"Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Libéral
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Cet article pose problème pour plusieurs raisons:
- Des conclusions sont tirées de la seule version de l'AVS sans avoir l'avis de l'IDEL.
- D'un cas particulier on en tire des généralités.
- Je ne sais pas où l'auteur travaille, ou a travaillé, mais quiconque a exercé à domicile sait qu'il est dangereux de se baser sur les seules affirmations d'une personne. Il est ainsi fréquent d'avoir deux versions différentes selon l'intervenant qui pose des questions.
- Au niveau éthique, je trouve assez paradoxal que l'auteur fasse l'éloge des pratiques d'une AVS qui s'autorise à donner un traitement, à masser un poignet avec un produit médicamenteux ou pire encore, à poser un bandage.
Il est là, le scandale de cette histoire !!
Est-ce que cette "anecdote rapportée lors d'une journée de formation pour les auxiliaires de vie" à fait l'objet d'un cours sur la responsabilité et l'exercice illégal ?
- J'aurais aimé lire la suite de cette histoire: un diagnostic a-t-il été établit afin de determiner ce qu'avait cette dane ? Ou préfère-t-on désormais se baser sur le seul regard d'une AVS ?
- Comme le fait remarquer Flo, la distribution des médicaments à domicile n'est prise en charge (à part pour la mise en oeuvre d'un traitement), que dans les cas de patients psychiatriques. Je ne trouve pas plus scandaleux de me demander si cette dame à toute sa tête que Mme Moreau n'en a à faire le procès de cet infirmier.
- Pour finir, je peux raconter bon nombre de situations peu reluisante pour les AVS. L'autre jour j'ai soigné une charmante vieille dame qui habite dans une maison qui transpire la crasse, et où pourtant intervient une AVS une heure par jour. Dois-je faire un article ? Dois-je en tirer des conclusions ? Ça ne servirait à rien. Car j'en connais également beaucoup qui font de l'excellent travail. Ce serait complètement stérile, comme cet article à charge.
Enfin, une phrase relevée:
"Il y a probablement des auxiliaires de vie de l’acabit de l’infirmier impliqué dans la situation rapportée. Mais le problème ne reste pas longtemps méconnu, car les personnes âgées elles-mêmes ou leur entourage (famille, amis, parfois voisinage), alertent les services d’aides à domicile qui se chargent d’assainir la situation."
Quelle méconnaissance de la réalité du terrain ! Les personnes âgées qui emploient des AVS sont souvent seules, sans entourage, et ne peuvent avertir les services d'aide à domicile que par le biais, justement, des seules AVS. Lesquelles en cas de problème ne vont pas se dénoncer.
Dans beaucoup de cas les AVS, et autres intervenants du secteur de l'aide à domicile, n'ont aucun contrôle, aucune réunion de régulation, aucun compte à rendre.
En conclusion, cet article risque de n'avoir qu'une seule conséquence: mettre dos à dos deux professions remplies de gens sérieux et impliqués, sur la seule base d'une histoire dont on ne connait pas (et sans doute pas plus l'auteur), les tenants et aboutissants.
Oui, posons-nous des questions sur notre rôle, sur ce que nous pourrions améliorer, sur les choses à côté desquelles nous passons sûrement. Mais faisons-le objectivement. Pas en partant d'un cas particulier.
- Des conclusions sont tirées de la seule version de l'AVS sans avoir l'avis de l'IDEL.
- D'un cas particulier on en tire des généralités.
- Je ne sais pas où l'auteur travaille, ou a travaillé, mais quiconque a exercé à domicile sait qu'il est dangereux de se baser sur les seules affirmations d'une personne. Il est ainsi fréquent d'avoir deux versions différentes selon l'intervenant qui pose des questions.
- Au niveau éthique, je trouve assez paradoxal que l'auteur fasse l'éloge des pratiques d'une AVS qui s'autorise à donner un traitement, à masser un poignet avec un produit médicamenteux ou pire encore, à poser un bandage.
Il est là, le scandale de cette histoire !!
Est-ce que cette "anecdote rapportée lors d'une journée de formation pour les auxiliaires de vie" à fait l'objet d'un cours sur la responsabilité et l'exercice illégal ?
- J'aurais aimé lire la suite de cette histoire: un diagnostic a-t-il été établit afin de determiner ce qu'avait cette dane ? Ou préfère-t-on désormais se baser sur le seul regard d'une AVS ?
- Comme le fait remarquer Flo, la distribution des médicaments à domicile n'est prise en charge (à part pour la mise en oeuvre d'un traitement), que dans les cas de patients psychiatriques. Je ne trouve pas plus scandaleux de me demander si cette dame à toute sa tête que Mme Moreau n'en a à faire le procès de cet infirmier.
- Pour finir, je peux raconter bon nombre de situations peu reluisante pour les AVS. L'autre jour j'ai soigné une charmante vieille dame qui habite dans une maison qui transpire la crasse, et où pourtant intervient une AVS une heure par jour. Dois-je faire un article ? Dois-je en tirer des conclusions ? Ça ne servirait à rien. Car j'en connais également beaucoup qui font de l'excellent travail. Ce serait complètement stérile, comme cet article à charge.
Enfin, une phrase relevée:
"Il y a probablement des auxiliaires de vie de l’acabit de l’infirmier impliqué dans la situation rapportée. Mais le problème ne reste pas longtemps méconnu, car les personnes âgées elles-mêmes ou leur entourage (famille, amis, parfois voisinage), alertent les services d’aides à domicile qui se chargent d’assainir la situation."
