"solutions" pour patient âgité attient de troubles

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Jo_bis
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Message par Jo_bis »

Et de manière pratico-pratique, cela donne quoi ???
(Mis à part l'attacher dans son lit et le bourrer de neuroleptiques?)
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
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patchanka
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Message par patchanka »

Joli vision de la psychiatrie, c'est du niveau de et vous en maison de retraite a part les laver 1 jour sur 2 les dessous de bras et leur donner leur entrée, plat principal, dessert mixer en même temps à 17 h avant d'aller les coucher vers 17h30 en attendant que la mort vienne les prendre.
Ce que peut faire un psychiatre c'est déjà trouver le bon neuroleptique.
Pour avoir une prise en charge psychothérapique, il ne faut pas forcement avoir une capacité d'élaboration (les pedo psy travaillent bien avec des bébés)
Certaines études trouvent quand même des solutions pour ces patients.
Une étude anglaise montre par exemple que un patient déficitaire montre beaucoup moins de violence, si l'equipe ne l'infantilise pas.
En tout cas dans mon service on accueil parfois ces patients et on fait des trucs interessants (on ne les sauve pas non plus, mais on améliore bien le truc)
Quand des femmes discutent devant un Nespresso, c'est bien de Chuck Norris qu'elles parlent.
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Jo_bis
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Message par Jo_bis »

patchanka a écrit :Joli vision de la psychiatrie, c'est du niveau de et vous en maison de retraite a part les laver 1 jour sur 2 les dessous de bras et leur donner leur entrée, plat principal, dessert mixer en même temps à 17 h avant d'aller les coucher vers 17h30 en attendant que la mort vienne les prendre.
Ce que peut faire un psychiatre c'est déjà trouver le bon neuroleptique.
Pour avoir une prise en charge psychothérapique, il ne faut pas forcement avoir une capacité d'élaboration (les pedo psy travaillent bien avec des bébés)
Certaines études trouvent quand même des solutions pour ces patients.
Une étude anglaise montre par exemple que un patient déficitaire montre beaucoup moins de violence, si l'equipe ne l'infantilise pas.
En tout cas dans mon service on accueil parfois ces patients et on fait des trucs interessants (on ne les sauve pas non plus, mais on améliore bien le truc)
L'inconvénient est que j'ai travaillé en psychiatrie pendant pas mal d'années...j'en ai un souvenir, dirons-nous, mitigé...
Un grand merci pour "les EHPAD"
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patchanka
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Message par patchanka »

La non plus, je ne suis pas d'accord. On ne peut pas discrediter tout un pan de la médecine parce qu'on a eu une mauvaise experience.
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Jo_bis
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Message par Jo_bis »

patchanka a écrit :La non plus, je ne suis pas d'accord. On ne peut pas discrediter tout un pan de la médecine parce qu'on a eu une mauvaise experience.
C'est aussi l'experience qui parle : Dans les 2 EHPAD dont je m'occupe, auparavant, nous orientions les résidents vers la psychiatrie, pour des motifs récurrents en EHPAD : agitation, angoisses, état dépressifs...
Désormais nous ne le faisons plus que rarement, car les résidents nous revenaient complètement "shootés"=> ils ne marchaient plus, dormaient tout le temps, incontinence ...
Donc, comme une EHPAD est un lieu de vie, ils ne participaient plus à la vie de la structure, les familles nous demandaient des explications (ce qui est leur droit le plus strict) et nous étions bien "embarassés" pour en donner, vu que nous ne sommes pas psychiatres, et qu'elles n'avaient pas (ou peu) obtenu de réponse dans le service de psychiatrie concerné, et les médecins traitants se trouvaient aussi fort démunis face à cette situation.
Mon cas est peut être exceptionnel et une solution a été trouvée : nous faisons appel au psychiatre de secteur qui se déplace une fois par mois pour voir ses patients et les choses se passent mieux depuis...en cas de phase aigüe, il hospitalise dans son service et comme il connait nos problèmes, il est plus à même de résoudre la situation.
Je suis consciente que ces services sont débordés, vu la recrudescence des pathologies psychiatriques => les PA ne sont pas prioritaires, ce qui peut s'entendre, et qui est finalement mieux pour elles.
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