Alerte hôpital public en détresse vitale
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Alerte hôpital public en détresse vitale
Bonjour,
je suis infirmiere aux urgences, dans un petit hopital de la region parisienne.
Notre hopital (comme beaucoup d'autres) est en deficit, la direction a donc décidé, puisque le budget principal c'est le personnel, de supprimer plusieurs postes dans différentes fonctions (administratifs et soignants).
Depuis plusieurs mois on nous a supprimé le poste d'agent administratif qui aidait a l'accueil, puis on a rogné sur les horaires de l'aide soignante et d'1 IDE de nuit...
Nous avons en moyenne 60 a 70 passages/jour et travaillons en 12h
-1 IOA
-2 IDE aux soins (2 secteurs de 3 salles+1 salle de déchocage)
-1 IDE a l'UHCD (10 lits dont 1 chambre d'isolement)
-1 AS en 12h+ 1 AS de 7h a 15h.
-1 brancardier.
la nuit 2 IDE de19h a 7h + 1 IDE de 19h a 2h+1 AS+1 brancardier.
La direction des soins a décidé de supprimer un poste d'AS en laissant le choix sur le passage en 7h ??? ou garder les 12h.
Nous aurons donc 1 AS de moins sur le planning, en sachant que le week end et les jours fériés 1 seule AS sera présente pour l'UHCD et les urgences ( avec 1 seule tête 2 bras et 2 jambes
).
Les syndicats sont au courant et ne sont pas très vindicatifs. Le personnel cherche a garder son job et n'ose pas ruer dans les brancards (hi, hi, hi..
), avec un peu d'aide je pense que l'équipe paramédicale est prête à se mobiliser.
Vu les évènements récents, nous pensons réellement que la suppression du personnel augmente la charge de travail et donc le risque d'erreur. Avez -vous des pistes pour que nous essayons de réagir et de nous faire entendre ?
Personnellement, j'ai 39 ans, 8 ans de diplôme, 15 ans d'expérience hospitalière, l'amour de mon métier, consciente de mes responsabilités et décider à mobiliser du monde dans et au-dela des frontieres de mon service.
Merci de me répondre et de m'aider.
je suis infirmiere aux urgences, dans un petit hopital de la region parisienne.
Notre hopital (comme beaucoup d'autres) est en deficit, la direction a donc décidé, puisque le budget principal c'est le personnel, de supprimer plusieurs postes dans différentes fonctions (administratifs et soignants).
Depuis plusieurs mois on nous a supprimé le poste d'agent administratif qui aidait a l'accueil, puis on a rogné sur les horaires de l'aide soignante et d'1 IDE de nuit...
Nous avons en moyenne 60 a 70 passages/jour et travaillons en 12h
-1 IOA
-2 IDE aux soins (2 secteurs de 3 salles+1 salle de déchocage)
-1 IDE a l'UHCD (10 lits dont 1 chambre d'isolement)
-1 AS en 12h+ 1 AS de 7h a 15h.
-1 brancardier.
la nuit 2 IDE de19h a 7h + 1 IDE de 19h a 2h+1 AS+1 brancardier.
La direction des soins a décidé de supprimer un poste d'AS en laissant le choix sur le passage en 7h ??? ou garder les 12h.
Nous aurons donc 1 AS de moins sur le planning, en sachant que le week end et les jours fériés 1 seule AS sera présente pour l'UHCD et les urgences ( avec 1 seule tête 2 bras et 2 jambes

Les syndicats sont au courant et ne sont pas très vindicatifs. Le personnel cherche a garder son job et n'ose pas ruer dans les brancards (hi, hi, hi..