Quelle méconnaissance de la réalité du terrain ! Les personnes âgées qui emploient des AVS sont souvent seules, sans entourage, et ne peuvent avertir les services d'aide à domicile que par le biais, justement, des seules AVS. Lesquelles en cas de problème ne vont pas se dénoncer.
Dans beaucoup de cas les AVS, et autres intervenants du secteur de l'aide à domicile, n'ont aucun contrôle, aucune réunion de régulation, aucun compte à rendre.
En conclusion, cet article risque de n'avoir qu'une seule conséquence: mettre dos à dos deux professions remplies de gens sérieux et impliqués, sur la seule base d'une histoire dont on ne connait pas (et sans doute pas plus l'auteur), les tenants et aboutissants.
Oui, posons-nous des questions sur notre rôle, sur ce que nous pourrions améliorer, sur les choses à côté desquelles nous passons sûrement. Mais faisons-le objectivement. Pas en partant d'un cas particulier.
J'ai des questions à toutes vos réponses (W. Allen)
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
C'est curieux comme le fait que l'Auxiliaire de Vie ait pris l'initiative de faire ce que le bon sens commandait, soit remis en cause au point d'en faire un exercice illégal ?
Scandaleux, un peu de pommade que cette dame a l'habitude d'utiliser et qu'elle tolère très bien ? Scandaleux le Doliprane que cette dame a également l'habitude d'utiliser et qu'elle tolère aussi très bien ? Scandaleux, l'enveloppement du poignet meurtri pour le protéger des chocs de la vie quotidienne rendus plus douloureux du fait de la contusion ? Soyons sérieux...
Le corporatisme est décidement toujours à l'affût et comme souvent, il égare...
Ce qui importait pour la vieille dame venant de vivre une dépression grave, c'est qu'on se soit soucié d'elle. Se soucier c'est le sens étymologique de soigner. C'est avant tout une attitude et à ma connaissance, elle ne figure sur aucune liste ou nomenclature d'actes. Et je me demande même si la formation a les moyens d'activer cette disposition à une époque ou nombre de candidats au D.E embrasse cette profession pour la sécurité d'emploi qu'elle procure... Il ne faut pas s'étonner ensuite d'avoir sur le marché du travail des professionnels du tonneau de cet infirmier...
Pour avoir eu affaire plusieurs fois et à diverses occasions dans ma famille avec ce genre de situation où la dimension soignante est réduite à un acte curatif sans âme, je ne doute pas une seconde de la véracité des faits rapportés dans le texte proposé. L'analyse qui en est faite est évidemment discutable, c'est la règle du jeu en démocratie et c'est sain
La majorité des acteurs de soins (à domicile et ailleurs) sont consciencieux et compétents. Ce n'est pas une raison pour accepter des comportements comme celui de l'infirmier dans cette affaire. Et pour ne pas les accepter, il faut d'abord en être informé.
Scandaleux, un peu de pommade que cette dame a l'habitude d'utiliser et qu'elle tolère très bien ? Scandaleux le Doliprane que cette dame a également l'habitude d'utiliser et qu'elle tolère aussi très bien ? Scandaleux, l'enveloppement du poignet meurtri pour le protéger des chocs de la vie quotidienne rendus plus douloureux du fait de la contusion ? Soyons sérieux...
Le corporatisme est décidement toujours à l'affût et comme souvent, il égare...
Ce qui importait pour la vieille dame venant de vivre une dépression grave, c'est qu'on se soit soucié d'elle. Se soucier c'est le sens étymologique de soigner. C'est avant tout une attitude et à ma connaissance, elle ne figure sur aucune liste ou nomenclature d'actes. Et je me demande même si la formation a les moyens d'activer cette disposition à une époque ou nombre de candidats au D.E embrasse cette profession pour la sécurité d'emploi qu'elle procure... Il ne faut pas s'étonner ensuite d'avoir sur le marché du travail des professionnels du tonneau de cet infirmier...
Pour avoir eu affaire plusieurs fois et à diverses occasions dans ma famille avec ce genre de situation où la dimension soignante est réduite à un acte curatif sans âme, je ne doute pas une seconde de la véracité des faits rapportés dans le texte proposé. L'analyse qui en est faite est évidemment discutable, c'est la règle du jeu en démocratie et c'est sain
La majorité des acteurs de soins (à domicile et ailleurs) sont consciencieux et compétents. Ce n'est pas une raison pour accepter des comportements comme celui de l'infirmier dans cette affaire. Et pour ne pas les accepter, il faut d'abord en être informé.
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas ; c'est parce que nous n'osons pas que les choses sont difficile ! Sénèque
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Ce n'est pas seulement la remise en cause du travail de l'IDE qui choque.
C'est également le manque d'objectivité de l'auteur qui se contente du récit de la vieille dame et de son AVS..
Comme dit précédemment, on ne sait pas si la vieille dame a toute ses facultés (visiblement non puisque son état nécessite le passage d'un IDE et d'une AVS) et puis pour tout ceux qui bossent à domicile on sait tous que certains de nos patients aiment générer des conflits au sein de nos équipes!
Dommage que l'auteur ne vienne pas en discuter avec nous...
Qui est-elle?
Soignante? Journaliste? Fille de la personne âgée? AVS?
