IDE à bout de souffle...
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IDE à bout de souffle...
Je n'en peux plus des conditions de travail, des changements de gardes incessants, du rythme nuit jour imposé, de la charge de travail, des heures sup non payées et non reconnu...
Ces derniers temps j'enchaine des gardes lourdes, pas le temps de pisser ni de manger, partir 1 heure plus tard car la relève de nuit refuse de prendre en charge l'entrée qui est arrivé 5 min avant la fin de la garde et les dernière prescriptions qu'on a pas eu le temps de mettre en place.
A la foi gérer la demande pressante d'un médecin, d'un brancardier et des visites qui demandent des renseignements.. et à la sonnette d'un patient parce que le téléphone ne marche pas... Le téléphone qui n'arrêtes pas de sonner... Je n'ai pas encore appris à me dédoubler...
Devoir être standardiste, réparatrice de télé et téléphone, secrétaire, brancardière...
Retrouver un patient en fin de vie décédé 3 heures après car on a pas eu le temps de lui consacrer plus de temps...
Avoir des patient de réa dans le service et se rendre compte que l'on a pas le temps et les moyens de le prendre en charge correctement...
Faire les calculs de dose à la va vite, être fatiguée et avoir la peur au ventre de s'être tromper...
Devoir faire les choses tellement vite que l'on ne se rappelle plus ce qu'on a fait et ce que l'on a pas fait...
Avoir une réanimation avec un interne premier semestre qui ne sais pas quoi faire, prendre la décision à sa place...
Rentrer chez soi avec toujours de plus en plus de culpabilité parce que l'on a pas les moyens de faire bien notre travail...
Se bouffer entre collègues au lieu de s'entraider parce que c'est dure...
Être mal parce que on a pas fait ce métier pour travailler comme ça... Et parce que l'on est pas surhumain...
Au fils de temps s'enfoncer dans cette culpabilité et un jour penser furtivement comme si c'était normal à mettre fin à ses jours, c'est si facile et tout est à disposition dans l'hosto...
Ces derniers temps j'enchaine des gardes lourdes, pas le temps de pisser ni de manger, partir 1 heure plus tard car la relève de nuit refuse de prendre en charge l'entrée qui est arrivé 5 min avant la fin de la garde et les dernière prescriptions qu'on a pas eu le temps de mettre en place.
A la foi gérer la demande pressante d'un médecin, d'un brancardier et des visites qui demandent des renseignements.. et à la sonnette d'un patient parce que le téléphone ne marche pas... Le téléphone qui n'arrêtes pas de sonner... Je n'ai pas encore appris à me dédoubler...
Devoir être standardiste, réparatrice de télé et téléphone, secrétaire, brancardière...
Retrouver un patient en fin de vie décédé 3 heures après car on a pas eu le temps de lui consacrer plus de temps...
Avoir des patient de réa dans le service et se rendre compte que l'on a pas le temps et les moyens de le prendre en charge correctement...
Faire les calculs de dose à la va vite, être fatiguée et avoir la peur au ventre de s'être tromper...
Devoir faire les choses tellement vite que l'on ne se rappelle plus ce qu'on a fait et ce que l'on a pas fait...
Avoir une réanimation avec un interne premier semestre qui ne sais pas quoi faire, prendre la décision à sa place...
Rentrer chez soi avec toujours de plus en plus de culpabilité parce que l'on a pas les moyens de faire bien notre travail...
Se bouffer entre collègues au lieu de s'entraider parce que c'est dure...
Être mal parce que on a pas fait ce métier pour travailler comme ça... Et parce que l'on est pas surhumain...
Au fils de temps s'enfoncer dans cette culpabilité et un jour penser furtivement comme si c'était normal à mettre fin à ses jours, c'est si facile et tout est à disposition dans l'hosto...
Re: IDE à bout de souffle...
Coucou,Au fils de temps s'enfoncer dans cette culpabilité et un jour penser furtivement comme si c'était normal à mettre fin à ses jours, c'est si facile et tout est à disposition dans l'hosto...
Je ne suis pas sûr que mettre fin à ses jours soit la meilleure solution. Çà vaut pas le coup, surtout pas pour le travail ...
Je sais que les conditions de travail sont dûres, et qu'elles vont probablement l'être plus, mais un conseil PARS, vas t - en avant de faire une bêtise qu'elle soit perso ou professionnelle, trouve un autre service, une entreprise ou une école ou tu sera à l'aise et heureuse de te lever pour aller travailler.
On a suffisamment de possibilité dans ce métier pour ne pas rester cantonner dans une structure ou un service qui n'est pas fait pour nous.
Vas voir ton médecin traitant et met - toi en arrêt maladie le temps de faire le point et de réfléchir .
Bises et prend la bonne décision ...

