"Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

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Bracciano-Galley
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Bracciano-Galley »

maggio38 a écrit :Ceci dit, je suis d'accord avec Béné, il existe des dérapages, comme dans tous les métiers. Nous sommes humains. Et les geste de cette AVS ont été certes efficaces en apportant soutien, chaleur et professionnalisme.
je pense qu'ici, et en particulier sur ce topic, personne n'a remis en cause le fait qu'il pouvait y avoir des dérapages :clin: Le problème n'etait pas là..

maggio38 a écrit :Nous ne pouvons pas grogner parce que nous n'avons pas le droit de donner un doliprane sans prescription et le reprocher à une AVS : nous travaillons à domicile. La donne est différente. Les patients prennent des médocs incroyables sans notre accord. C'est leur liberté aussi. Mais ceci est un autre sujet...
je ne suis pas vraiment certaine que ça soit un autre sujet :)

j'ai lu dans les interventions que certains voyaient dans certaines reactions du corporatisme. Et alors ??? quel mal y a-t-il donc à ce sentir appartenir à un groupe, à une corporation : celle des infirmiers ?

Je ne sais plus qui disait au cours de cette discussion : "soyons serieux". Ben oui, allons-y , soyons serieux ! L'être humain est un animal grégaire; c'est comme ça, on ne le changera et d'ailleurs tant mieux, parce que c'est ce qu'il lui a permis de perdurer dans le temps. L'être humain vit en groupe, crée des groupes en fonction de ses affinités, se construit une identité et se reconnait p/ à ces groupes. Alors il est tout naturel qu'un groupe professionnel (une corporation) existe pour les IDE comme pour les autres professions.

Quelle est cette nouvelle mode bien pensante chez les infirmières qui consiste à renier cette notion de corporation ? la notion de corporation a du bon : elle va avec la notion de mission commune, d'objectifs communs. Elle va aussi avec les valeurs égalité, respect, solidarité, entraide, compréhension, confraternité.
Alors pourquoi renier cette notion de corporation ?

Si en tant qu'infirmier on se sent plus proche de la corporation des AVS faut peut-être alors se poser des questions sur son identité professionnelle, non ?

D'autre part, j'ai lu aussi que "la collaboration n'etait pas dans l'air du temps". Et bien là aussi soyons serieux . La collaboration ne peut s'entendre que si chacun a un domaine de compétences propres, clairement definies et que personne n'empiète dans le champs du voisin. Ainsi chacun travaille dans son domaine sans être en concurrence avec l'autre, et l'ensemble peut travailler en commun, colaborer, pour un objectif commun.

Le problème dans le cas qu nous occupe, c'est que dès leur création, les AVS ont été volontairement mises en concurrence avec les IDE en particulier ceux travaillant à domicile. L'un des objectifs était clair : faire faire des economies (et oui ! c'est aussi une grosse hsitoire de fric :D ). Donc les AVS étaient créées pour prendre en charge une partie de ce qui relevait jusqu'à présent du travail infirmier . On nous a assez seriné à l"epoque que les infirmiers devaient se recentrer sur leur "coeur de metier" et laisser ce qui relevait du "social" à d'autres (d'où la DSI d'ailleurs)

Donc quand on met volontairement des professions en concurrence directe, faut pas appeler ça de la collaboration :lol: ou alors c'est nous prendre pour des c..s

la collaboration ne pourra exister que quand les champs de compétences seront clairement definis , délimités , acceptés par chaque partie et .. respectés.

Si donner un doliprane sans prescription, faire un massage avec une pommade médicamenteuse, poser un bandage de contention relève du "bon sens" et du boulot de l'AVS... il faut alors sortir ça du champs de compétence des infirmiers ( D'autant plus que vous noterez au passage que pour les infirmiers , cela ne relève pas de leur rôle propre, mais exclusivement du rôle sur prescription médicale... comme quoi, les infirmiers n'ont légalement pas le droit de faire preuve de "bon sens" )

Perso, qu'on fasse sauter tout ça du rôle infirmier ne me dérange pas ..... mais qu'au moins on soit clair !!

parce qu'on en arrive aujourd'hui à des situations abracadabrantesques où pour le même client (et le mot est volontaire ) les AVS donnent des medocs sans prescription sous prétexte que c'est un acte de la vie courante et que ça entre dans leur champs de compétences, mais où, à coté de ça, on fait quand même passer un infirmier à domicile pour distribuer le traitement matinal, ce qui laisserait supposer que chez ce même client, la préparation et la distribution des medicament n'est pas un acte de la vie courante... :silly: Bref, on marche sur la tête...