C'est également le manque d'objectivité de l'auteur qui se contente du récit de la vieille dame et de son AVS..
Comme dit précédemment, on ne sait pas si la vieille dame a toute ses facultés (visiblement non puisque son état nécessite le passage d'un IDE et d'une AVS) et puis pour tout ceux qui bossent à domicile on sait tous que certains de nos patients aiment générer des conflits au sein de nos équipes!
Dommage que l'auteur ne vienne pas en discuter avec nous...
Qui est-elle?
Soignante? Journaliste? Fille de la personne âgée? AVS?
Infirmière libé...rée!!! 

-
- Insatiable
- Messages : 430
- Inscription : 18 sept. 2008 21:15
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Un très bon article,l'auteur a su trouver les mots justes à voir les réactions écœurantes, corporatives des vierges effarouchées,allant jusqu'à dénigrer cette pauvre dame sur son équilibre mental,et quand bien même? .
Cet IDEL fait visible,très mal son travail ,ne pas voir "le bobo" sur le doigt de la Dame, pire ne pas voir une bosse ,c'est comme même proprement hallucinant ,alors qu'il se rend chez cette personne tous les jours ,c'est sûr qu'avec 3 mins chrono on ne peut voir grand chose....Je me demande pourquoi cela vous écorche la bouche ,pour rester poli, que de reconnaitre le manque visible de professionnalisme et simplement d'humanité de cet infirmier.
Bien sûr on a droit à l'éternelle couplet sur le fameux exercice illégal (et que de dire sur cet infirmier délit de non-assistance?) ,bah oui cette pauvre dame aurait du rester avec sa bosse et son hématome après tout ca va passer comme dirait l'autre...Je suis sidéré de voir certains soignants qui pensent appartenir à une élite parce qu’ils ont des compétences techniques et que sur le "terrain" ils sont simplement incapables de les mettre en œuvre.Il aura fallu le bon sens de cette AVS.
Sachez que pour finir vous n'êtes ni supérieur ,ni inférieur a cette AVS . Mais le mot collaboration semble vous échapper.
Cet IDEL fait visible,très mal son travail ,ne pas voir "le bobo" sur le doigt de la Dame, pire ne pas voir une bosse ,c'est comme même proprement hallucinant ,alors qu'il se rend chez cette personne tous les jours ,c'est sûr qu'avec 3 mins chrono on ne peut voir grand chose....Je me demande pourquoi cela vous écorche la bouche ,pour rester poli, que de reconnaitre le manque visible de professionnalisme et simplement d'humanité de cet infirmier.
Bien sûr on a droit à l'éternelle couplet sur le fameux exercice illégal (et que de dire sur cet infirmier délit de non-assistance?) ,bah oui cette pauvre dame aurait du rester avec sa bosse et son hématome après tout ca va passer comme dirait l'autre...Je suis sidéré de voir certains soignants qui pensent appartenir à une élite parce qu’ils ont des compétences techniques et que sur le "terrain" ils sont simplement incapables de les mettre en œuvre.Il aura fallu le bon sens de cette AVS.
Sachez que pour finir vous n'êtes ni supérieur ,ni inférieur a cette AVS . Mais le mot collaboration semble vous échapper.
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Tout simplement parce qu'avant de "juger", il faut avoir les 2 versions.je me demande pourquoi cela vous écorche la bouche ,pour rester poli, que de reconnaitre le manque visible de professionnalisme et simplement d'humanité de cet infirmier.
L'AVS est arrivée après le départ de l'infirmier, et la patiente visiblement n'est pas cohérente. La patiente rapporte à l'AVS des propos que personne ne peut vérifier(peut être que l'infirmier à mis la pommade et que la dame ne s'en souvient pas, j'ai une patiente comme ça, elle oublie ce qu'elle vient de faire et de dire, il faut constamment le lui rappeler).
C'est un peu facile d'accuser cet homme, de pondre un article sur son dos, mais qui prouve qu'il n'a pas fait son boulot ? De plus, le titre de l'article est assez réducteur pour la profession infirmière, pour coller des étiquettes au gens, c'est super ...
Je n'ai rien contre les AVS, mais j'ai aussi eu le cas de certaines qui pensaient m'apprendre mon travail ... juste parce que je suis jeune et qu'elles sont plus agées que moi !
Dernière modification par pamela06 le 31 oct. 2008 15:43, modifié 1 fois.