Vu les évènements récents, nous pensons réellement que la suppression du personnel augmente la charge de travail et donc le risque d'erreur. Avez -vous des pistes pour que nous essayons de réagir et de nous faire entendre ?
Personnellement, j'ai 39 ans, 8 ans de diplôme, 15 ans d'expérience hospitalière, l'amour de mon métier, consciente de mes responsabilités et décider à mobiliser du monde dans et au-dela des frontieres de mon service.
Merci de me répondre et de m'aider.
la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale

Que veux-tu comme réponse...? Quasiment tous les messages portent sur les revendications en termes de conditions de travail et de personnels !! Mais il parait que ce n'est pas le problème d'après Sarko ET les médias !
C'est à dire qu'on est complètement idiots, il suffira de s'en convaincre ....

Dernière modification par Zarko le 12 janv. 2009 01:19, modifié 1 fois.
Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort.
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Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
Une IDE qui termine à 2 h du mat ?loloformosa a écrit :
la nuit 2 IDE de19h a 7h + 1 IDE de 19h a 2h+1 AS+1 brancardier.
.
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
deja,il vous faut etre une equipe vraiment soudée pour entamer quoique ce soit.Car a la moindre faille de votre part l'administration va s'y engouffrer dedant!
Ensuite il va falloir prevenir un max de personnes pour qu'ils aient conscience de ce qui se passe...CHSCT CME etc DASS DRASS maire deputé et j'en passe là aussi...et pouquoi pas la presse (il parrait que ces temps ci ils aiment bien trainer dans les hopitaux!!!)
vos syndicats font la sourde oreille..... pourquoi ne pas prevenir leurs federation nationale? (ca ne mange pas de pain!
pour resumer il va vous falloir faire bloc,faire pas mal de courriers,et meme definir des actions pourquoi pas...
Qu'en dit votre chef de service? et l'equipe medicale?
Ensuite il va falloir prevenir un max de personnes pour qu'ils aient conscience de ce qui se passe...CHSCT CME etc DASS DRASS maire deputé et j'en passe là aussi...et pouquoi pas la presse (il parrait que ces temps ci ils aiment bien trainer dans les hopitaux!!!)
vos syndicats font la sourde oreille..... pourquoi ne pas prevenir leurs federation nationale? (ca ne mange pas de pain!
pour resumer il va vous falloir faire bloc,faire pas mal de courriers,et meme definir des actions pourquoi pas...
Qu'en dit votre chef de service? et l'equipe medicale?
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale

Ecrire à la direction, rester factuel dans vos écrits et faites des photocopies de vos lettres.
Envoyer une copie aux syndicats BOUSCULEZ LES!!!!
Chsct, oui bien......avez vous penser à l'inspecteur du travail, qu'en pense aussi le médecin du travail?
Avez vous des pistes, une feuille de route pour vous organiser dans votre travail, de la part de l'encadrement....
Qu'en pensent les médecins....
Force et courage
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
il n'y a pas d'inspecteur du travail a l'hopital public.....
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
décidemment il faut que je me renseigne sur la législation du public
Bon courage
Bon courage
Force et courage
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
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Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
une IDE de 19h à 02h? c'est quoi ça!!!!
C'est restriction budgétaire
Qu'en pense
-l'équipe médicale: pas trop concerné
-le chef de service: veut passer l'accreditation et a peur de perdre son service. Ne fait pas de vague et suit les directives.
-le cadre du service: semble découragée...
On va essayer les autres syndicats et mobiliser les autres services touchés (meme en salle de réveil).
C'est restriction budgétaire
Qu'en pense
-l'équipe médicale: pas trop concerné

-le chef de service: veut passer l'accreditation et a peur de perdre son service. Ne fait pas de vague et suit les directives.

-le cadre du service: semble découragée...

