phase exploratoire du TPFE besoin de temoignages!!!!
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phase exploratoire du TPFE besoin de temoignages!!!!
bonjour je suis étudiante en 3 ème année et en ce qui concerne mon TPFE je rencontre des soucis en ce qui concerne la phase exploratoire car j'ai besoin de témoignages infirmiers et aussi vérifier que ma situation d'appel est généralisable.
pour le moment j'ai pas réussi a effectuer d'entretiens infirmiers car une de mes demandes a été refusée et il me reste encore un établissement qui pour l'instant ne ma pas donné de réponse.
de ce fait je vais poster ma situation d'appel ici en espérant avoir quelques réactions de la part d'infirmier(e)s.
après lecture je voudrais savoir vos réactions,ce que vous en pensez de ce qui c'est passé, et aussi si vous même vous avez vu ou vécu des situations marqués par des difficultés à prendre en charge des patients alcoolo-dependents
merci d'avance!!!!!!!!
Situation d’appel
Lors de mon deuxième stage de deuxième année en service de chirurgie, j’ai rencontré une situation qui m’a interpellée concernant l’attitude d’une infirmière vis à vis d’un patient alcoolo-dépendant, âgé de 39 ans qui était hospitalisé pour subir une lobectomie pulmonaire.
Le patient a été admis en phase pré et post opératoire.
Lors de son arrivé en phase pré opératoire, l’infirmière et moi-même nous nous sommes rendues dans sa chambre afin de l’accueillir et faire le recueil de données. A la fin de notre entretien, en sortant de la chambre, l’infirmière m’a fait part de ses ressentis en m’avouant qu’elle avait, selon ses dires, « un sentiment de dégoût vis à vis de ces personnes du fait de leur alcoolisme », patient qu’elle a qualifié à plusieurs reprises de « pochetron, incapable », dont elle n’aime pas s’occuper et qu’elle n’a pas envie de soigner, « individu qui ne mérite pas d’être intégré dans la société française ».
En faisant part de ses ressentis à ses collègues, ces dernières ont acquiescés.
Durant 3 jours le patient a subi plusieurs examens en vue de son opération et pendant son séjour, l’infirmière et l’aide soignante ont continuées à avoir le même discours vis à vis de lui et entraient très peu, voire pas du tout dans sa chambre.
Par ailleurs les soins qu’ils soient techniques ou relationnels m’étaient délégués.
En phase post opératoire le patient est revenu dans notre secteur et sa prise en charge m’a été confiée dès son arrivé.
Le soir même je préparais son traitement prophylactique du delirium tremens en intra-veineux qui était mis en place, et l’infirmière en entrant dans la salle de soin, a pris les ampoules et a refusé que je les lui administre ; selon ses dires « pas grave, il ne mérite pas, comme ça il comprendra peut-être qu’il faut pas boire ».
En vue du fait que j’étais la seule à m’occuper de ce patient pendant mes heures de service, il lui est arrivé de me demander pourquoi il avait l’impression que j’étais la seule à entrer dans sa chambre. Il a de lui-même évoqué l’hypothèse que son alcoolo-dépendance était en lien avec la prise en charge infirmière.
Je n’ai pas réussi à répondre à ses questions, je me sentais mal à l’aise ; je n’ai pas trouvé les ressources ni les mots pour lui répondre.
J’avais plus l’impression de faire le lien entre l’équipe et le patient par ce qu’aucune des deux parties ne communiquait entre elles.
A J.7 le patient avait la voie veineuse périphérique qui diffusait et il avait utilisé sa sonnette pour demander à ce que l’infirmière s’en occupe, chose qu’elle a reporté à quatre reprises de manière espacée jusqu’au moment où le patient s’est rendu dans la salle de soin avec sa potence pour lui demander de s’en occuper.
A ce moment l’infirmière et moi-même nous nous sommes rendues dans sa chambre pour effectuer le soin qui consistait à enlever la voie veineuse périphérique et repiquer.
Au cours de ce soin il n’y a eu aucun échange, pas de communication, ni de regards entre le patient et l’infirmière.
