Un ambulancier et un patient décédés,
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Un ambulancier et un patient décédés,
Un ambulancier et un patient décédés,
faute d’avoir eu un minimum de relève.
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Côtes-d'Armor 5 Juillet 2008
Le malade bouscule l'ambulancier installé à l'arrière. Les deux hommes sont projetés, par l'arrière, sur la voie express.
Lourde chute pour l'ambulancier Cyrille Haquevaux, 24 ans[...]Le jeune ambulancier est, lui, transporté au centre hospitalier de Saint-Brieuc puis à Pontchaillou, à Rennes, où il était dimanche en état de mort cérébrale. Sa conjointe doit accoucher dans quelques jours.
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Les secours auprès de notre collègue.
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Extrait du reportage LCI
Pas de sangle
Selon un employé de l'hôpital de Saint-Brieuc souhaitant rester anonyme, le jeune homme "très baraque" venait de traverser une phase d'agitation, "de celle où ils veulent tout casser". D'après cette même source, le patient était allongé sur le brancard non sanglé. Au bout de 10 minutes de trajet, à hauteur de la commune de Plérin, "le patient réussit à ouvrir la porte du véhicule", raconte Bastien Diacono, le procureur adjoint du tribunal de Saint-Brieuc.
Dans des circonstances encore indéterminées, le malade entraîne dans sa fuite l'ambulancier. Les deux tombent sur le bitume. L'ambulancier ne se relèvera pas. Le patient, lui, passe la glissière de sécurité sur le terre-plein central. Le jeune homme est percuté par une voiture arrivant en sens inverse.
Notre avis
Un problème parmi tant d'autres, mais cette fois ci un collègue y a laisser la vie, ce qui confirme ce que l'on a toujours dit nous ne sommes pas de simple"transporteur" mais des professionnels de santé formés et diplômes. Ce ne sont pas des colis que nous prenons en charge mais des personnes, malades de surcroît, avec leurs différents problèmes et pathologies.
Je n'ai jamais vu un chauffeur routier se faire éjecter de son camion par un colis qu'il transportait.
Le deuxième Hic, c'est
La transmission d'informations entre le personnel soignant et les ambulanciers quand on voit qu'il faut parfois se "battre" pour avoir un minimum de relève, les fameux « on a pas à vous le dire, ça vous regarde, vous n’êtes pas tenue au secret médical. » TANT DE CHOSE COMPLETEMENT FAUSSE !!! DUE CERTAINEMENT A L’IGNORANCE DE CE QU’EST REELEMENT NOTRE METIER ET NOS CAPACITES, BEAUCOUP DE PERSONNE CROIT SAVOIR MAIS EN FAIT,
NE VOIT QUE LA PARTIE EMMERGEE DE L’ICEBERG.
Il nous est donc nécessaire d'obtenir certaines informations à caractère médicales, que cela soit pour notre sécurité mais avant tout pour celle du patient et également son confort.
(RAPPEL:les ambulanciers sont tenus au secret médico-professionnel et ils ont la responsabilité intégrale du malade le temps de leurs mission, donc, aptes au secret partagé.)
Un malade psycatrique ayant une phase d'agitation même calme sera sanglé au minimum d'une ventrale par précaution, car on le sait ce genre de patient est totalement imprévisible.
Lors d’intervention en urgence nous avons le temps d’apprécier la situation, alors que lors d’un transfert cela est beaucoup plus difficile le patient étant souvent déjà médicé.
Si les informations citées plus haut avaient été transmises, cela aurait certainement engagés nos collègues à sanglé le malade et l'on aurait pu ainsi éviter se drame. Alors qu’un patient au demeurant calme a notre arrivé pourra être emmené sans contentions, le fait d’être sanglé étant parfois plus traumatisant pour le patient qu’autre chose.
Dommage qu'une fois de plus il faille attendre un mort pour amener une réflexion sur le sujet.
Nos pensées accompagnent sa famille, sincères Condoléances.
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Les faits:
SAINT-BRIEUC. - « C'est une histoire hors norme. Avec cette affluence sur la RN12, on a frôlé une catastrophe plus grande encore. » Le procureur adjoint, Bastien Diacono et les secouristes restent marqués par la scène qu'ils ont découverte, samedi, peu après 13 h, à la hauteur de Plérin (Côtes-d'Armor). « Deux corps allongés de chaque côté de la quatre voies, il nous a fallu un peu de temps pour comprendre. »
Quelques dizaines de minutes plus tôt, une ambulance de la toute jeune société Urge ambulances revenait du centre hospitalier de Saint-Brieuc pour véhiculer un patient vers l'hôpital psychiatrique de Bégard, à 50 km. Un homme âgé de 27 ans doit y être transféré à la demande de sa famille. Quelques heures auparavant, il a tenté de mettre fin à ses jours, en voulant sauter d'un pont.
