a propos des medicaments...
Modérateurs : Modérateurs, Aides-soignants
a propos des medicaments...
pouvez vous me dire si une aide soignante est habilitée a donné un traitement preparé par l infirmiere?
je suis infirmiere en geriatrie et les aide_ soignantes sont souvent amenées à donner la "bequee" aux patients, alors quand il y a un traitement, je leur donne le traitement afin qu elles lui donnent pendant le repas...mais certaines refusent en me disant qu elles n ont pas le droit...donc voilà, j aurai voulu savoir ce qu il en est.
merci d avance
je suis infirmiere en geriatrie et les aide_ soignantes sont souvent amenées à donner la "bequee" aux patients, alors quand il y a un traitement, je leur donne le traitement afin qu elles lui donnent pendant le repas...mais certaines refusent en me disant qu elles n ont pas le droit...donc voilà, j aurai voulu savoir ce qu il en est.
merci d avance
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cafephotos a écrit :Bonjour,
Ce lien http://www.infirmier-general.com/Articles/distribution%20m%E9dicaments%202.htm mode=reply&t=70421devrait t'apporter une réponse.
Les AS aident les patients à prendre leur traitement mais ne les distribuent pas.
Caféphotos
Tout cela me laisse perplexe...
Une AS ne peut pas distribuer des médicaments qui ont été préparé par une IDE
Une AVS peut préparer et distribuer les médicaments à domicile (à la condition que le médecin traitant ait indiqué AVC -acte de la vie courante- sur l'ordonnance et c'est de plus en plus fréquent)
Cela signifie t'il que le traitement médicamenteux administré en maison de retraite n'est pas un Acte de la Vie Courante ?????
Encore une fois, 2 poids 2 mesures........
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- Régulier
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"Le Conseil d’Etat (décision du 22 mai 2002) a jugé que relève de la compétence des aides-soignants la distribution des médicaments lorsqu’il s’agit d’apporter une aide, un soutien à une personne qui a perdu son autonomie. Dans les résidences, maisons de retraites, établissements médico–sociaux, les personnes accueillies ont pour l’ensemble perdu une partie de leur autonomie. Dès lors, il semble être acquis pour les établissements que les aides soignants peuvent et doivent distribuer les médicaments. Il semblerait que la justice légalise cette pratique en validant le refus de distribuer des médicaments par le personnel cité à l’article R.4311-4 du code de la santé publique comme faute professionnelle.
Article R. 4311-4 Lorsque les actes accomplis et les soins dispensés relevant de son rôle propre sont dispensés dans un établissement ou un service à domicile à caractère sanitaire, social ou médico-social, l'infirmier ou l'infirmière peut, sous sa responsabilité, les assurer avec la collaboration d'aides-soignants, d'auxiliaires de puériculture ou d'aides médico-psychologiques qu'il encadre et dans les limites de la qualification reconnue à ces derniers du fait de leur formation. Cette collaboration peut s'inscrire dans le cadre des protocoles de soins infirmiers mentionnés à l'article R. 4311-3.
Une notion importante semble être oubliée, le même article précise bien dans la limite de la qualification reconnue à ces derniers du fait de leur formation. Avec la pratique généralisée des génériques la tâche va être difficile pour les aides soignants. Certes, le texte précise que la mission de l’aide soignant est, en fait, d’apporter le traitement au résident qui a temporairement ou durablement perdu son autonomie. Le texte ne demande pas un contrôle de la part de l’aide soignant. "
Voila qui est plus clair !!!!!!!!!!!
Article R. 4311-4 Lorsque les actes accomplis et les soins dispensés relevant de son rôle propre sont dispensés dans un établissement ou un service à domicile à caractère sanitaire, social ou médico-social, l'infirmier ou l'infirmière peut, sous sa responsabilité, les assurer avec la collaboration d'aides-soignants, d'auxiliaires de puériculture ou d'aides médico-psychologiques qu'il encadre et dans les limites de la qualification reconnue à ces derniers du fait de leur formation. Cette collaboration peut s'inscrire dans le cadre des protocoles de soins infirmiers mentionnés à l'article R. 4311-3.
Une notion importante semble être oubliée, le même article précise bien dans la limite de la qualification reconnue à ces derniers du fait de leur formation. Avec la pratique généralisée des génériques la tâche va être difficile pour les aides soignants. Certes, le texte précise que la mission de l’aide soignant est, en fait, d’apporter le traitement au résident qui a temporairement ou durablement perdu son autonomie. Le texte ne demande pas un contrôle de la part de l’aide soignant. "
Voila qui est plus clair !!!!!!!!!!!
Bonjour
Partout ou j'ai effectué des vac et il en est de meme sur mon lieu de travail actuel ce sont nous AS qui distribuons les medicaments (dans leur pilulier individuels bien sur)... De nuit par contre nous signons en plus un papier car les somniferes de 22h ne sont pas automatiquements donnés (pardon de vous reveiller madame je viens vous donner votre medicament pour dormir... lolll) voire ils sont donnés plus tot par l'équipe de jour en cas d'agitation extreme et avec accord du medecin...

