stage PSY adulte tout secteur, difficulté, DDS, autre quest°
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- satrinchka
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peut être, mais l'être humain n'est pas une machine, il peut tout à fait faire des erreurs et heureusement d'ailleurs (sinon bonjour la vie parfaite)
lui jetter la pierre ce n'est pas non plus digne d'une ou d'un infirmier, surtout avec des mots blessants comme j'ai pu lire...
moi franchement je perçois une chasse aux sorcières qui ne m'étonne qu'à moitié...
lui jetter la pierre ce n'est pas non plus digne d'une ou d'un infirmier, surtout avec des mots blessants comme j'ai pu lire...
moi franchement je perçois une chasse aux sorcières qui ne m'étonne qu'à moitié...
ESI 3ème année 2008/2011 (anciennement 2007-2010, arrêt d'un an en 2009)
- lunedargent
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oui mais il ne faut pas être moralisateur non plus............
je pense sincèrement que nous tous et toutes, so
us nos beaux airs, y a aps une personne pour ratrapper les autres................on veut tous paraître pour des perles qui ne jugent jamais personne sous-pretxet que nous sommes ou seront infirmiers.............
Arrêtons
, soyons honnêtes avant d'être infirmier, nous sommes une personne et même si on le désire pas, notre esprit est critique
; après c'est à nous de nous modérer dans ce que l'on pense ou dit.............mais nous faisons tous des jugements que nous le voulions ou non

