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jorasse
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Message par jorasse »

pour ma part, j approuve totalement vos propros.

actuellement en mode "reconversion", jusqu à présent j'opérais dans le commercial; par conséquent j'appréhende quelque peu l'oral (si oral il y a ... :roll: ), car je m'imagine mal justifier le fait d'etre en phase avec le métier. Comment peut on etre persuader de correspondre à celui ci quand on a jamais mis les pieds dedans?!!!!
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maman-poule
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....

Message par maman-poule »

super vilain! tout à fait d'accord avec toi!!

je suppose aussi que ca s'apprend, à force, à force..on finit non pas par shabituer mais à gerer notre emotivité et nos etats d'ame, encore faut il etre vraiment fait pour ce metier :roll:

c'est la meme chose pour les pompiers, la premiere intervention est toujours delicate..le premier deces, premier malaise cardiaque etc :roll:

je pense que LES premieres fois, on s'en souvient tous et toutes mais ensuite...on fait avec et on a une demarche differente .....

y'a certainement aussi dans ce genre de metier des remises en question permanente et il faut donc avoir effectivement de reelles motivations..

c'est vraiment l'un des plus beaux metiers du monde :D
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Super-Vilain
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Re: ....

Message par Super-Vilain »

maman-poule a écrit :je pense que LES premieres fois, on s'en souvient tous et toutes mais ensuite...on fait avec et on a une demarche differente .....

y'a certainement aussi dans ce genre de metier des remises en question permanente et il faut donc avoir effectivement de reelles motivations..

c'est vraiment l'un des plus beaux metiers du monde :D


en effet on oublie pas. je n'oublierais jamais John, un handicapé depuis la naissance, le médecin était arrivé bourré pour son accouchement, il a fait tombé le bébé sur le sol...

cet homme m'avait expliqué qu'il avait eu une période difficile arrivé à l'âge adulte, il fumait bcp de joints et détestait sa vie. puis un jour il rencontra un psy. le psy lui fît comprendre que ça seule porte de sortie était de s'accepter lui-même tel qu'il était.

bref, j'ai bcp parlé avec cet homme auquel j'ai enseigné l'informatique. mais ce n'est rien en comparaison de ce que lui m'a enseigné, sur moi-même, sur la chance que j'ai d'être debout, sur le sens de cette vie qui apparemment n'en a aucun. non pas avec des mots mais de par son attitude, son sourire, son regard...

sommes-nous bien sur Terre pour apprendre ?

à l'IFSI on nous apprend le métier d'infirmier, mais c'est une fois que l'on est infirmier que l'on apprend le plus important, on apprend ce qu'est l'amour.

la question primordiale serait alors "suis-je vraiment motivé dans cette vie à apprendre ce qu'est l'amour ?"

ce métier va bien au delà du défi du DE, il va là où peu regardent, il nous mène tout au fond de nous si on ose y regarder. le choix de devenir infirmier vient de notre coeur, ceux qui l'auront choisit avec leur ego sont ceux qui déraperont un jour ou l'autre, les autres y trouveront la Lumière.

:chine:
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kaprice741
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Re: ...

Message par kaprice741 »

maman-poule a écrit :voilà tout le probleme, sommes nous capable de supporter absolument tout? et que veut dire "tout" dans ces cas là...

c'est vaste et un stage d'observation est tout de meme utile pour y voir plus clair...je me dis aussi qu'on a tous un coeur et que meme la super extra geniale infirmiere peut tres bien etre ecoeurée face à certaines situations.. :roll: on est humain apres tout...
:roll:

et oui maman poule y a de quoi être écoeuré certes, qui ne le serait on est humain comme tu dis, mais déjà savoir si on peut surmonter cela, si on est capable de rester jusqu'à la fin de l'intervention, c'est déjà une expérience je crois que tout le monde devrait faire.
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soph30
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Re: ....

