traitement d'urgence pratiqué par non ide
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traitement d'urgence pratiqué par non ide
uote="mitch91"]je suis infirmière dans une M.A.S recevant des personnes autistes.Certains d'entre eux ont des prescriptions de valium intra rectal en cas de crise d'épilepsie.Nous sommes 2 IDE en horaires de jour .les personnes autistes sortent beaucoup à l'extérieur de l'institution accompagnés de leurs Educs ce qui implique qu'il n'y a pas la présence en permanence de l'IDE avec chaque jeune.Dans quelle mesure la direction de l'établissement peut-elle demander au personnel aide soignant,amp,moniteur éducateur;et éducateur sportif d'injecter 1 amp de valium par voie intra rectale?
La direction peut-elle demander aux IDE de former le personnel éducatif à pratiquer ce geste?
.
j'ai vraiment besoin de vos avis.
mitch91 :javascript:emoticon(':oops:')
Embarassé
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La direction peut-elle demander aux IDE de former le personnel éducatif à pratiquer ce geste?
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j'ai vraiment besoin de vos avis.
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Embarassé

- dombourdon
- Adepte
- Messages : 100
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- Localisation : sud-ouest
J'ai bosser 10 ans et demie en FAM (equivalent de la mas) et nous avions au debut, ce genre de prescriptions mais tres vite abrogées car impraticables. D'une part pas de presence IDE 24/24 en plus essaie d'introduire une canule chez un patient en convultion.......!
D>'autre part nous avions reussi à faire admetre que c'etait trop violent et maltraitant.
De plus il me semble que l'introduction annale n'est pas un soin delegable puisse que les AS n'ont plus le droit de faire de microlax ou prise de temp annale.
bon courage et bonne bataille pour l'arret total et definitif de ce type de soin.
D>'autre part nous avions reussi à faire admetre que c'etait trop violent et maltraitant.
De plus il me semble que l'introduction annale n'est pas un soin delegable puisse que les AS n'ont plus le droit de faire de microlax ou prise de temp annale.
bon courage et bonne bataille pour l'arret total et definitif de ce type de soin.
- Dop@mine
- Silver VIP
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- Localisation : Somewhere over the rainbow
Sur la forme, il faut qu'une personne autorisée à appliquer la prescription médicale soit disponible. En l'occurrence une IDE. Il me semble qu'il existe des exceptions rares et des accords écrits pour certains cas particulier. Par exemple l'utilisation de kits d'adrénaline (Anakit sous cutané par exemple) en cas de choc anaphylactique.
L'administration de Diazépam en IR nécessite une préparation de la solution et une formation adaptée pour l'instillation. C'est dans le champ de compétence d'un IDE. Pas d'un éducateur.
Sur le fond, le Diazépam n'est pas un médicament de l'urgence (pas en sens vital du terme). Lorsqu'il est prêt à être administré, la crise s'est le plus souvent résolue d'elle même. Dans la mesure ou une prise en charge spécialisée sera de toute manière effectuée (il ira au moins au SAU) on a généralement bien le temps d'identifier les causes possibles et de décider d'un traitement. En dehors de l'état de mal qui sera identifié par le régulateur (il faudrait pour cela que les témoins aient tardé à donner l'alerte) il n'y a pas de raison d'administrer de suite une BZP.
Qui a rédigé ce protocole ?
Dans quel cadre juridique ?
En l'état cela me semble une cuisine pour le moins contestable.
L'administration de Diazépam en IR nécessite une préparation de la solution et une formation adaptée pour l'instillation. C'est dans le champ de compétence d'un IDE. Pas d'un éducateur.
Sur le fond, le Diazépam n'est pas un médicament de l'urgence (pas en sens vital du terme). Lorsqu'il est prêt à être administré, la crise s'est le plus souvent résolue d'elle même. Dans la mesure ou une prise en charge spécialisée sera de toute manière effectuée (il ira au moins au SAU) on a généralement bien le temps d'identifier les causes possibles et de décider d'un traitement. En dehors de l'état de mal qui sera identifié par le régulateur (il faudrait pour cela que les témoins aient tardé à donner l'alerte) il n'y a pas de raison d'administrer de suite une BZP.
Qui a rédigé ce protocole ?
Dans quel cadre juridique ?
En l'état cela me semble une cuisine pour le moins contestable.
je vous répond avec mon expérience personnelle (je suis infirmière aussi) de maman. Mon fils âgé de 7 ans est IMC, épileptique, il est dans une école primaire normale. Il est accompagné d'un AVS, et a un protocole d'acceuil individualisé (PAI), signé par son médecin traitant, le medecin scolaire et tous le acteurs de l'école (directeur, maîtresse, AVS, parents). Ce PAI autorise l'injection intrarectale de valium, en forme toute prête (procurée en Allemagne car non commercialisée en France). avec les modalités très précises et détaillées.
Je pense donc que cela peut être possible, de façon préparée et protocolaire !
Je pense donc que cela peut être possible, de façon préparée et protocolaire !
a chaque jour suffit sa peine
- Dop@mine
- Silver VIP
- Messages : 4417
- Inscription : 08 juin 2004 22:26
- Localisation : Somewhere over the rainbow
Cela correspond à peu près à l'exemple de l'adré en kit tout préparé.Ce PAI autorise l'injection intrarectale de valium, en forme toute prête (procurée en Allemagne car non commercialisée en France).
un protocole d'accueil individualisé (PAI), signé par son médecin traitant, le médecin scolaire et tous le acteurs de l'école (directeur, maîtresse, AVS, parents).
C'est le protocole spécifique que je cherchais.
C'est un cadre utilisable depuis peu il me semble (un ou deux ans). Il a le mérite d'être bien codifié.
le PAI est mis en place depuis la circulaire de septembre 2003 concernant la scolarisation des enfants malades.
Il n'est pas très répandu car méconnu, c'est dommage car bien fait il est rassurant pour tous les intervenants et les parents, il apporte un cadre qui permet d'être serein quant à l'accueil de l'enfant dans la structure.
Il n'est pas très répandu car méconnu, c'est dommage car bien fait il est rassurant pour tous les intervenants et les parents, il apporte un cadre qui permet d'être serein quant à l'accueil de l'enfant dans la structure.
a chaque jour suffit sa peine