que ressentez-vous lorsque un patient décéde???
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
que ressentez-vous lorsque un patient décéde???
salut c'est ryry;
je suis une jeune infirmière je travail en service de chirurgie générale; et j'adore ce que je fais; mais le truc c'est qu'en service de chirurgie parfois les patient passe beaucoup de temps le pré op le post op surtout lorsqu'il s'agit d'une intervention lourde. je sait bien qu'il ne faut pas s'attacher aux patients mais dans c cas là on ne peut ne pas s'attacher aux patients même si on se controle parfois c le patient qui s'attache a nous et on se retrouve d'une certaine manière attaché malgrés nous; alors lorsque le patient décéde d fois il me fé de la peine et puis c tout sans plus mais d fois g vrémen le moral a zero; c la cata;
alors que ressentez-vous? vous...
merci
je suis une jeune infirmière je travail en service de chirurgie générale; et j'adore ce que je fais; mais le truc c'est qu'en service de chirurgie parfois les patient passe beaucoup de temps le pré op le post op surtout lorsqu'il s'agit d'une intervention lourde. je sait bien qu'il ne faut pas s'attacher aux patients mais dans c cas là on ne peut ne pas s'attacher aux patients même si on se controle parfois c le patient qui s'attache a nous et on se retrouve d'une certaine manière attaché malgrés nous; alors lorsque le patient décéde d fois il me fé de la peine et puis c tout sans plus mais d fois g vrémen le moral a zero; c la cata;
alors que ressentez-vous? vous...
merci
je travaille depuis 3 ans en gériatrie donc forcément confronter à la mort de patients que je connais bien
au début cela a été dur mais maintenant j'ai pris de la distance mais je sais qu'avec certaines personnes cela sera plus dur qu'avec d'autres car nous avons nos affinités malgré qu'on veuille soigner tout le monde pareil
c'est humain d'avoir de la peine lors de décès il faut simplement savoir malgré tout continuer à faire son travail
au début cela a été dur mais maintenant j'ai pris de la distance mais je sais qu'avec certaines personnes cela sera plus dur qu'avec d'autres car nous avons nos affinités malgré qu'on veuille soigner tout le monde pareil
c'est humain d'avoir de la peine lors de décès il faut simplement savoir malgré tout continuer à faire son travail
infirmière scolaire : première rentrée en 2012 !!
" elle est belle la vie ...."
" elle est belle la vie ...."
merci pour ta réponse;
tu c g de la peine pour tte personne qui décéde certe c humain comme tu dis; mais ce ki me fé le plus de peine c de voir d personne qui été en apparence "bien" qui st rentrer ds le service pour une intervention et qui complik au bout de 15jours et ki décéde par la suite je suis choké par ca de voir la personne rentrer sur c deux jambe souriante et tt et de resortir les pieds devant; c fou; je suis moins choké lorsque l'état général de la personne est déja altéré a mon premier contact avec elle je c pa si tu me compren?
tu c g de la peine pour tte personne qui décéde certe c humain comme tu dis; mais ce ki me fé le plus de peine c de voir d personne qui été en apparence "bien" qui st rentrer ds le service pour une intervention et qui complik au bout de 15jours et ki décéde par la suite je suis choké par ca de voir la personne rentrer sur c deux jambe souriante et tt et de resortir les pieds devant; c fou; je suis moins choké lorsque l'état général de la personne est déja altéré a mon premier contact avec elle je c pa si tu me compren?
je ressent énormement tout ce que vous dites.
Moi c'est différent, puisque je travaille dans un service de médecine onco et aide aux mourrants(pour ne pas dire soins palliatifs sans moyens), nous savons trés bien où nos patients vont...Nous les suivont parfois depuis plusieurs années...
Ce qui me touche le plus, ce sont les derniers instants de la personne et comment cela c'est passé...
C'est impossible d'avoir un "recul suffisant" pour ne pas s'attacher à la personne, il faudrait être "blindé" et vivre sans émotions.
Quand la personne est décédée et que le corps est parti au funérarium, il faut toujours que je rentre dans la chambre vide pour m'imprégner d'un je ne sais quoi,
Mais c'est plus fort que moi, il faut toujours que je fasse cela, c'est un reflexe stupide ou non, je ne sais pas... si je ne le faisait pas, c'est comme si je ne finissait pas quelque chose avec cette personne maintenant décédée...
Alors dans un service de chir où les patients sont sensés rentrés chez eux aprés l'intervention, où la mort est impenssable...
Je suppose que cela doit faire un "choc", comme vous l'avez si bien écrit
Pouvez vous en parler en équipe?
En formation de soins pallatifs, j'ai appris que le soignant souffre autant que la personne soignée, même si l'on ne s'en rend pas compte...