Qui a raison ? qui a tord ? est-ce un acte de la vie courante, ou est-ce que l'etat de ce patient fait que ce n'est plus un acte de la vie courante mais que ça necessite un "oeil de professionnel de la santé" ? Et si l'on accepte que ce soit un non-professionnel de santé qui s'en occupe, comment le professionnel de santé va-t-il ressentir cela ? quelle devalorisation va-ton forcement engendrer dans l'esprit du professionnel de santé ?

Et on voudrait après que tout ce petit monde s'entende bien travaille en collaboration et sans esprit "corporatiste" ? Ben voyons !!......

Au fait, au passage, la "collaboration" c'est pas un truc à sens unique :clin: Dans le réféntiel de compétences des AVS je note :
"- Positionner son métier dans le champ de l’action sociale;

- Définir et faire respecter ses propres limites dans un cadre professionnel;

- Travailler en coopération avec l’équipe : collègues, personnes aidées, famille, autres partenaires".

Etrangement, ceux qui en appellent à la collaboration n'ont pas souligné que dans l'exemple cité par l'article, l'AVS n'avait pas appelé l'infirmier ou le médecin....Or, la collaboration c'est ça : travailler avec les autres en fonction des compétences de chacun , ce n'est pas "faire à la place de" :clin:

Pour moi le problème majeur de cet article, outre le fait qu'il part d'un exemple non verifié et non vérifiable pour généraliser, est qu'il compare deux professions. Or quand on compare, on devalorise forcement. Et je ne suis pas certaine qu'on gagne quoique ce soit en devalorisant.

La profession infirmière a besoin d'acquerir de la confiance en elle, si elle veut être un jour reconnue à sa juste place. Si déjà en son propre sein, elle passe son temps à se devaluer, c'est sur, ce n'est pas comme ça qu'elle va y arriver... :(
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne :)
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par yohyoh »

Je trouve que cet article est hors de propos et n'est absolument pas objectif. Depuis quelques temps je remarque qu'au niveau des cercles de réflexions infirmiers il se forme des têtes pensantes, d'ailleurs souvent représenté par des cadres où des infirmiers ,bien loin du terrain, comme ceux exerçant en IFSI par exemple. Ces mêmes têtes pensantes croient faire évoluer la profession par leur grandes réflexion de gens très très cultivés. Cependant ce qu'on remarque c'est quoi ? Une dévalorisation du Diplôme, une stagnation des salaires, une rémunération ridicule des infirmiers libéraux. Beaucoup de nos soins sont bradé pour valoriser la profession aide soignante ou les AVS. Alors que nous reste t'il ? Puisqu'il ne faut rien dire aux personnes qui travaillent sous notre responsabilité?
Moi je le dit haut et fort, il nous reste au moins notre conscience professionnelle, notre désir de prendre au mieux un patient en charge, et dans sa globalité en plus!!
Il faut être disponible tout le temps et même quand on est plus de service, on nous rappelle, Pourquoi? Par ce qu'on sais que pour la plus part d'entre nous dire non est quasiment impossible car notre conscience de professionnel a toujours le dessus, sinon c'est le patient qui trinque.
Alors chère tête pensante qui se masturbe le cerveau, votre rôle est 'il de faire évoluer la profession à tous les points de vue pour que les jeunes ne désertent pas le IFSI et que le personnel en exercice soit heureux de le faire, Ou serez vous toujours les toutous du monde médical qui ne pense qu'a nous enfoncer ?
C'est vous la honte et le talon d'achille de notre métiers, chères têtes pensantes, et je vous remercie bien car vous nous avez permis de bien tourner en rond depuis des années. Au fait quand ce métier aura disparu, je me demande bien quel métier vous choisirez, histoire que je ne prenne pas le même!!!!
Djembé
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Djembé »

Pour répondre à l'auteur et à la citation " La profession infirmière a besoin d'acquerir de la confiance en elle, si elle veut être un jour reconnue à sa juste place. Si déjà en son propre sein, elle passe son temps à se devaluer, c'est sur, ce n'est pas comme ça qu'elle va y arriver... :([/quote] "