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
cet article me pose question dans le contexte actuel. Certes la situation telle qu'elle est présentée n'est pas "normale", pas normal que l'infirmier n'est pas fait un bilan suite à la chute, ce que je pense, nous faisons quand une situation similaire se produit. je suppose qu'il arrive bien plus souvent que les infirmiers restent auprès de la personne jusqu'à ce que le médecin ou la famille arrive, en tous les cas c'est ce qui arrive chez nous, car il ne faut rien exclure (plaie, trauma, trauma cranien...). Ce qui me dérange : ça ne parle que d'un seul cas (nous en avons à la pelle dans l'autre sens y compris des dimanches soirs, y compris être restés après pour donner à manger à la personne, y compris aller lui chercher à manger ou ses médicaments parce que personne ne passe le we et que l'avs n'a pas vérifié qu'il y avait suffisamment à manger pour le we...), et surtout c'est un peu trop politiquement correct et dans l'air du temps de tirer sur les libéraux et la cotation à l'acte, voir le même débat au niveau médecins libéraux et le souhait de passer ces derniers à la rémunération au forfait, étrange non ? étrange de pointer du doigt les libéraux (cout, travail "mal fait") et d'avoir mis tous les établissements d'hospit en T2A qui conduit à des dérives qui sont à mon avis encore bien plus graves que les 5 min de l'infirmier cité !!! ça parait un peu trop orienté, quand on sait que notre décret de compétence est en question, la création future d'auxiliaire de gérontologie, de là à dire qu'après tout on peut bien se passer des IDEL pour faire le boulot et nous cantonner à un rôle d'inspecteur des travaux finis (le fameux passage une fois par semaine pour superviser !). Moi j'aimerais mieux que notre travail soit reconnu vraiment, une distribution de médicaments à 1 AMI 1, même pas le prix d'un sandwich ça m'écoeure, parce que pendant qu'on donne le médicament il y a des tas d'informations à collecter (état de la personne, y compris moral, tolérance au traitement, effets secondaires, infos sur le traitement, réajustements, éducation, soutien moral, installation, prévention des chutes...). ça me laisse perplexe. il serait bien que l'auteur de l'article prenne le temps de nous répondre !
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Exact: soyons sérieux. Et faire un bandage sur un poignet sans savoir exactement ce qu'il y a est tout sauf sérieux.Djembé a écrit :C'est curieux comme le fait que l'Auxiliaire de Vie ait pris l'initiative de faire ce que le bon sens commandait, soit remis en cause au point d'en faire un exercice illégal ?
Scandaleux, un peu de pommade que cette dame a l'habitude d'utiliser et qu'elle tolère très bien ? Scandaleux le Doliprane que cette dame a également l'habitude d'utiliser et qu'elle tolère aussi très bien ? Scandaleux, l'enveloppement du poignet meurtri pour le protéger des chocs de la vie quotidienne rendus plus douloureux du fait de la contusion ? Soyons sérieux...
Ce n'est pas une question de corporatisme, mais tout simplement de législation. Et j'ai la faiblesse de croire que son respect est encore ce qui peut le mieux protéger les patients chez qui nous allons.
Le gros problème à domicile est l'absence de cadrage des différents intervenants et des limites de leurs compétences.
La collaboration avec les AVS, merci, je la pratique tous les jours. Et ça marche très bien. Je ne me sens ni supérieur, ni inférieur aux AVS avec lesquelles j'entretiens d'ailleurs d'excellentes relations.christian_troy a écrit : Sachez que pour finir vous n'êtes ni supérieur ,ni inférieur a cette AVS . Mais le mot collaboration semble vous échapper
Mais pour moi, la collaboration en peut être effective que si chaque intervenant agit dans le respect de son cadre légal.
Le problème de cet article est que ces propos rapportés pendant une session de formation d'AVS ne sont ni vérifiés, ni contre-balancés par la version de cet IDEL que vous jugez, je trouve, bien trop rapidement.
Par ailleurs, on fait d'un cas une généralité, en portant l'opprobe sur toute une profession.
Accuser sans preuve est facile. La preuve: vous-même portez un jugement sur moi sans même me connaitre.
J'ai des questions à toutes vos réponses (W. Allen)
-
- Messages : 3
- Inscription : 25 nov. 2006 19:40
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Je suis juste impressionné par les talent d'écriture de cette personne. Que ne donnerai je pour pouvoir fustiger ce vil infirmier sans vergogne, vénale et arrogant cité précédement.
Les mots bien utilisés peuvent orienter n'importe quel discours, dans n'importe quel sens. Il ne manque plus qu'une scene avec un chaton impuissant regardant la pauvre dame rester sur le sol pour me tirer une larme. Heureusement pour moi je ne suis qu'un infirmier diplomé qui n'a ni coeur, ni oreille, ni compation.
Moi aussi je sais faire la leçon sur la compation= cum patior (en latin dans le texte: souffrir avec) qui est un ennemi de la prise en charge.. au contraire de l'ampathie qui elle a pour but de ne pas déshumanisé sans pour autant entraver le soin.
La lecture de cette magnifique page de roman m'inspire plusieurs choses.
Je n'ai rien contre le fait que les auxiliaires de vie réclame une revalorisation de leur rémunération, mais sont elles obligés pour autant de tirer sur l'"ambulance" des infirmiére. A ce rythme la, le aides médicopsychologiques, les aides soigants, les auxiliaires de puériculture....enfin tout le monde pourrait s'y mettre. Ne nous voilons pas la face, ce genre de texte ne porte au final que sur une chose: l'argent.Les auxiliaires de vie veulent plus d'argent, et c'est normal, car elle travaille dur et de plus en plus. Mais savent elles pourquoi? Parce qu'une infirmiére, ça coute cher. Et que les finances ne permettent pas d'avoir des infirmiéres pour tout le monde. Donc on fait glisser des compétences qui SEMBLENT abordable.
Je lis que les infirmiéres ne veulent même pas déléguer la délivrance de médicaments pour préserver leur rémunération.Mais, une auxiliaire de vie connait elle le risque de syndrome malin des neuroleptiques?
Les infirmiéres ne veulent pas déléguer les bronchoaspirations pour préservés leur revenus... mais comment réagira une auxiliaire de vie qui fera saigner une artériole ou un granulome...
Certe, elles pourraient l'apprendre...cela prend 3 ans et s'appel le diplome d'etat infirmier.