C'est humain voilà tout.
Vouloir ne pas s'attacher, c'est un réflexe de défense, mais pour ne pas s'attacher du tout, il faudrait être un robot...non merci
Moi c'est différent, puisque je travaille dans un service de médecine onco et aide aux mourrants(pour ne pas dire soins palliatifs sans moyens), nous savons trés bien où nos patients vont...Nous les suivont parfois depuis plusieurs années...
Ce qui me touche le plus, ce sont les derniers instants de la personne et comment cela c'est passé...
C'est impossible d'avoir un "recul suffisant" pour ne pas s'attacher à la personne, il faudrait être "blindé" et vivre sans émotions.
Quand la personne est décédée et que le corps est parti au funérarium, il faut toujours que je rentre dans la chambre vide pour m'imprégner d'un je ne sais quoi,
Mais c'est plus fort que moi, il faut toujours que je fasse cela, c'est un reflexe stupide ou non, je ne sais pas... si je ne le faisait pas, c'est comme si je ne finissait pas quelque chose avec cette personne maintenant décédée...
Alors dans un service de chir où les patients sont sensés rentrés chez eux aprés l'intervention, où la mort est impenssable...
Je suppose que cela doit faire un "choc", comme vous l'avez si bien écrit
Pouvez vous en parler en équipe?
En formation de soins pallatifs, j'ai appris que le soignant souffre autant que la personne soignée, même si l'on ne s'en rend pas compte...
C'est humain voilà tout.
Vouloir ne pas s'attacher, c'est un réflexe de défense, mais pour ne pas s'attacher du tout, il faudrait être un robot...non merci
Force et courage
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
c est souvent compliqué de ne pas s impliquer humainement .
je suis diplomée depuis 5 ans et au debut de ma carriere je pensais que le deces des patients ne me boulverserai pas. et j aieu tort.
recemment un jeune patient est decedé dans un service ou je remplacai et je me rappelle au debut de ma mission j 'avais dit a l equipe je m inplique avec ce patient car je ne vais pas resté suis interimaire etc...
résultat il est decedé quelques jours avant la fin de ma mission et j étai tres mal je n 'ai jamais reussi a rentrer dans sa chambre ni a reprendre le cd que je lui avait preté , et oui parfois on se sent preparé a ce genre de situation mais on ne l 'est jamais assez et encore plus pour toi ryry qui travaille dans un service ou les deces des patiens n est jamais envisagée......
je suis diplomée depuis 5 ans et au debut de ma carriere je pensais que le deces des patients ne me boulverserai pas. et j aieu tort.
recemment un jeune patient est decedé dans un service ou je remplacai et je me rappelle au debut de ma mission j 'avais dit a l equipe je m inplique avec ce patient car je ne vais pas resté suis interimaire etc...
résultat il est decedé quelques jours avant la fin de ma mission et j étai tres mal je n 'ai jamais reussi a rentrer dans sa chambre ni a reprendre le cd que je lui avait preté , et oui parfois on se sent preparé a ce genre de situation mais on ne l 'est jamais assez et encore plus pour toi ryry qui travaille dans un service ou les deces des patiens n est jamais envisagée......
- CASTORWARRIOR
- Messages : 13
- Inscription : 09 mars 2007 01:09
- Localisation : NORMANDIE
CASTORWARRIOR a écrit :je bosse en réa, alors à la longue ça ne me fait plus grand chose.....Je deviens fataliste et je passe vite à autre chose.
je bosse également en rea, mais ca me fait toujours quelque chose
mais mes patients sont souvent des chroniques ( je travaille en rea nephro), donc on les connait depuis un moment

nouveau poste, nouvelle vie ... c'est parti !!!
en travaillant a domicile, je trouve cela encor plus difficile, mais pour certains, j ai eu un patient comme ça(cela faisait un an que j y allais), je partait 4jours en repos, je savais qu il ne serrait plus là, je suis allé lui dire au revoir, je lui ai dit a mardi meme si je savais qu il ne serrait pas là!
quand je suis retourné voir son epouse (je crois que c est la seule fois ou je l ai fais, et mes collegues aussi!), elle me l a fait remarqué, vous etes revenu lui dire au revoir, elle m a remerciée!
desfois on a besoin de faire quelque chose, on va s attacher a certains patients, on est humains après tout!
mes collegues savent, j ai un patient si il lui arrive quelque chose et que je suis en conges, elles doivent m appeller!(et c est reciproque!)
on a nos chouchous, le temps, les affinitées, jouent!
quand je suis retourné voir son epouse (je crois que c est la seule fois ou je l ai fais, et mes collegues aussi!), elle me l a fait remarqué, vous etes revenu lui dire au revoir, elle m a remerciée!