Un témoin a tenté de le stopper
Alors que le véhicule est en route, le malade bouscule l'ambulancier installé à l'arrière. Les deux hommes sont projetés, par l'arrière, sur la voie express. Lourde chute pour l'ambulancier Cyrille Haquevaux, 24 ans, qui reste à terre. Le patient, lui, se relève et entreprend de traverser la route. « Un témoin l'a saisi par le bras pour l'arrêter dans son élan », raconte un automobiliste. Mais l'homme réussit à traverser le rail de sécurité et à se lancer dans le flot de circulation. Une voiture le heurte brutalement. L'intervention des secours ne permettra pas de le réanimer.
Le jeune ambulancier est, lui, transporté au centre hospitalier de Saint-Brieuc puis à Pontchaillou, à Rennes, où il était dimanche en état de mort cérébrale. Sa conjointe doit accoucher dans quelques jours. Son collègue, conducteur, a, lui aussi, été hospitalisé, extrement choqué.
Transport à risque
Pour Bastien Diacono, le représentant du parquet, « cela pose la question de la condition de transport de l'individu atteint de pathologie psychologique ». Pourquoi le malade n'a-t-il pas été attaché ? Sa dose de tranquillisants était-elle suffisante ?
« Nous ne sommes que des exécutants, témoigne Yann Kerleau, président du syndicat départemental des ambulanciers. Le transport est prescrit par un médecin avec consignes particulières. » Mais l'évaluation n'est pas toujours aisée.
« Ce sont des transports à haut risque, estime-t-il. Il n'est pas rare que nous ayons des problèmes avec des malades agités. » Son équipe a déjà été confrontée à une tentative d'étranglement, une agression... «Quand c'est une hospitalisation contre la volonté de la personne, j'oblige mes collègues à attacher les chevilles et les poignets. C'est plus délicat quand la personne est sensée et volontaire.»
Sébastien GROSMAITRE.
Ouest-France
Ceci n'est pas une attaque contre vous infirmière aavec qui nous travaillons tous les jours mais un problème poser un minimum de relève que certaine refuse pour X fausse raison.
Aussi j'aurais aimais avoir avis sur ce qui c'est passer
faute d’avoir eu un minimum de relève.
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Côtes-d'Armor 5 Juillet 2008
Le malade bouscule l'ambulancier installé à l'arrière. Les deux hommes sont projetés, par l'arrière, sur la voie express.
Lourde chute pour l'ambulancier Cyrille Haquevaux, 24 ans[...]Le jeune ambulancier est, lui, transporté au centre hospitalier de Saint-Brieuc puis à Pontchaillou, à Rennes, où il était dimanche en état de mort cérébrale. Sa conjointe doit accoucher dans quelques jours.
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Les secours auprès de notre collègue.
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Extrait du reportage LCI
Pas de sangle
Selon un employé de l'hôpital de Saint-Brieuc souhaitant rester anonyme, le jeune homme "très baraque" venait de traverser une phase d'agitation, "de celle où ils veulent tout casser". D'après cette même source, le patient était allongé sur le brancard non sanglé. Au bout de 10 minutes de trajet, à hauteur de la commune de Plérin, "le patient réussit à ouvrir la porte du véhicule", raconte Bastien Diacono, le procureur adjoint du tribunal de Saint-Brieuc.
Dans des circonstances encore indéterminées, le malade entraîne dans sa fuite l'ambulancier. Les deux tombent sur le bitume. L'ambulancier ne se relèvera pas. Le patient, lui, passe la glissière de sécurité sur le terre-plein central. Le jeune homme est percuté par une voiture arrivant en sens inverse.
Notre avis
Un problème parmi tant d'autres, mais cette fois ci un collègue y a laisser la vie, ce qui confirme ce que l'on a toujours dit nous ne sommes pas de simple"transporteur" mais des professionnels de santé formés et diplômes. Ce ne sont pas des colis que nous prenons en charge mais des personnes, malades de surcroît, avec leurs différents problèmes et pathologies.
Je n'ai jamais vu un chauffeur routier se faire éjecter de son camion par un colis qu'il transportait.
Le deuxième Hic, c'est
La transmission d'informations entre le personnel soignant et les ambulanciers quand on voit qu'il faut parfois se "battre" pour avoir un minimum de relève, les fameux « on a pas à vous le dire, ça vous regarde, vous n’êtes pas tenue au secret médical. » TANT DE CHOSE COMPLETEMENT FAUSSE !!! DUE CERTAINEMENT A L’IGNORANCE DE CE QU’EST REELEMENT NOTRE METIER ET NOS CAPACITES, BEAUCOUP DE PERSONNE CROIT SAVOIR MAIS EN FAIT,
NE VOIT QUE LA PARTIE EMMERGEE DE L’ICEBERG.