en manque de changements ...
Re: IDE à bout de souffle...
Salut,striadine@ a écrit :Je n'en peux plus des conditions de travail, des changements de gardes incessants, du rythme nuit jour imposé, de la charge de travail, des heures sup non payées et non reconnu...
Ces derniers temps j'enchaine des gardes lourdes, pas le temps de pisser ni de manger, partir 1 heure plus tard car la relève de nuit refuse de prendre en charge l'entrée qui est arrivé 5 min avant la fin de la garde et les dernière prescriptions qu'on a pas eu le temps de mettre en place.
A la foi gérer la demande pressante d'un médecin, d'un brancardier et des visites qui demandent des renseignements.. et à la sonnette d'un patient parce que le téléphone ne marche pas... Le téléphone qui n'arrêtes pas de sonner... Je n'ai pas encore appris à me dédoubler...
Devoir être standardiste, réparatrice de télé et téléphone, secrétaire, brancardière...
Retrouver un patient en fin de vie décédé 3 heures après car on a pas eu le temps de lui consacrer plus de temps...
Avoir des patient de réa dans le service et se rendre compte que l'on a pas le temps et les moyens de le prendre en charge correctement...
Faire les calculs de dose à la va vite, être fatiguée et avoir la peur au ventre de s'être tromper...
Devoir faire les choses tellement vite que l'on ne se rappelle plus ce qu'on a fait et ce que l'on a pas fait...
Avoir une réanimation avec un interne premier semestre qui ne sais pas quoi faire, prendre la décision à sa place...
Rentrer chez soi avec toujours de plus en plus de culpabilité parce que l'on a pas les moyens de faire bien notre travail...
Se bouffer entre collègues au lieu de s'entraider parce que c'est dure...
Être mal parce que on a pas fait ce métier pour travailler comme ça... Et parce que l'on est pas surhumain...
Au fils de temps s'enfoncer dans cette culpabilité et un jour penser furtivement comme si c'était normal à mettre fin à ses jours, c'est si facile et tout est à disposition dans l'hosto...
waw! je viens de reussir mon concours, j'avoue que tu m'as mise un coup au moral, mais disons que je sais plus ou moins à quoi m'attendre.
Je rejoins le message précédent, va t'en, fais autre chose dans un autre cadre. On te sent à la limite du supportable...
Admise à l'ifsi Louise Couvé d'Aubervilliers pour la rentrée février 2009.
Re: IDE à bout de souffle...
salut, je vois que c'est ton premier message sur le forum, ça ressemble un peu à une bouteille à la mer
. Je partage l'avis de mes collègues, aucun métier ne mérite qu'on y laisse sa vie, mais il me semble qu'une bonne période de repos ne peut que te faire le plus grand bien
. Et surtout, please, ne culpabilise pas de t'arrêter, pense à l'efficacité que tu peux avoir dans cet état d'esprit
. Ce moment d'arrêt favorisera également une réflexion sur ton devenir, que tu ne peux pas avoir "le nez dans le guidon". En tout cas, reçois tous mes encouragements
.