Si elles veulent toucher plus, et avoir plus de gratitude, elles peuvent, mais qu'elles ne se permettent pas de juger des pratiques qu'elles peuvent à peine comprendre.
Je fais parti de ceux qui pensent qu'il y a de la place pour tous les professionnels de santés. Les auxiliaires de vie doivent effectivement trouver leur role propre aupres du patient, sans pour autant usurper celui des infirmiers.
Les mots bien utilisés peuvent orienter n'importe quel discours, dans n'importe quel sens. Il ne manque plus qu'une scene avec un chaton impuissant regardant la pauvre dame rester sur le sol pour me tirer une larme. Heureusement pour moi je ne suis qu'un infirmier diplomé qui n'a ni coeur, ni oreille, ni compation.
Moi aussi je sais faire la leçon sur la compation= cum patior (en latin dans le texte: souffrir avec) qui est un ennemi de la prise en charge.. au contraire de l'ampathie qui elle a pour but de ne pas déshumanisé sans pour autant entraver le soin.
La lecture de cette magnifique page de roman m'inspire plusieurs choses.
Je n'ai rien contre le fait que les auxiliaires de vie réclame une revalorisation de leur rémunération, mais sont elles obligés pour autant de tirer sur l'"ambulance" des infirmiére. A ce rythme la, le aides médicopsychologiques, les aides soigants, les auxiliaires de puériculture....enfin tout le monde pourrait s'y mettre. Ne nous voilons pas la face, ce genre de texte ne porte au final que sur une chose: l'argent.Les auxiliaires de vie veulent plus d'argent, et c'est normal, car elle travaille dur et de plus en plus. Mais savent elles pourquoi? Parce qu'une infirmiére, ça coute cher. Et que les finances ne permettent pas d'avoir des infirmiéres pour tout le monde. Donc on fait glisser des compétences qui SEMBLENT abordable.
Je lis que les infirmiéres ne veulent même pas déléguer la délivrance de médicaments pour préserver leur rémunération.Mais, une auxiliaire de vie connait elle le risque de syndrome malin des neuroleptiques?
Les infirmiéres ne veulent pas déléguer les bronchoaspirations pour préservés leur revenus... mais comment réagira une auxiliaire de vie qui fera saigner une artériole ou un granulome...
Certe, elles pourraient l'apprendre...cela prend 3 ans et s'appel le diplome d'etat infirmier.
Si elles veulent toucher plus, et avoir plus de gratitude, elles peuvent, mais qu'elles ne se permettent pas de juger des pratiques qu'elles peuvent à peine comprendre.
Je fais parti de ceux qui pensent qu'il y a de la place pour tous les professionnels de santés. Les auxiliaires de vie doivent effectivement trouver leur role propre aupres du patient, sans pour autant usurper celui des infirmiers.
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
je trouve cet article très triste. Il faut méconnaitre notre travail sur le terrain pour parler ainsi. Oui, il nous arrive d'être découragée, fatiguée, stressée, et pressée. Il peut arriver qu'un IDEL n'arrive plus à gérer ce stress et néglige son travail. Mais de là à généraliser ! Je pense qu'à l'heure actuelle, où nous devons nous battre pied à pied pour être mieux reconnus, soutenus, c'est de mauvais goût.
Cette personne a-t-elle déjà effectué des soins les pleurs dans la gorge ? et le sourire aux lèvres ? Car il n'y a pas le choix. On a un métier où il faut avancer coûte que coûte.
Je travaille dans un cabinet qui a pour philosophie de privilégier le soin et nous en sommes fières. Parfois nous sommes perplexes face à des situations indescriptibles. Il nous arrive de gérer des manques et de nous transformer en auxilliaire, en assistante sociale et j'en passe.
Nous sommes heureuses aussi de travailler en bonne intelligence avec les auxilliaires et les aides ménagères. Il nous arrive aussi de travailler ensemble chez des patients très lourds. Elles sont pour la plupart très compétentes et nous leur faisons confiance.
Et , oui, quand on passe 1 heure chez un patient quand ce n'est pas prévu, que deviennent les autres ??? ceux qui attendent pendant ce temps ? Ceux qui ont leur perf à telle heure? , ceux qui nous attendent avant telle heure car RV après ? ceux qui on x passages par jour donc à horaire fixe ?
Et quand on pose les ordonnances à la pharmacie parce qu'il n'y a personne pour le faire ?
Qui dit distribution des médocs dit : préparer la boite, veiller au renouvellement de l'ordo, veiller au renouvellement de la pharmacie( c'est à dire, souvent, appeler la famille, et en profiter pour faire le point) , gérer le stock... et enfin aller au domicile tous les jours et les faire avaler. Tout ça pour 1 AMI 1 ! Qui dit mieux ? Quelqu'un s'est plaint ? Les IDEL ont-ils décidé pour autant d'interrompre ce travail si peu valorisant ?
eh non, on continue, parce que ça fait partie de notre boulot.
Voilà Madame, votre question était intéressante. La prochaine fois, j'espère qu'elle nous encouragera à continuer. Perso, ça me ferait plaisir.
Cette personne a-t-elle déjà effectué des soins les pleurs dans la gorge ? et le sourire aux lèvres ? Car il n'y a pas le choix. On a un métier où il faut avancer coûte que coûte.
Je travaille dans un cabinet qui a pour philosophie de privilégier le soin et nous en sommes fières. Parfois nous sommes perplexes face à des situations indescriptibles. Il nous arrive de gérer des manques et de nous transformer en auxilliaire, en assistante sociale et j'en passe.