Il nous est donc nécessaire d'obtenir certaines informations à caractère médicales, que cela soit pour notre sécurité mais avant tout pour celle du patient et également son confort.
(RAPPEL:les ambulanciers sont tenus au secret médico-professionnel et ils ont la responsabilité intégrale du malade le temps de leurs mission, donc, aptes au secret partagé.)
Un malade psycatrique ayant une phase d'agitation même calme sera sanglé au minimum d'une ventrale par précaution, car on le sait ce genre de patient est totalement imprévisible.
Lors d’intervention en urgence nous avons le temps d’apprécier la situation, alors que lors d’un transfert cela est beaucoup plus difficile le patient étant souvent déjà médicé.
Si les informations citées plus haut avaient été transmises, cela aurait certainement engagés nos collègues à sanglé le malade et l'on aurait pu ainsi éviter se drame. Alors qu’un patient au demeurant calme a notre arrivé pourra être emmené sans contentions, le fait d’être sanglé étant parfois plus traumatisant pour le patient qu’autre chose.
Dommage qu'une fois de plus il faille attendre un mort pour amener une réflexion sur le sujet.
Nos pensées accompagnent sa famille, sincères Condoléances.
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Les faits:
SAINT-BRIEUC. - « C'est une histoire hors norme. Avec cette affluence sur la RN12, on a frôlé une catastrophe plus grande encore. » Le procureur adjoint, Bastien Diacono et les secouristes restent marqués par la scène qu'ils ont découverte, samedi, peu après 13 h, à la hauteur de Plérin (Côtes-d'Armor). « Deux corps allongés de chaque côté de la quatre voies, il nous a fallu un peu de temps pour comprendre. »
Quelques dizaines de minutes plus tôt, une ambulance de la toute jeune société Urge ambulances revenait du centre hospitalier de Saint-Brieuc pour véhiculer un patient vers l'hôpital psychiatrique de Bégard, à 50 km. Un homme âgé de 27 ans doit y être transféré à la demande de sa famille. Quelques heures auparavant, il a tenté de mettre fin à ses jours, en voulant sauter d'un pont.
Un témoin a tenté de le stopper
Alors que le véhicule est en route, le malade bouscule l'ambulancier installé à l'arrière. Les deux hommes sont projetés, par l'arrière, sur la voie express. Lourde chute pour l'ambulancier Cyrille Haquevaux, 24 ans, qui reste à terre. Le patient, lui, se relève et entreprend de traverser la route. « Un témoin l'a saisi par le bras pour l'arrêter dans son élan », raconte un automobiliste. Mais l'homme réussit à traverser le rail de sécurité et à se lancer dans le flot de circulation. Une voiture le heurte brutalement. L'intervention des secours ne permettra pas de le réanimer.
Le jeune ambulancier est, lui, transporté au centre hospitalier de Saint-Brieuc puis à Pontchaillou, à Rennes, où il était dimanche en état de mort cérébrale. Sa conjointe doit accoucher dans quelques jours. Son collègue, conducteur, a, lui aussi, été hospitalisé, extrement choqué.
Transport à risque
Pour Bastien Diacono, le représentant du parquet, « cela pose la question de la condition de transport de l'individu atteint de pathologie psychologique ». Pourquoi le malade n'a-t-il pas été attaché ? Sa dose de tranquillisants était-elle suffisante ?
« Nous ne sommes que des exécutants, témoigne Yann Kerleau, président du syndicat départemental des ambulanciers. Le transport est prescrit par un médecin avec consignes particulières. » Mais l'évaluation n'est pas toujours aisée.
« Ce sont des transports à haut risque, estime-t-il. Il n'est pas rare que nous ayons des problèmes avec des malades agités. » Son équipe a déjà été confrontée à une tentative d'étranglement, une agression... «Quand c'est une hospitalisation contre la volonté de la personne, j'oblige mes collègues à attacher les chevilles et les poignets. C'est plus délicat quand la personne est sensée et volontaire.»
Sébastien GROSMAITRE.
Ouest-France
Ceci n'est pas une attaque contre vous infirmière aavec qui nous travaillons tous les jours mais un problème poser un minimum de relève que certaine refuse pour X fausse raison.
Aussi j'aurais aimais avoir avis sur ce qui c'est passer
Pour moi c'est relève obligatoire pour les ambulanciers. Jamais je n'ai vu un ou une collègue s'y opposer, si c'était le cas je m'en occuperait personnellement. C'est de la mise en danger d'autrui. Par contre je ne comprends pas comment une porte d'ambulance puisse s'ouvrir de l'intérieur...chez nous tout est verrouillé (comme une sécurité "enfant").
