J'en ai déjà marre !
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Le seul problème est que les dernières initiatives faites par les IDE de mon établissement ont été récupérées par les syndicats qui ont changé les revendications (salaire, reconnaissance bac +3..) pour partir sur le "NON çà l'ordre infirmier" ! Alors quand tu vois ça, tu n'as pas envie d'y retourner !
alors, quand on se joint pas aux mouvements corporatistes, on nous accuse d'etre sectaire, et quand on y participe, on nous repproche de mettre en avant nos revendications... faudrait savoir...maintenant, si tu penses que ta libération est proche grace a ce foutu ordre infirmier (autre sujet largement débattu), tu risques d'etre encore décue...
T'as bien raison de bosser huit heures
Ton salaire c'est le salaire de la peur
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rudeboy a écrit : maintenant, si tu penses que ta libération est proche grace a ce foutu ordre infirmier (autre sujet largement débattu), tu risques d'etre encore décue...
Serait-ce que les syndicats craignent une forme de concurrence de la part de l'ONI?
Il y a des relents de "lutte de pouvoir" la dessous...
Ce qu'a vécu Baloo, je l'ai vécu aussi.
Certes, il y a des syndicalistes avec lesquels il est possible d'échanger et d'arriver à un consensus, mais (comme ailleurs) il y en a qui savent très bien, sous l'étiquette syndicale, tirer "les marrons du feu".
Certains savent très bien squatter le bureau du cadre pour faire valoir leurs droits...personnels!
Ne soyez pas si sûrs de vous en affirmant que la totalité des membres d'un syndicat adhère pour défendre des droits collectifs

"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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oui, évidement, c'était d'ailleurs le sens que je donnais lorsque j'évoquais ceux qui siégaient dans de multiples commissions pas toujours utiles. A mon avis, ces bureaucrates désservent beaucoup l'image du syndicalisme, et ce n'est pas l'idée que je m'en fais.
par contre, a mon avis, les syndicalistes sont dans leur majorité, des militants sincères, solidaires, désinteréssés individuellement, et j'en ai plus connu qui ont payé leur engagement syndical au prix lourd (licenciement, blocage de carrière, certe toujours dans le privé où le droit du travail est plus dur a faire respecter) que ceux qui en ont profité pour faire évoluer leur carrière...
quand a l'ONI, plus qu'une lutte de pouvoir, je pense tout simplement qu'il ne permettra pas d'améliorer le sort des infirmiers et plus généralement des professionels de santé. Je crois qu'au contraire, il ne sera qu'un outil de plus pour dégrader encore un peu la profession. C'est mon avis, on verra à l'avenir dans quelles mesures j'ai tort ou raison...
par contre, a mon avis, les syndicalistes sont dans leur majorité, des militants sincères, solidaires, désinteréssés individuellement, et j'en ai plus connu qui ont payé leur engagement syndical au prix lourd (licenciement, blocage de carrière, certe toujours dans le privé où le droit du travail est plus dur a faire respecter) que ceux qui en ont profité pour faire évoluer leur carrière...
quand a l'ONI, plus qu'une lutte de pouvoir, je pense tout simplement qu'il ne permettra pas d'améliorer le sort des infirmiers et plus généralement des professionels de santé. Je crois qu'au contraire, il ne sera qu'un outil de plus pour dégrader encore un peu la profession. C'est mon avis, on verra à l'avenir dans quelles mesures j'ai tort ou raison...
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rudeboy a écrit :pour finir, sache que la majorité des avancées sociales (congés payés par exemple), on les a obtenues par des luttes (elles meme souvent menées par les syndicats)...
C'est ce que je disais à un collègue il y a quelques mois quand il me disait que les syndicats ne servaient à rien .

marie-pierre
aaahhhh Argrath et Rudeboy dans mes bras........
Pas plus tard que vendredi, je suis allée distribuer des tracts pour la journée du 24, au sein des services de mon hopital, avec 2 collègues syndiqués ( pendant 3h, sur notre temps perso et bénévolement, je précise!!), et je suis affligée des discours que nous avons entendu, et ça, quant on ne nous a pas envoyé bouler pretextant l'inutilité des syndicats !!!
Entre ceux qui n'étaient pas au courant de la journée de grêve, ceux qui se plaignent des conditions de travail mais qui ne font rien ("ça sert à rien") et celle qui nous a promis sa poubelle pr nos tracts (là, ce fut le pompon!!
) je peux vous assurer que j'ai fortement pensé à tous ceux qui se sont battus pour nos acquis sociaux ou simplement les valeurs de la démocratie , désolant.....................