Depuis le temps qu'elle essaye, la profession... Mais elle n'y arrive pas, et ce depuis des décennies ! Sa juste place est devenue une place trop juste... parce que la dite profession a laissé tomber tout un pan d'activités repris par les AS. C'est elle-même qui a fait rentrer le loup dans la bergerie. Alors avec les problèmes financiers et économiques actuels, logique que le gouvernement en rajoute avec les AVS. Mais franchement, combien d'infirmiers (ères) sont réellement initéressé(e)s par le rôle propre ? Déjà en formation, c'est l'attente pour larguer le plus vite possible les
" soins d'aide soignante " ! En libéral, c'est sans doute différent à cause du mode de rémunératon. Mais les professionnels salariés (en hôpital, en clinique...) ne se battent pas auprès des malades pour le rôle propre, même quand ils en auraient le temps. Ou alors c'est nouveau...

Une précision : il me semble que " corporation " et " corporatisme ", ce n'est pas la même chose. Il n'y a rien à redire au fait d'appartenir à une corporation : identité, mission, commune et tout et tout... No problème. C'est une autre chose quand on franchit le cap du corporatisme, un peu comme ce qui se passe avec l'islam et l'islamisme. Et beaucoup de commentaires des un(e)s et des autres sur ce forum sont, semble-t-il, de type corporatiste parce qu'il est question d'une AVS qui va un jour prendre le boulot des IDEL...
Alors que dans les services hospitaliers, combien d'AS posent des flacons de perfusion sur une ligne de KT périphérique, réalisent des glycémies capillaires, distribuent les médicaments, mettent en route une alimentation entérale par Nutripompe, tout cela avec la bénédiction de l'IDE en place qui pense " enrichir " ainsi le travail de l'AS ? Le rôle propre en service, sûr, c'est pas enrichissant !
Chacun a sa place, oui mais laquelle... selon qu'on est en libéral ou pas ?

C'est vrai, appeler l'infirmier pour l'informer de ce qu'il n'a pas juger bon d'approfondir alors qu'il était sur place, il fallait y penser...
Quant à appeler le médecin, je doute, si l'AVS l'avait fait, qu'on la félicite pour cette initiative, puisque l'infirmier, lui, n'avait pas estimé utile de le faire. Dur dur de se positionner dans la collaboration ! Faire ou ne pas faire, telle est la question...
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas ; c'est parce que nous n'osons pas que les choses sont difficile ! Sénèque
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par valoche84 »

c'est vrai que bon nombre d'étudiants délaissent le rôle propre dès qu'ils le peuvent mais la nouvelle génération d'ide ou la future n'embrassent pas cette profession pour les mêmes raisons qu'il y a 10 ans. ils sont plus attirés par la sécurité de l'emploi mais ne généralisons pas certains ont la vocation heureusement.
je travaille en soins continus et là où je m'éclate le plus c'est au moment des toilettes, paradoxal peut-être mais c'est mon rôle propre et à la base c'est le relationnel pendant les soins de base qui m'a attiré, c'est pourquoi je me tourne maintenant vers le libéral ...
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Bracciano-Galley »

Djembé a écrit :Pour répondre à l'auteur et à la citation " La profession infirmière a besoin d'acquerir de la confiance en elle, si elle veut être un jour reconnue à sa juste place. Si déjà en son propre sein, elle passe son temps à se devaluer, c'est sur, ce n'est pas comme ça qu'elle va y arriver... :(
"

Depuis le temps qu'elle essaye, la profession... Mais elle n'y arrive pas, et ce depuis des décennies ! Sa juste place est devenue une place trop juste... parce que la dite profession a laissé tomber tout un pan d'activités repris par les AS. C'est elle-même qui a fait rentrer le loup dans la bergerie.[/quote] puisque je suisciéte, je reponds :)

Je pense qu'il ne faut pas inverser les choses et surtout qu'il faut remettre chaque fait dans son contexte

L'article porte sur le libéral... c'est lui et exclusivement ce secteur d'activité qui se fait "allumer" dans cet article. Or, en libéral, les infirmiers n'ont jamais passé la main aux AS. Il y a moins de 10 ans les AIS (lettre-clé pour le rôle propre infirmier) représentaient encore 70% des actes realisés par les libéraux, au grand dame de nos economistes de la santé, qui n'ont jamais manqué de le souligner et d'y chercher un "remède" (voir les différents rapports de la Cour des comptes sur la securité sociale). D'ailleurs l'histoire du libéral vous prouvera que si les infirmiers n'etaient pas forcement prêts à laiser tomber ce rôle propre, on a vraiment tout fait pour les y obliger : création d'une lettre-clé AIS en 1992 rapportant moins que la lettre-clé des actes" techniques", quotas de soins portant sur les AIS, entente préalbale obligatoire pour les SH, DSI, etc...