je pense sincèrement que nous tous et toutes, so

Arrêtons








Infirmière depuis 7ans....!! Etudiante puéricultrice cette année

clamoxyle a écrit :Jo a écrit :Certes, il n'est peut-être pas évident pour vous que de cotoyer "ce type de personnalités" dont vous parlez mais ce n'est sûrement pas le cas de tout le monde. Les "atomes crochus", vous connaissez?
On ne vous demande pas d'aimer les personnes avec lesquelles vous serez appelée à travailler, on vous demande simplement de les respecter dans leur professionnalisme, leur unicité, leur particularité voire leur singularité...ne raisonnez pas à "l'affectif, ce n'est jamais bon!
en revanche les choses ne sont pas aussi faciles et simples dans les services comme vous semblez le décrire, c'est une autres réalité!![]()
c'est pourquoi je ne partage pas le même avis
Pourquoi? vous pensez que j'ai passé les 25 dernières années (durée de ma carrière) dans le coma??
Bien sûr que les choses peuvent être simples...moyennant qu'on ne les complique pas inutilement, ce que vous faites en raisonnant à "l'emporte-pièce".
Vous condamnez votre collègue sans appel, vous lui collez une étiquette dont elle aura grand mal à se défaire.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
safifi a écrit :on juge pas les gens comme ça, surtout quand on veut être infirmière, faut espèrer qu'elle ne se comporte pas comme ça avec les patients......
moi je dis qu il faut pas réver, les infirmiers sont des gens comme les autres et ils ont leurs jugements de valeur, tout comme les autres... (et peut etre pires...) enfin je crois qu il faut faire avec...
Infirmière en psychiatrie et fière de son taf!!!
Bonjour,
bien sur on peut juger n'importe qui comme on le sent ou ressent ou estime ressentir. C'est un droit très humain de juger un autre humain. Mais le problème à mes yeux c'est que pour un soignant la portée d'un jugement sur la place publique, de l'étiquetage "psy" au sein d'une promotion, me paraît bien déraisonnable. J'entends bien qu'il y a des comportements susceptibles de révéler des traits de personnalité perturbés. La scolarité en IFSI est elle-même déstabilisante. Il faut être prudent sur tout jugement abrupt. On peut ne pas être bien dans une situation donnée (veille d'une MSP par exemple...), mais est-ce être "psy" ? Il faut tout simplement être prudent, très prudent, parce que l'on est soignant et que l'on doit savoir observer, écouter et prendre en compte le plus d'éléments possibles avant de juger.
Pour Ilamaga : j'ai cité un bouquin de Rufo qui montre ses expériences, ses erreurs, ses questionnements et ça montre oh combien il est dificile de juger. Quand au personnage, et bien il faut le croiser, discuter avec lui, voir son travail de terrain, pour comprendre qui il est. Et encore une fois une petite phrase totalement sortie de son contexte vous permet de le mépriser, c'est bien dommage. C'est le fond du problème : tout jugement hâtif, est certes une expression de la liberté de penser, mais est-ce bien objectif et utile ?
Jérôme, cadre prudent
bien sur on peut juger n'importe qui comme on le sent ou ressent ou estime ressentir. C'est un droit très humain de juger un autre humain. Mais le problème à mes yeux c'est que pour un soignant la portée d'un jugement sur la place publique, de l'étiquetage "psy" au sein d'une promotion, me paraît bien déraisonnable. J'entends bien qu'il y a des comportements susceptibles de révéler des traits de personnalité perturbés. La scolarité en IFSI est elle-même déstabilisante. Il faut être prudent sur tout jugement abrupt. On peut ne pas être bien dans une situation donnée (veille d'une MSP par exemple...), mais est-ce être "psy" ? Il faut tout simplement être prudent, très prudent, parce que l'on est soignant et que l'on doit savoir observer, écouter et prendre en compte le plus d'éléments possibles avant de juger.
Pour Ilamaga : j'ai cité un bouquin de Rufo qui montre ses expériences, ses erreurs, ses questionnements et ça montre oh combien il est dificile de juger. Quand au personnage, et bien il faut le croiser, discuter avec lui, voir son travail de terrain, pour comprendre qui il est. Et encore une fois une petite phrase totalement sortie de son contexte vous permet de le mépriser, c'est bien dommage. C'est le fond du problème : tout jugement hâtif, est certes une expression de la liberté de penser, mais est-ce bien objectif et utile ?
Jérôme, cadre prudent
Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant
xln a écrit : moi je dis qu il faut pas réver, les infirmiers sont des gens comme les autres et ils ont leurs jugements de valeur, tout comme les autres... (et peut etre pires...) enfin je crois qu il faut faire avec...
Ceci est vrai, mais du fait de notre formation, on est "censés" ne pas le faire. Après, c'est un problème lié à l'individualité de chacun (éducation, vécu...).
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Passionnant ce post!!!
D'abord, s'il vous plait, arrêtez d'utiliser le terme "psy" pour dire que quelqu'un a un problème psychologique, ou semble en avoir un...Ce terme n'existe pas!!! J'ai en effet fait 4 ans de psychologie (de psy!!!) et je n'ai jamais entendu ça de la part de nos profs (qui sont "psy")...
Ensuite je félicite Clamoxyle de pouvoir poser un diagnostic en si peu de temps! En fin de compte, les 5 ans (minimum) d'études pour être "psy" ne leur servent à rien...
Après, en ce qui me concerne, j'ai choisi de devenir infirmière pour les soins du corps, et aussi pour ce côté relationnel avec le patient, qu'on aborde tel qu'il est, c'est-à-dire résultant d'un parcours de vie qui lui est propre et unique. Donc, je ne comprends pas comment on peut réagir comme ça sans connaître le parcours de vie-ce qui a fait qu'il est ainsi aujourd'hui- de cette personne...
Enfin, juste une petite question: comment une personne peut se remettre en question si on ne lui fait aucun reproche sur son comportement ou aucune critique sur ce qu'il dit?
Libre à lui après de garder cette attitude ou de la changer, mais lui faire remarquer les arguments en son encontre ne peut que le faire avancer
Enfin voilà, après tout c'est mon avis
D'abord, s'il vous plait, arrêtez d'utiliser le terme "psy" pour dire que quelqu'un a un problème psychologique, ou semble en avoir un...Ce terme n'existe pas!!! J'ai en effet fait 4 ans de psychologie (de psy!!!) et je n'ai jamais entendu ça de la part de nos profs (qui sont "psy")...
Ensuite je félicite Clamoxyle de pouvoir poser un diagnostic en si peu de temps! En fin de compte, les 5 ans (minimum) d'études pour être "psy" ne leur servent à rien...
Après, en ce qui me concerne, j'ai choisi de devenir infirmière pour les soins du corps, et aussi pour ce côté relationnel avec le patient, qu'on aborde tel qu'il est, c'est-à-dire résultant d'un parcours de vie qui lui est propre et unique. Donc, je ne comprends pas comment on peut réagir comme ça sans connaître le parcours de vie-ce qui a fait qu'il est ainsi aujourd'hui- de cette personne...
Enfin, juste une petite question: comment une personne peut se remettre en question si on ne lui fait aucun reproche sur son comportement ou aucune critique sur ce qu'il dit?
Libre à lui après de garder cette attitude ou de la changer, mais lui faire remarquer les arguments en son encontre ne peut que le faire avancer
Enfin voilà, après tout c'est mon avis

C'est vrai...Et on remarque aussi que les gens critiquent quand ils ne connaissent pas quelque chose ou quand ça s'écarte de la "norme". Je pense que ça se résume assez à la peur de l'inconnu. Je pense aussi que c'est cette tendance à toujours vouloir catégoriser les gens. On ne connait pas, on ne comprend pas (ou ne cherche pas à comprendre) donc on n'arrive pas à les "catégoriser" dans une classe "normale" donc on critique...
Dernière modification par ororr le 06 nov. 2007 14:28, modifié 1 fois.