urgent, recherche nouveaux professionnels IDE en psy

Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie

Répondre

avez-vous été bien intégrés dans vos services de psychiatrie

Le sondage est terminé depuis le 04 mars 2008 15:14

Comment ?
1
50%
par qui ?
1
50%
avez-vous eu un tuteur ?
0
Aucun vote
 
Nombre total de votes : 2

Jean-Bernard 61
Messages : 5
Inscription : 18 févr. 2008 14:43
Localisation : basse normandie (Orne)

urgent, recherche nouveaux professionnels IDE en psy

Message par Jean-Bernard 61 »

Pour mon projet de mémoire Cadre de Santé, je recherche des nouveaux professionnels IDE qui avaient choisi de travailler en psychiatrie au sortir du diplôme et qui se sont aperçu qu'ils ne souhaitaient plus exercer dans cette spécialité.
Et des IDE qui ne voulaient pas travailler en psychiatrie au sortir du diplôme mais qui se sont découvert des potentialités dans ce secteur.
mon mémoire est sur "l'accueil et l'intégration des nouveaux professionnels infirmiers en psychiatrie".
Toute participation sera rendue anonyme, si vous habitez en Normandie je suis également prêt à me déplacer.
vous remerciant de vos participations.
cedr1c

Message par cedr1c »

J'ai voté pour "par qui" :lol:

Vous comptez aborder l'histoire du tutorat mis en place?
Pour mon histoire perso, j'ai débuté tout de suite après mon D.E en psy, tout simplement parceque c'était un projet professionel bien réfléchi et préparé durant mes années d'IFSI. Pas de dispositif tutoral, mais cela se faisait plus ou moins, grace à la période de chevauchement entre mon arrivée et le départ en retraite de l'ISP que j'ai remplacé. Lui, ainsi que d'autres anciens m'ont pas mal apporté dans ce qui ne peut se transmettre que sur le terrain, et post diplome.

J'aime bien la formulation "se découvrir des potentialités dans ce secteur", car j'entends assez souvent les phrases genre "j'aime bien le relationnel, je vais en psy" qui sont plutôt fausses.

Bon, j'y suis toujours, peut être que dans une autre manière d'exercer la psychiatrie, je n'y serais plus (je pense à des services délaissés par la hierarchie). Désolé donc de ne pas rentrer dans vos critères, mais je reste attentif à l'évolution de ce travail, qui m'intéresse.
stephjc
Régulier
Régulier
Messages : 36
Inscription : 26 déc. 2007 19:21

Message par stephjc »

bonsoir Jean Bernard,
je suis bien d'accord avec cédric!!!!
moi non plus je ne fais pas partie de tes critères!! dommage
j'ai appris mon métier grâce aux anciens!!!
mais pour information, mes formatrices et notamment ma référente ne voulait pas qu je fasse psy, soit disant car j'étais + technicienne que relationnelle et que c'est dommage de commencer en psy on perd la technique!!!
en attendant, j'ai pas lachée le morceau et elle s'est calmée quand elle a su que le cadre de santé et le chef du service m'avait proposé un poste.
a partir de la, elle a arrété avec ses préjugés!! j'ai pas changé de discipline depuis 5 ans!!!!
etre persévérante sa sert!!!
bon courage en tout cas car sujet très intéréssant
a bientot
Avatar de l’utilisateur
malou70
VIP
VIP
Messages : 3219
Inscription : 02 oct. 2007 10:14
Localisation : au pays des nuages,

Message par malou70 »

J'ai voté comment.

DE de 2006, en pavillon d'entrée depuis je navigue entre le pavillon libre
et fermé qui se situe dans le même batiment.

J'ai muri mon projet lors de l'IFSI a travers différents stages et remplacement comme ASH et AS. Au départ il s'agissait d'une attirance, comme un feeling que je ne savais explicité, je ne savais pas ce que je recherchais mais je savais ce qui me confortait dans mon envie de travailler en psychiatrie.