On va essayer les autres syndicats et mobiliser les autres services touchés (meme en salle de réveil).
la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
Voilà un article :
A 29 ans, Laure Verdier, diplômée en 2000 de l'école d'infirmières de Mende, en poste en cardiologie au CHU de Nîmes depuis avril 2005, n'a pas choisi l'hôpital public par hasard : « C'est un choix », explique la jeune femme, qui a aussi passé cinq ans au centre hospitalier de Montélimar . « J'ai fait des stages dans le public et dans le privé, je me sens plus en sécurité à l'hôpital, on a un contact direct avec les médecins, il y a toujours un interne ou un senior disponible. C'est vraiment une équipe pluridisciplinaire » , dit-elle en préambule. Et aussi : « L'hôpital accueille tout le monde, c'est le reflet de la société. » Sa carrière déjà bien remplie, a pourtant démarré par hasard : « C'était tout sauf infirmière... Passé le concours après le bac,
je n'avais pas 18 ans, je me suis donné un an pour essayer. C'est un boulot où on se sent utile, il n'y a pas de chômage, j'avais envie de rester dans le Sud... » L'essai est concluant. Ici, elle navigue d'un mois à l'autre sur un « gros service » qui mêle soins intensifs (6 lits), urgences (4 lits), surveillance continue (4 lits) et hospitalisation classique (30 lits). Pour janvier, elle est aux urgences, de matin (6 h 15 - 13 h 45) ou d'après-midi (13 h - 21 h), avec deux week-ends sur trois travaillés. Salaire ? « C'est indiscret ». Pas secret, il faut se référer à l'échelon 5 de la fonction publique hospitalière. Sans les primes. « 45 € pour un dimanche », annonce Laure, « l'aumône ». Elle ne s'en plaint pas : « Je ne suis pas si mal que ça, ici. Le jour où ça n'ira plus, je changerai de travail. » Pour l'instant, elle accepte : la pression qui accélère le temps, « il faut sélectionner les priorités et déléguer » ; les mêmes mots qu'on répète aux patients, pour « rassurer », « expliquer », « je me demande toujours ce que j'aimerais savoir si j'étais à leur place, sans minimiser les problèmes ». « Ça s'appelle l'empathie », dit-elle. Ce vendredi matin, une dame est décédée « c'est rare, on n'est souvent confronté à la mort ». En fin d'après-midi, des analyses sont en cours sur les deux autres personnes entrées pour des douleurs thoraciques et toujours placées sous sa responsabilité. Les incidents à répétition qui ont entaché l'image de l'hôpital, ces dernières semaines, sont encore un sujet de conversation récurrent : « Les patients nous demandent ce qu'on en pense... » Laure Verdier reste prudente : « On n'a pas tous les éléments, ce sont vraiment des drames. » Elle n'a pas attendu ça pour se « dire tous les jours qu'il faut faire gaffe, il faut savoir ce qu'on fait ». L'histoire de coronarographie ratée l'a « estomaquée », « je n'arrive pas à y croire ».
Quant à l'infirmière qui se trompe dans la perfusion au petit Ilyès... « C'est lourd ».
En ces temps où l'hôpital est très décrié, elle préfère se tourner vers « ce patient qui remonte du bloc et qui va bien ».
http://www.midilibre.com/articles/2009/ ... Laure.php5
A 29 ans, Laure Verdier, diplômée en 2000 de l'école d'infirmières de Mende, en poste en cardiologie au CHU de Nîmes depuis avril 2005, n'a pas choisi l'hôpital public par hasard : « C'est un choix », explique la jeune femme, qui a aussi passé cinq ans au centre hospitalier de Montélimar . « J'ai fait des stages dans le public et dans le privé, je me sens plus en sécurité à l'hôpital, on a un contact direct avec les médecins, il y a toujours un interne ou un senior disponible. C'est vraiment une équipe pluridisciplinaire » , dit-elle en préambule. Et aussi : « L'hôpital accueille tout le monde, c'est le reflet de la société. » Sa carrière déjà bien remplie, a pourtant démarré par hasard : « C'était tout sauf infirmière... Passé le concours après le bac,
je n'avais pas 18 ans, je me suis donné un an pour essayer. C'est un boulot où on se sent utile, il n'y a pas de chômage, j'avais envie de rester dans le Sud... » L'essai est concluant. Ici, elle navigue d'un mois à l'autre sur un « gros service » qui mêle soins intensifs (6 lits), urgences (4 lits), surveillance continue (4 lits) et hospitalisation classique (30 lits). Pour janvier, elle est aux urgences, de matin (6 h 15 - 13 h 45) ou d'après-midi (13 h - 21 h), avec deux week-ends sur trois travaillés. Salaire ? « C'est indiscret ». Pas secret, il faut se référer à l'échelon 5 de la fonction publique hospitalière. Sans les primes. « 45 € pour un dimanche », annonce Laure, « l'aumône ». Elle ne s'en plaint pas : « Je ne suis pas si mal que ça, ici. Le jour où ça n'ira plus, je changerai de travail. » Pour l'instant, elle accepte : la pression qui accélère le temps, « il faut sélectionner les priorités