Entraînement à l'oral (2009)
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http://www.naute.com/enigmes/enigme13.phtml
voilà pour les maisons bon courage il est corsé je n'ai jamais reussit à le faire!!
sinon les masterminds il y en a plein sur la site de s.Beltrame et pour les verticaux fait " recherche" mastermins mutants, et sinon sur le topic de besoin d'aide maman Kaprice avait un ex ( tu peux le lui demander par mp, elle sra ravie de t'aider)
voilà pour les maisons bon courage il est corsé je n'ai jamais reussit à le faire!!
sinon les masterminds il y en a plein sur la site de s.Beltrame et pour les verticaux fait " recherche" mastermins mutants, et sinon sur le topic de besoin d'aide maman Kaprice avait un ex ( tu peux le lui demander par mp, elle sra ravie de t'aider)
esi 2009/2012!!, yyyeeesssss enfin
stage S3 en psy
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J'ai ça pour les prisons
Les prisons françaises vont mal. Loin du mythe de " Prison Break ", avec ses matons véreux, ses
gentils détenus et sa femme médecin éprise d'une victime masculine de l'incarcération à la dure, elles
ne ressemblent pourtant guère à l'idée que s'en fait parfois l'opinion publique. La croyance selon
laquelle le système pénitentiaire s'approcherait dans sa philosophie d'un monde douillet avec confort
moderne, accès libre à une multitude de services et connivence avec les gardiens doit être battue en
brèche. C'est en substance le message délivré régulièrement par l'Observatoire International des
Prisons (OIP), qui octroie des blâmes aux autorités françaises pour le manque de conformité de leurs
prisons aux normes fondamentales concernant le respect de la dignité humaine. Ces avertissements
ne sont jamais suivis d'effets et viennent amplifier l'assourdissant silence qui entoure le milieu carcéral
dans l'hexagone. En ce sens, la démarche initiée récemment par les états généraux de la condition
pénitentiaire, rassemblés autour de la personnalité symbolique de Robert Badinter (promoteur de
l'abolition de la peine capitale), est intéressante à plus d'un titre. En premier lieu parce qu'elle a
abouti à la mise en avant d'une "déclaration d'engagement ", qui fixe une douzaine d'évolutions
souhaitées, sortes de principes généraux entourant la vie des détenus, et qui seraient communs à
l'ensemble des nations civilisées, dont la France. Ensuite parce que la charte qui résulte de ces
travaux a été remise aux candidats déclarés à la prochaine élection présidentielle, afin qu'ils se
prononcent avant le 7 décembre (date à laquelle leur position respective sera rendue publique) sur le
contenu des doléances avancées et témoignent ainsi de leur engagement à intégrer ou non ces
propositions à leur programme électoral. L'objectif est ainsi de prendre à témoin les responsables
politiques et de solliciter la mise en place d'une réforme pénitentiaire souvent annoncée mais jamais
envisagée concrètement. Techniquement, les propositions issues des états généraux s'articulent
autour de quatre grands axes de réflexion : le respect des droits, le temps passé en prison, les
soins médicaux et psychiatriques et la préparation à la sortie. Concernant le premier thème, la
commission Badinter, qui reprend en cela les résultats d'une consultation récemment organisée par
l'OIP auprès de tous les acteurs du milieu carcéral, souligne que le détenu reste un être humain à part
entière dont les droits fondamentaux doivent être respectés, l'incarcération n'étant théoriquement "
que " la privation de la liberté d'aller et de venir. Or paradoxalement, elle aboutit souvent selon elle à
créer " (…) une situation de passivité et d'assistanat où toute initiative du détenu est mise à mal ". Il
est donc proposé que les détenus puissent bénéficier d'une cellule individuelle limitant ainsi les
risques d'agression à caractère physique ou sexuel, l'installation de sanitaires individuels qui
préservent leur intimité, la suppression de la fouille corporelle intégrale (déjà recommandée par un
rapport sénatoriale en 2000), leur affectation dans une prison proche de leur famille (cas des
séparatistes corses placés à Loos les Lille…) et l'accès à un revenu minimum lorsqu'ils travaillent,
pour éviter toute situation d'exploitation économique.