- SUD Montperrin
- VIP
- Messages : 2518
- Inscription : 11 janv. 2008 13:58
- Localisation : Local SUD du CH Montperrin(Aix en Provence)
- Contact :
De plus, un patient transporté suite à une crise d'agitation avec uniquement des ambulanciers sans sangles jamais vu
.
Sanglés quelquefois main pied ventral sur PM depuis le CHS ou le CH suivant la provenance avec la présence de soignant si nécessaire.
Après pour les ambulanciers on transmet un minimum d'info, pourquoi un transfert et le comportement du patient, mais ne pas oublier qu'on travaille en psy et que l'imprevisible est toujours possible et que l'on n'a pas le don de voyance n ous permettant de prévoir le moment y du passage à l'acte.
Par ailleurs ne pas avoir de verrouillage intérieur
Mettre en cause l'équipe soignante pour défauts d'informations peut être mais pas uniquement il ya eut d'autres disfonctionnements.

Sanglés quelquefois main pied ventral sur PM depuis le CHS ou le CH suivant la provenance avec la présence de soignant si nécessaire.
Après pour les ambulanciers on transmet un minimum d'info, pourquoi un transfert et le comportement du patient, mais ne pas oublier qu'on travaille en psy et que l'imprevisible est toujours possible et que l'on n'a pas le don de voyance n ous permettant de prévoir le moment y du passage à l'acte.
Par ailleurs ne pas avoir de verrouillage intérieur

Mettre en cause l'équipe soignante pour défauts d'informations peut être mais pas uniquement il ya eut d'autres disfonctionnements.
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
Voilà une nouvelle bien triste et très choquante .
A priori on en saura plus que lorsque le conducteur pourra dire ce qui avait été dit avant le départ . Se prononcer avant sur une quelconque responsabilité est délicat ...
Par contre je suis également interpellée par le non verrouillage intérieur de la porte . Est-ce courant? Surtout avec un passager " psy"? Est-ce que c'est pour que l'ambulancier puisse se sauver"au cas où" ?
A priori on en saura plus que lorsque le conducteur pourra dire ce qui avait été dit avant le départ . Se prononcer avant sur une quelconque responsabilité est délicat ...
Par contre je suis également interpellée par le non verrouillage intérieur de la porte . Est-ce courant? Surtout avec un passager " psy"? Est-ce que c'est pour que l'ambulancier puisse se sauver"au cas où" ?
trop facile l'histoire, pourquoi pas de vérrouyage intérieur???
est ce que toi personne valide transportée par ces professionnels tu accepterais qu'on mette la sécurité "enfant"??
fais un tour un jour en ambulance ou VSAV et tu te rendra compte de l'absurdité de ta question;
non le problème est surement le manque de transmission délivrés aux ambulanciers et la non mise à disposition d'un IDE ou d'un médecin pour un transport à risque
est ce que toi personne valide transportée par ces professionnels tu accepterais qu'on mette la sécurité "enfant"??
fais un tour un jour en ambulance ou VSAV et tu te rendra compte de l'absurdité de ta question;
non le problème est surement le manque de transmission délivrés aux ambulanciers et la non mise à disposition d'un IDE ou d'un médecin pour un transport à risque

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
un puer a écrit :Bonjour, je suis du même avis que Haegen. De plus je pense que ce patient aurait au minimum dû être sédaté(mais là ce pose le problème de la surveillance) et entravé sur préscription médicale
Qu'avez-préscrit le médecin pour ce transport à hauts risques?
un puer
entièrement d'accord pour la contention.
du même avis pour la contention.
Après certains ambulanciers ne sont pas à l'aise avec, et n'ont pas de formation pour les installer, et préfère que quelqu'un de notre service accompagne lorsque l'on effectue un transfert avec contention.
Et n'oublons pas aussi le facteur de l'imprevu.
En même temps lorsqu'il s'agit de patient calme transporté en ambu je n'ai jamais vu d'ambulanciers assis derriere à côté du patient
Après certains ambulanciers ne sont pas à l'aise avec, et n'ont pas de formation pour les installer, et préfère que quelqu'un de notre service accompagne lorsque l'on effectue un transfert avec contention.
Et n'oublons pas aussi le facteur de l'imprevu.
En même temps lorsqu'il s'agit de patient calme transporté en ambu je n'ai jamais vu d'ambulanciers assis derriere à côté du patient

Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
Tout à fait d'accord sur un minimum de dialogue avec les ambulanciers.
Bon, dans mon cas vu que je suis dans un service de médecine onco, un tel risque est trés trés rare.....