et déléguer » ; les mêmes mots qu'on répète aux patients, pour « rassurer », « expliquer », « je me demande toujours ce que j'aimerais savoir si j'étais à leur place, sans minimiser les problèmes ». « Ça s'appelle l'empathie », dit-elle. Ce vendredi matin, une dame est décédée « c'est rare, on n'est souvent confronté à la mort ». En fin d'après-midi, des analyses sont en cours sur les deux autres personnes entrées pour des douleurs thoraciques et toujours placées sous sa responsabilité. Les incidents à répétition qui ont entaché l'image de l'hôpital, ces dernières semaines, sont encore un sujet de conversation récurrent : « Les patients nous demandent ce qu'on en pense... » Laure Verdier reste prudente : « On n'a pas tous les éléments, ce sont vraiment des drames. » Elle n'a pas attendu ça pour se « dire tous les jours qu'il faut faire gaffe, il faut savoir ce qu'on fait ». L'histoire de coronarographie ratée l'a « estomaquée », « je n'arrive pas à y croire ».
Quant à l'infirmière qui se trompe dans la perfusion au petit Ilyès... « C'est lourd ».
En ces temps où l'hôpital est très décrié, elle préfère se tourner vers « ce patient qui remonte du bloc et qui va bien ».
http://www.midilibre.com/articles/2009/ ... Laure.php5
Recherche Permutation du Ch de Nîmes vers le CH de Lyon !
Quelqu'un est il intéressé par Nîmes, sa garrigue, son soleil et le CHU?
Quelqu'un est il intéressé par Nîmes, sa garrigue, son soleil et le CHU?
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
Voilà, mais quand il faut se mobiliser personne ne se bouge et quand je vois des discours comme celui que j'ai posté, je me dis que rien ne bougera tant que l'on accepte nos conditions de travail.deja,il vous faut etre une equipe vraiment soudée pour entamer quoique ce soit.Car a la moindre faille de votre part l'administration va s'y engouffrer dedant!
Recherche Permutation du Ch de Nîmes vers le CH de Lyon !
Quelqu'un est il intéressé par Nîmes, sa garrigue, son soleil et le CHU?
Quelqu'un est il intéressé par Nîmes, sa garrigue, son soleil et le CHU?
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
Ah c sur,personne ne bouge,il en suffit d'un ou deux...... et pourquoi cela ne serait pas toi?C'est sur cela demande pas mal d'energie,mais pourquoi ne pas deja voir avec tes collegue ce qu'elles pensent de leurs condition de travail,ce qu'elles seraient pretes a faire.... En somme tater le terrain!
ensuite organiser une reunion... etc...
Tu pourrais etre surprise de la reaction de tes collegues qui elles aussi n'attendent peut etre qu'une personne pour se bouger.....
ensuite organiser une reunion... etc...
Tu pourrais etre surprise de la reaction de tes collegues qui elles aussi n'attendent peut etre qu'une personne pour se bouger.....
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
Tous ces message ne montre qu'une chose la politique actuelle de notre gouvernement pour diminuer les coûts... et cela en diminuant surtout les effectifs.
je sais que dans differents services d'urgences en effet, la direction souhaite optimiser les effectifs en fonction du flux de patient:
en clair, si il n'y a rien a faire on rentre à la maison pour être rappellé si les patients arrivent... evidement c'est abherant, revoltant...
idem maintenant on ne remplace plus les absents. en effet dans mon service (rea-soins continus) on est 3 IDE et 2 AS pour 5 patients de réa et 5 patients de soins continus. Et bien si il manque un IDE ou 1 AS et bien si on ne trouve personne pour le remplacer et bien tanpis on laisse comme ça et c'est tout.
Je pense qu'effectivement il faut être solidaire et mobiliser tout le monde, mais je pense qu'à ce stade là c'est à une autre echelle qu'il faut se mobiliser. Qu'en est-il au niveau national y a-t-il un rassemblement possible? au niveau des syndicats arrivent-ils a s'entendre?
a-t-on les possibilités de tenir une grève de plusieurs semaines sans s'essoufler?
je sais que dans differents services d'urgences en effet, la direction souhaite optimiser les effectifs en fonction du flux de patient:
en clair, si il n'y a rien a faire on rentre à la maison pour être rappellé si les patients arrivent... evidement c'est abherant, revoltant...
idem maintenant on ne remplace plus les absents. en effet dans mon service (rea-soins continus) on est 3 IDE et 2 AS pour 5 patients de réa et 5 patients de soins continus. Et bien si il manque un IDE ou 1 AS et bien si on ne trouve personne pour le remplacer et bien tanpis on laisse comme ça et c'est tout.
Je pense qu'effectivement il faut être solidaire et mobiliser tout le monde, mais je pense qu'à ce stade là c'est à une autre echelle qu'il faut se mobiliser. Qu'en est-il au niveau national y a-t-il un rassemblement possible? au niveau des syndicats arrivent-ils a s'entendre?

