les sanitaires

[Leopold Anasthase]

Si vous lisiez correctement je n'ai pas parlé de va et vient pendant les cours

Si la sortie pipi est autorisée pendant les cours, ça implique des va et viens des élèves.

Et, oui, pendant mes cours en IFSI, j'avais la possibilité d'aller aux toilettes entre deux cours et sans en demander l'autorisation à ma formatrice

C'est-à-dire soit avant les cours, soit après les cours, mais pas pendant les cours.

[harfangs]

Si vous lisiez correctement je n'ai pas parlé de va et vient pendant les cours

Si la sortie pipi est autorisée pendant les cours, ça implique des va et viens des élèves.

Et, oui, pendant mes cours en IFSI, j'avais la possibilité d'aller aux toilettes entre deux cours et sans en demander l'autorisation à ma formatrice

C'est-à-dire soit avant les cours, soit après les cours, mais pas pendant les cours.

je ne peux pas parler de primaire car je bosse en lycée , mais chez moi il y a des jeunes de 16 à 18 voire 19 ans et ils ont les récrés , il est vrai que c'est plus "cool" d'attendre d'être en cours pour aller aux WC.
En primaire ce n'est peut être pas aussi simple les passages doivent être relativement longs (si toute la classe y passe ) voilà juste un avis

[peniflo]

GRRR Léopold, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas, je n'ai pas parlé "d'autoriser la pause pipi" pendant les cours, seulement la possibilité d' accéder aux toilettes à un autre moment que les deux seules récréations de la journée, soit aux inter-cours ou bien, sur autorisation de l'enseignant, pendant un cours en des circonstances particulières (ex enfant malade) :

(à l'instit ou le prof d'autoriser ou pas l'élève)

.
C'est bien d'accès lors des inter-cours dont je parlais, chose qui n'est pas autorisée actuellement, les toilettes ouvrent en tout et pour tout 1/2 h par jour et je veux bien apprendre à mes enfants à maitriser leurs sphincters mais je suis choquée de voir des jeunes filles s'empêcher de boire pour ne pas avoir à faire pipi ou rentrer à la maison en courant car besoin pressant réprimé depuis deux heures.
Soyons humains, l'élimination est un des besoins fondamentaux, on peut aussi mettre le chauffage en route 1/2 h par jour en demandant aux enfants de maitriser leur résistance au froid ou ne leur donner l'autorisation de boire que de 12 h à 12 h 15 en plein été.

[Leopold Anasthase]

[...]chez moi il y a des jeunes de 16 à 18 voire 19 ans et ils ont les récrés , il est vrai que c'est plus "cool" d'attendre d'être en cours pour aller aux WC.

Je ne vois pas ce qu'il y a de plus "cool".

[peniflo]

Je pense qu'elle a voulu dire que les ados estiment plus cool d'aller au WC à l'heure où les cours ont commencé...car à choisir entre gâcher sa récré et gratter quelques minutes de cours ....

[harfangs]

Je pense qu'elle a voulu dire que les ados estiment plus cool d'aller au WC à l'heure où les cours ont commencé...car à choisir entre gâcher sa récré et gratter quelques minutes de cours ....

ben c'est sûr Léopold il vaut mieux louper 10 mn de cours que 3 mn de récré , c'est bien connu

[tetell]

Que de pipi !!!!!!!!!!!!!!!

[christel13]

Je trouve normal de ne pas "autoriser" un enfant à aller aux toilettes en dehors des temps libres.
Ceci ne peut il pas perturber la classe? Briser des règles de discipline? Comment juger qu'un enfant plus qu'un autre puisse aller aux toilettes pendant la classe? Et si toutes les 5 minutes un élève différent demande à aller aux toilettes?

Exemple : classe de 12 élèves. Aucun élève n'a pas pris ses précautions. Ils ont tous envie d'aller aux toilettes, et ce à 5 minutes d'intervalle. 5*12=60
Résultat : vas et viens pendant 1heure!
Bon, c'est très peu probable, mais imaginons le résultat.....

Je ne dis pas qu'il faut être autoritaire et pas à l'écoute, mais pourquoi ne pas prévenir les élèves (avec petre un peu de leste les premiers jours pour les CP), instaurer des règles et prévenir les enfants que ces règles seront mises en place à partir d'un moment donné (15jr après la rentrée en somme pour les CP, le temps de s'adapter!).

Un enfant scolarisé est en capacité de comprendre, d'intégrer des règles

Et bien sûr, comme ca a été dit, ca peut être un aide précieuse d'avoir des moyens permettant de mettre en place des toilettes en nombre, propres, facile d'accès et fermées.

[peniflo]

Le problème n'est pas d'intégrer des règles mais de réguler un besoin naturel qu'on ne peut pas maitriser à 100 %.
Pour moi ne pas pouvoir aller au WC est à la limite de la torture.
Si vous estimez que les enfants sont capables d'intégrer des règles comme celle que les WC sont ouverts pendant les récré uniquement, ils peuvent aussi intégrer la règle selon quoi les WC sont ouverts tout le temps mais qu'on n'y va pas pendant les cours sauf autorisation de l'enseignant.
A lui de faire preuve de discernement et sanctionner si besoin.
Mais je ne sais pas si vous même avez des enfants, croyez moi c'est rageant de voir sa fille de 12 ans rentrer en faisant presque pipi à la culotte car pas eu le temps de faire à la récré (toilettes bondées) et interdit d'y aller à 11 heures (fermées)... ce n'est pas normal.

[Leopold Anasthase]

[...] les WC sont ouverts tout le temps mais qu'on n'y va pas pendant les cours sauf autorisation de l'enseignant.

Nous sommes d'accord. Et j'ajouterais que l'enseignant ne donne pas l'autorisation.

