Une histoire de fou
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Une histoire de fou
Bon je continue ici juste pour répondre aux remarques aussi désobligeantes qu'inappropriées due mon sujet précédent (voir ici).
Pour ce qui est de ma vocation au métier d'infirmière je ne vous permet pas d'en juger, cela n'étais pas le sujet du topic en question. Mais il est assez désagréable aussi de se voir juger après 2 messages sur un forum. Vous en savez quoi de si je suis faites ou pas pour ce métier ? Vous savez ce que j'ai vécut ? Vous savez ce qui me motive à faire ce métier ? C'est comme ça que vous vous comportez avec vos patients ? Ils vous disent deux ou trois phrases puis ça y est ils sont catalogué ?
Oui ce métier n'est pas à prendre à la légère. C'est justement pour ça qu'il est primordial de ne pas avoir un excès de confiance en soit. C'est la vie de patient que vous avez entre les mains. Il est toujours possible de faire une erreur même avec la plus grande et longue formation possible (je ne parle pas en particulier de ma contention).
Si certains d'entre vous se croient assez fort pour ne jamais faire la moindre erreur, ils devraient se remettre en cause parce que d'une part ils risque d'en commettre une sans s'en rendre compte, d'autre part ils ont l'esprit trop fermé pour pouvoir aider des gens qui ont des gros problèmes.
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Pour ce qui est plus précisément du sujet de ma contention. Comme malou70 l'a bien dit, c'est très très loin d'être un acte anodin et il est soumis à une réglementation stricte. Pour la simple et bonne raison que c'est un acte qui peut faire plus de mal que de bien au patient. Il me semble donc nécessaire de s'assurer que le patient ai bien compris les raisons de cette procédure et de faire cela en dehors du cadre de l'hôpital où le patient peut se sentir oppressé par peur de subir de nouveau une contention. Si je n'ai pas compris les raisons de cette procédure, c'est qu'il y a eu un problème quelque part, non ?
Quand au fait de poser cette question sur un forum il m'est plus facile de le faire de manière anonyme.
Sur ce bonne journée.
Pour ce qui est de ma vocation au métier d'infirmière je ne vous permet pas d'en juger, cela n'étais pas le sujet du topic en question. Mais il est assez désagréable aussi de se voir juger après 2 messages sur un forum. Vous en savez quoi de si je suis faites ou pas pour ce métier ? Vous savez ce que j'ai vécut ? Vous savez ce qui me motive à faire ce métier ? C'est comme ça que vous vous comportez avec vos patients ? Ils vous disent deux ou trois phrases puis ça y est ils sont catalogué ?
Oui ce métier n'est pas à prendre à la légère. C'est justement pour ça qu'il est primordial de ne pas avoir un excès de confiance en soit. C'est la vie de patient que vous avez entre les mains. Il est toujours possible de faire une erreur même avec la plus grande et longue formation possible (je ne parle pas en particulier de ma contention).
Si certains d'entre vous se croient assez fort pour ne jamais faire la moindre erreur, ils devraient se remettre en cause parce que d'une part ils risque d'en commettre une sans s'en rendre compte, d'autre part ils ont l'esprit trop fermé pour pouvoir aider des gens qui ont des gros problèmes.
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Pour ce qui est plus précisément du sujet de ma contention. Comme malou70 l'a bien dit, c'est très très loin d'être un acte anodin et il est soumis à une réglementation stricte. Pour la simple et bonne raison que c'est un acte qui peut faire plus de mal que de bien au patient. Il me semble donc nécessaire de s'assurer que le patient ai bien compris les raisons de cette procédure et de faire cela en dehors du cadre de l'hôpital où le patient peut se sentir oppressé par peur de subir de nouveau une contention. Si je n'ai pas compris les raisons de cette procédure, c'est qu'il y a eu un problème quelque part, non ?
Quand au fait de poser cette question sur un forum il m'est plus facile de le faire de manière anonyme.
Sur ce bonne journée.
bah deja une contention doit etre prescrite par le medecin, donc deja l'equipe paramedical a jugé necessaire de vous mettre une contention, le medecin a validé cette contention donc bon... pourquoi la remettre en cause?
et on ne casse pas une vitre aussi facilement... et s'enerver en tapant sur le mur c'est pas très normal!
et puis ça sert à rien d'en dicuster là car apparement vous avez pas assez de recul pour comprendre cette contention, vous devez apparement etre encore mal, une fois mieux vous comprendrez...
mais c'est un peu bete de demander ici et pas à ceux du service, eux sauront vous expliquer
et on ne casse pas une vitre aussi facilement... et s'enerver en tapant sur le mur c'est pas très normal!
et puis ça sert à rien d'en dicuster là car apparement vous avez pas assez de recul pour comprendre cette contention, vous devez apparement etre encore mal, une fois mieux vous comprendrez...
mais c'est un peu bete de demander ici et pas à ceux du service, eux sauront vous expliquer

infirmiere depuis le 27/11/09
3 ans deja...