Pour améliorer ensuite le temps passé en prison, les auteurs de ces propositions de réforme
pénitentiaire mettent en exergue le besoin de former les individus incarcérés, afin de satisfaire un
désir de connaissance et d'occuper efficacement le temps de détention, tout en préparant la sortie,
aussi éloignée soit-elle. Car un détenu qui s'instruit, qui réfléchit, et à qui on ouvre les portes - même
blindées - de la réinsertion professionnelle est souvent un détenu qui se tient tranquille, en disposant
de nouvelles perspectives d'avenir. Mais ici se situe sans doute la principale pierre d'achoppement de
cette débauche de bonne volonté : préparer la sortie représente un coût élevé pour le système. Et
même si la loi Perben 2 prévoyait une nouvelle procédure d'aide aux détenus à l'occasion de la fin de
leur emprisonnement, la complexité du dispositif a mené droit à un échec particulièrement
dommageable. Depuis, le ministre de la justice Pascal Clément a promis la création de 300 postes
supplémentaires de conseillers d'insertion et de probation (CIP) pour répondre aux besoins
rencontrés. Mais leur formation n'a jamais débuté, pour des raisons budgétaires.
C'est dès lors toute la philosophie de la privation de liberté qui est dorénavant en jeu. Pour
éviter les effets désastreux de la surpopulation carcérale (65 000 détenus à l'heure actuelle pour
33000 places théoriques), l'Etat s'est engagé dans un vaste programme de rénovation du parc
immobilier de la justice et de construction d'établissements neufs. Dix-sept nouvelles structures
devraient voir le jour dans les dix ans à venir, pour améliorer les conditions de vie des prisonniers et
des membres de l'administration pénitentiaire, mais aussi pour faire face à l'afflux de nouveaux
détenus (environ 3000 supplémentaires chaque année).
Dans ces conditions, la situation risque de ne s'améliorer qu'en façade, et pour une durée limitée dans
le temps. En ce sens, la démarche singulière de la commission menée par Robert Badinter se
propose de forcer la réflexion des décideurs politiques, en engageant un débat sur l'utilité du " tout
carcéral ". Elle envisage en outre d'engager un travail collectif sur la détention, " (…) réforme qui ne
saurait être laissée aux bon soins du seul ministère de la justice. Avant de conclure " Cette tâche
devrait être confiée à une mission interministérielle , conduite par une personnalité incontestable et
incontestée, et constituée de représentants de tous les ministères concernés mais aussi de
personnalités qualifiées de la société civile ".
Les prisons françaises vont mal. Loin du mythe de " Prison Break ", avec ses matons véreux, ses
gentils détenus et sa femme médecin éprise d'une victime masculine de l'incarcération à la dure, elles
ne ressemblent pourtant guère à l'idée que s'en fait parfois l'opinion publique. La croyance selon
laquelle le système pénitentiaire s'approcherait dans sa philosophie d'un monde douillet avec confort
moderne, accès libre à une multitude de services et connivence avec les gardiens doit être battue en
brèche. C'est en substance le message délivré régulièrement par l'Observatoire International des
Prisons (OIP), qui octroie des blâmes aux autorités françaises pour le manque de conformité de leurs
prisons aux normes fondamentales concernant le respect de la dignité humaine. Ces avertissements
ne sont jamais suivis d'effets et viennent amplifier l'assourdissant silence qui entoure le milieu carcéral
dans l'hexagone. En ce sens, la démarche initiée récemment par les états généraux de la condition
pénitentiaire, rassemblés autour de la personnalité symbolique de Robert Badinter (promoteur de
l'abolition de la peine capitale), est intéressante à plus d'un titre. En premier lieu parce qu'elle a
abouti à la mise en avant d'une "déclaration d'engagement ", qui fixe une douzaine d'évolutions
souhaitées, sortes de principes généraux entourant la vie des détenus, et qui seraient communs à
l'ensemble des nations civilisées, dont la France. Ensuite parce que la charte qui résulte de ces
travaux a été remise aux candidats déclarés à la prochaine élection présidentielle, afin qu'ils se
prononcent avant le 7 décembre (date à laquelle leur position respective sera rendue publique) sur le
contenu des doléances avancées et témoignent ainsi de leur engagement à intégrer ou non ces
propositions à leur programme électoral. L'objectif est ainsi de prendre à témoin les responsables
politiques et de solliciter la mise en place d'une réforme pénitentiaire souvent annoncée mais jamais
envisagée concrètement. Techniquement, les propositions issues des états généraux s'articulent
autour de quatre grands axes de réflexion : le respect des droits, le temps passé en prison, les
soins médicaux et psychiatriques et la préparation à la sortie. Concernant le premier thème, la
commission Badinter, qui reprend en cela les résultats d'une consultation récemment organisée par
l'OIP auprès de tous les acteurs du milieu carcéral, souligne que le détenu reste un être humain à part
entière dont les droits fondamentaux doivent être respectés, l'incarcération n'étant théoriquement "
que " la privation de la liberté d'aller et de venir. Or paradoxalement, elle aboutit souvent selon elle à
créer " (…) une situation de passivité et d'assistanat où toute initiative du détenu est mise à mal ". Il
est donc proposé que les détenus puissent bénéficier d'une cellule individuelle limitant ainsi les
risques d'agression à caractère physique ou sexuel, l'installation de sanitaires individuels qui
préservent leur intimité, la suppression de la fouille corporelle intégrale (déjà recommandée par un
rapport sénatoriale en 2000), leur affectation dans une prison proche de leur famille (cas des
séparatistes corses placés à Loos les Lille…) et l'accès à un revenu minimum lorsqu'ils travaillent,
pour éviter toute situation d'exploitation économique.
