Tfe Santé mentale, La douleur
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Tfe Santé mentale, La douleur
Bonjour voila je suis en 3ème à l'IFSI d'armentières (59) et j'aimerai traité mon travail de Fin d'Etude sur la santé mentale plus particulièrement la prise en charge de la douleur en ciblant le depistage de la personne algique avec une altération de la communication et de l'équilibre avec l'interpretation de cette douleur par le soignant. c'est un peu brouilon mais je vais citer mon constat.
pour le moment je n'ai trouvé que quelque piste :
- inscription à la journée nationale de la douleur en santé mentale qui a lieu le 10 décembre
- quelques base théorique de la douleur et sa prise en charge.
- l'echelle doloplus
- le magasine santé mentale de juin 2005 qui ne sera disponible au DIRM que dans une semaine
et j'aimerais rencontre le président du CLUD de mon EPSM mais malheureusement je reste bloqué pour la création de mon questionnaire par manque de ressource sur le sujet pourriez vous m'aidez?
pour le moment je n'ai trouvé que quelque piste :
- inscription à la journée nationale de la douleur en santé mentale qui a lieu le 10 décembre
- quelques base théorique de la douleur et sa prise en charge.
- l'echelle doloplus
- le magasine santé mentale de juin 2005 qui ne sera disponible au DIRM que dans une semaine
et j'aimerais rencontre le président du CLUD de mon EPSM mais malheureusement je reste bloqué pour la création de mon questionnaire par manque de ressource sur le sujet pourriez vous m'aidez?
Le soignant doit savoir être disponible, à l’écoute, observateur, responsable,… Mais surtout, il doit aimer son prochain, aimer son métier.
J’ai trouvé ma vocation grâce à une opportunité de poste d’agent des services hospitalier en hôpital psychiatrique. Durant ces années passées à ce poste, j’ai fait la découverte du monde de la santé et surtout de la santé mentale. L’établissement que l’on appelé autrefois « Asile » n’enfermait pas des « FOUS » bien au contraire. Je me suis vite attaché au besoin d’attention morale qu’ont les patients et me suis très vite inscrit dans une démarche de curiosité envers les pathologies que je rencontrais dans cette structure.
Depuis trois ans, je me suis inscrit en formation professionnelle dans un établissement de soins infirmiers et c’est pendant cette période que l’on m’a appris l’importance de la prise en charge de la douleur. Celle de l’enfant, de l’adulte, de la personne âgée, la douleur chronique ou aigue, qu’elle soit morale ou physique. Tout au long de cette formation, les formateurs et intervenants ont tous pointé le doigt sur la douleur, son évaluation, son évolution, sa prise en charge et cela quelle qu’en soit les pathologies et modules abordés.
En 1ère année j’ai effectué un stage en maison d’accueil spécialisé (MAS) où j’ai la aussi rencontré des personnes atteintes de pathologies mentales, voir de débilité profonde, qui de plus, étaient souvent accompagnées d’handicap et de problèmes locomoteurs passant par la paraplégie et allant jusqu’à l’état de végétation. Il était très difficile chez ces patients de déterminer et d’exprimer leur douleur. En effet, demandez à un patient qui ne s’exprime que par des cries ou vous-même n’êtes pas sur de savoir s’il comprend ce que vous lui demandez, s’il a mal quelque part. J’ai rarement entendu parler dans les services d’admissions ou les pavillons type la MAS, de la douleur mais pourtant elle touche tout le monde. Je n’ai pas le souvenir d’avoir aperçu une réglette en plastique blanches qui croisaient mon regard ou d’avoir entendu : « Avez-vous des douleurs aujourd’hui ? ». Forcément on se dit qu’ils ne sont pas en structure psychiatrique par ce qu’ils ont mal quelque part mais par ce qu’ils sont atteint d’une maladie psychiatrique ou par ce qu’ils sont la depuis des années et qu’on se pose même plus la question de savoir pourquoi.
Chaque être humain réagit différemment face à la douleur, l’exprime de façon différente et ce n’est pas par ce que monsieur X à l’habitude de passer son temps à crier, qu’il faut oublier qu’il puisse souffrir, avoir des douleurs quelconques. Parfois même les plaintes peuvent ne pas être prises au sérieux puisque la maladie à qui ils doivent leur hospitalisation leur fait défaut.
Nous avons tous notre seuil de tolérance face à celle-ci, alors comment peut-on interpréter la douleur de l’autre de par une note selon une échelle, de par ses grimaces et positions de façon idéale ? Cette interprétation ne varie-t-elle pas d’un individu à l’autre selon son éducation sa classe sociale ?… En ce qui concerne les personnes atteintes de pathologies mentales qui les éloignent de la réalité ou qui altèrent leur communication, peut-on réellement dans un premier temps repérer la douleur de façon objective et dans un second temps de l’interpréter à sa juste valeur ? Existe-t-il des moyens différents des services généraux pour prévenir, dépister et prendre en charge la douleur ?
C’est par ces diverses expériences associées aux savoirs théoriques que l’on m’a inculqué et par mon questionnement ci dessus que j’ai pu
omment l’infirmier peut-il repérer et évaluer à sa juste valeur la douleur d’un patient en milieu psychiatrique ?
ifsi-fi armentieres
Promotion 2006-2009
Promotion 2006-2009
Re: Tfe Santé mentale, La douleur
http://www.institut-upsa-douleur.org/Us ... eur_sante_
tu as des réponses interessantes sur ce site
pour info une patiente est décédée d'un IDM en psy, le personnel (médecin psy compris) pensait que la douleur était liée à l'angoisse
d'autre part leur traitement lourd modifie la perception de la douleur
en psy j'ai donné un efferalgan et c'était pour une hyprthermie (symptome induit par les neuroleptiques)
tu as des réponses interessantes sur ce site
pour info une patiente est décédée d'un IDM en psy, le personnel (médecin psy compris) pensait que la douleur était liée à l'angoisse
d'autre part leur traitement lourd modifie la perception de la douleur
en psy j'ai donné un efferalgan et c'était pour une hyprthermie (symptome induit par les neuroleptiques)
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