu'au bout!"
ensuite notre monsieur passa la nuit aux urg, a savoir que c'était certainement la deuxième de l'après-midi, mais les premières.
IL revient dimanche, sans avoir été prévenu, sans courrier de sortie, vers 14h, pas le temps de l'installer sur son lit, crise d'épi sur le brancard, les ambulanciers appellent la régul, retour au CHG.
Retour vers 20h sans appel, sans CAT, appel IDG, pas trop envie de se déplacer, avons appris grace à un ancien collègue qui bosse aux urgences psy, qu'il préconisait de l'urbanyl (merci poussin)
Mais notre petit monsieur, limite grbataire, méconnaissable, pu vraiment de mémoire immédiate, position foetale
Pour parfaire le tout dimanche en milieu d'aprem une de nos patientes revient très alcoolisés de perm, reconnait avoir bu, mais deux verres de rosé selon elle, la clinique et l'odeur de correspondant pas j'applique un protocole plus ou moins oral, éthylo et si + alcoolémie, chiffrée à 2.8, en plus cette patiente battue par son mari et son fils hématomes sur tout le haut du corps et le visage.
Nous appelons IDG, il ne sait pas si il veut venir, j'insiste et lui rappelle qu'au dessu de 2.5 normalement transfert pour la nuit
La j'ai été plus que gentille, comme ma collègue nous l'avons guidé mais on est pas vraiment équipé pour.
certes les crises d'épi c'est gerable le pbm étant d'avoir un ttt anti-convulsivant de fond et de crise.
En général on appelle pas pour rien on est conditionné sur la gestion de crise en interne avnt d'appeler, mais là chgt d'interne, et pour certains dur de venir, c'est vrai huit petit km sous la pluie dans la voiture de service c'est peut etre trop demandé
Voili voilou, sans compter le reste de nos taff, galère, galère, car les autres patients ont ressentis cette tension est n'était pas bien non plus.
merci de m'avoir lu.
Samedi, on est alerté par nos collègues AS qu'un patient ne se sent pas bien, n'arrive plus à marcher (jusqu'à présent autonome), douleur au niveau du dos, sang sur sa tete d'oreiller.

On parle avec lui, il dit etre malade, mais ne sait pas l'expliquer (a savoir que c'est un patient une les opérations de la pensée perturbées, et pas du tout plaintif). Depuis quelques temps environ 15j, il se sent mal comme il dit, on alerte, mais bon il fait un passage éclair au CHG la semaine dernière pour suspicion d'IDM, ou AIT ? il revient quelques heures après avec un courrier AEG, prévoir hospit à distance.

Ma question à distance de quoi? ses troubles psy ? il est calme, il a ses petites habitudes, c'est un de nos chroniques

Pour revenir à samedi, 10min après il fait une crise d'épilepsie très caractéristiques, tonico-clonique, perte de conscience pdt 10min, perte d'urine, yeux révulsés, difficulté respiratoire, perte d'urine, morsure de langue

Appel 15 et IDG, PLS, maintenir, O², stimuler, prise de constantes.
15 envoie pompier, des vrais crétins etes vous sure que c'est une crise d'épi, vous avez pris la TA vec un manuel au moins, bien sur que oui on c*****, que des reflexions comme c, ma collègue bouillissait, il nous demande les constantes, je lui donne il les note à peu près et la ma jolie reflexion "quand on veut être pointilleux, on l'es jusqu'au bout!"
ensuite notre monsieur passa la nuit aux urg, a savoir que c'était certainement la deuxième de l'après-midi, mais les premières.
IL revient dimanche, sans avoir été prévenu, sans courrier de sortie, vers 14h, pas le temps de l'installer sur son lit, crise d'épi sur le brancard, les ambulanciers appellent la régul, retour au CHG.

Retour vers 20h sans appel, sans CAT, appel IDG, pas trop envie de se déplacer, avons appris grace à un ancien collègue qui bosse aux urgences psy, qu'il préconisait de l'urbanyl (merci poussin)

Mais notre petit monsieur, limite grbataire, méconnaissable, pu vraiment de mémoire immédiate, position foetale

Pour parfaire le tout dimanche en milieu d'aprem une de nos patientes revient très alcoolisés de perm, reconnait avoir bu, mais deux verres de rosé selon elle, la clinique et l'odeur de correspondant pas j'applique un protocole plus ou moins oral, éthylo et si + alcoolémie, chiffrée à 2.8, en plus cette patiente battue par son mari et son fils hématomes sur tout le haut du corps et le visage.
Nous appelons IDG, il ne sait pas si il veut venir, j'insiste et lui rappelle qu'au dessu de 2.5 normalement transfert pour la nuit

