relation soin avec un patient qui heurte nos valeurs
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
Aux urgences, on a vite fait d'y tomber prise en charge brève, sans aucun élément au départ (c'est d'ailleurs ce que j'aime, se faire une idée soi même sans étiquette de posée), il suffit que cette personne te touche pour sortir plein pot tous les mécanismes de défense...vu sous cet ange, c'est mieux, en plaçant l'humain au lieu du lien médecin inf, car cela ne dépend pas de l'étiquette que l'on a 

Je bosse en pavillon d'entrée en psy, on a eut un patient qui était pour anxiété sévère.
Un jour on recoit un appel du JAP pour savoir si tel patient était hospitalisé.
Autant vous dire que je ne renseigne pas, je passe la communication au médecin et je transmet dans leDSI.
Après l'étiquette a été posé par certains collègues : il est là pour se planquer, même si c'est réel, cette étiquette casse quelque chose dans le soin.
Pour revenir à la question de départ fait des recherches sur ce qu'on entend sur relation de confiance, et son établissement, sa nécessité dans la PEC.
Sur le transfert et le contre-transfert, les sentiments que cela suscite chez le soignant.
J'espère que je t'aurai aidé un petit peu
Un jour on recoit un appel du JAP pour savoir si tel patient était hospitalisé.
Autant vous dire que je ne renseigne pas, je passe la communication au médecin et je transmet dans leDSI.
Après l'étiquette a été posé par certains collègues : il est là pour se planquer, même si c'est réel, cette étiquette casse quelque chose dans le soin.
Pour revenir à la question de départ fait des recherches sur ce qu'on entend sur relation de confiance, et son établissement, sa nécessité dans la PEC.
Sur le transfert et le contre-transfert, les sentiments que cela suscite chez le soignant.
J'espère que je t'aurai aidé un petit peu

Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
module op: hospitalisation d'un criminel sexuel en psy
dans le cadre du module optionnel nous faison un travail de recherche autour de l'hypothese suivante : l'hospitalisation d'un criminel sexuel en service de psychiatrie est un obstacle a la relation soignant soigné...
si vous vous avez des commentaires ou des sites sur lesquelles nous renvoyer pour nos recharches cela serait super sympa!!!
merci d'avance.........
si vous vous avez des commentaires ou des sites sur lesquelles nous renvoyer pour nos recharches cela serait super sympa!!!
merci d'avance.........