Enfin, heureusement, on est tombé aussi sur des collègues avec qui nous avons pu dialoguer sereinement et qui nous ont expliqué leurs difficultés dans leur exercice, la pression de la hierarchie etc.... et pour qui effectivement le syndicat avait perdu tout crédit à leur yeux, que nous espéront avoir re-mobilisés par nos échanges !!! Vous me direz "l'espoir fait vivre", mais je préfère penser qu'enfin certains vont commencer à se bouger puis d'autres, ainsi de suite, que toujours se regarder le nombril et rester à gober sans broncher !!!! sur ce...... bonne journée !!
Pas plus tard que vendredi, je suis allée distribuer des tracts pour la journée du 24, au sein des services de mon hopital, avec 2 collègues syndiqués ( pendant 3h, sur notre temps perso et bénévolement, je précise!!), et je suis affligée des discours que nous avons entendu, et ça, quant on ne nous a pas envoyé bouler pretextant l'inutilité des syndicats !!!
Entre ceux qui n'étaient pas au courant de la journée de grêve, ceux qui se plaignent des conditions de travail mais qui ne font rien ("ça sert à rien") et celle qui nous a promis sa poubelle pr nos tracts (là, ce fut le pompon!!

Enfin, heureusement, on est tombé aussi sur des collègues avec qui nous avons pu dialoguer sereinement et qui nous ont expliqué leurs difficultés dans leur exercice, la pression de la hierarchie etc.... et pour qui effectivement le syndicat avait perdu tout crédit à leur yeux, que nous espéront avoir re-mobilisés par nos échanges !!! Vous me direz "l'espoir fait vivre", mais je préfère penser qu'enfin certains vont commencer à se bouger puis d'autres, ainsi de suite, que toujours se regarder le nombril et rester à gober sans broncher !!!! sur ce...... bonne journée !!
rudeboy a écrit :quand a l'ONI, plus qu'une lutte de pouvoir, je pense tout simplement qu'il ne permettra pas d'améliorer le sort des infirmiers et plus généralement des professionels de santé. Je crois qu'au contraire, il ne sera qu'un outil de plus pour dégrader encore un peu la profession. C'est mon avis, on verra à l'avenir dans quelles mesures j'ai tort ou raison...
L'ONI aura le moins le mérite de "regrouper" une profession trop disséminée dans ses aspirations statutaires et ses désirs d'évolution.
Combien d'IDE sont syndiquées 5% ? 10% ? ... c'est trop peu: mais cela prouve une évidente perte de confiance dans le syndicalisme tel qu'on peut le voir actuellement.
Je ne crois pas que les "grands" syndicats nationaux comprennent vraiment les aspirations des IDE. Certes, ils ont une branche "santé" mais les négociations sont souvent menées en parallèle avec d'autres revendications qui ne nous concernent pas (ou peu).
Quand j'étais à l'IFCS, j'avais rencontré une DSI syndicaliste qui siégeait dans des commissions nationales infirmières. Elle racontait que lors d'une de ces commissions où il était question des IDE, elle était assise à coté d'un syndicaliste. Il était question de voter oui à une proposition gouvernementale positive pour les IDE.
Son voisin, lui a dit qu'il voterait "non" car, selon les consignes de son syndicat, des "accords" avaient été passés avec le gouvernement pour qu'il vote non, en échange d'un oui pour une revendication...des chauffeurs routiers!
Cela fait un peu marchand de tapis, n'est-ce pas?
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Stephen HAWKING
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quand aux fonctionnements des ordres pro, c'est sur qu'ils sont toujours transparents.
juste un exemple assez récent pour illustrer: http://www.liberation.fr/actualite/societe/286698.FR.php
j'arrete ici le débat sur ONI, il existe déja un topic sur ce sujet.
juste un exemple assez récent pour illustrer: http://www.liberation.fr/actualite/societe/286698.FR.php
Des médecins qui se soignent bien
Abus. Dénoncé par l’Igas, tancé par Bachelot, le conseil de l’ordre de Paris refuse de se dissoudre.
Après le temps du scandale, celui du gag. Au printemps dernier, après des révélations surde fortes indemnités que toucheraient des membres du conseil de l’ordre des médecins de Paris, une enquête de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) avait été diligentée. Elle avait confirmé ces étonnantes pratiques, sur fond de conflits personnels. Depuis, les observateurs attendaient, avec gourmandise, la suite de l’affaire dans ce lieu censé dire «les bonnes pratiques déontologiques». Pendant des semaines, il ne s’est rien passé. Mais hier, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a tapé du poing sur la table. Annonçant qu’elle avait demandé au Conseil national de l’ordre des médecins de dissoudre le conseil départemental de Paris, au vu du rapport «accablant» de l’Igas, qu’avait révélé le Parisien. Et voilà qu’à peine annoncée la mesure, cela tourne au vaudeville, car le Conseil national, présidé aujourd’hui par un proche de Nicolas Sarkozy, le Dr Legmann, maire adjoint de Neuilly, ne semble pas vouloir se plier aux ordres de la ministre. Et a décidé de prendre... son temps.