J'ai bénéficié d'un référent d'accueil qui m'a doublé les 15 premiers jours de mon arrivée, puis elle m'a suivi d'un peu plus loin après tout en étant présente, demain elle sera ma tutrice, je débute le programme du tutorat en juin, par la formation théorique.
*Une ISP, avec une 3O d'années de DE m'apporte beaucoup, elle me guide, tout en me laissant une autonomie pour m'épanouir professionnellement. (merci MC)

Si vous avez d'autres questions je reste à votre disposition ici ou en mp.
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
alise
Insatiable
Insatiable
Messages : 400
Inscription : 02 déc. 2007 21:36

Message par alise »

J'ai commencé en psy directement après mon DE, par choix, mais plus sur une intuition que sur une connaissance réelle de cette discipline (je n'ai eu que deux stages de 15 jours en psy pendant mes trois ans d'étude). Je voulais aussi fuir la lourdeur des ambiances en soins généraux, la lourdeur de la hiérarchie, des protocoles, enfin bref, une atmosphère qui ne me convenait pas du tout.

J'ai adoré mon premier service les deux premières années, sans doute parce que j'ai été très bien accueillie, par une équipe d'inf psy à la mode des années 70, c'est à dire très respectueux du patient, très à l'écoute, très bienveillants, très entreprenants, plein d'imagination. C'était un service de secteur fermé dans un hôpital publique, à une époque beaucoup plus libre qu'aujourd'hui, où on pouvait mettre en place des activités, prendre des initiatives, d'une façon beaucoup plus simple. Bref, c'était une autre époque.

Puis au fil des années l'ambiance s'est dégradée, l'état d'esprit a changé, certains infirmiers psy sont partis, et des inf d'autres disciplines ont commencé à arriver, en provenance directe de chir, médecine, réa, etc, sans aucune formation à la psy. Le problème, c'est que ma super équipe du début, composée de gens un peu trop faciles à culpabiliser, et fragilisée par le départ de plusieurs anciens, n'a pas osé tenir tête à certains nouveaux arrivants, n'a pas réussi à imposer son savoir-faire. Parallèlement une surveillante essentiellement préoccupée de sécurité est arrivée aussi, qui a trouvé auprès de ces nouveaux infirmiers non formés des alliés de ses idées. Simultanément, arrivée de nombreux inf faisant-fonction par manque de personnel, inf très sympas mais pas impliqués dans la vie du service et ne voulant surtout pas risquer de se mettre le médecin-chef à dos pour ne pas se faire renvoyer, médecin-chef incapable d'impulser un projet au service, de mettre de l'ordre là où il était urgent d'en mettre, d'affronter des situations très difficiles (patients très violents) ou de procéder à des réorientations (patients ingérables relevant de structures neuro, de m.a.s., etc)
Bref, le service s'est retrouvé progressivement la proie d'un chaos total. Cela a duré (dure encore, je crois ?) pendant des années, et ça m'a dégoûtée de la psychiatrie de secteur.

J'ai trouvé ailleurs un hôpital psy public pire, mais cette fois plutôt par rapport à la façon dont les patients étaient traités (dans le premier, les inf n'étaient pas écoutés par les médecins, dans le second, les patients étaient traités avec un grand mépris, que je n'avais jamais connu avant.)

Dans un troisième temps, j'ai trouvé une oasis dans un hôpital psy privé à but non lucratif, structure ouverte accueillant de la psy générale (je n'ai jamais connu de structure psy où on séparait les patients entrants, les patients "chroniques", etc.) Là régnait à la fois une très bonne entente entre collègues et un respect et une écoute (à peu près) réelles des patients.

C'est cet "à peu près" qui m'a finalement fait quitter la psy depuis quelques mois. Je me pose un tas de questions d'ordre moral et j'ai besoin de prendre du recul pour réfléchir à certaines choses.

Enfin, tout ça est très résumé. Je ne sais pas si c'est ce genre de témoignage qui vous intéresse.
Répondre