Partout ou j'ai effectué des vac et il en est de meme sur mon lieu de travail actuel ce sont nous AS qui distribuons les medicaments (dans leur pilulier individuels bien sur)... De nuit par contre nous signons en plus un papier car les somniferes de 22h ne sont pas automatiquements donnés (pardon de vous reveiller madame je viens vous donner votre medicament pour dormir... lolll) voire ils sont donnés plus tot par l'équipe de jour en cas d'agitation extreme et avec accord du medecin...
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- Fidèle
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Tout d’abord il est nécessaire de préciser que c’est un travail de collaboration entre l’infirmière et l’aide soignante mais aussi l’A.M.P. Ceci est justifié par l’article R 4311-4 du Code de la Santé Publique (CSP) qui précise que cette collaboration peut se faire avec des « aides-soignantes, auxiliaires de puériculture ou aides-médico-psychologiques » Cet article précise que cette collaboration porte sur :
• Sur les soins relevant du rôle propre de l'infirmier ;
• peuvent être dispensés avec la collaboration des aides-soignants, auxiliaires de puéricultures dans la limite de leur qualification et du fait de leur formation ;
• dans un établissement ou un service à domicile à caractère sanitaire, social ou médico-social ;
• Les actes sont exercés sous la responsabilité de l'infirmier
« Le corps des aides-soignants comprend les aides-soignants, les auxiliaires de puériculture et les aides médico-psychologiques. Les aides-soignants […] collaborent à la distribution des soins dans les conditions définies […] » à l'article 4 du décret du 11février 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession
En se basant également sur la circulaire n° 99-320 du 4 juin 1999 relative à la distribution des médicaments, précise aussi :
[…] Le Conseil d'Etat a estimé que la distribution de médicaments, lorsqu'elle correspondait à l'aide à la prise d'un médicament prescrit apportée à une personne empêchée temporairement ou durablement d'accomplir ce geste, ne relevait qu'exceptionnellement du champ d'application de l'article L. 372 ; les restrictions exceptionnelles évoquées par le Conseil d'Etat correspondant soit au mode d'administration (par exemple une injection), soit au médicament lui-même (nécessité d'une dose très précise de la forme administrable).
La distinction ainsi établie repose, d'une part, sur les circonstances, d'autre part, sur le mode de prise et la nature du médicament. D'une manière générale, l'aide à la prise n'est pas un acte relevant de l'article L. 372, mais un acte de la vie courante, lorsque la prise du médicament est laissée par le médecin prescripteur à l'initiative d'une personne malade capable d'accomplir seule ce geste et lorsque le mode de prise, compte tenu de la nature du médicament, ne présente pas de difficultés particulières ni ne nécessite un apprentissage.
Il apparaît ainsi que la distribution de médicaments dûment prescrits à des personnes empêchées temporairement ou durablement d'accomplir ce geste peut être dans ce cas assurée non seulement par l'infirmier, mais par toute personne chargée de l'aide aux actes de la vie courante, suffisamment informée des doses prescrites aux patients concernés et du moment de leur prise.
Inversement, lorsque la distribution du médicament ne peut s'analyser comme une aide à la prise apportée à une personne malade empêchée temporairement ou durablement d'accomplir certains gestes de la vie courante, elle relève de la compétence des auxiliaires médicaux habilités à cet effet, en application des dispositions de l'article L. 372. En ce qui concerne les infirmiers, ceux-ci seront compétents soit en vertu de leur rôle propre, soit en exécution d'une prescription médicale (art. 3 et 4 du décret n° 93-345 du 15 mars 1993 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmier).
Le libellé de la prescription médicale permettra, selon qu'il sera fait ou non référence à la nécessité de l'intervention d'auxiliaires médicaux, de distinguer s'il s'agit ou non d'actes de la vie courante
Concernant la distribution des médicaments, une aide soignante et une aide médico-psychologique en on le droit mais aussi le devoir. Elles ne peuvent y émettre un refus sous peine de sanction disciplinaire car cela sera considéré comme un manquement à son devoir. Mais des conditions sont à respecter, c'est-à-dire que ces traitements doivent être préparer par une personne compétente (infirmière ou pharmacien) de manière nominative. Cela est valable pour les patch, sachets et gouttes. Dans le but d’éviter toute erreur de distribution et de dosage. Cela est donc un tremplin pour évaluer et réhabiliter certaines pratiques actuelles. Mais il est indispensable aussi de mettre en place une procédure à suivre, une fiche de poste.
Voila, en espérant que cela pourra aider un peu. J'ai trouver tout cela sur ce site et j'en ai fait un travail que jai fourni à la direction d'où je travaille.
Bon courage
DE nov 2004, EHPAD
"ne fais pas autres, ce que tu ne veux pas que l'on te fasse"
formation DU gériatrie à Dijon, en cours
"ne fais pas autres, ce que tu ne veux pas que l'on te fasse"
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cafephotos a écrit : Les AS aident les patients à prendre leur traitement mais ne les distribuent pas.
Caféphotos
Eh si, elles peuvent les distribuer sous les conditions suivantes :
- S'il s'agit d'un acte de la vie courante (mentionné sur la prescription)
- Les piluliers doivent être nominatifs.
- Les gouttes, sirops, sachets doivent être aussi nominatifs.
- Doivent être préparés par une IDE et donnés sous sa responsabilité.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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