Nous sommes heureuses aussi de travailler en bonne intelligence avec les auxilliaires et les aides ménagères. Il nous arrive aussi de travailler ensemble chez des patients très lourds. Elles sont pour la plupart très compétentes et nous leur faisons confiance.
Et , oui, quand on passe 1 heure chez un patient quand ce n'est pas prévu, que deviennent les autres ??? ceux qui attendent pendant ce temps ? Ceux qui ont leur perf à telle heure? , ceux qui nous attendent avant telle heure car RV après ? ceux qui on x passages par jour donc à horaire fixe ?
Et quand on pose les ordonnances à la pharmacie parce qu'il n'y a personne pour le faire ?
Qui dit distribution des médocs dit : préparer la boite, veiller au renouvellement de l'ordo, veiller au renouvellement de la pharmacie( c'est à dire, souvent, appeler la famille, et en profiter pour faire le point) , gérer le stock... et enfin aller au domicile tous les jours et les faire avaler. Tout ça pour 1 AMI 1 ! Qui dit mieux ? Quelqu'un s'est plaint ? Les IDEL ont-ils décidé pour autant d'interrompre ce travail si peu valorisant ?
eh non, on continue, parce que ça fait partie de notre boulot.
Voilà Madame, votre question était intéressante. La prochaine fois, j'espère qu'elle nous encouragera à continuer. Perso, ça me ferait plaisir.
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
N' y a t'il pas moyen de répondre à l'auteur ? On pourrait lui faire un petit courrier , histoire de lui donner notre version ?
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
On peut aussi se demander si cette personne a besoin d'une écoute et d'un soutien important, pourquoi n'a t'il pas été mis en place une DSI ??
Juste un AMI pour éviter les TS... et bien oui, je ne passerais pas plus de temps que l'IDEL en question auprès de la patiente. L'AVS est payée pour le repas + 1 h, je pense qu'effectivement, on a moins de risque de passer à côté de quelque chose lorsqu'on passe deux heures auprès de quelqu'un que 5 mn.
Je ne suis pas certaine justement que cette dame "n'ait plus toutes ses facultés" car on peut supposer qu'une DSI aurait été mise en place.
Elle n'a jamais "que" 70 ans et un syndrôme dépressif, elle est fâchée avec ses 5 enfants (difficile de croire qu'elle a eu la malchance d'élever 5 ingrats).
On peut donc en effet se demander si cette personne ne vit pas dans le conflit perpétuel.
A 70 ans, on peut aussi toujours décrocher son téléphone et appeler son médecin (je suis dure peut être mais il faut aussi prendre un peu de recul, on ne parle pas de la mamie de 90 ans avec début de démence, déficience visuelle, 70 ans c'est l'age de mes parents !).
Je ne nie pas le fait que l'infirmier aurait dû appeler son médecin éventuellement si la blessure était visible aussi nettement au moment de son passage mais peut être lui a t'il simplement dit "ça va passer, si ça ne va pas mieux appelez votre médecin", ce qui est était largement suffisant compte tenu du contexte.
Cette patiente semble être considérée comme à risque au niveau TS médicamenteuse, on parle simplement de TS et non de suicide car cette personne étant seule elle a tout loisir de mettre fin à ses jours (n'y voyez aucun humour grinçant), on est plutôt dans la TS "appel au secours" car il est indéniable que cette personne doit se sentir terriblement seule, mais n'oublions pas que dans ce type de TS il y a un aspect "chantage"... Elle aimerait sûrement avoir plus de compagnie, que l'IDEL reste plus longtemps à ses côtés...
Je ne pense pas qu'il faille remettre en question la rémunération à l'acte justement, si cette personne avait eu besoin de plus, la nomenclature aurait permis de mettre en place un suivi plus poussé type AIS.
Un peu de réflexion et de recherche aurait certainement été bénéfique à la rédaction de cet article. L'exemple était justement très mal choisi pour suciter une interrogation sur la rémunération à l'acte.
En admettant que l'IDEL soit maintenant payé "à l'heure" n'aurait-on pas crié "au scandale" de payer une heure de présence infirmière auprès de cette personne (qui ne nécessite qu'une présence et une stimulation) quand tant d'autre patients auraient besoin de lui pour des soins non "déléguables" ? Payée à l'heure, j'aurai certainement tendance à prendre moins de prises de sang par exemple, car oui j'aimerai avoir le temps de papoter avec mes patients. Mais QUI ferait les autres prises de sang ??? Somme nous si nombreux que ça ???
La réflexion cette Mme MOREAU autour des IDEL payés à l'acte me semble totalement "à côté de la plaque".
Juste un AMI pour éviter les TS... et bien oui, je ne passerais pas plus de temps que l'IDEL en question auprès de la patiente. L'AVS est payée pour le repas + 1 h, je pense qu'effectivement, on a moins de risque de passer à côté de quelque chose lorsqu'on passe deux heures auprès de quelqu'un que 5 mn.
Je ne suis pas certaine justement que cette dame "n'ait plus toutes ses facultés" car on peut supposer qu'une DSI aurait été mise en place.
Elle n'a jamais "que" 70 ans et un syndrôme dépressif, elle est fâchée avec ses 5 enfants (difficile de croire qu'elle a eu la malchance d'élever 5 ingrats).