Mais quand le patient a besoin d'oxygène lors du transport, on prévient les ambulancier la veille..... y a rien de plus facile donc d'aller plus loin dans les infos sur un comportement à risque.... pour la sécurité des ambulanciers et du patient.
Mais méa culpa, a part l'02, je vais pas plus loin dans les infos
Bon, dans mon cas vu que je suis dans un service de médecine onco, un tel risque est trés trés rare.....
Mais quand le patient a besoin d'oxygène lors du transport, on prévient les ambulancier la veille..... y a rien de plus facile donc d'aller plus loin dans les infos sur un comportement à risque.... pour la sécurité des ambulanciers et du patient.
Mais méa culpa, a part l'02, je vais pas plus loin dans les infos

Force et courage
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Bonjour
Est-elle vraiment si absurde que ça sa question?
Voyons, tous les véhicules sont équipés de verrouillages centralisés, même la Logan...
alors pourquoi serait-ce différents pour les ambulances?
Quand cela concerne la sécurité du transport, c'est une chose qui ne se demande pas, cela devrait ce faire automatiquement au même titre que l'on ne demande pas au patient hospitalisé si ça le gène d'avoir la fenêtre de sa chambre verrouillée...
Je tourne avec des ambulances type Sprinter Mercedes, le verrouillage de la cellule est automatisé, dés que le véhicule est en mouvement ça se verrouille et ça se déverrouille quand il s'arrête pour justement éviter de tels accidents.
Il y a d'autres choses qui me gênent dans cette histoire.
_Pourquoi le patient n'était-il pas sanglé ? pour ôter tout doute, j'ai écrit sanglé et pas contentionné ( prescription médicale).
Chaque patient dans une ambulance doit être sanglé, avec au minimum une sangle pour les jambes, le ventre et le thorax, cela fait office de ceinture de sécurité c'est une obligation et du bon sens il me semble...
Le temps que le patient se détache, il aurait pu faire arrêter l'ambulance...
_Transférer le patient à l'hôpital psychiatrique de Bégard ne pouvait-il pas mettre la puce à l'oreille sur le caractère sensible du transfert?
_Ce patient à bien été évalué par un médecin, était-il si peu inquiétant pour que ni de sédation, ni de contention ne soit prescrit ?
Je ne jette pas la pierre aux ambulanciers, ce qui est arrivé est horrible, ce n'est surement pas le job de l'ambulancier de se faire tuer.
Mais si je réagis c'est parce que je ne suis pas d'accord avec ça:
écrire cela c'est laisser croire que ce qui est arrivé est uniquement la faute d'un manque de relève et donc des infirmiers qui n'ont pas donné assez d'informations?
Je pense que dans cette histoire chacun a sa part de responsabilité, médecins, infirmiers et ambulanciers...
Enfin, pour en revenir au sujet et répondre à la question posée
Une relève aux ambulanciers?
Ma réponse est oui à 100%
Condoléances à la famille
Haegen a écrit :fais un tour un jour en ambulance ou VSAV et tu te rendra compte de l'absurdité de ta question;
Est-elle vraiment si absurde que ça sa question?
Voyons, tous les véhicules sont équipés de verrouillages centralisés, même la Logan...

Haegen a écrit :est ce que toi personne valide transportée par ces professionnels tu accepterais qu'on mette la sécurité "enfant"??
Quand cela concerne la sécurité du transport, c'est une chose qui ne se demande pas, cela devrait ce faire automatiquement au même titre que l'on ne demande pas au patient hospitalisé si ça le gène d'avoir la fenêtre de sa chambre verrouillée...
Je tourne avec des ambulances type Sprinter Mercedes, le verrouillage de la cellule est automatisé, dés que le véhicule est en mouvement ça se verrouille et ça se déverrouille quand il s'arrête pour justement éviter de tels accidents.
Il y a d'autres choses qui me gênent dans cette histoire.
_Pourquoi le patient n'était-il pas sanglé ? pour ôter tout doute, j'ai écrit sanglé et pas contentionné ( prescription médicale).
Chaque patient dans une ambulance doit être sanglé, avec au minimum une sangle pour les jambes, le ventre et le thorax, cela fait office de ceinture de sécurité c'est une obligation et du bon sens il me semble...
Le temps que le patient se détache, il aurait pu faire arrêter l'ambulance...
_Transférer le patient à l'hôpital psychiatrique de Bégard ne pouvait-il pas mettre la puce à l'oreille sur le caractère sensible du transfert?
_Ce patient à bien été évalué par un médecin, était-il si peu inquiétant pour que ni de sédation, ni de contention ne soit prescrit ?