Le patient paraissait mal à l’aise, il regardait le geste eu début et par la suite il a tourné la tête. Sur le moment je me sentais embarrassée et je n’ai pas réussi à entamer un dialogue avec lui.
Après le soin je suis revenue dans la chambre du patient et j’avais en face de moi quelqu’un de triste avec le regard fuyant qui m’a fait part de son sentiment d’impuissance, de solitude, de sa colère, de sa déception vis à vis de l’attitude des soignants.
Néanmoins il m’a dit qu’il était content de voir qu’au moins une personne s’occupait de lui dans ce service.
Dans cette situation j'évoque donc le jugement de valeurs d'une infirmière vis à vis d'un patient alcoolo-dépendant, jugement qui a influencé sa prise en charge allant jusqu'au refus d'application de la préscription médicale qui était établie pour ce patient.
pour le moment j'ai pas réussi a effectuer d'entretiens infirmiers car une de mes demandes a été refusée et il me reste encore un établissement qui pour l'instant ne ma pas donné de réponse.
de ce fait je vais poster ma situation d'appel ici en espérant avoir quelques réactions de la part d'infirmier(e)s.
après lecture je voudrais savoir vos réactions,ce que vous en pensez de ce qui c'est passé, et aussi si vous même vous avez vu ou vécu des situations marqués par des difficultés à prendre en charge des patients alcoolo-dependents
merci d'avance!!!!!!!!
Situation d’appel
Lors de mon deuxième stage de deuxième année en service de chirurgie, j’ai rencontré une situation qui m’a interpellée concernant l’attitude d’une infirmière vis à vis d’un patient alcoolo-dépendant, âgé de 39 ans qui était hospitalisé pour subir une lobectomie pulmonaire.
Le patient a été admis en phase pré et post opératoire.
Lors de son arrivé en phase pré opératoire, l’infirmière et moi-même nous nous sommes rendues dans sa chambre afin de l’accueillir et faire le recueil de données. A la fin de notre entretien, en sortant de la chambre, l’infirmière m’a fait part de ses ressentis en m’avouant qu’elle avait, selon ses dires, « un sentiment de dégoût vis à vis de ces personnes du fait de leur alcoolisme », patient qu’elle a qualifié à plusieurs reprises de « pochetron, incapable », dont elle n’aime pas s’occuper et qu’elle n’a pas envie de soigner, « individu qui ne mérite pas d’être intégré dans la société française ».
En faisant part de ses ressentis à ses collègues, ces dernières ont acquiescés.
Durant 3 jours le patient a subi plusieurs examens en vue de son opération et pendant son séjour, l’infirmière et l’aide soignante ont continuées à avoir le même discours vis à vis de lui et entraient très peu, voire pas du tout dans sa chambre.
Par ailleurs les soins qu’ils soient techniques ou relationnels m’étaient délégués.
En phase post opératoire le patient est revenu dans notre secteur et sa prise en charge m’a été confiée dès son arrivé.
Le soir même je préparais son traitement prophylactique du delirium tremens en intra-veineux qui était mis en place, et l’infirmière en entrant dans la salle de soin, a pris les ampoules et a refusé que je les lui administre ; selon ses dires « pas grave, il ne mérite pas, comme ça il comprendra peut-être qu’il faut pas boire ».
En vue du fait que j’étais la seule à m’occuper de ce patient pendant mes heures de service, il lui est arrivé de me demander pourquoi il avait l’impression que j’étais la seule à entrer dans sa chambre. Il a de lui-même évoqué l’hypothèse que son alcoolo-dépendance était en lien avec la prise en charge infirmière.
Je n’ai pas réussi à répondre à ses questions, je me sentais mal à l’aise ; je n’ai pas trouvé les ressources ni les mots pour lui répondre.
J’avais plus l’impression de faire le lien entre l’équipe et le patient par ce qu’aucune des deux parties ne communiquait entre elles.
A J.7 le patient avait la voie veineuse périphérique qui diffusait et il avait utilisé sa sonnette pour demander à ce que l’infirmière s’en occupe, chose qu’elle a reporté à quatre reprises de manière espacée jusqu’au moment où le patient s’est rendu dans la salle de soin avec sa potence pour lui demander de s’en occuper.