Donc non ! en libéral les infirmiers n'ont jamais voulu passer leur rôle propre aux AS.

C'est un phénomène purement hospitalier, qui là aussi ne depend pas forcement des IDE, car vous zappez allègrement les politiques de gestion des resssources humaines imposant une augmentation du rendement aux IDE, afin d'économiser du personnel et/ou de la "masse salariale".

Les infirmières sont gentilles, mais ne sont pas surhumaines et à partir du moment où elles se retrouvent avec plus de soins "techniques" à faire, il y a forcement à un moment trop de soins et certains soins qu'elles ne peuvent plus assurer...

Donc non, je ne suis pas d'accord, ce n'est pas une volonté infirmière que de laisser certains soins aux AS, c'est une volonté politique de gestion économique.

Que ce soit en libéral ou en hospitalier, les infirmières ont toujours servi de valeur d'ajustement et elles vont continuer. Si vous voulez vous en persuader, lisez :fleche:ça, c'est assez éloquent :clin: :)

Alors avec les problèmes financiers et économiques actuels, logique que le gouvernement en rajoute avec les AVS
. les problèmes econmiques et financiers ne datent pas d'ajourd'hui :clin:
Mais franchement, combien d'infirmiers (ères) sont réellement initéressé(e)s par le rôle propre ?
en libéral les AIS représentnt encore malgré toutes les mesures prises 46% des actes effectués... faut croire que ça onterese encore pas mal d'IDE :)

Déjà en formation, c'est l'attente pour larguer le plus vite possible les " soins d'aide soignante " !
Vous ne vous êtes jamais dit que le regard que pouvait avoir les futurs professionnels sur leur profession étaient liés aux stéréotypes qu'on pouvait leur créer ? C'est le système de la publicité :clin: : on vous fait croire que vous devez être comme ci, ou comme ça, que "vous le valez bien" et vous finissez par en être persuadé :clin:
Alors oui, certains (beaucoup ?) de futurs professionnels se désinteresent du rôle propre mais parce que c'est l'image de 'linfirmière qu'on a bien voulu leur donner... et qu'on a bien voulu leur donner parce que cela repondait à des besoins du moment : on a besoin de "techniciens" (avancée de la technologie oblige) donc on donne de l'IDE une image de "technicienne" , on créée un stéréotype.......ainsi , seront attirer dans la profession des gens qui veulent coller à cette image et qui s'y conformeront :) . Vous savez, c'est fou ce qu'on peut faire en manipulation des masses :D

