continuer à travailler après un décès: dur? facile?

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danette_c
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continuer à travailler après un décès: dur? facile?

Message par danette_c »

bonjour,
j'aimerais savoir comment ça s'est passé pour ceux d'entre vous qui ont eu un décès dans leur famille/amis pour travailler ensuite?
Car nous sommes quand même dans un métier de la santé où des gens malades on en voit tous les jours, des gens proches de le mort on en voit aussi,...
Moi perso, depuis peu j'ai perdue ma grand-mère (à qui je tenais autant que ma mère) et ça fait bizarre de continuer à exercer comme ça, c'est pas facile... Je vois des gens qui ont plus de chances qu'elle, des gens qui pourraient très bien etre elle, c'est surtout mon contact avec les personnes agées en fait qui à un peu changé...
Dur dur de continuer à soigner pour la vie quand la mort vous arrache quelqu'un sans que vous n'ayiez pu rien faire.
"la maladie est la science du médecin; le malade,l'art de l'infirmière"
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sag??line
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Re: continuer à travailler après un décès: dur? facile?

Message par sag??line »

Bonjour Dianette,

Comme toi, j'adorai ma grand-mère :love: ; j'étais même bien plus proche d'elle que de ma propre mère. Quand elle est décédée :pleure: , ça m'a bien aidée de continuer à travailler...ça m'évitait de ressasser que je ne la verrai plus jamais...

:fleche: Comme toi aussi, certaines personnes âgées me font penser à elle 8) , et comme toi, ça a modifié un peu mes relations aux personnes âgées, parce-que souvent, je me dis que ça pourrait être ma grand-mère...du coup, j'essaie d'être une soignante comme j'aurais aimé que les soignants soient avec ma Mémé, et je respecte d'autant plus la personne âgée en essayant de comprendre ses besoins, ses angoisses et ses attentes et en m'adaptant à son rythme.

:bisous:
Applique-toi à soigner autrui tel que tu aimerais être soigné toi-même.
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binoute1
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Re: continuer à travailler après un décès: dur? facile?

Message par binoute1 »

là où je travaille il y a un couple qui ont bien cnnu mes grand parents!ça fait bizarre. Comme dit Sagéline, qd on soigne on le fait comme on aurait voulu que les autres le fasse pour mamie. D'ailleurs je me suis déjà demandé si c'est pas pour ça que j'ai "atterrie" en gériatrie? Je préfère ne pas répondre.
En plus c'est vrai qu'à l'IFSI on te dit de ne pas t'attacher mais ce sont des personnes que l'on voit tous les jours, qui te connaissent....alors sûrement que ta relation soignate va changer mais pas forcément en mal
bon courage à toi :bisous:
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Re: continuer à travailler après un décès: dur? facile?

Message par Claire36 »

moi j'ai perdu mon père et le travaille m'a bien aidé.
Chez moi le travail c'est thérapeutique.
Quand jetais au boulot, je ne pensais plus trop à mon père.
Évidement quand je vois des patients qui ont la même pathologie je pense à lui mais jamais je ne me dis " si c'était mon père"
donc aucun soucis pour moi
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Re: continuer à travailler après un décès: dur? facile?

Message par poupette_a »

moi c'est pareil, j'ai eu des déces dans ma famille, et si je n'avais pas eu le travail, je l'aurai vraiment mal vécu. Comme dit claire 36, le travail c'est therapeutique parce que quand je suis au boulot, je pense aux autres, je prends soin d'eux et je n'ai pas forcément le temps de penser a moi... je préfere 1000 fois être à l'hopital quit a faire la gueule que d'être chez moi a pleurer, à ruminer toute seule. AU moins, je me rends utile. Et pourtant, j'en croise des pathologies similaires...
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Re: continuer à travailler après un décès: dur? facile?

Message par stef3n »

Ma gd-mère est décédée il y a bientôt 3 mois , et même si on savait que sa fin était proche, ça fait tjs un choc et c'est douloureux.
Moi aussi, j'ai eu le besoin d'aller bosser, voir du monde, parler, évacuer ma peine...
Certes, je n'avais pas la tête au travail, mais ça m'a aidée...
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Re: continuer à travailler après un décès: dur? facile?

Message par puer75 »

Pour l'avoir vécu récemment, je dirai que d'aller au boulot permet de penser à autre chose ;)
Au moins, je discutais avec mes collègues, je rigolais avec elles, je m'occupais des enfants, je leur parlais ;)
Et pendant ce temps, je ne pensais pas à ma peine ;)
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