A ce moment l’infirmière et moi-même nous nous sommes rendues dans sa chambre pour effectuer le soin qui consistait à enlever la voie veineuse périphérique et repiquer.
Au cours de ce soin il n’y a eu aucun échange, pas de communication, ni de regards entre le patient et l’infirmière.
Le patient paraissait mal à l’aise, il regardait le geste eu début et par la suite il a tourné la tête. Sur le moment je me sentais embarrassée et je n’ai pas réussi à entamer un dialogue avec lui.
Après le soin je suis revenue dans la chambre du patient et j’avais en face de moi quelqu’un de triste avec le regard fuyant qui m’a fait part de son sentiment d’impuissance, de solitude, de sa colère, de sa déception vis à vis de l’attitude des soignants.
Néanmoins il m’a dit qu’il était content de voir qu’au moins une personne s’occupait de lui dans ce service.
Dans cette situation j'évoque donc le jugement de valeurs d'une infirmière vis à vis d'un patient alcoolo-dépendant, jugement qui a influencé sa prise en charge allant jusqu'au refus d'application de la préscription médicale qui était établie pour ce patient.
sujet avec jugement de valeurs et non application de la PM pouvant mettre en danger la vie du patient et enfin maltraitance....autant de problemes soulevé sur ce récit
ton sujet a t il été validé?? car il me semble un peu "casse gueule"
et puis faire un TFE sur du jugement de valeurs en faisant attention de ne pas y mettre le sien...a mon avis pas facile...
ton sujet a t il été validé?? car il me semble un peu "casse gueule"

et puis faire un TFE sur du jugement de valeurs en faisant attention de ne pas y mettre le sien...a mon avis pas facile...
nain fermière dans son bled!!!!
que de changements...
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je dirais qu il s"agit de maltraitance institutionnelle . certains soignants le sont et en sont conscients et d'autres soignants non maltraitants
laissent faire et ne dénoncent pas donc sont pourraient etre consideres comme complices
les "etudiants de l'ecole de santé publique " poserait pour n'etre pas dans le jugement de valeur une question de départ comme " comment peut on concilier... et
qu'envisages tu comme question de départ ?
enlever cependant pour la situation le refus de l infirmiere d'appliquer une prescription médicale (2 fautes disciplinaires c'est trop!)
je souhaite qu'aucune inf de cette unité de soins soit ton jury
en resumé comme lyselote : "casse gueulle"
laissent faire et ne dénoncent pas donc sont pourraient etre consideres comme complices
les "etudiants de l'ecole de santé publique " poserait pour n'etre pas dans le jugement de valeur une question de départ comme " comment peut on concilier... et
qu'envisages tu comme question de départ ?
enlever cependant pour la situation le refus de l infirmiere d'appliquer une prescription médicale (2 fautes disciplinaires c'est trop!)
je souhaite qu'aucune inf de cette unité de soins soit ton jury
en resumé comme lyselote : "casse gueulle"
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- Localisation : Nancy
pour la question de départ ce sera en fonction de différents discussions que je pourrais avoir ainsi que les témoignages de la part de professionnels.
je voulais aussi avoir un petit conseil justement en ce qui concerne cette dernière phrase car lors de ma validation on m'avait dit de rajouter une phrase à la fin de ma situation qui devrait la résumer et dire clairement ce qui m'a dérangé mais moi je trouve aussi qu'elle est un peu trop critique, d'autant plus que j'avais quand même mis une phrase en tout début de ma situation d'appel justement à cet effet.
je voudrais avoir vos réactions vis à vis d'un tel comportement,mis à part qu'en effet elle a très mal agit j'aimerais aussi savoir par rapport au vécu de chacun ses sentiments,sa façon de faire,est ce que vous vous constatez que parfois ça peut être difficile de prendre en charge un patient alcoolo-dependant?
je vous remercie d'avance pour vos témoignages!!!!