En libéral, c'est sans doute différent à cause du mode de rémunératon. Mais les professionnels salariés (en hôpital, en clinique...) ne se battent pas auprès des malades pour le rôle propre, même quand ils en auraient le temps. Ou alors c'est nouveau...
vous savez, en libéral, en fait, ldu fait de la depréciation financière volontaire de l'AIS, le rôle propre n'est pas elui qui a la meilleure rentabilité.. mais comme je l'ai déjà dit, c'est une volonté poitique afi de détourner justement les IDEL de ces soins. En structure hospitalière, c'est pareil, on n'a pas jouer sur les revenus, mais sur le rendement...
Une précision : il me semble que " corporation " et " corporatisme ", ce n'est pas la même chose. Il n'y a rien à redire au fait d'appartenir à une corporation : identité, mission, commune et tout et tout... No problème. C'est une autre chose quand on franchit le cap du corporatisme, un peu comme ce qui se passe avec l'islam et l'islamisme. Et beaucoup de commentaires des un(e)s et des autres sur ce forum sont, semble-t-il, de type corporatiste parce qu'il est question d'une AVS qui va un jour prendre le boulot des IDEL...
en effet ce sont des termes différents, l'un decoulant de l'autre. Et c'est très volontairement que je suis revenue à la simple corporation, car entre nous, si le corporatisme existait réellement dans cette profession, les AVS n'auraient jamais vu le jour...La corporation infirmière, si tant est qu'elle existe, n'a jamais eu aucune influence sur le pouvoir en place, autrement ça se saurait, et nous n'en serions peut-être pas soù nous en sommes (mais c'est un autre sujet :lol: ) Donc parlez de corporatisme dans cette profession est une hérésie.. ouune grosse meconnaisance de la réalité :lol:
Alors que dans les services hospitaliers, combien d'AS posent des flacons de perfusion sur une ligne de KT périphérique, réalisent des glycémies capillaires, distribuent les médicaments, mettent en route une alimentation entérale par Nutripompe, tout cela avec la bénédiction de l'IDE en place qui pense " enrichir " ainsi le travail de l'AS ? Le rôle propre en service, sûr, c'est pas enrichissant !
Chacun a sa place, oui mais laquelle... selon qu'on est en libéral ou pas ?
cela nous renvoie à tout ce qui est exposé plus haut sur le rendement, la création de stérétype d'infirmieres techniciennes etc...
mais en effet, la généralisation des besoins d'un secteur d'activité à l'ensemble des secteurs est peut-être et même certainement nuisible à l'ensemble de la profession, car c'est ainsi que l'on se voit amputer de certains rôles. Le jour où l'on acceptera de ne pas avoir un fonctionnement "type" rigide qui doit etre appliquer partout quelque soit le contexte, mais un ensemble de compétences communes que l'on pourra appliquer plus ou moins suivant le contexte d'exercice, peut-être que cette profession sera plus reconnue.
C'est vrai, appeler l'infirmier pour l'informer de ce qu'il n'a pas juger bon d'approfondir alors qu'il était sur place, il fallait y penser...
quand on veut travailler dans un esprit de collaboration.. c'est la première chose à penser.. c'est du "bon sens"
:clin:
Dur dur de se positionner dans la collaboration ! Faire ou ne pas faire, telle est la question...
perso je pense que c'est très simple à partir du moment où l'on connait son champ de compétences : là où il commence, là où il s'arrête, et à partir du moment où on l'accepte (ce qui veut aussi dire souvent, mettre son gros ego en sourdine ) mais bon.. faut-il encore qu'on nous l'ait appris :clin:
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne :)
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binoute1
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par binoute1 »

je ne connais du travail IDEL que le stage que j'y ai fais en 3° année mais à la lecture de cet article et de ce forum, je m'interroge:

-1° version: l'inf. n'a effectivement passé que 5 min ac la dame le temps de lui "faire prendre" son ttt, te c'est la bonne AVS qui a pris le temps de s'inquiéter et de soigner la dame
-2° version:l'inf. a regardé le poignet, n'y a rien trouver qui puisse indiquer une frcture ou aautre blessure, a peut-être donné un paracétamol et "masser" la dame, l'AVS a quant à elle cru la dame qui lui a dit le contraire...
laquelle de ces 2 versions est la bonne? seule l'IDEL, l' AVS et la dame le savent...mais ds tous les cas ily a des bons IDE et AVS mais ne nous voilons pas la face il y en a aussi des mauvais...
comme l'a dit :?: (péniflo? pardon pour le réel auteur je ne me rappelle plus :oops: )- oui la dame a seulement 70 ans et à cet âge, sauf pathologie mais rien ne l'indique ds cet article, on peut encore appeler son doc si la douleur ne passe pas, ou si un hématome concommitent apparait....
- des AVS j'en cotoie ds l'EHPAD où je W et j'en ai vu des géniales mais aussi certaines (majorité féminine!!) à qui je ne confierais même pas mon chien...qui ne savent pas faire une toilette mais qui savent faire s'apitoyer les "patients" pour récup. la pièce....
- des IDE,dont moi j'avoue mais qui ne l'a jms fait???, qui n'écoute Mme X ou M. Y que d'une oreille et répond "oui..oui..." pour faire croire que...
mais cet article rest malgré tout trop partial à mon goût: le :evil: infirmier et la gentille AVS.... qui en somme n'a fait que ce que chacun aurait fait à sa place...
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par maggio38 »

En libéral, c'est sans doute différent à cause du mode de rémunératon.
Ah Ah, je me demandais quand quelqu'un allait écrire que les libéraux travaillaient pour se faire du fric. Et bien ça y est.
La classe :clap:
Non, on n'accepte pas les toilettes pour l'argent car c'est vraiment pas rentable, tout le monde vous le dira, mais parce que c'est difficile de refuser un soin à une personne que l'on suit depuis 10 ou 20 ans. C'est sûr qu'à l'hopital, c'est pas fréquent :lol:
Alors, ça, c'est un souci, oui, car on ne peut pas non plus laver toute la région :lol:
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Djembé »