[peniflo]

Et j'ajouterais que l'enseignant ne donne pas l'autorisation

Dans quel sens l'entendez vous ?? pas bien compris là....

[Leopold Anasthase]

Ça veut dire que si les toilettes sont en nombre suffisants, propres, avec du papier, et fermant à clef, qu'elles sont accessibles librement à tout moment, je ne vois aucune raison pour qu'un élève aille pisser pendant les cours. Ça fait partie des apprentissages de prévoir d'aller pisser aux moments prévus pour ça, et de ne pas y aller à d'autres moments, en particulier quand ça dérange un ensemble de personnes.

Vous êtes infirmière, on vous demande d'aller intervenir dans une école primaire ou un collège, par exemple pour expliquer en quoi consiste votre métier, ou pour faire une action de prévention. Vous avez une heure pour ça, et toutes les cinq minutes, un élève vous demande "m'dame, je peux aller faire pipi ?". Interruption pour lui répondre, interruption à cause du dérangement des autres élèves quand l'élève se lève, interruption quand il revient du pipiroom... Un vrai plaisir pour l'enseignant, une gêne pour tous les autres élèves.

[christel13]

Mais je ne sais pas si vous même avez des enfants, croyez moi c'est rageant de voir sa fille de 12 ans rentrer en faisant presque pipi à la culotte car pas eu le temps de faire à la récré (toilettes bondées) et interdit d'y aller à 11 heures (fermées)... ce n'est pas normal.

Le problème est réel et il est là... Et pas dans l'autorisation d'aller ou pas aux toilettes pendant la classe..

Si ces 2 soucis soulignés étaient réglés... votre fille n'aurait certainement pas eu ce problème.
Je n'attaque ni ne défend personne. Je comprends qu'aller aux toilettes est un besoin et non un caprice, mais :
Ne croyez vous pas sincèrement que si les toilettes étaient pas "bondées" ou "fermées", votre fille n'aurait pas eu ce problème?

[peniflo]

C'est exactement ce que je dis, relisez mes posts je parle bien d'y avoir accés auyx intercours er ne laisser aux enseignant que la possibilité d'y déroger en cas de problème particulier, je ne suis pas pour laisser les élèves y aller pendant les cours (sauf exception diarrhée, vomissement..) mais qu'elles soinent ouvertes et accessibles à d'autres moments que le deux récrés de la journée, et puis, bien entendu, entretenues, pourquoi n'y a t'il plus de "dame pipi" dans les écoles ?
Dans le collège de ma fille ils sont 600 élèves si la moitié veut aller pisser à la récré pendant deux mn chacun, il faudrait 60 WC...

[Stephan]

Les sanitaires dans les écoles élémentaires

L’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement consacre à ce sujet une partie de son rapport 2007.

L’ONS pointe d’abord les accidents dont la nature et la fréquence ne sont pas négligeables. Un chiffre en hausse pour l’année 2006-2007 : 340 contre 298 pour 2005-2006.

Mais l’ONS a souhaité approfondir la question de l’usage, et du non-usage, et de l’hygiène des sanitaires.

Pour ce une enquête anonyme sur la base du volontariat a été lancée auprès d’enseignants de CM1 et de CM2 et de leurs élèves. Il a ainsi enregistré plus de 29 900 questionnaires répartis sur 55 départements. Un nombre jugé suffisant pour analyser la situation et émettre des propositions.

On y apprend que majoritairement on trouve des équipements de type “cuvette”.Pour les 3/4, les sanitaires sont dans une cour ou un préau et dans presque 30% il n’y a pas de blocs séparés filles/garçons.
Côté équipement : sur 865 écoles, 44 n’ont pas de sanitaires équipés de lavabos, 48 n’ont pas de papier toilette pour les enfants… 10% des écoles n’ont pas de verrou aux portes des toilettes. Ceci ressort du questionnaire enseignant.

Les enfants eux se plaignent globalement de l’odeur, du manque de propreté, du chauffage, de l’éclairage, du manque de temps, du nombre de sanitaires insuffisants. Les peurs sont aussi là : rester enfermé, ou ne pas pouvoir fermer la porte, subir les moqueries, les bagarres ou le voyeurisme d’autres enfants. L’imaginaire est également présent dans ces peurs.

Près de la moitié des enfants interrogés ont eu “mal au ventre” de ne pas être allé aux toilettes.
A signaler que les garçons fréquentent plus régulièrement les toilettes et que leur jugement n’est pas différent de celui des filles.

Pour le professeur Michel Averous, chef du service d’urologie pédiatrique au CHU de Montpellier, il s’agit d’un réel problème de santé publique, source de pathologies, de mal-être, d’échec scolaire. Ce praticien, interrogé par l’ONS voit les consultations liées à ce problème augmenter d’année en année dans son service.

L’enquête a aussi amené la commission de l’ONS à examiner les caractéristiques techniques des sanitaires et à constater une carence juridique et administratif : l’absence de normes, tant sur le nombre, la surface ou l’équipement. La décentralisation et le partage de la compétence education entre l’Etat et les collectivités y a joué un rôle.

Les dernières recommandations proviennent d’un guide de l’Education Nationale édité en 1989 “construire des écoles : guide de programmation fonctionnelle et données techniques : école maternelle, élémentaire, groupe scolaire et petite école en milieu rural”.
A l’opposé, sont cités l’investissement de villes telles que Paris ou Montbéliard qui ont mis en place un cahier des charges.

Le rapport de l’ONS se clot sur des recommandations et des exigences sur le respect de l’intimité, la surveillance, la propreté, la surveillance, l’accessibilité, la santé.

Sa publication a suscité de nombreuses réactions. Parmi celles-ci lire celles de la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves.

Source : Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement

bien cordialement