Je ne jette pas la pierre aux ambulanciers, ce qui est arrivé est horrible, ce n'est surement pas le job de l'ambulancier de se faire tuer.
Mais si je réagis c'est parce que je ne suis pas d'accord avec ça:
ambuu a écrit :Un ambulancier et un patient décédés,
faute d’avoir eu un minimum de relève.
écrire cela c'est laisser croire que ce qui est arrivé est uniquement la faute d'un manque de relève et donc des infirmiers qui n'ont pas donné assez d'informations?
Je pense que dans cette histoire chacun a sa part de responsabilité, médecins, infirmiers et ambulanciers...
Enfin, pour en revenir au sujet et répondre à la question posée
Une relève aux ambulanciers?
Ma réponse est oui à 100%
Condoléances à la famille
Je suis sincèrement triste de lire cette nouvelle.
Les dysfonctionnements quotidiens que l'on subit (je parle en général) ont toujours une fin catastrophique. Je pense que le cas pour les ambulanciers n'est pas unique et qu'ils ont déjà connu ces situations et je pense que pour eux cela se rajoute au sentiment d'injustice qu'ils peuvent ressentir.Ils en ont déjà parler mais aucune réponse n'est arrivée.
Il est clair que ce drame est le résultat d'un enchainement d'anomalies, à tout les niveaux (comme cela a été cité dans les post précédents), le problème est que c'est souvent comme cà que ca se passe. Pendant des années , les choses fonctionnent plus ou moins bien mais vu que rien ne se passe on continue, jusqu'au jour où....
Je suis très triste de cette nouvelle, je le répète. Pour moi la seule chose à faire est de se remettre en cause et faire en sorte que ce genre de chose n'arrive plus.
Tous les acteurs de santé doivent se serrer les coudes et travailler en équipe, il en va de leur survie (à tous les points de vues).
Les dysfonctionnements quotidiens que l'on subit (je parle en général) ont toujours une fin catastrophique. Je pense que le cas pour les ambulanciers n'est pas unique et qu'ils ont déjà connu ces situations et je pense que pour eux cela se rajoute au sentiment d'injustice qu'ils peuvent ressentir.Ils en ont déjà parler mais aucune réponse n'est arrivée.
Il est clair que ce drame est le résultat d'un enchainement d'anomalies, à tout les niveaux (comme cela a été cité dans les post précédents), le problème est que c'est souvent comme cà que ca se passe. Pendant des années , les choses fonctionnent plus ou moins bien mais vu que rien ne se passe on continue, jusqu'au jour où....
Je suis très triste de cette nouvelle, je le répète. Pour moi la seule chose à faire est de se remettre en cause et faire en sorte que ce genre de chose n'arrive plus.
Tous les acteurs de santé doivent se serrer les coudes et travailler en équipe, il en va de leur survie (à tous les points de vues).
DTC à gauche
Tout d'abord merci de vos réponses, et de vos votes cela fait plaisir de voir que la majorité d'entre vous et pret a effecteur une relève.
Mais je voudrai éclaircir certain points
Tout d'abord une ambulance n'est pas spécialement affectée au transfert de malade psy, mais à la prise en charge de malades blessés ou parturiente,
Le fait d’être contenu étant parfois plus traumatisant pour le patient qu’autre chose.
Mais la vraie question est :
« La perception que vous avez de la profession d’ambulancier. »
« Bonjour Mr R. votre taxi est arrivé. », « Bonjour Mm L. vos chauffeurs sont là. » Combien de fois ai-je entendu ces phrases, prononcées en entrant dans la chambre d’un patient.
La perception que vous avez de la profession d’ambulancier, est transmise depuis plusieurs années sans avoir changée. Ainsi on adopte une image, une perception en l’absence d’information ou de pratique suffisante. C’est ce que l’on peut appeler un préjugé.
Dans certains cas des préjugés qui sont généralisés à un groupe d’individu(ici le personnel d’un service), à une profession, peuvent donner naissance, dans des situations extrêmes, à la xénophobie, au racisme… ou de façon plus banale à des plaisanteries déplacées. Envers la profession d’ambulancier il s’agit plutôt d’une non reconnaissance de leurs capacités, de leur formation.
Pourtant, au cours de l’histoire, la profession d’ambulancier a évoluée passant de transporteur sans diplôme qui été souvent le patron du bistro du coin à profession ayant aujourd’hui un Diplôme d’état, reconnu par l’état comme profession de santé,avec une réelle formation nous permettant de, « transporter et accompagner dans des véhicules affectés a cet usage, des personnes malades ou blessées qui nécessitent un soin et une attention particulière du fait d’une plus grande fragilité… l’ambulancier adapte sa prestation en urgence ou non (circonstances, environnement socio-famillial) et à l’état de santé de la personne. » . Cependant la représentation de la profession n’a elle pas évolué et devient même péjorative pour les ambulanciers auquel vous ne reconnaissez pas par votre perception, nos aptitudes.