Ben oui, visiblement le mode d'exercice professionnel libéral a des problèmes et ils ne datent pas du moment de la parution de l'article en ligne de D. Moreau. Je trouve tous les échanges qui s'en sont suivis très intéressants pour mieux faire connaître cet aspect de la profession. Je ne parle pas des commentaires qui n'ont aucun contenu informatif, évidemment...
Ce coup de pied dans la fourmilière aura donc eu au moins cet effet positif : préciser des éléments d'histoire, de législation et recadrer les rapports interdisciplinaires. C'est déjà pas si mal.
Bien sûr que tous les gouvernements cherchent à faire des économies en jouant sur la concurrence des professions (soignantes) entres elles. Dans un contexte de libéralisme, il ne faut pas s'attendre à autre chose, particulièrement pour l'exercice libéral qui se situe plein cadre dans le jeu économique de ce système. L'IDEL en subit donc de plein fouet les conséquences. C'est évidemment regrettable surtout lorsqu'il s'agit d'un sujet aussi fondamental que celui de la Santé...
Au delà de cet aspect socio-politique, il reste que des fonctions comme les auxilaires de vie et les aides à domicile, indispensables au corps social et qu'il faut bien rattachées au Soin, ne subissent pas encore (pour combien de temps ?) l'influence médicale à laquelle sont soumis les infirmiers (libéraux et autres, ils ont le même D.E) et même les AS certaines fois, du fait d'une approche bourrée de Médecine focalisée sur la maladie, la maladie, la maladie, oubliant en chemin la personne. Que d'efforts ne faut-il pas faire pour que celle-ci reste le centre et le sens du Soin...
Cette liberté des AVS et aides à domicile vis-à-vis de cette médicalisation du Soin leur donne sans doute cette attitude plus spontanément centrée sur la personne et le bons sens qui va avec... C'est comme ça que je m'explique le comportement de l'AVS dans la situation rapportée. N'est-ce pas cela au fond, la véritable autonomie, cette autonomie à laquelle aspirent si fort les infirmiers (ères) ? Une autonomie intellectuelle et conceptuelle avant que d'être pratique ou économique, avant que d'être inscrite dans les faits concrèts ?
Mais cette réflexion est encore, est sûrement un délire de tête pensante... Bergson disait " Penser en homme d'action, agir en homme de pensée ". Quel belle idée...
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par fbi07 »

jolie la provocation , quel débat c'est l'attaque ou bien.
Je pense que c un soucis de sincérité qu'ils manquent à ces professionnelles.
Nous sommes en plein dedans le manque de communication, voilà tout le monde travail de son coté .
reun peu de travail d'équipe car on n est pas des animaux et en plus c pour la meme chose notre patient notre sponsabilité notre métier autant restées dans le bon sens assez d' hypocrisie dédicace à la dame de versailles mm moreau????non ou je sais plus
c pathetique :chine:
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par pamela06 »

Ben dis donc, pour un premier message, tu y vas fort ! Je ne vois pas ce qu'il y a de "pathétique" ni d'hypocrite à défendre son métier et à ne pas vouloir mettre tout le monde dans le même panier ...
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peniflo
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par peniflo »

Moi j'ai rien compris au message ... :oops:
Quand deux verbes se suivent le 2eme se met à l'infinitif.
Après les auxiliaires être et avoir, on met un participe passé.
Après être : il s'accorde, après avoir : non, sauf si le COD est placé devant....
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Bracciano-Galley »

Djembé a écrit :Ben oui, visiblement le mode d'exercice professionnel libéral a des problèmes et ils ne datent pas du moment de la parution de l'article en ligne de D. Moreau. Je trouve tous les échanges qui s'en sont suivis très intéressants pour mieux faire connaître cet aspect de la profession. Je ne parle pas des commentaires qui n'ont aucun contenu informatif, évidemment...
Ce coup de pied dans la fourmilière aura donc eu au moins cet effet positif : préciser des éléments d'histoire, de législation et recadrer les rapports interdisciplinaires. C'est déjà pas si mal.
tout à fait :) .....ce qui nous prouverait une fois de plus, au cas où on en douterait qu'à toute chose malheur est bon :chine:
la seule chose que l'on pourrait donc vraiment regretter , c'est que ce "coup de pied dans la fourmilière" ait été fait sur un site public, c'est à dire que cet "allumage" d'un pan entier de la profession a pu être lu par n'importe quel quidam :? La confraternité a été un peu(beaucoup ?) bousculée sur ce coup là , et ce n'est peut-être pas à l'avantage de la profession :? Comme je l'ai dit sur mon premier message sur ce topic, peut-être qu'il aurait seulement fallu creuser un peu plus le sujet "liberal" pour comprendre un peu mieux ce mode d'exercice et le jugement ecrit en conclusion aurait été moins "definitif"...mais bon, on ne refera pas l'Histoire :D