3 ans deja...
merci pour votre réponse mc&le je ne suis pas forcément d'accord avec tout mais au moins vous avez su me répondre en me respectant.
Si non j'aimerais savoir selon vous les qualités essentiels d'un(e) infirmier(e) pour savoir si les qualités que je pense avoir pour ce métier sont les bonnes, vu que sur ce forum vous avez tous plus ou moins de l'expérience.
merci de vos réponses .
Bonne journée.
Si non j'aimerais savoir selon vous les qualités essentiels d'un(e) infirmier(e) pour savoir si les qualités que je pense avoir pour ce métier sont les bonnes, vu que sur ce forum vous avez tous plus ou moins de l'expérience.
merci de vos réponses .
Bonne journée.
les qualites
Le plus important est d'être toi même, d'être bien soi-même du côté physique que moral pour pouvoir aider les autres. Après les qualités et même certains défaut de chacun feront la richesse du travail en équipe pluridisciplinaire. Le travail en équipe et le savoir vivre et important pour moi au même titre que le respect et la tolérance.
alors je ne réitererai pas mon argumentaire effectué lors de votre dernier post, cependant je ,'apprécie pas la facon dont vous utilisez mes propos hors contexte.
Ceci étant dit, parfois, IDe en psy, nous sommes tenus de contentionner une personne même si elle ne comprend pas notre motivation, les actes que vous cités relevaient d'un mal être certes mais n'était pas anodin.
Sur ce je cloturerai mon intervention et réitererait mon conseil de vous adresser à votre médecin où à l'équipe qui vous avait PEC.
Ceci étant dit, parfois, IDe en psy, nous sommes tenus de contentionner une personne même si elle ne comprend pas notre motivation, les actes que vous cités relevaient d'un mal être certes mais n'était pas anodin.
Sur ce je cloturerai mon intervention et réitererait mon conseil de vous adresser à votre médecin où à l'équipe qui vous avait PEC.
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
tercian , je ne crois pas que vous puissez apprehender ce metier d'infirmier avec du copié collé , en projetant votre situation, votre douleur dans celle de vos futurs patients ...
vous seriez en danger de part et d'autre...
puisqu'à l'evidence votre vécu dans ce service génére un trauma , pourquoi ne pas contacter le cadre du service ? reparer déjà votre douleur avant de reparer celle des autres ... serait déjà un premier pas de maturité pour ebaucher ce projet professionnel ...
exercer en psychiatrie est passionnant ..mais il faut supporter la misére humaine , les insultes , la violence ,l'échec, la repetition , la frustration ,la promiscuité avec la "folie" accepter aussi de rentrer chez soi avec un gros paquet le soir ... il y a aussi d'excellents moments , sinon la profession ne recruterait pas depuis fort longtemps ...
je vous souhaite d'epouser une carrière professionnelle quelle qu'elle soit dans laquelle vous vous epanouierez ....
quel epanouissement pensez vous pouvoir trouver dans ce metier d 'IDE ?
vous seriez en danger de part et d'autre...
puisqu'à l'evidence votre vécu dans ce service génére un trauma , pourquoi ne pas contacter le cadre du service ? reparer déjà votre douleur avant de reparer celle des autres ... serait déjà un premier pas de maturité pour ebaucher ce projet professionnel ...
exercer en psychiatrie est passionnant ..mais il faut supporter la misére humaine , les insultes , la violence ,l'échec, la repetition , la frustration ,la promiscuité avec la "folie" accepter aussi de rentrer chez soi avec un gros paquet le soir ... il y a aussi d'excellents moments , sinon la profession ne recruterait pas depuis fort longtemps ...
je vous souhaite d'epouser une carrière professionnelle quelle qu'elle soit dans laquelle vous vous epanouierez ....
quel epanouissement pensez vous pouvoir trouver dans ce metier d 'IDE ?