Opaques. Le rapport de l’Igas – que Libération a pu se procurer – est amusant à lire. C’est un vrai défilé de ces petits arrangements qui peuvent exister dans des lieux un brin opaques. On y apprend que «le président, le secrétaire général, les secrétaires généraux adjoints et le trésorier ont droit à des indemnités», alors qu’ils sont formellement bénévoles. «Les rémunérations sont des indemnisations en compensation de la perte de revenus liée à l’activité ordinale», nous a expliqué l’ancien président de l’ordre de Paris, le Dr Zeiger. «Et c’est une pratique que l’on retrouve un peu partout.»
Leur montant ? L’Igas note qu’il est simplement acté que «les indemnisations sont fixées collégialement et transmises à la comptabilité». Pour le président, cela tourne autour de 5 000 euros par mois. Et ce n’est pas tout : «En cas de perte de mandat électif, il y a une indemnité mensuelle, versée pendant six mois en ce qui concerne le président et le secrétaire général», qui peut atteindre… 100 000 euros . Sur ces pratiques, le commentaire de l’Igas est extrêmement sévère : «Le niveau de ces rémunérations est élevé, proche de celui d’un cadre dans la fonction publique, par exemple. Il l’est d’autant plus qu’il ne correspond qu’à un mi-temps (au plus) de présence effective dans l’institution. Enfin, et ce n’est pas le moindre grief, ces rémunérations n’ont jamais fait l’objet d’un examen et encore moins d’un vote par le conseil, seule instance pouvant valablement en décider.»
De même, les inspecteurs notent l’usage régulier des cartes bancaires. Au final, l’Igas «considère que les faits sont susceptibles d’être pénalement qualifiés».
Alambiquée. A ces chères pratiques se sont ajoutés des conflits internes, entre l’ancien président du conseil de l’ordre de Paris, Gérard Zeiger, et l’actuel, le Dr Rougemont. Des conflits de personnes, au point qu’il a fallu trois élections pour les départager. Sans grand succès. «La gouvernance du conseil départemental de Paris est en panne», a pu déclarer la ministre, hier, sur Europe 1. «Je mets le Conseil national de l’ordre devant ses responsabilités et lui demande de dissoudre le conseil départemental de Paris.» Réponse alambiquée de l’ordre national, qui note qu’il vient tout juste de recevoir le rapport de l’Igas : «Le Conseil national va prendre connaissance du rapport définitif de l’Igas. Il rappelle que, conformément aux dispositions du code de la santé publique, il n’est pas en son pouvoir de procéder directement à la dissolution d’un conseil départemental.» On attend, avec délectation, la suite.
j'arrete ici le débat sur ONI, il existe déja un topic sur ce sujet.
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Le jour où il y aura un syndicat infirmier professionnel et reconnu, j'y adhèrerai sans aucune hésitation.
Comment un syndicat qui regroupe péniblement 5 à 10% d'une population, peut-il être représentatif??
Et pourtant, ce sont eux qui négocient pour nous...
Je pense que cela explique en partie le malaise de notre profession : nos représentants ne sont pas exclusivement infirmiers.
Comment un syndicat qui regroupe péniblement 5 à 10% d'une population, peut-il être représentatif??
Et pourtant, ce sont eux qui négocient pour nous...
Je pense que cela explique en partie le malaise de notre profession : nos représentants ne sont pas exclusivement infirmiers.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Il me semble que la CNI est un syndicat professionnel et reconnu. Et pourtant ses scores ne pulvérisent pas des sommets (je parle bien des scores et non de la représentativité qui est un autre problème).
C'est un argument de pro ordre Jo. Le souci est ailleurs (ou je ne sais pas, je le précise). Si c'était si simple la CNI ferai le carton et ce n'est pas le cas.
C'est un argument de pro ordre Jo. Le souci est ailleurs (ou je ne sais pas, je le précise). Si c'était si simple la CNI ferai le carton et ce n'est pas le cas.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Argrath le Troll a écrit :Il me semble que la CNI est un syndicat professionnel et reconnu. Et pourtant ses scores ne pulvérisent pas des sommets (je parle bien des scores et non de la représentativité qui est un autre problème).
C'est un argument de pro ordre Jo. Le souci est ailleurs (ou je ne sais pas, je le précise). Si c'était si simple la CNI ferai le carton et ce n'est pas le cas.
Il sont peu et surtout mal connus : représentés dans les grandes structures et pas assez proches des "petites".
Pas assez présents dans notre pratique quotidienne.
Je ne sais pas encore si je suis pro ou contre l'ONI.
Mais ce que je sais, c'est qu'il ne faut pas le rejeter trop vite : cette instance (avec ses inconvénients) nous permettra une forme de reconnaissance, nous donnera les moyens de nous exprimer.
Nous serone entre pairs et plus à la merci de la pression médicale.
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Stephen HAWKING
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