Bien sûr que tous les gouvernements cherchent à faire des économies en jouant sur la concurrence des professions (soignantes) entres elles. Dans un contexte de libéralisme, il ne faut pas s'attendre à autre chose, particulièrement pour l'exercice libéral qui se situe plein cadre dans le jeu économique de ce système. L'IDEL en subit donc de plein fouet les conséquences. C'est évidemment regrettable surtout lorsqu'il s'agit d'un sujet aussi fondamental que celui de la Santé...
si on peut voir un vent de libéralisme du côté de la fonction publique hospitalière, du coté libéral, ce serait plutôt le contraire :clin:, l'Etat asseyant, au contraire, de plus en plus son pouvoir sur ce secteur.
L'exercice libéral n'avait déjà de libéral que bien peu de choses , et il les perd de plus en plus (cf par exemple les dernières mesures de regulation demographique)

Au delà de cet aspect socio-politique, il reste que des fonctions comme les auxilaires de vie et les aides à domicile, indispensables au corps social et qu'il faut bien rattachées au Soin, ne subissent pas encore (pour combien de temps ?) l'influence médicale à laquelle sont soumis les infirmiers (libéraux et autres, ils ont le même D.E) et même les AS certaines fois, du fait d'une approche bourrée de Médecine focalisée sur la maladie, la maladie, la maladie, oubliant en chemin la personne. Que d'efforts ne faut-il pas faire pour que celle-ci reste le centre et le sens du Soin...
j'en suis profondement persuadée... mais pendant combien de temps arriverons-nous à lutter ? Vu la dislocation (voulue ?) de la profession infirmière en de multiples secteurs d'activité se méconnaissant mutuellement, "s'allumant" :clin: regulièrement, arriverons-nous à imposer nos valeurs humanistes, ou est-ce qu'à force d'avoir passé toute notre énergie dans des batailles de clocher internes, nous finirons, exsangues, par nous faire grignoter, morceau par morceau, secteur par secteur par l'approche médicale ?
le corps médical est plus fin que nous (et plus vieux c'est vrai), il règle ses problèmes en interne. mais faitt toujours front en externe; cela lui donne une force dont on ferait peut-être bien de s'inspirer....

Djembé a écrit :Cette liberté des AVS et aides à domicile vis-à-vis de cette médicalisation du Soin leur donne sans doute cette attitude plus spontanément centrée sur la personne et le bons sens qui va avec... C'est comme ça que je m'explique le comportement de l'AVS dans la situation rapportée.
c'est un point de vue interessant :chine: Il est vrai que la profession infirmière à "le cul coincé entre deux chaises" D'un côté on peut en attendre un rôle plus "social" et de l'autre côté on en attend un rôle plus "médical" qui lui, est extrèmement reglementé (à al différence avec les acteurs du social) C'est toute la difficulté de cette profession aujourd'hui, particulièrement à domicile où, ne l'oublions pas, le professionnel est seul, indépendant et, seul et unique responsable de ces actes, donc en première en ligne de mire juridique s'il depasse sa fonction. En fait, personnellement, je pense que le fond du problème est dans l'identité même de la profession IDE. Finalement, elle est devenue tellement floue et contradictoire avec le temps, que suivant le cas, le contexte, le moment, on attend toujours "autre chose" de l'infirmier. Et celui-ci finit par ne plus savoir que faire et comment se comporter...
Un exemple recent : le VAG, nouvelle "responsabilité" donnée aux infirmier(e)s :) .. super ! personnellement et comme je pense la grande majorité de mes collègues en libéral, j'applaudis à deux mains ! :D ça fait des années qu'on fait des VAG à tour de bras au moment de la campagne vaccinale d'automne et je trouvais absolument ridicule que les gens soient obligés de passer chez le médecin pour ça (le VAG est en vente libre !); Mais on accorde aux IDE uniquement le droit de faire le VAG ... pour certaines personnes visées par la campagne de vaccination prise en charge par la SS ! Donc pour ces gens là, l'IDE est capable de poser un diagnostic pratiquement médical (puisqu'il faut verifier qu'ils ne presentent pas de maladie infectieuse intercurrente) mais elle n'est pas capable de le faire pour le quidam. Pas plus d'ailleurs qu'elle n'est capable de faire un rappel pour une autre vaccination, alors que pour le VAG, dans les cas sus-cités, elle peut le faire (une VAG hors primo-injection n'étant même pas un rappel de vaccination, vu que la souche varie chaque année ). Comment veut-on après ça que les infirmiers se retrouvent dans ce qu'ils sont et dans leurs compétences ?
Une fois on leur dit qu'il sont compétents pour ceci ou cela, une autre fois qu'ils ne le sont pas ... y'a de quoi devenir fou, non ? ... ou, alors, pour sauver sa santé mentale, on baisse les bras :clin: On ne fait que ce qui est ecrit sur la prescription, on ne prend plus aucune responsabilité, on devient volontairement "bête et sans cervelle" pour sa survie interne ....