je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
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Re: IDE à bout de souffle...
Les problèmes liés à la profession que tu décris existent réellement. Nous le savons car nous l'avons tous vécu en tant que professionnel de santé : une sonnette de trop, une famille très demandeuse alors qu'il y a une urgence dans la chambre d'à côté, des collègues excédés, des médecins pressants, 3 pompes qui sonnent en même temps...
La sensation de mal faire notre travail car vite fait, pas le temps d'écouter un malade en souffrance morale, etc...
Tout cela existe, ne nous voilons pas la face.
Or, tu es excédé là, il faut que tu réagisses, que tu penses un peu à toi et non à ton boulot pour le moment : pas de "ouai mais si je m'arrete, mes collègues... les patients... l'équipe... ma cadre....". Là, tu exprimes clairement que tu es à bout et il faut agir en conséquence pour que tu puisses ensuite revenir travailler (j'imagine en changeant de service) dans un autre etat d'esprit. Tu travailles dans quel service? Depuis combien de temps?
Si tu veux parler en MP je suis disponible.
Christel
PS : où en es tu?
Que penses tu de nos réponses?
Donnes nous de tes nouvelles!!!
La sensation de mal faire notre travail car vite fait, pas le temps d'écouter un malade en souffrance morale, etc...
Tout cela existe, ne nous voilons pas la face.
Or, tu es excédé là, il faut que tu réagisses, que tu penses un peu à toi et non à ton boulot pour le moment : pas de "ouai mais si je m'arrete, mes collègues... les patients... l'équipe... ma cadre....". Là, tu exprimes clairement que tu es à bout et il faut agir en conséquence pour que tu puisses ensuite revenir travailler (j'imagine en changeant de service) dans un autre etat d'esprit. Tu travailles dans quel service? Depuis combien de temps?
Si tu veux parler en MP je suis disponible.
Christel
PS : où en es tu?
Que penses tu de nos réponses?
Donnes nous de tes nouvelles!!!
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Re: IDE à bout de souffle...
bonjour,
il me semble qu'il faudrait faire une grande pause (d'au moins 1 mois), tu pourrais ainsi prendre un peu de recul et souffler un bon coup !!
si tu ne peux pas prendre de vacances, mets toi en arrêt maladie d'urgence...
tu devrais aussi réfléchir (pendant ton congé) à démissionner de ton poste ou te faire muter ailleurs. On ne peux pas continuer à travailler dans de tels conditions physique ou moral.
et surtout ne pas culpabiliser si tu te met en arrêt maladie, car là ca devient vital.
ils se débrouilleront sans toi.
et aussi achète le livre :" l'art de ne pas travailler", tu peux le trouver d'occasion sur internet.
je viens de le lire
bonne année quand même
j'ai quitter 3 postes suite à mes grossesse et à chaque fois j'ai cherché un nouveau poste, ça fait un bien fou à changer... et de se retrouver libre !!
tiens nous au courant...le boulot ne vaut pas le coup de quitter la vie...
il me semble qu'il faudrait faire une grande pause (d'au moins 1 mois), tu pourrais ainsi prendre un peu de recul et souffler un bon coup !!
si tu ne peux pas prendre de vacances, mets toi en arrêt maladie d'urgence...
tu devrais aussi réfléchir (pendant ton congé) à démissionner de ton poste ou te faire muter ailleurs. On ne peux pas continuer à travailler dans de tels conditions physique ou moral.
et surtout ne pas culpabiliser si tu te met en arrêt maladie, car là ca devient vital.

et aussi achète le livre :" l'art de ne pas travailler", tu peux le trouver d'occasion sur internet.
je viens de le lire

bonne année quand même

j'ai quitter 3 postes suite à mes grossesse et à chaque fois j'ai cherché un nouveau poste, ça fait un bien fou à changer... et de se retrouver libre !!
tiens nous au courant...le boulot ne vaut pas le coup de quitter la vie...
Re: IDE à bout de souffle...
comme les autres te le conseille: change illico de service ou d'hosto...avec un petit arrêt avant.
la connerie c'est comme un virus: ça se propage à une vitesse folle quand on est au contact de personnes contaminées!!
Re: IDE à bout de souffle...
+ 1 !!!
Change de poste... Ca t'aidera à prendre du recul !! on a tous dans notre parcours des moments de ras le bol et un truc est sûr, ça ne sert à rien de se gâcher la santé !! Il y a tellement de belles choses dans la vie.... Tout ne se trouve pas dans le service dans lequel tu bosses actuellement...
Prends du repos, quitte à être en arrêt de travail quelques semaines ! Demande un changement de poste pour un service moins lourd !
Je sais, tout ça est sûrement plus facile à dire qu'à faire mais je crois qu'il y a des solutions à ta portée, que tu as peut-être du mal à voir car tu as la tête dans le guidon !!
Accroches toi... C'est un mauvais moment ! Courage !
Change de poste... Ca t'aidera à prendre du recul !! on a tous dans notre parcours des moments de ras le bol et un truc est sûr, ça ne sert à rien de se gâcher la santé !! Il y a tellement de belles choses dans la vie.... Tout ne se trouve pas dans le service dans lequel tu bosses actuellement...
Prends du repos, quitte à être en arrêt de travail quelques semaines ! Demande un changement de poste pour un service moins lourd !
Je sais, tout ça est sûrement plus facile à dire qu'à faire mais je crois qu'il y a des solutions à ta portée, que tu as peut-être du mal à voir car tu as la tête dans le guidon !!
Accroches toi... C'est un mauvais moment ! Courage !
35 ans, ESI et maman à Chambéry - promo 2008-2011 (financement FONGECIF)
- Casey
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Re: IDE à bout de souffle...
+1
Courage ça ne vaut pas le coup d'y laisser ta santé...
Change de service, prends quelques jours d'arrêts et s'il le faut, change de métier...
Mais prends soin de toi, avant d'essayer de prendre soin des autres.
Courage ça ne vaut pas le coup d'y laisser ta santé...
Change de service, prends quelques jours d'arrêts et s'il le faut, change de métier...
Mais prends soin de toi, avant d'essayer de prendre soin des autres.
Re: IDE à bout de souffle...
Ca ça me heurte profondément : elle est où la continuité des soins ?... et le travail en équipe ?striadine@ a écrit : partir 1 heure plus tard car la relève de nuit refuse de prendre en charge l'entrée qui est arrivé 5 min avant la fin de la garde et les dernière prescriptions qu'on a pas eu le temps de mettre en place.
.
à mon avis un tel fait doit être signalé à la hiérarchie
On se demande parfois si certaines équipes de nuits ne viennent pas pour garder les murs... et dans quelle mesure