Message par soph30 »

Super-Vilain a écrit :
maman-poule a écrit :je pense que LES premieres fois, on s'en souvient tous et toutes mais ensuite...on fait avec et on a une demarche differente .....

y'a certainement aussi dans ce genre de metier des remises en question permanente et il faut donc avoir effectivement de reelles motivations..

c'est vraiment l'un des plus beaux metiers du monde :D


en effet on oublie pas. je n'oublierais jamais John, un handicapé depuis la naissance, le médecin était arrivé bourré pour son accouchement, il a fait tombé le bébé sur le sol...

cet homme m'avait expliqué qu'il avait eu une période difficile arrivé à l'âge adulte, il fumait bcp de joints et détestait sa vie. puis un jour il rencontra un psy. le psy lui fît comprendre que ça seule porte de sortie était de s'accepter lui-même tel qu'il était.

bref, j'ai bcp parlé avec cet homme auquel j'ai enseigné l'informatique. mais ce n'est rien en comparaison de ce que lui m'a enseigné, sur moi-même, sur la chance que j'ai d'être debout, sur le sens de cette vie qui apparemment n'en a aucun. non pas avec des mots mais de par son attitude, son sourire, son regard...

sommes-nous bien sur Terre pour apprendre ?

à l'IFSI on nous apprend le métier d'infirmier, mais c'est une fois que l'on est infirmier que l'on apprend le plus important, on apprend ce qu'est l'amour.

la question primordiale serait alors "suis-je vraiment motivé dans cette vie à apprendre ce qu'est l'amour ?"

ce métier va bien au delà du défi du DE, il va là où peu regardent, il nous mène tout au fond de nous si on ose y regarder. le choix de devenir infirmier vient de notre coeur, ceux qui l'auront choisit avec leur ego sont ceux qui déraperont un jour ou l'autre, les autres y trouveront la Lumière.

:chine:


Supervilain, ce que tu dis là est bien plus intéressant que tout ce que tu as pu raconter plus haut (même si tu le penses toujours), je n'appellerai plus au boycott :clin:
Et toutes les questions qui viennent d'être soulevées, je me les pose aussi...
Admise en 2008, en report d'année pour bébé, future ESI 2009/2012
Maman de 34 ans, 2 garçons de 7 et 4 ans, et une petite fille de 11 mois
mariedumon
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Message par mariedumon »

et bien planetcc, j'espère que les 3 ou 4 1ere réponses en 1ere page t'on suffit parce que tout le reste n'a pas vraiment de rapport avec tes interrogations ! :?
Le choix de cette profession se pose à tout age, mais là il s'agissait de reconversion apres 30 ans si je ne m'abuse ....
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peniflo
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Message par peniflo »

pour les 1er c'était à titre bénévole, pour les handicapés c'était professionnellement. je leur enseignais l'informatique avec des outils adaptés à leur handicap
c'est bien ce que je pensais tu ne connais toi même rien du métier, tu as beau avoir cotoyé des personnes malades ou handicapées, tu ne sais pas ce que c'est que l'angoisse de n'avoir rien oublié, l'angoisse parce qu'un de tes patients est entrain de "merder", les rapports avec les médecins, tes collègues, tes cadres...
De cela tu ne connais rien et tu ne sais pas encore si tu auras les épaules pour tenir le coup.
Tu peux faire tout un travail sur toi, te poser toutes les questions du monde, à ta première prise de poste, tu ne sais pas comment tu réagiras.
Une autre nouvelle diplômée qui te semblera auréolée du syndrome "me consacrer aux autres, le plus beau métier du monde" pourra avoir des réactions de sang froid étonnantes face à tous les problèmes, les situations de stress et vivre son métier sereinement.
On a justement trois ans et demi pour progresser. On devient rarement exactement l'infirmier qu'on pensait devenir au début des études car une fois en poste on a une autre vision des choses.
Un exemple : on se dit "moi quand j'aurai des ESI en stage, je serai sympa, je leur apprendrai plein de choses, je les laisserai faire plein de soins, parce que j'en ai bouffé pendant 3 ans et demi des IDE acariâtres et je ne veux pas être comme elles..." Sauf que le jour où tu es IDE, tu as une autre vision de l'ESI, un peu de recul disons, et il est des comportements qui manquent totalement de "professionnalisme" du style "ouah non je pique pas les bilans à 5 h du mat parce que moi je termine ma nuit à 5 h 30 et que de toute façon, à cette heure là, je suis trop dans le pâté". Ca peut faire sourire, moi je ne le tolère pas...
Tout cela pour dire, qu'on peut faire toutes les introspections possibles on ne sait pas quel soignant on sera.
Quand deux verbes se suivent le 2eme se met à l'infinitif.
Après les auxiliaires être et avoir, on met un participe passé.
Après être : il s'accorde, après avoir : non, sauf si le COD est placé devant....
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maman-poule
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.....