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- Messages : 2
- Inscription : 29 sept. 2008 00:20
- Localisation : lille
Bonjour,
Je pense qu'il est délicat d'entamer une formation d'IDE sans avoir réellement tiré les conclusions d'un événement personnel tel que celui que vous dépeignez. En effet, au delà du fait qu'il constitue quelque chose qui est loin d'être anodin, il touche de (trop) près le domaine dans lequel vous souhaitez exercer... Comment allez-vous réagir le jour où une situation semblable se produira alors que vous serez de l'autre côté du mirroir? Il est difficilement imaginable qu'il n'y ait aucune résurgence de votre passé... La gestion de l'évênement sera sans aucun doute biaisée... Et ce, au dépend du patient qu'il faudra mettre en contention. L'une des principales qualités que l'on demande à un (futur) IDE, c'est de ne pas se projeter dans la situation d'un patient. Il faut faire preuve d'EMPATHIE (Lire la définition qu'en donne Carl Rogers, disponible facilement sur internet): il faut savoir regarder les souffrances d'autrui COMME SI elles étaient les notres, ne pas se les approprier mais les regarder sous le même angle. En seriez-vous capable? Sauriez-vous vous détacher totalement de votre vécu traumatisant?
Travaillant en psychiatrie, je comprends que les équipes médicales et paramédicales aient décidé d'une contention si vous avez frappé une vitre au point de la briser. La contention sert à VOUS protéger, à protéger les autres patients et à protéger le personnel. Quant au fait d'expliquer les tenants et aboutissants d'une contention à un patient qui est hors de contrôle...je ne pense pas que le moment de crise soit le plus approprié pour le faire d'une part et pour qu'il soit compris et assimilé par le patient d'autre part. Personnellement, si je dois mettre en contention un patient, je lui dit tout de même ce que nous allons faire (pas sûr qu'il écoute et entende...) et profite du moment où le calme sera revenu et où il aura retrouvé toutes ses capacités cognitives pour en discuter et apporter des explications.
Voilà, fin de mon laïus.
Cordialement.
Je pense qu'il est délicat d'entamer une formation d'IDE sans avoir réellement tiré les conclusions d'un événement personnel tel que celui que vous dépeignez. En effet, au delà du fait qu'il constitue quelque chose qui est loin d'être anodin, il touche de (trop) près le domaine dans lequel vous souhaitez exercer... Comment allez-vous réagir le jour où une situation semblable se produira alors que vous serez de l'autre côté du mirroir? Il est difficilement imaginable qu'il n'y ait aucune résurgence de votre passé... La gestion de l'évênement sera sans aucun doute biaisée... Et ce, au dépend du patient qu'il faudra mettre en contention. L'une des principales qualités que l'on demande à un (futur) IDE, c'est de ne pas se projeter dans la situation d'un patient. Il faut faire preuve d'EMPATHIE (Lire la définition qu'en donne Carl Rogers, disponible facilement sur internet): il faut savoir regarder les souffrances d'autrui COMME SI elles étaient les notres, ne pas se les approprier mais les regarder sous le même angle. En seriez-vous capable? Sauriez-vous vous détacher totalement de votre vécu traumatisant?
Travaillant en psychiatrie, je comprends que les équipes médicales et paramédicales aient décidé d'une contention si vous avez frappé une vitre au point de la briser. La contention sert à VOUS protéger, à protéger les autres patients et à protéger le personnel. Quant au fait d'expliquer les tenants et aboutissants d'une contention à un patient qui est hors de contrôle...je ne pense pas que le moment de crise soit le plus approprié pour le faire d'une part et pour qu'il soit compris et assimilé par le patient d'autre part. Personnellement, si je dois mettre en contention un patient, je lui dit tout de même ce que nous allons faire (pas sûr qu'il écoute et entende...) et profite du moment où le calme sera revenu et où il aura retrouvé toutes ses capacités cognitives pour en discuter et apporter des explications.
Voilà, fin de mon laïus.
Cordialement.
D'accord globalement avec tout ce que vous avez dit, je sursaute quand même légèrement à votre "tout de même". Je crois que parfois les équipes négligent d'expliquer ce qu'elles font au patient sous prétexte que celui-ci n'a pas l'air d'entendre ou de comprendre. Certes, il faudra comme vous le dites lui en reparler après l'événement, quand il ira mieux; mais il faut absolument lui en parler aussi pendant, parce que personne ne sait ce qu'il comprend et mon expérience m'a montré que les patients, même très agités, même très délirants, entendent beaucoup plus de choses qu'on ne croit. Ils sont, même en crise, très sensibles (voire encore plus) à tout ce qui se passe autour d'eux, et notamment aux marques de respect. Or expliquer ce que l'on fait est une preuve de respect pour celui que l'on est, pour x raison, amené à "contenir" de force momentanément.guinnessdrinker a écrit : Personnellement, si je dois mettre en contention un patient, je lui dit tout de même ce que nous allons faire (pas sûr qu'il écoute et entende...) et profite du moment où le calme sera revenu et où il aura retrouvé toutes ses capacités cognitives pour en discuter et apporter des explications.