Pour améliorer ensuite le temps passé en prison, les auteurs de ces propositions de réforme
pénitentiaire mettent en exergue le besoin de former les individus incarcérés, afin de satisfaire un
désir de connaissance et d'occuper efficacement le temps de détention, tout en préparant la sortie,
aussi éloignée soit-elle. Car un détenu qui s'instruit, qui réfléchit, et à qui on ouvre les portes - même
blindées - de la réinsertion professionnelle est souvent un détenu qui se tient tranquille, en disposant
de nouvelles perspectives d'avenir. Mais ici se situe sans doute la principale pierre d'achoppement de
cette débauche de bonne volonté : préparer la sortie représente un coût élevé pour le système. Et
même si la loi Perben 2 prévoyait une nouvelle procédure d'aide aux détenus à l'occasion de la fin de
leur emprisonnement, la complexité du dispositif a mené droit à un échec particulièrement
dommageable. Depuis, le ministre de la justice Pascal Clément a promis la création de 300 postes
supplémentaires de conseillers d'insertion et de probation (CIP) pour répondre aux besoins
rencontrés. Mais leur formation n'a jamais débuté, pour des raisons budgétaires.
C'est dès lors toute la philosophie de la privation de liberté qui est dorénavant en jeu. Pour
éviter les effets désastreux de la surpopulation carcérale (65 000 détenus à l'heure actuelle pour
33000 places théoriques), l'Etat s'est engagé dans un vaste programme de rénovation du parc
immobilier de la justice et de construction d'établissements neufs. Dix-sept nouvelles structures
devraient voir le jour dans les dix ans à venir, pour améliorer les conditions de vie des prisonniers et
des membres de l'administration pénitentiaire, mais aussi pour faire face à l'afflux de nouveaux
détenus (environ 3000 supplémentaires chaque année).
Dans ces conditions, la situation risque de ne s'améliorer qu'en façade, et pour une durée limitée dans
le temps. En ce sens, la démarche singulière de la commission menée par Robert Badinter se
propose de forcer la réflexion des décideurs politiques, en engageant un débat sur l'utilité du " tout
carcéral ". Elle envisage en outre d'engager un travail collectif sur la détention, " (…) réforme qui ne
saurait être laissée aux bon soins du seul ministère de la justice. Avant de conclure " Cette tâche
devrait être confiée à une mission interministérielle , conduite par une personnalité incontestable et
incontestée, et constituée de représentants de tous les ministères concernés mais aussi de
personnalités qualifiées de la société civile ".
- Dolliprane
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Voilà chose promise:LYNE298 a écrit :doliiprane tes fiche de CG m'interesse je suis preneuse, car la cg je n'ai rien fait, j'ai axée mes éffort sue les TP
http://www.megaupload.com/fr/?d=WRTQXVN
Dernière modification par Dolliprane le 28 juil. 2008 11:08, modifié 1 fois.
- Dolliprane
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Essaie d'installer ça le pack de compatibilité microsoft et si ça marche pas, je convertirais tout les fichiers un par un et je les remettrais en ligne.
http://www.microsoft.com/downloads/deta ... laylang=fr
http://www.microsoft.com/downloads/deta ... laylang=fr
- sourire
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bonjour Sammantha, tu rentres en septembre en term ou tu as eu ton bac? Rassures toi nous avons tous peur de l'echec mais nous n'avons pas le choix nous voulons ce concours, alors il faut bosser,bosser,bosser,certains le tentent 1,2,3....6 fois et finissent par le décrocher mais ce n' est pas sans peine car ce n'est pas évident.
Je ne veux pas te décourager,non,si tu veux etre ide, il faut passer par là,il faut avoir du courage, de la tenacité et de l'aciduité et du soutien.
un conseil en région parisien, les concours sont plus accessibles, tu es jeune n'hésite pas!le fait de le préparer toute seule n'est pas impossible, beaucoup le réussissent sans prépa
Je ne veux pas te décourager,non,si tu veux etre ide, il faut passer par là,il faut avoir du courage, de la tenacité et de l'aciduité et du soutien.
un conseil en région parisien, les concours sont plus accessibles, tu es jeune n'hésite pas!le fait de le préparer toute seule n'est pas impossible, beaucoup le réussissent sans prépa
esi 2009/2012!!, yyyeeesssss enfin
stage S3 en psy
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