Message par maman-poule »

super vilain, ton post m'a touché...quant à peniflo, je suis epatée..j'avoue que cette discussion finalement est profonde et automatiquement est une prise de conscience enorme me concernant...ca c'est de l'echange constructif et interessant, merci!!!
amie
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Message par amie »

OK avec toi Peniflo,

Tu as bien résumé les réalités du métier.
Cela ne sert à rien de spéculer. Chaque cas est différent.
Faire preuve d'adaptabilité à chacune des situations.

Laissons faire le temps, laissons nos instructeurs nous façonner et puis après on jugera de nos capacités.

Mais il me semble que durant notre longue carrière, des situations nouvelles se présenteront et seront là pour nous interroger de façon récurrente et tester ainsi nos compétences.
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Super-Vilain
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Message par Super-Vilain »

péniflo a écrit : c'est bien ce que je pensais tu ne connais toi même rien du métier, tu as beau avoir cotoyé des personnes malades ou handicapées, tu ne sais pas ce que c'est que l'angoisse de n'avoir rien oublié, l'angoisse parce qu'un de tes patients est entrain de "merder", les rapports avec les médecins, tes collègues, tes cadres...
De cela tu ne connais rien et tu ne sais pas encore si tu auras les épaules pour tenir le coup.
Tu peux faire tout un travail sur toi, te poser toutes les questions du monde, à ta première prise de poste, tu ne sais pas comment tu réagiras.


il y en a qui après 5 ans d'exercice ne connaissent toujours rien du métier, certes ils connaissent surement une bonne part de la technicité mais n'ont toujours pas compris le sens de ce qu'ils font.

mon but n'est pas de débattre des problèmes de surface que tu décris mais bien de savoir si la reconversion dans ce métier est un choix judicieux. les problèmes que tu cites existent ailleurs sous une autre forme, chaque métier possède des inconvénients et des avantages mais là n'est pas le propos.

infirmier a ceci de particulier qu'il demande avant tout une capacité aigüe de détachement face à la souffrance, une capacité à se concentrer sur le soin à apporter sans absorber la souffrance du patient. sinon en effet, celui ou celle qui n'a pas cette capacité deviendra rapidement acariâtre. si en plus des conditions de travail déplorables et des collègues venimeux viennent s'ajouter le résultat final sera l'abandon du métier.

il existe pour les soignants un outil très efficace. pratiqué régulièrement ça le protège car développe des facultés de détachement, de concentration, d'acceptation, de tolérance et augmente de façon significative une connaissance profonde de la nature de son esprit. grâce à cet outil l'humain se transforme, sa perception globale du monde qui l'entoure se modifie petit à petit et surtout, d'esclave de ses émotions il en devient le maître.

là on touche au coeur du problème: les émotions... même si personne ne sait comment il réagira à sa 1ere prise de poste, celui qui maîtrise ses émotions aura une capacité d'adaptation bien plus développée que celui qui en est l'esclave.

ce n'est donc pas la réaction qui importe mais la perception, car c'est justement elle qui déterminera la réaction.

le choix de devenir infirmière qui puise sa source dans l'émotion mènera droit dans le mur, tandis que le choix qui puise sa source à partir de la perception sera définitivement réaliste en étant basé sur de solides motivations plutôt qu'un sac de chimères.
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kaprice741
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Message par kaprice741 »

péniflo a écrit :Tout cela pour dire, qu'on peut faire toutes les introspections possibles on ne sait pas quel soignant on sera.

Ok mais je pense qu'à 30 balais passés et en période de reconversion, on a intérêt à + s'introspecter et à + se documenter sur toutes les facettes de la profession même si on n'en saura jamais assez pourquoi ? parce que pour un jeune de 20 ans qu'il idéalise la profession en s'engageant dedans sans vraiment essayer de connaître, au final s'il devient malgré tout un bon infirmier(e) ben tant mieux pour lui sinon ben il a encore le temps de s'engager dans une réorientation.
Mais en ce qui me concerne, je ne me vois pas du tout réenvisager autre chose encore à 30 ans passés (parce que j'ai pas pris la peine de me remettre en question ) après avoir passé un concours superdur et chauffé les bancs de l'IFSI pendant 3 ans à une période où la plupart des gens ont déjà cotisé pour la retraite, ont déjà payé des années de crédit pour leur maison etc... Hé ho, je pars de 0 moi !!! Donc pour moi y a intérêt à + s'introspecter et se documenter même si on n'en saura jamais assez et même si on ne sait pas quel type de soignant on sera, au moins on sera à peu près averti et on sait un peu dans quoi on s'engage.
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Message par Super-Vilain »

http://www.infirmiers.com/frm/ftopic74340.php


tout frais, à lire pour les futurs reconverties...
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Message par Super-Vilain »