Voilà, fin de mon laïus.
Cordialement.
Je suis aussi d'accord avec le fait qu'il faille avoir du recul pour exercer ce métier, avec un petit bémol : je crois que parfois, avoir un peu plus que de l'empathie peut permettre de mieux comprendre une situation, et surtout de mieux comprendre la réaction du patient. Je crois que parfois les actes d'un patient nous sont incompréhensibles parce qu'on néglige de se demander ce que nous ressentirions, nous, si on nous parlait ou si on nous traitait comme nous le faisons. On part du principe qu'on ne peut pas se mettre à la place du patient, et c'est vrai, on n'est pas dans sa tête et on ne peut pas savoir exactement ce qu'il ressent. Mais étant tous des hommes, sensiblement semblables, on peut quand même en avoir une idée. On part trop souvent de l'a priori qu'un patient délirant n'a que des perceptions délirantes, sans aucun rapport avec la réalité. Or là, pareil, j'ai observé que ce n'était pas vrai, que de toute évidence le patient délirant réagit le plus souvent comme tout le monde de façon cohérente aux marques d'énervement, de gentillesse, de mépris, etc.
Toutefois, en conclusion, et bien que n'ayant pas suivi le début de la discussion (qui a eu lieu sous un autre sujet, si j'ai bien compris ?), je conseillerais comme tout le monde à tercianGD d'éviter de bosser en psy tant que le sujet est trop sensible pour elle. A mon avis cependant ce n'est pas une contre-indication absolue, car avoir un vécu comme patient en psy peut permettre de comprendre mieux certaines choses que les autres inf. Tout dépend de ce qu'on fait de cette expérience. En tout cas, tant que certains sujets nous font partir en vrille, il faut éviter.
- adelajoliefleur
- Habitué
- Messages : 87
- Inscription : 01 mars 2005 19:21
hello à tous
bon j'ai lu tout cela et bien et bien!!!
franchement je pense que tu ne devrais pas bosser en psy
je m'explique j'entends bien le ressenti que tu peux avoir sur ta situation vécu mais attention je suis ok sur le fait de prevenir le patient de la contention.... ok!!! mais kc un carreau en psy (faut dejà y aller), taper ds les murs enfin bref jvais pas epiloguer mais met toi ds la situation inverse : tu as un patient devant toi qui pete un kro comment ves tu réagir??? tu vas reflechir de suite à la necessité de la contention, la manière franchement et objectivement t'as le temps avec tout ça de te faire planter par ce meme patient
n'oubli pas que oui, certe il y a des abus d'hospi pour certain patient mais pas en majorité et dis toi qu'en réagissant comme cela à un moment soit tu perdras ton sang froid et ne seras plus objective soit c toi qui te fera violenter par un patient
met toi à notre place, on a de l'experience ds ce boulot et face au patient tu te dis : c'est toi ou moi quel choix fais tu?!!!
et toi tu dis que tu as KC un kro sans le faire expres et comment l'equipe pouvait le savoir!!!
de plus la contention est violente lorsquue le patient se débat, tire sur ses contentions dc fini parfois par se blesser si n'a pas eu d'injection non???
alors voilà
en tous les cas bon courage
bon j'ai lu tout cela et bien et bien!!!
franchement je pense que tu ne devrais pas bosser en psy
je m'explique j'entends bien le ressenti que tu peux avoir sur ta situation vécu mais attention je suis ok sur le fait de prevenir le patient de la contention.... ok!!! mais kc un carreau en psy (faut dejà y aller), taper ds les murs enfin bref jvais pas epiloguer mais met toi ds la situation inverse : tu as un patient devant toi qui pete un kro comment ves tu réagir??? tu vas reflechir de suite à la necessité de la contention, la manière franchement et objectivement t'as le temps avec tout ça de te faire planter par ce meme patient
n'oubli pas que oui, certe il y a des abus d'hospi pour certain patient mais pas en majorité et dis toi qu'en réagissant comme cela à un moment soit tu perdras ton sang froid et ne seras plus objective soit c toi qui te fera violenter par un patient
met toi à notre place, on a de l'experience ds ce boulot et face au patient tu te dis : c'est toi ou moi quel choix fais tu?!!!
et toi tu dis que tu as KC un kro sans le faire expres et comment l'equipe pouvait le savoir!!!
de plus la contention est violente lorsquue le patient se débat, tire sur ses contentions dc fini parfois par se blesser si n'a pas eu d'injection non???
alors voilà
en tous les cas bon courage
mélodie du bonheur