a-t-on les possibilités de tenir une grève de plusieurs semaines sans s'essoufler?
"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux." Antoine de Saint-Exupery
- viperus
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- Inscription : 31 oct. 2008 16:24
- Localisation : Loin de Ma Provence natale malheureusement...
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
Il faut un mouvement qui dure... Ce n'est pas la grève du 29/01 qui va faire changer les choses... on va aller râler 1 après-midi, et ensuite : basta... tout ce petit monde retournera à ses fourneaux (en râlant) ! Il faut être dans la rue pendant plusieurs jours, sinon il n'y aura aucune prise de conscience de quiconque. En plus, le 29/01 sera une journée qui regroupera plusieurs professions... on va encore passer inaperçus !cline67 a écrit :
Je pense qu'effectivement il faut être solidaire et mobiliser tout le monde, mais je pense qu'à ce stade là c'est à une autre echelle qu'il faut se mobiliser. Qu'en est-il au niveau national y a-t-il un rassemblement possible? au niveau des syndicats arrivent-ils a s'entendre?![]()
a-t-on les possibilités de tenir une grève de plusieurs semaines sans s'essoufler?
Nos syndicats doivent mobiliser un maximum et pour un mouvement reconductible... mais bon quand on voit que SArko n'a été accueilli en Alsace que par 250 agents hospitaliers grévistes... hier il a été accueilli par plus de 2000 agents de l'éducation nationale... Y'a pas photo !
En tout cas, pour ma part, si un tel mouvement se met en place : je suis partante... quitte à manger des conserves pendant 1 mois ! tant pis ! Par contre, une journée de grève noyée dans la masse ne me motive pas... et à ce jour, je ne sais toujours pas si j'irais manifester le 29...

Quand "les autres" te font douter, penses aux malades qui t'ont donné leur dernier regard...et tu sauras ce que tu vaux !
Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
je persiste et je signe.... pourkoi pas des manif nocturnes.... ca empecherait ce beau monde de dormir! 

Re: Alerte hôpital public en détresse vitale
ok comment ça s'organise?lucie07 a écrit :je persiste et je signe.... pourkoi pas des manif nocturnes.... ca empecherait ce beau monde de dormir!
"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux." Antoine de Saint-Exupery