La j'ai été plus que gentille, comme ma collègue nous l'avons guidé mais on est pas vraiment équipé pour.
certes les crises d'épi c'est gerable le pbm étant d'avoir un ttt anti-convulsivant de fond et de crise.
En général on appelle pas pour rien on est conditionné sur la gestion de crise en interne avnt d'appeler, mais là chgt d'interne, et pour certains dur de venir, c'est vrai huit petit km sous la pluie dans la voiture de service c'est peut etre trop demandé


Voili voilou, sans compter le reste de nos taff, galère, galère, car les autres patients ont ressentis cette tension est n'était pas bien non plus.
merci de m'avoir lu.
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
Ben que rajoutet. La nuit qui a ssuivi malou. Tu en prendra connaissance bien asser tot. En tout cas il y a eu une fiche d'evenement indesirable pour denoncer les preatique de cet interne cette nuit je te conseil de faire pareil pour l'aprem. En tout cas ce we fut eprouvant pour tout le monde, jour comme nuit. merci a tous de nous lire en ce we de crise.
la psychiatrie pour l'instant ca me va bien.....
Et oui, retour au taff, et bien dur journée, la ca se calme un peu, inalement j'ai choisi de faire remonter l'info, surveillant, qui m'a conseillé de faire une feuille d'évenement indésirable, d'en reparler à l'interne et d'en parler au chef de service.
Tout est fait sauf revoir l'IDG,, j'attend avec impatience sa prochaine garde

Tout est fait sauf revoir l'IDG,, j'attend avec impatience sa prochaine garde


Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
Encore une journée galère : mise en place protocole sarcopte
Lourd à mettre en place mais en plus dédramatiser et expliquer la nécessité de l'isolement à des patients dont l'unique plaisir pendant l'hospit c'est d'être avec les autres
Super dur, d'utant plus qu'une des trois personnes, a eut une super crise d'agitation

Lourd à mettre en place mais en plus dédramatiser et expliquer la nécessité de l'isolement à des patients dont l'unique plaisir pendant l'hospit c'est d'être avec les autres


Super dur, d'utant plus qu'une des trois personnes, a eut une super crise d'agitation

Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
Re: le somatique en service d'entrée
Allez je up le sujet
Pour vous questionner sur vos pratiques et la législation, je suis à la recheche.........
Peut-on avoir un patient contentionner en isolemtn avec une PIV et une SAD, et bientôt une alimentation parenterale ou entérale ?
Pour nous cela devient un grand n'importe quoi ?
Pour vous questionner sur vos pratiques et la législation, je suis à la recheche.........
Peut-on avoir un patient contentionner en isolemtn avec une PIV et une SAD, et bientôt une alimentation parenterale ou entérale ?
Pour nous cela devient un grand n'importe quoi ?
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
Re:
Il me semble qu'il y avait un médecin sur place, il aurait du prendre en charge le côté médicale.lhamo dondup a écrit :Je n'ai rien contre les soignants travaillant en psy, et loin de moi de vouloir généraliser, mais sur cette intervention, j'ai eu l'impresion qu'il y avait un manque évident de connaissances sur la crise d'épilepsie et de la conduite à tenir.
Le manque de connaissance est probable, si dans un service de soins généraux les patients "psy" sont souvent mal gérés sur le plan psychiatrique par manque d'habitude ou de connaissances il en va de même (malheureusement) dans les services psy le manque de connaissance sur certaines pathologie est réel.
Je me rappel d'un patient, lorsque je travaillais aux urgence médicales qui était admis pour un problème somatique et qui présentait en parallèle un trouble du comportement. Suite à une contrariété à fait irruption dans l'office infirmier et à commencé à tout envoyer valser. Avant que nous ayons eut le temp de le maitriser il s'est effondré sur le sol en convulsant.
Après coup l'urgentiste présent m'avait assuré que dans certains cas les crises d'épilepsie étaient précédés d'un état d'agitation. Peutêtre que ton patient était dans le même cas?
- karibounette
- Forcené
- Messages : 371
- Inscription : 26 févr. 2008 16:10
Re: le somatique en service d'entrée
bonjour,
je travaille en psy et j'ai beaucoup de patient qui sont épileptiques (mais traités donc justes à surveillés); les patients qui font des crises, sont (dans mon service) souvent des patients alcooliques chroniques qui font des épilepsies de sevrage malgré un traitement.
je travaille en psy et j'ai beaucoup de patient qui sont épileptiques (mais traités donc justes à surveillés); les patients qui font des crises, sont (dans mon service) souvent des patients alcooliques chroniques qui font des épilepsies de sevrage malgré un traitement.
même sur le plus beau trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.