La pensée vole, et les mots vont à pieds.
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Re: IDE à bout de souffle...
Merci pour toutes vos réponses, qui m'ont fait chaud au cœur.
J'ai écris mon message sur le vif.
Avec du recul, je pense qu'effectivement il ne faut pas se tuer pour son travail.
J'ai pris un arrêt de travail d'une semaine pour me reposer, ça fait un bien fou et ça me permets de voir les choses autrement.
J'essaie de mettre de coté la culpabilité que mes collègues vont revenir sur leur RH et TP, surtout pour celles qui ont des enfants... pas facile! Désolée les filles !
Puis j'ai été voir ma chef pour lui parlé de mes difficultés. Elle m'a proposée de passer en nuit. Je pense que c'est une bonne solution en attendant de trouver un projet professionnel qui me conviens.
On a un métier vraiment très dur. Mais il m'apporte tellement !
Je pense qu'il faut nous battre pour nos conditions de travail et la qualités des soins. Faisons nous entendre ! Il y a urgence !
J'ai écris mon message sur le vif.
Avec du recul, je pense qu'effectivement il ne faut pas se tuer pour son travail.
J'ai pris un arrêt de travail d'une semaine pour me reposer, ça fait un bien fou et ça me permets de voir les choses autrement.
J'essaie de mettre de coté la culpabilité que mes collègues vont revenir sur leur RH et TP, surtout pour celles qui ont des enfants... pas facile! Désolée les filles !
Puis j'ai été voir ma chef pour lui parlé de mes difficultés. Elle m'a proposée de passer en nuit. Je pense que c'est une bonne solution en attendant de trouver un projet professionnel qui me conviens.
On a un métier vraiment très dur. Mais il m'apporte tellement !
Je pense qu'il faut nous battre pour nos conditions de travail et la qualités des soins. Faisons nous entendre ! Il y a urgence !
- Florence21
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Re: IDE à bout de souffle...
striadine@ a écrit :
Au fils de temps s'enfoncer dans cette culpabilité et un jour penser furtivement comme si c'était normal à mettre fin à ses jours, c'est si facile et tout est à disposition dans l'hosto...
stooooooooooooooooooooop ! Ne pense surtout pas à ça !
Va t-en de ton travail, fais un voyage, prends l'air, trouve-toi autre chose mais ne fais pas de conneries...
Ma mère l'a faite cette bêtise et toute ma vie , il me reste un pourquoi, un comment-j'ai-rien-vu, un regret, une colère et une tristesse à vie. Alors non, il est interdit de partir ainsi , surtout pour un boulot et meme pour toute autre chose, la vie est précieuse et les gens, ta famille qui t'entoure ont besoin de toi.
Je suis de tout coeur avec toi et parles-en, mais n'y pense plus....