les autorité judiciaires ne sont pas obligés de nous révèler les motifs de condamnation.
Le psychiatre referent non plus, vu que le medecin est soumis au secret professionnel et au devoir de confidentialité, deux notions proches mais divergentes, suivant le souhait du patient.
Nous devons faire abstaction de nos affects dans ce genre de situation, mais malheureusement nous sommes humain, donc parfois il faudra un temps d'adaptation avant que celle-ci se produise et que l'on se recentre sur la PEC et nos les actes antérieures, sans pourautant les nier.
Je me souviens d'un petit Monsieur environ 70 ans en géronto-psy, dont les enfnts venaient très rarement, incompréhension et limite "jugements de valeurs " de la part de l'équipe, jusqu'à ce que le médecin explique en réunion clinique que le monsieur allait être convoqué par les autorités pour violence sexuelle sur sa petite fille. ET là le regard de l'équipe à changer dans un premier temps.
Le psychiatre referent non plus, vu que le medecin est soumis au secret professionnel et au devoir de confidentialité, deux notions proches mais divergentes, suivant le souhait du patient.
Nous devons faire abstaction de nos affects dans ce genre de situation, mais malheureusement nous sommes humain, donc parfois il faudra un temps d'adaptation avant que celle-ci se produise et que l'on se recentre sur la PEC et nos les actes antérieures, sans pourautant les nier.
Je me souviens d'un petit Monsieur environ 70 ans en géronto-psy, dont les enfnts venaient très rarement, incompréhension et limite "jugements de valeurs " de la part de l'équipe, jusqu'à ce que le médecin explique en réunion clinique que le monsieur allait être convoqué par les autorités pour violence sexuelle sur sa petite fille. ET là le regard de l'équipe à changer dans un premier temps.
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
j'ai retrouvé le questionnaire qui m'avait été proposé il y a un moment, je le colle ici, c'est très semblable.
(copie du mail que j'ai renvoyé)
(copie du mail que j'ai renvoyé)
Voilà, pas eu trop le temps, j’ai répondu rapidement, à chaud (et à 23h…), c’est donc très incomplet
1/Depuis quand êtes vous diplômé ?
Depuis 4 ans, dernier D.E avec l’écrit.
2/Dans quels services avez-vous travaillé ?
Toujours en psychiatrie : dans un premier temps, dans une unité d’entrants sous contrainte avec toutes les H.O-HDT du département. Ensuite quelques mois dans une unité d’entrants en H.L, puis ouverture d’une nouvelle structure avec des H.O HDT loin de la « maison mère » du CHS. Maintenant, aux urgences psychiatriques.
3/Quelles sont les valeurs infirmières qui vous paraissent les plus importantes ?
L’écoute, l’empathie, être aidant, prendre soin.
4/Avez-vous déjà été amené à soigner un patient ou confronté à une situation envers lequel vous aviez des préjugés (positifs ou négatifs) ? Expliquez.
Les préjugés font partie de nous, il est évident qu’ils viennent en premier. C’est le cas très souvent, mais les identifier permet déjà de passer outre.
5/Est-ce que vos valeurs morales et/ou affectives ont déjà influencé votre pratique professionnelle ?
Je pense, oui, mais inconsciemment, de fait que je n’ai pu m’en rendre compte.
6/Quelles solutions avez-vous trouvé pour dépasser vos affects ?
Il y a aussi des pré dispositions, je pense, et de l’acquis. Je ne suis pas d’un naturel stressé et le fait d’avoir fait pas mal de compétitions sportives apprend à gérer le stress. La gestion d’un préjugé est difficile, voire impossible, puisqu’il survient surtout comme défense. Ne pas se sentir envahi par le stress me parait déjà une première prévention. La gestion d’une distance thérapeutique aussi, cela met peut être un peu plus de temps à venir, avec le vécu de chacun. Cette gestion fait d’ailleurs partie des items du processus tutoral en psychiatrie, lancé depuis peu.
7/Avez-vous déjà refusé de prendre en soin un patient ?
Oui, un ami d’enfance hospitalisé sous contrainte. Pour me protéger, et pour être aidant. Situation bien plus dure pour moi à gérer qu’une personne inconnue ou qui porte une étiquette, ou les choses peuvent évoluer (à moins de garder ce préjugé et de s’en faire un avis).
8/Pensez vous qu’il y a une différence entre vous IDE professionnelle de santé et votre personnalité en dehors du travail ?
Oui, pas au niveau de la personnalité, qui reste la même, mais au niveau de mon attitude, de ma distance, de la manière de vivre les choses. Vivre toujours en empathie m’est impossible, puisque j’ai besoin aussi d’exister, autant se laisser aller dans les excès de la vie plutôt que de le faire au boulot.
9/Pensez vous qu’il vaut mieux passer le relais à l’équipe lors d’une situation que votre morale réprouve ou au contraire que l’infirmier doit avoir la capacité de dépasser ses sentiments ?
Comme dit plus haut, l’identifier est une très bonne chose, un gage de qualité. Aller au-delà relève de l’expertise, et est donc beaucoup plus périlleux. Demander à une personne de dépasser ses sentiments est peut être trop exigent, d’autant qu’on ne pourra pas le faire pour lui. Connaître ses limites est tout aussi important.
10/Pensez vous qu’il faut systématiquement connaître les antécédents personnels du patient en amont des soins ?
J’ai déjà fait sans, les patients que je vois venant de maison d’arrêt ne viennent pas avec leurs dossiers, et me disent ce qu’ils souhaitent. Est-ce important ? Je ne le pense pas. La relation d’aide se fait sans, c’est la personne qui reste experte de sa situation, et non ses antécédents. Avec le listing complet mais sans adhésion de la personne on ne fait rien, avec le reste, si. Il vaut mieux donc travailler le lien, avec la demande (si elle est entendable) du patient, et dans le but commun qui est à définir.
TFE sur les préjugés jugements de valeur de l'IDE
Il m'est arrivé parfois pour ne pas dire assez
souvent quand même d'entendre des propos négatifs à l'égard de patient et/ou de leur famille du genre "oh celui là il est comme ci ou comme ça!..."
pensez vous que travailler à partir de situations comme ça pourrait m'emmener quelque part
je me pose les premières questions du genre:
qu'est ce qui peut ammener l'IDE à agir de cette façon?
quels conséquences cela provoque t'il dans la relation de soin avec le patient?
...Merci de me donner vos avis!

pensez vous que travailler à partir de situations comme ça pourrait m'emmener quelque part

je me pose les premières questions du genre:


...Merci de me donner vos avis!

Infirmière depuis avril 2009 et cherche encore un poste qui me corresponde vraiment
moi, je changerai de sujet!
il ne faut pas se leurrer, c'est naturel, ca se fait entre collegues , entre les membres de famille...entre inf par rapport aux médecins et vice versa
mais au sujet des personnes hospitalisées, ce n'est pas pour cela que nous ne respectons pas l'Art R4312-25 CSP (dispense soins à toute personne avec la meme conscience)
il ne faut pas se leurrer, c'est naturel, ca se fait entre collegues , entre les membres de famille...entre inf par rapport aux médecins et vice versa
mais au sujet des personnes hospitalisées, ce n'est pas pour cela que nous ne respectons pas l'Art R4312-25 CSP (dispense soins à toute personne avec la meme conscience)
C'est naturel ok mais ça n'illustre pas les valeurs de l'infirmière qui sont le respect... En plus on nous apprends en cours la fameuse "considération positive inconditionnelle" c'est à dire pas de jugements...
T'es sur Willette? Parce que là je nage pour trouver quelque chose
T'es sur Willette? Parce que là je nage pour trouver quelque chose
Infirmière depuis avril 2009 et cherche encore un poste qui me corresponde vraiment