En ce qui nous concernent, l’idéal serait de pouvoir collaborer avec les infirmières, de pouvoir avoir les informations nécessaires sur le patient, les précautions a prendre, pour pouvoir travailler en sécurité, sécurité pour le patient mais également pour nous.
On peut voir clairement que les infirmières et les ambulanciers n’ont en pratique pas d’objectifs communs explicitement énoncés. Alors qu’en théorie ne souhaiteraient ils pas le bien être, le confort, la sécurité pour le patient.
Je pense que cela peut s’expliquer par un deuxième point qui est la connaissance que chaque profession a l’une de l’autre. En effet comment avoir un même but quand on ne sait pas ce que peut faire l’autre.
Pourquoi savoir ce que fait l’autre ? Peut être pour pouvoir travailler et collaborer avec lui ! Comment entreprendre quelque chose quand on ne sait pas ce qu’il sait et peut faire ?
Ainsi je pense qu’en général les ambulanciers connaissent assez bien le travail des infirmières peut être sans les contraintes institutionnelles exercées sur elle et les pressions d’organisation. Cependant lorsque j’ai interrogé des infirmières je me suis rendu compte qu’elles savent rarement ce que peuvent faire les ambulanciers.
Ainsi elles ignorent la plupart du temps qu’au cours de notre formation, une grande partie de notre apprentissage se fait sur les grandes fonctions vitales de notre organisme,
(Il sait notamment apprécié l’état clinique d’u patient) le secours à personne, la mobilisation des patient, la législation(secret professionnel), l’éthique et la déontologie et j’en passe… Et c’est pour cela que l’on peut prendre en charge en toute sécurité des personnes malades, que nous sommes mandatés par le SAMU pour des interventions urgentes, nous sommes formés pour être les yeux et les oreilles d’un médecin.
Pour qu’une collaboration existe, il faut savoir ce que fait l’autre, quelles sont les limites de sa profession. Et c’est bien par ce que ce n’est pas le cas à l’heure actuelle que l’on peut rencontrer des conflits entre les ambulanciers et les infirmières, sous forme de remarques souvent désobligeantes.
En effet comment tolérer le jugement, les préjugés d’une personne quand celle-ci ne connaît pas votre travail ?
Pour conclure
La reconnaissance professionnelle est donc un levier fondamental de la motivation au travail et de la mobilisation collective. Si le collaborateur potentiel est reconnu pour se qu’il fait, il sera alors plus enclin pour un travail en commun. En effet il est frustrant pour toute personne qui travaille de voir son travail méconnu, ignoré. De plus il y a une atteinte de l’identité professionnelle donc une atteinte personnelle.
De plus la valorisation des compétences passe par le transfert de connaissances entre les soignants et au sein des équipes pluridisciplinaires. On peut apprendre les uns des autres. Pourquoi un ambulancier ne pourrait-il pas nous apprendre une technique de mobilisation d’un patient ou comme cela m'ai arriver ce jour en smur l'utilisation et le conditionnement d'un patient dans un matelas coquille ; et vous, nous conseiller par exemple sur la réalisation d’un pansement, ou avoir plus d’informations plus poussées sur une certaine pathologie quand l’occasion se présente.
Ainsi la connaissance et la reconnaissance de l’autre passe par des paroles et des gestes concrets qui font savoir à chacun combien son savoir, son savoir-faire, son expérience et son savoir être sont appréciés.
Mais je voudrai éclaircir certain points
Tout d'abord une ambulance n'est pas spécialement affectée au transfert de malade psy, mais à la prise en charge de malades blessés ou parturiente,
Je me répète mais si les informations avaient été transmises, cela aurait certainement engagé nos collègues à demander une prescription médicale pour contenir le malade et l'on aurait pu ainsi éviter ce drame. Alors qu’un patient au demeurant calme à notre arrivée pourra être pris en charge sans contention, et sans même pensé a le sangler._Ce patient à bien été évalué par un médecin, était-il si peu inquiétant pour que ni de sédation, ni de contention ne soit prescrit ?
Le fait d’être contenu étant parfois plus traumatisant pour le patient qu’autre chose.
Mais la vraie question est :
« La perception que vous avez de la profession d’ambulancier. »
« Bonjour Mr R. votre taxi est arrivé. », « Bonjour Mm L. vos chauffeurs sont là. » Combien de fois ai-je entendu ces phrases, prononcées en entrant dans la chambre d’un patient.