S1 validé
Re: IDE à bout de souffle...
Stryadine , tu vaux bien mieux que celà . Tu es probablement une bonne IDE , en tout cas très consciencieuse et très humaine , sinon , le problème de la santé (car tu n'es pas seule , il touche la plupart des soignants et soignés) ne t'atteindrait pas autant.
Alors bats toi , pour toi d'abord , parce que la vie hors du boulot est magnifique (c'est fou comme on se sent importants dans les yeux de ses enfants), que plein de gens tiennent à toi et à ton bonheur .
Et si tu as la force bats toi au boulot : arrête de te laisser faire , refuse la course , exige le respect (tu y as droit).
Et si à ce boulot c'est impossible (quoique tes collègues ont certainement les mêmes ressentis , regroupez vous) , alors change .
Perso , je n'ai pas eu le courage après 16 ans de bonheur suivis d'une année de cauchemar (au boulot) de continuer , j'ai viré libérale ...sans regret : j'ai retrouvé le côté humain de mon métier , je prends le temps de penser à ce que je fais , je ne m'interroge plus quand je suis rentrée chez moi si j'ai bien mis le bon débit à ma SE d'héparine
, je ne fouille plus les poubelles (!!!) pour m'assurer que je ne me suis pas trompée de produit dans ma seringue...
Bref j'ai l'impression d'être redevenue normale , et surtout fini ce sentiment de frustration , de mal soigner ...
Et surtout donne-nous de tes nouvelles , chère consoeur.
Alors bats toi , pour toi d'abord , parce que la vie hors du boulot est magnifique (c'est fou comme on se sent importants dans les yeux de ses enfants), que plein de gens tiennent à toi et à ton bonheur .
Et si tu as la force bats toi au boulot : arrête de te laisser faire , refuse la course , exige le respect (tu y as droit).
Et si à ce boulot c'est impossible (quoique tes collègues ont certainement les mêmes ressentis , regroupez vous) , alors change .
Perso , je n'ai pas eu le courage après 16 ans de bonheur suivis d'une année de cauchemar (au boulot) de continuer , j'ai viré libérale ...sans regret : j'ai retrouvé le côté humain de mon métier , je prends le temps de penser à ce que je fais , je ne m'interroge plus quand je suis rentrée chez moi si j'ai bien mis le bon débit à ma SE d'héparine


Et surtout donne-nous de tes nouvelles , chère consoeur.

- véro89
- Insatiable
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- Inscription : 30 avr. 2007 17:10
- Localisation : trop loin des bords...
Re: IDE à bout de souffle...
NON...NON...pas de bêtises...la vie dehors est trop belle et mérite d'être vécue....
Tu es arretée....sage décision...prends du recul et si 8 jours ne suffisent pas...tu prolonges...ne croule pas sous la culpabilité...tes collègues feront en ton absence...personne n'est indispensable...au boulot...
Courage...TU T'ACCROCHES
Quand je te lis et que je pense à notre chère ministre a dit que les besoins en personnel était suffisant et couvert...
Tu es arretée....sage décision...prends du recul et si 8 jours ne suffisent pas...tu prolonges...ne croule pas sous la culpabilité...tes collègues feront en ton absence...personne n'est indispensable...au boulot...
Courage...TU T'ACCROCHES
Quand je te lis et que je pense à notre chère ministre a dit que les besoins en personnel était suffisant et couvert...
- mamandecokinou07
- Habitué
- Messages : 73
- Inscription : 16 oct. 2008 21:10
Re: IDE à bout de souffle...
je rejoins tous les messages d'encouragement et oui surtout ne fais rien car cela ne vaut vraiment pas le coup.
passer de nuit je ne pense pas que cela soit une solution car tu vis a l'envers et il y a plus de fatigue mais a cote de cela le telephone sonne moins, pas ou peu de medecin et surtout le bonheur pas de famille!!!!!
pour ma part marre de mon service, donc je vois pour partir ailleurs et donc cela motive pas mal!!!
bon courage et tiens nous au courant

passer de nuit je ne pense pas que cela soit une solution car tu vis a l'envers et il y a plus de fatigue mais a cote de cela le telephone sonne moins, pas ou peu de medecin et surtout le bonheur pas de famille!!!!!
pour ma part marre de mon service, donc je vois pour partir ailleurs et donc cela motive pas mal!!!
bon courage et tiens nous au courant