desfois on a besoin de faire quelque chose, on va s attacher a certains patients, on est humains après tout!
mes collegues savent, j ai un patient si il lui arrive quelque chose et que je suis en conges, elles doivent m appeller!(et c est reciproque!)
on a nos chouchous, le temps, les affinitées, jouent!
infirmière libérée
C'est vrai
Bonjour tout le monde,
je suis jeune DE aussi. Actuellement cela fait 4 mois que je suis en maladie infectieuses et tropicales: nous recevons beaucoup de patients "chroniques" comme on dit atteints du VIH à tous les stades mais aussi d'autres patients atteints de patho divers et variés. Tout dépend de l'histoire du patient je dirai, du lien créé et aussi de toi. Perso, ce qui me fait le plus mal, ce sont les familles, les ami(e)s avec qui tu as aussi tissé des liens et qui restent. Que vont-ils devenir? Je ne sais pas pourquoi mais nous ( le patient et l'équipe) sentons quand la fin est proche. Après je pense qu'il faut être clair avec soi-même , notre propre représentation de la mort et savoir passer le relais dès que c'est possible.
Parfois, j'ai envie de fuir ce moment, parfois j'ai envi d'être près du patient et de la famille pour les soutenir. Parfois, je me sens soulagée pour le patient parce qu'il est mort apaisé, parfois j'ai la rage parce que je pense qu'on aurait pu faire autrement notamment en ce qui concerne la prise en charge de la douleur.
Nous nous impliquons forcément humainement. Je m'inquièterai quand j'arrêterai de ressentir des émotions et quand je ferai mon boulot machinalement. Je pense qu'on ne se blinde jamais: on se fait " toujours avoir un jour ou l'autre" comme dirait une de mes collègues. J'utiliserai l'image du carambar: plus c'est chaud et fléxible, plus c'est difficile d'en prendre un bout; plus c'est dur et froid, plus c'est facile à casser en morceaux.
Trouver le juste milieu est notre crédo.
Il faut surtout en parler après pour ne pas garder tout pour soi.
je suis jeune DE aussi. Actuellement cela fait 4 mois que je suis en maladie infectieuses et tropicales: nous recevons beaucoup de patients "chroniques" comme on dit atteints du VIH à tous les stades mais aussi d'autres patients atteints de patho divers et variés. Tout dépend de l'histoire du patient je dirai, du lien créé et aussi de toi. Perso, ce qui me fait le plus mal, ce sont les familles, les ami(e)s avec qui tu as aussi tissé des liens et qui restent. Que vont-ils devenir? Je ne sais pas pourquoi mais nous ( le patient et l'équipe) sentons quand la fin est proche. Après je pense qu'il faut être clair avec soi-même , notre propre représentation de la mort et savoir passer le relais dès que c'est possible.
Parfois, j'ai envie de fuir ce moment, parfois j'ai envi d'être près du patient et de la famille pour les soutenir. Parfois, je me sens soulagée pour le patient parce qu'il est mort apaisé, parfois j'ai la rage parce que je pense qu'on aurait pu faire autrement notamment en ce qui concerne la prise en charge de la douleur.
Nous nous impliquons forcément humainement. Je m'inquièterai quand j'arrêterai de ressentir des émotions et quand je ferai mon boulot machinalement. Je pense qu'on ne se blinde jamais: on se fait " toujours avoir un jour ou l'autre" comme dirait une de mes collègues. J'utiliserai l'image du carambar: plus c'est chaud et fléxible, plus c'est difficile d'en prendre un bout; plus c'est dur et froid, plus c'est facile à casser en morceaux.

Trouver le juste milieu est notre crédo.
Il faut surtout en parler après pour ne pas garder tout pour soi.
on peut être intelligent toute sa vie et stupide un instant.
Moi je trouve ça trop difficile d'accompagner des parents dont l'enfant va mourir. Evidement, il s'agit d'enfant, aussi leur mort est vraiment une chose inacceptable. Nous n'avons pas bcp de décès, en 5 ans de pédiatrie, j'ai accompagné 4 enfants atteints de leucémie ou de tumeur, mais c'est vraiment dur, surtout au moment ultime avant de mourir, les enfants ont des paroles tellement bizarres et touchantes.
Par contre avant, je bossais en réanimation néonat et là les décès sont assez fréquents. Pareil, dur de ne pas s'impliquer alors que les bébés peuvent rester des semaines voir des mois. Dur quand on a entendu les parents nous parler de leur projet d'avenir avec leur tout petit.
Dur de penser à tout nos efforts pour réanimer ses petits, dur de penser aux nuits où nous écoutions le médecin informer par téléphone que les parents devaient venir en urgence alors que leur bébé était déjà décédé.