La perception que vous avez de la profession d’ambulancier, est transmise depuis plusieurs années sans avoir changée. Ainsi on adopte une image, une perception en l’absence d’information ou de pratique suffisante. C’est ce que l’on peut appeler un préjugé.
Dans certains cas des préjugés qui sont généralisés à un groupe d’individu(ici le personnel d’un service), à une profession, peuvent donner naissance, dans des situations extrêmes, à la xénophobie, au racisme… ou de façon plus banale à des plaisanteries déplacées. Envers la profession d’ambulancier il s’agit plutôt d’une non reconnaissance de leurs capacités, de leur formation.
Pourtant, au cours de l’histoire, la profession d’ambulancier a évoluée passant de transporteur sans diplôme qui été souvent le patron du bistro du coin à profession ayant aujourd’hui un Diplôme d’état, reconnu par l’état comme profession de santé,avec une réelle formation nous permettant de, « transporter et accompagner dans des véhicules affectés a cet usage, des personnes malades ou blessées qui nécessitent un soin et une attention particulière du fait d’une plus grande fragilité… l’ambulancier adapte sa prestation en urgence ou non (circonstances, environnement socio-famillial) et à l’état de santé de la personne. » . Cependant la représentation de la profession n’a elle pas évolué et devient même péjorative pour les ambulanciers auquel vous ne reconnaissez pas par votre perception, nos aptitudes.
En ce qui nous concernent, l’idéal serait de pouvoir collaborer avec les infirmières, de pouvoir avoir les informations nécessaires sur le patient, les précautions a prendre, pour pouvoir travailler en sécurité, sécurité pour le patient mais également pour nous.
On peut voir clairement que les infirmières et les ambulanciers n’ont en pratique pas d’objectifs communs explicitement énoncés. Alors qu’en théorie ne souhaiteraient ils pas le bien être, le confort, la sécurité pour le patient.
Je pense que cela peut s’expliquer par un deuxième point qui est la connaissance que chaque profession a l’une de l’autre. En effet comment avoir un même but quand on ne sait pas ce que peut faire l’autre.
Pourquoi savoir ce que fait l’autre ? Peut être pour pouvoir travailler et collaborer avec lui ! Comment entreprendre quelque chose quand on ne sait pas ce qu’il sait et peut faire ?
Ainsi je pense qu’en général les ambulanciers connaissent assez bien le travail des infirmières peut être sans les contraintes institutionnelles exercées sur elle et les pressions d’organisation. Cependant lorsque j’ai interrogé des infirmières je me suis rendu compte qu’elles savent rarement ce que peuvent faire les ambulanciers.
Ainsi elles ignorent la plupart du temps qu’au cours de notre formation, une grande partie de notre apprentissage se fait sur les grandes fonctions vitales de notre organisme,
(Il sait notamment apprécié l’état clinique d’u patient) le secours à personne, la mobilisation des patient, la législation(secret professionnel), l’éthique et la déontologie et j’en passe… Et c’est pour cela que l’on peut prendre en charge en toute sécurité des personnes malades, que nous sommes mandatés par le SAMU pour des interventions urgentes, nous sommes formés pour être les yeux et les oreilles d’un médecin.
Pour qu’une collaboration existe, il faut savoir ce que fait l’autre, quelles sont les limites de sa profession. Et c’est bien par ce que ce n’est pas le cas à l’heure actuelle que l’on peut rencontrer des conflits entre les ambulanciers et les infirmières, sous forme de remarques souvent désobligeantes.
En effet comment tolérer le jugement, les préjugés d’une personne quand celle-ci ne connaît pas votre travail ?
Pour conclure
La reconnaissance professionnelle est donc un levier fondamental de la motivation au travail et de la mobilisation collective. Si le collaborateur potentiel est reconnu pour se qu’il fait, il sera alors plus enclin pour un travail en commun. En effet il est frustrant pour toute personne qui travaille de voir son travail méconnu, ignoré. De plus il y a une atteinte de l’identité professionnelle donc une atteinte personnelle.
De plus la valorisation des compétences passe par le transfert de connaissances entre les soignants et au sein des équipes pluridisciplinaires. On peut apprendre les uns des autres. Pourquoi un ambulancier ne pourrait-il pas nous apprendre une technique de mobilisation d’un patient ou comme cela m'ai arriver ce jour en smur l'utilisation et le conditionnement d'un patient dans un matelas coquille ; et vous, nous conseiller par exemple sur la réalisation d’un pansement, ou avoir plus d’informations plus poussées sur une certaine pathologie quand l’occasion se présente.
Ainsi la connaissance et la reconnaissance de l’autre passe par des paroles et des gestes concrets qui font savoir à chacun combien son savoir, son savoir-faire, son expérience et son savoir être sont appréciés.