On peut donc en effet se demander si cette personne ne vit pas dans le conflit perpétuel.
A 70 ans, on peut aussi toujours décrocher son téléphone et appeler son médecin (je suis dure peut être mais il faut aussi prendre un peu de recul, on ne parle pas de la mamie de 90 ans avec début de démence, déficience visuelle, 70 ans c'est l'age de mes parents !).
Je ne nie pas le fait que l'infirmier aurait dû appeler son médecin éventuellement si la blessure était visible aussi nettement au moment de son passage mais peut être lui a t'il simplement dit "ça va passer, si ça ne va pas mieux appelez votre médecin", ce qui est était largement suffisant compte tenu du contexte.
Cette patiente semble être considérée comme à risque au niveau TS médicamenteuse, on parle simplement de TS et non de suicide car cette personne étant seule elle a tout loisir de mettre fin à ses jours (n'y voyez aucun humour grinçant), on est plutôt dans la TS "appel au secours" car il est indéniable que cette personne doit se sentir terriblement seule, mais n'oublions pas que dans ce type de TS il y a un aspect "chantage"... Elle aimerait sûrement avoir plus de compagnie, que l'IDEL reste plus longtemps à ses côtés...
Je ne pense pas qu'il faille remettre en question la rémunération à l'acte justement, si cette personne avait eu besoin de plus, la nomenclature aurait permis de mettre en place un suivi plus poussé type AIS.
Un peu de réflexion et de recherche aurait certainement été bénéfique à la rédaction de cet article. L'exemple était justement très mal choisi pour suciter une interrogation sur la rémunération à l'acte.
En admettant que l'IDEL soit maintenant payé "à l'heure" n'aurait-on pas crié "au scandale" de payer une heure de présence infirmière auprès de cette personne (qui ne nécessite qu'une présence et une stimulation) quand tant d'autre patients auraient besoin de lui pour des soins non "déléguables" ? Payée à l'heure, j'aurai certainement tendance à prendre moins de prises de sang par exemple, car oui j'aimerai avoir le temps de papoter avec mes patients. Mais QUI ferait les autres prises de sang ??? Somme nous si nombreux que ça ???
La réflexion cette Mme MOREAU autour des IDEL payés à l'acte me semble totalement "à côté de la plaque".
Quand deux verbes se suivent le 2eme se met à l'infinitif.
Après les auxiliaires être et avoir, on met un participe passé.
Après être : il s'accorde, après avoir : non, sauf si le COD est placé devant....
Après les auxiliaires être et avoir, on met un participe passé.
Après être : il s'accorde, après avoir : non, sauf si le COD est placé devant....
- Bracciano-Galley
- VIP
- Messages : 3595
- Inscription : 01 juin 2004 21:06
- Localisation : variable
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Pour répondre à ta question, on peut joindre facilement l'auteur par mail en cliquant sur son nom en bas de l'articlePaméla a écrit :N' y a t'il pas moyen de répondre à l'auteur ? On pourrait lui faire un petit courrier , histoire de lui donner notre version ?

D. Moreau a aussi été prévenue de l'ouverture de ce topic sur le forum, et pour l'avoir eu par mail, elle m'a dit qu'elle suivait le topic


Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

-
- Messages : 1
- Inscription : 01 nov. 2008 10:32
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Ouais ouais, beaucoup de mauvaise foi, tout de meme, dans ces courriers....
Certes, on peut se dire que Mme Moreau a pris le risque de pousser le citoyen lambda à la généralisation: tous les IDEL sont des sans coeur, seule la rentabilité les motive ds ce boulot, pas de coeur...
Mais, soyons honnetes, nous pouvons tous en arriver là, un jour ou l' autre, si on se laisse prendre par la pression , si on ne prend pas de recul de temps à autre...Et ce genre d' article, meme s' il est un peu trop subjectif, peut faire office de "piqure de rappel" !!
Quant aux gens scandalisés par les gestes de l' auxiliaire de vie...pffff...ce qu elle a fait est du bon sens, qu' aurait pu faire n' importe quel proche de la patiente....
-Paracétamol ( qu' elle prend pour ses céphalées): pas besoin de consulter pour s' en faire prescrire, non?
-pommade et bandage : on appelle ça du contact, 1 soin de confort,on ne parle pas de manipulation par 1 ostéo. et d' une pose d'atelle...Ca rassure la personne, ça la soulage,meme si le bandage n' a pas d' action physique, c' est psychologique et tout le monde est content...
Certes, on peut se dire que Mme Moreau a pris le risque de pousser le citoyen lambda à la généralisation: tous les IDEL sont des sans coeur, seule la rentabilité les motive ds ce boulot, pas de coeur...
Mais, soyons honnetes, nous pouvons tous en arriver là, un jour ou l' autre, si on se laisse prendre par la pression , si on ne prend pas de recul de temps à autre...Et ce genre d' article, meme s' il est un peu trop subjectif, peut faire office de "piqure de rappel" !!
Quant aux gens scandalisés par les gestes de l' auxiliaire de vie...pffff...ce qu elle a fait est du bon sens, qu' aurait pu faire n' importe quel proche de la patiente....
-Paracétamol ( qu' elle prend pour ses céphalées): pas besoin de consulter pour s' en faire prescrire, non?
-pommade et bandage : on appelle ça du contact, 1 soin de confort,on ne parle pas de manipulation par 1 ostéo. et d' une pose d'atelle...Ca rassure la personne, ça la soulage,meme si le bandage n' a pas d' action physique, c' est psychologique et tout le monde est content...