Quand je repense à tout ça, j'ai la chair de poule et j'ai les larmes aux yeux. Je bosse depuis presque 12 ans auprès d'enfant et je me demande quand j'arriverais un peu à me blinder de tout ça car pour l'instant c'est pas du tout le cas !
Ce qui est d'ailleurs assez paradoxal, car bien que je suis trop sensible, je recherche toujours à m'occuper de ses enfants ou d'etre présente pour la toilette mortuaire etc...
Par contre avant, je bossais en réanimation néonat et là les décès sont assez fréquents. Pareil, dur de ne pas s'impliquer alors que les bébés peuvent rester des semaines voir des mois. Dur quand on a entendu les parents nous parler de leur projet d'avenir avec leur tout petit.
Dur de penser à tout nos efforts pour réanimer ses petits, dur de penser aux nuits où nous écoutions le médecin informer par téléphone que les parents devaient venir en urgence alors que leur bébé était déjà décédé.
Quand je repense à tout ça, j'ai la chair de poule et j'ai les larmes aux yeux. Je bosse depuis presque 12 ans auprès d'enfant et je me demande quand j'arriverais un peu à me blinder de tout ça car pour l'instant c'est pas du tout le cas !
Ce qui est d'ailleurs assez paradoxal, car bien que je suis trop sensible, je recherche toujours à m'occuper de ses enfants ou d'etre présente pour la toilette mortuaire etc...
IPDE aux urgences pédiatriques
salut à tous; tout d'abord désoler pour le langage sms. c'est juste une mauvaise habitude.
ben j'ai lu toutes vos réponse et franchement ça me rassure de voir que cette situation arrive a d'autres personnes que moi. je me sent moins seule maintenant. et surtout comme vous avez dis a propos des proches du patient c'est encore pire de les voir souffrir surtout lorsqu'il s'agit de parents qui perdent leur enfant; quoi que la douleur est aussi grande dans tout les cas de figure;
et aussi du fait d'etre en récup lorsque le patient décéde; car lorsque l'on s'attache à un patient il n'y a plus rien a faire et jaimerais tant être présente a ce moment la, kan je ne suis pas présente j'ai l'impression d'avoir abondonner ce patient surtout lorsque lui aussi est attacher à nous car vous l'avez remarquer surment que même les patients sont attacher parfois a une personne bien précise au sein de toutes une équipe.
enfin conclusion je crois qu'il est impossible de se blinder complétement et qu'on sera toujours aussi affecter a chaque décé; ce qu'il faut c'est du courage.
bye
ben j'ai lu toutes vos réponse et franchement ça me rassure de voir que cette situation arrive a d'autres personnes que moi. je me sent moins seule maintenant. et surtout comme vous avez dis a propos des proches du patient c'est encore pire de les voir souffrir surtout lorsqu'il s'agit de parents qui perdent leur enfant; quoi que la douleur est aussi grande dans tout les cas de figure;
et aussi du fait d'etre en récup lorsque le patient décéde; car lorsque l'on s'attache à un patient il n'y a plus rien a faire et jaimerais tant être présente a ce moment la, kan je ne suis pas présente j'ai l'impression d'avoir abondonner ce patient surtout lorsque lui aussi est attacher à nous car vous l'avez remarquer surment que même les patients sont attacher parfois a une personne bien précise au sein de toutes une équipe.
enfin conclusion je crois qu'il est impossible de se blinder complétement et qu'on sera toujours aussi affecter a chaque décé; ce qu'il faut c'est du courage.
bye
Tu sais ryry84, je crois qu'on ne peut effectivement pas contrôler ses choses là... Parfois on s'attache, parfois pas....
Perso, je sais que chaque décès me touche d'une façon plus ou moins forte... C'est une façon de réagir comme une autre. Tout dépend aussi de la façon dont décède le patient et du temps dont on s'en est occupé...
Je pense que ces réactions sont saines. C'est aussi, d'une certaine façon, la preuve qu'on s'investit...
Perso, je sais que chaque décès me touche d'une façon plus ou moins forte... C'est une façon de réagir comme une autre. Tout dépend aussi de la façon dont décède le patient et du temps dont on s'en est occupé...
Je pense que ces réactions sont saines. C'est aussi, d'une certaine façon, la preuve qu'on s'investit...

Ô mon païs.... ô Toulouse....
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En faisant une petite recherche, j'ai trouvé ça
la mort
face a la souffrance et parfois la mort
est ce qu'oon s'habitue a la maladie, la mort ?




L'urinal : parce que vous le vallez bien !
Sans Haldol , la fête est plus folle !
Sans Haldol , la fête est plus folle !