je voulais aussi avoir un petit conseil justement en ce qui concerne cette dernière phrase car lors de ma validation on m'avait dit de rajouter une phrase à la fin de ma situation qui devrait la résumer et dire clairement ce qui m'a dérangé mais moi je trouve aussi qu'elle est un peu trop critique, d'autant plus que j'avais quand même mis une phrase en tout début de ma situation d'appel justement à cet effet.
je voudrais avoir vos réactions vis à vis d'un tel comportement,mis à part qu'en effet elle a très mal agit j'aimerais aussi savoir par rapport au vécu de chacun ses sentiments,sa façon de faire,est ce que vous vous constatez que parfois ça peut être difficile de prendre en charge un patient alcoolo-dependant?
je vous remercie d'avance pour vos témoignages!!!!
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- Localisation : Nancy
nnoel a écrit :Bonsoir,
Par mes expériences professionnelles diverses, j'ai eu l'occasion à plusieurs reprises de prendre en charge des patients alcoolodépendants, dasn un contexte d'équipe différent (unité de sevrage ou de soins).
Si je peux t'aider, n'hésites pas àmeposer des questions.
Amicalement
est ce que tu as eu des formations concernant ce type de prise en charge?
qu'est ce que l'infirmier as comme rôle majeur lors d'une prise en charge d'une patient alcoolo-dependant?
est ce que tu as vécu des situations ou si tu a été témoigne de prise en charge difficile?et si ou qu'est ce qui a fait que ça été difficile?
merci

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- Inscription : 06 juin 2007 14:20
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j'ai effectué mon TFE en 2004 sur le même sujet que toi mais moi ma question de départ était est ce que la formation des IDE est suffisante pour prendre en charge des patients alcolo dépendants en service de médecine générale? en conclusion il s'est avéré que cela ne vient pas que de la formation mais surtout du ressenti de L'ide... si tu veux me poser quelques questions je veux bien y répondre... bon courage!!!
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j'avance à petits pas mais j'avance quand même je me rends compte à quel point c'est un sujet tabou et ça me motive d'autant plus.
j'essaye de trouver la question de départ!
j'en ai une, il y a tout dedans mais je trouve qu'elle n'es pas bien tournée si quelqu'un peut me donner un conseil
En quoi la prise en charge infirmière d'un patient alcoolo-dépendant, dans un service général, peut être difficile?
merci
j'essaye de trouver la question de départ!
j'en ai une, il y a tout dedans mais je trouve qu'elle n'es pas bien tournée si quelqu'un peut me donner un conseil
En quoi la prise en charge infirmière d'un patient alcoolo-dépendant, dans un service général, peut être difficile?
merci
service général est trop vague comme description et non professionel (parle plutot de medecine traditionnelle, de chirurgie etc...)
ensuite que veut dire difficile? trop vague et ne permet pas une ouverture sur des concepts a developper...
par difficile je traduirais source d'angoisse, altérationrelation soignant soigné....il faut que tu sois plus précise et plus professionnelle dans ta question
bon courage
ensuite que veut dire difficile? trop vague et ne permet pas une ouverture sur des concepts a developper...
par difficile je traduirais source d'angoisse, altérationrelation soignant soigné....il faut que tu sois plus précise et plus professionnelle dans ta question
bon courage
nain fermière dans son bled!!!!
que de changements...
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ça y est je suis allée voir mon guidant pour ma phase exploratoire et malheureusement je dois le rendre dans 4 jour et il me manque des exemples de prise en charge infirmière difficile d'un patient alcoolo-dependant (difficultés qui concernent le jugement de valeurs du soignant vis à vis du patient)
si vous pouvez m'aider SVP!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
merci d'avance
si vous pouvez m'aider SVP!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
merci d'avance
- zazainfirmiere
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zazainfirmiere a écrit :je ne vois pas pourquoi il te faut plusieurs exemples de prise en charge difficile, un seul suffit pour amener la question de départ?
enfin pour mon TFE c'était comme ça...
en fait nous on nous demande d'en avoir minimum 3 donc pour l'instant j'en ai un mais il me faut encore 2 qui me permettrons donc ce généraliser ma situation d'appel.