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Oui, décidément, la collaboration n'est pas dans l'air du temps... Dommage ! Pour fréquenter régulièrement des IDE et des AVS, je dois dire que j'apprends bien plus de chose humainement utile sur les personnes soignées à domicile de la part des AVS que des IDE... Les AVS connaissent en général bien les personnes prises en charge parce que justement, elles passent davantage de temps avec elles.
Non pas parce que les AVS sont plus " gentilles " ou " meilleures " que les autres soignants, mais simplement parce que leur mode d'exercice le veut ainsi. Il serait donc profitable aux personnes soignées que les IDEL et les AVS échangent régulièrement des informations à leur sujet pour davantage personnaliser les soins
Mais comme le dit Paméla, les AVS veulent lui " apprendre son métier "... Est-ce ainsi qu'elle ressent l'intervention des AVS quand celles-ci lui font partager leur expérience de la situation ? Un peu de modestie ne ferait pas de mal. Oui, des AVS qui ont des années de pratique des personnes âgées à domicile ont sans doute quelque chose à apprendre aux nouvelles IDEL... Il n'y a rien là de choquant. Cela s'appelait autrefois le compagnonnage
Quant à l'état psychologique et/ou mental de la vieille dame de la situation, rien ne dit qu'il soit altéré, à moins de considérer la dépression comme un trouble des fonctions supérieures ? Ce que ne fait pas la Médecine
L'argument selon lequel cette dame de 70 ans ne saurait pas ce qu'elle dit est typique de la dévaluation fréquente que font les soignants de la parole des gens âgés quand celle-ci dérange. C'est plus facile en effet de douter de l'autre que de se remettre en cause...
Non pas parce que les AVS sont plus " gentilles " ou " meilleures " que les autres soignants, mais simplement parce que leur mode d'exercice le veut ainsi. Il serait donc profitable aux personnes soignées que les IDEL et les AVS échangent régulièrement des informations à leur sujet pour davantage personnaliser les soins
Mais comme le dit Paméla, les AVS veulent lui " apprendre son métier "... Est-ce ainsi qu'elle ressent l'intervention des AVS quand celles-ci lui font partager leur expérience de la situation ? Un peu de modestie ne ferait pas de mal. Oui, des AVS qui ont des années de pratique des personnes âgées à domicile ont sans doute quelque chose à apprendre aux nouvelles IDEL... Il n'y a rien là de choquant. Cela s'appelait autrefois le compagnonnage
Quant à l'état psychologique et/ou mental de la vieille dame de la situation, rien ne dit qu'il soit altéré, à moins de considérer la dépression comme un trouble des fonctions supérieures ? Ce que ne fait pas la Médecine
L'argument selon lequel cette dame de 70 ans ne saurait pas ce qu'elle dit est typique de la dévaluation fréquente que font les soignants de la parole des gens âgés quand celle-ci dérange. C'est plus facile en effet de douter de l'autre que de se remettre en cause...
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas ; c'est parce que nous n'osons pas que les choses sont difficile ! Sénèque
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Bien sûr qu'on a tout intérêt à travailler ensemble. D'après mon expérience, une AVS qui se la joue ou qui est incompétente ne tient pas longtemps. Donc on a tout à gagner à coopérer.
Vous ne croyez pas que cette dame agée, si elle venait sur le net, serait ravie de l'effet produit ? Des patients manipulateurs, cela existe. Il y a peu de temps, nous avons travaillé avec des collègues IDE d'un autre cabinet : ils venaient certains jours et nous à d'autres. A un certain moment, la patiente nous a rapporté des propos qui remettaient en cause cette collaboration. Je suis certaine qu'il s'agissait de malentendu et nous n'avons pas donné suite. Mais sur le coup, nous avons bondi !
Ceci dit, je suis d'accord avec Béné, il existe des dérapages, comme dans tous les métiers. Nous sommes humains. Et les geste de cette AVS ont été certes efficaces en apportant soutien, chaleur et professionnalisme.
Nous ne pouvons pas grogner parce que nous n'avons pas le droit de donner un doliprane sans prescription et le reprocher à une AVS : nous travaillons à domicile. La donne est différente. Les patients prennent des médocs incroyables sans notre accord. C'est leur liberté aussi. Mais ceci est un autre sujet...
Vous ne croyez pas que cette dame agée, si elle venait sur le net, serait ravie de l'effet produit ? Des patients manipulateurs, cela existe. Il y a peu de temps, nous avons travaillé avec des collègues IDE d'un autre cabinet : ils venaient certains jours et nous à d'autres. A un certain moment, la patiente nous a rapporté des propos qui remettaient en cause cette collaboration. Je suis certaine qu'il s'agissait de malentendu et nous n'avons pas donné suite. Mais sur le coup, nous avons bondi !
Ceci dit, je suis d'accord avec Béné, il existe des dérapages, comme dans tous les métiers. Nous sommes humains. Et les geste de cette AVS ont été certes efficaces en apportant soutien, chaleur et professionnalisme.
Nous ne pouvons pas grogner parce que nous n'avons pas le droit de donner un doliprane sans prescription et le reprocher à une AVS : nous travaillons à domicile. La donne est différente. Les patients prennent des médocs incroyables sans notre accord. C'est leur liberté aussi. Mais ceci est un autre sujet...