Super-Vilain a écrit :http://www.infirmiers.com/frm/ftopic74340.php
tout frais, à lire pour les futurs reconverties...


edit:

http://www.infirmiers.com/frm/ftopic74339.php

la preuve qui confirme tout ce que j'ai écrit dans ce post, sans commentaires...
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Message par Lulu13 »

il y en a qui après 5 ans d'exercice ne connaissent toujours rien du métier, certes ils connaissent surement une bonne part de la technicité mais n'ont toujours pas compris le sens de ce qu'ils font.

mon but n'est pas de débattre des problèmes de surface que tu décris mais bien de savoir si la reconversion dans ce métier est un choix judicieux. les problèmes que tu cites existent ailleurs sous une autre forme, chaque métier possède des inconvénients et des avantages mais là n'est pas le propos.

infirmier a ceci de particulier qu'il demande avant tout une capacité aigüe de détachement face à la souffrance, une capacité à se concentrer sur le soin à apporter sans absorber la souffrance du patient. sinon en effet, celui ou celle qui n'a pas cette capacité deviendra rapidement acariâtre. si en plus des conditions de travail déplorables et des collègues venimeux viennent s'ajouter le résultat final sera l'abandon du métier.

il existe pour les soignants un outil très efficace. pratiqué régulièrement ça le protège car développe des facultés de détachement, de concentration, d'acceptation, de tolérance et augmente de façon significative une connaissance profonde de la nature de son esprit. grâce à cet outil l'humain se transforme, sa perception globale du monde qui l'entoure se modifie petit à petit et surtout, d'esclave de ses émotions il en devient le maître.

là on touche au coeur du problème: les émotions... même si personne ne sait comment il réagira à sa 1ere prise de poste, celui qui maîtrise ses émotions aura une capacité d'adaptation bien plus développée que celui qui en est l'esclave.

ce n'est donc pas la réaction qui importe mais la perception, car c'est justement elle qui déterminera la réaction.

le choix de devenir infirmière qui puise sa source dans l'émotion mènera droit dans le mur, tandis que le choix qui puise sa source à partir de la perception sera définitivement réaliste en étant basé sur de solides motivations plutôt qu'un sac de chimères.[/quote]


bonjour,

je suis tout à fait d'accord. Rien à redire.
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peniflo
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Message par peniflo »

Se connaître, connaître toutes les facettes du métier est une chose.
Prédire l'avenir en est une autre.
Une collègue et amie a commencé en même temps que moi (nb reconversion mûrement réfléchie pour nous deux).
Aucune des deux n'a idéalisé son boulot au départ, nous avons pris notre 1er poste en réanimation.
Ma collègue faisait preuve de beaucoup plus de confiance et de sang froid que moi, ne se laissait jamais submerger par ses émotions...
Et puis au bout d'un an et demi sa mère est décédée, elle est partie en quelques semaines, laissant ma collègue à plat, au fond du gouffre.
Depuis, elle ne supporte plus d'être confrontée à la mort, la souffrance et particulièrement aux décompensations respiratoires. Depuis, un an elle pleure dès qu'elle voit une femme de la soixantaine qui s'étouffe car elle voit sa mère.
Alors je le répète, vous pouvez faire toutes les analyses que vous voulez, avoir une connaissance approfondie des avantages et difficultés du métier, rien n'est immuable, un élément peut changer le cours de votre vie et remettre tout en cause.
De la même façon, ce genre d'évènement peut rendre quelqu'un plus fort.
Heureusement, on est différent à 20 ans et à 30, donc pourquoi quelqu'un qui aurait imaginé son métier comme un épisode d'Urgences, n'évoluerait pas positivement, la maturité venant..?
Quand deux verbes se suivent le 2eme se met à l'infinitif.
Après les auxiliaires être et avoir, on met un participe passé.
Après être : il s'accorde, après avoir : non, sauf si le COD est placé devant....
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