Djembé a écrit :N'est-ce pas cela au fond, la véritable autonomie, cette autonomie à laquelle aspirent si fort les infirmiers (ères) ? Une autonomie intellectuelle et conceptuelle avant que d'être pratique ou économique, avant que d'être inscrite dans les faits concrèts ?
Mais cette réflexion est encore, est sûrement un délire de tête pensante... Bergson disait " Penser en homme d'action, agir en homme de pensée ". Quel belle idée...
c'est une belle idée.. :chine: Mais y'a-t-il une réelle volonté en France à ce que les infirmier(e)s deviennent un jour des hommes ou des femmes d'action ? javoue que j'ai souvent des doutes...
fbi07 a écrit :Nous sommes en plein dedans le manque de communication
:D .. le jour où une vraie communication saine existera dans cette profession, faites-le moi savoir !! promis, je paye une tournée générale :lol:
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne :)
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par tililoo »

péniflo a écrit :Moi j'ai rien compris au message ... :oops:

Moi on plus je te rassure :roll:
Infirmière libé...rée!!! :saut:
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par lolo22 »

Salut,

Je suis étonné du déni qui ressort de toute cette discussion.

Je suis en première année d'ifsi. Je fais actuellement mon premier stage dans un service de psychiatrie et me remet tout juste du fossé abyssal entre ce qu'on nous apprend en cours et ce que j'observe sur le terrain.

Il me semble que l'attention du soignant envers le patient est très loin de l'attitude d'un professionnel digne de ce nom (ma réflexion concerne des aides-soignants, amp mais aussi des infirmiers (ères)) :
- le matin lors de la toilette, les chambres sont grandes ouvertes (on cherchera à cette occasion où se situe le respect de la pudeur...),
- certains soignants infantilisent le patient en s'adressant à lui,
- les blagues vaseuses sont fréquentes,
- la politesse n'est pas toujours de mise chez certains soignants pour parler d'un patient,
- la brutalité lors des transferts s'apparente parfois à de la maltraitance...

Je n'ai pas encore eu l'occasion de faire un stage auprès d'infirmiers libéraux, mais je ne vois pas pourquoi, si ceux ci sont si peu contrôlés, ils auraient une attitude diamétralement opposée à ce qu'il se passe en institution.

Le texte de Danielle MOREAU ne repose peut-être que sur un seul exemple, mais dire que cela est une exception me parait relever du déni pur et simple. Assumez un peu messieurs dames, juste un peu, et vous paraîtrez plus crédibles...
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par peniflo »

Je n'assume rien du tout car je ne me sens pas du tout concernée, pourquoi assumerai-je dans la mesure où j'ai la prétention de dire que cela ne correspond pas à notre mode de travail ni moi, ni mon associée.
C'est comme si je te racontais une situation récente en concluant que les ESI sont des feignasses qui ont les yeux fixés sur la pendule ("ah non j'fais pas la prise de sang du patient ch'uis trop dans le pâté et puis j'dois partir dans 1/2 h") et que je te demande d'assumer cela.
Car oui c'est du vécu et ne pas assumer cela serait du déni de ta part.
Apprendre à ne pas généraliser....!!!
Dernière modification par peniflo le 05 nov. 2008 13:18, modifié 1 fois.
Quand deux verbes se suivent le 2eme se met à l'infinitif.
Après les auxiliaires être et avoir, on met un participe passé.
Après être : il s'accorde, après avoir : non, sauf si le COD est placé devant....
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