infirmières: comment sortir la profession de sa torpeur?
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infirmières: comment sortir la profession de sa torpeur?
au delà de tous les clivages, syndicaux, ordinaux, catégoriels ou autres, le principal problème de la profession est qu'elle encaisse tous les mauvais coups sans réagir.
dans d'autres pays ( finlande ) la mobilisation a payé.
pourquoi cela semble t'il si dur en france, alors que nous avons tous les moyens de nous faire entendre.
qu'est ce qui nous inhibe ?
chers collègues, à vos claviers.
dans d'autres pays ( finlande ) la mobilisation a payé.
pourquoi cela semble t'il si dur en france, alors que nous avons tous les moyens de nous faire entendre.
qu'est ce qui nous inhibe ?
chers collègues, à vos claviers.
à mon avis il faut piocher dans l'histoire...
Quand je vois encore des gens parler de "vocation"...
qu'on ne "fait pas ide pour le salaire"....
etc.
Je ne suis pas optimiste pour l'avenir
pourquoi ce sujet dans le forum consacré à l'ordre ?
il me semble qu'il y a déjà eu des discutes là dessus
Quand je vois encore des gens parler de "vocation"...


Je ne suis pas optimiste pour l'avenir

pourquoi ce sujet dans le forum consacré à l'ordre ?
il me semble qu'il y a déjà eu des discutes là dessus
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
mon intention est de dépasser le constat et aprés analyse, d'arriver à de véritables propositions.julie a écrit :Et le topic sur la mobilisation infirmière par exemple, vous y avez jeté un oeil?
je suis persuadé qu'on touche là au coeur de la problématique de la profession.
si ce topic existe, il doit être en mort cérébrale.
ce qui devrait nous inquiéter.
- Casey
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Je ne pense pas que ça soit lié à la vocation historique de nos prédecesseurs.
Je pense que notre profession a un juste regard sur la société qu'elle cotoie et finalement se trouve pas si mal lotie.
De plus, nous travaillons en équipe. Je comparerais par rapport aux médecins qui passent un numérus clausus, les ECN et sont toujours en concurrence... jusqu'à leur fiche de paie même si elle est importante.
Tant qu'il n'y aura pas de système concurrentiel, notre profession ne se mobilisera pas, du moins, c'est mon point de vue.
En attendant, chacun pour soi pour des miettes...
Je pense que notre profession a un juste regard sur la société qu'elle cotoie et finalement se trouve pas si mal lotie.
De plus, nous travaillons en équipe. Je comparerais par rapport aux médecins qui passent un numérus clausus, les ECN et sont toujours en concurrence... jusqu'à leur fiche de paie même si elle est importante.
Tant qu'il n'y aura pas de système concurrentiel, notre profession ne se mobilisera pas, du moins, c'est mon point de vue.
En attendant, chacun pour soi pour des miettes...
je crois qu'il existe plusieurs causes à cette non mobilisation : la variété des métiers qui fait que les revendications des uns ne sont pas celles des autres, une profession dispersée entre public et privé, le désir pour les jeunes diplomées d'être acceptées dans leur lieu de travail (souvent en premier emploi) et donc d'accepter n'importe quoi, une représentativité syndicale faible et divisée ("corporatrice" ou multiprofessionnelle), pas ou peu de conscience politique, un certain fatalisme devant le "monstre" qu'est l'Hôpital Public que l'on présente toujours "au bord de la faillite" (donc pas d'argent à dépenser), une peur du lendemain (mieux vaut un salaire bas que le chômage), et, malgré tout, un bout de vocation qui traîne au fond des cerveaux et qui fait que l'on se contente d'un "vous faîtes un métier fantastique" sans rajouter "mais mal payé"
. Je rajouterais depuis peu une lutte Ordre-Syndicats qui me semble occulter d'autres priorités (conditions de travail, évolution dans la carrière, rémunération etc.). Pour d'éventuelles solutions, à bientôt, je vais manger... 


je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...