la condition de l'infirmiere francaise
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
la condition de l'infirmiere francaise
Bonjour a tous et a toutes!
Je viens chercher votre aide. j'ai un ami quebequois, realisateur d'une emission de radio sur Montreal qui souhaiterai faire un sujet sur les conditions de travail des infirmieres francaises et quebequoises. Dans ce cadre il souhaite donc m'interviewer dans son émission afin d'en debattre; Mais soucieuse d'etre le reflet des infirmieres francaises et non de ma propre opinion, je viens chercher ici vos témoignages et avis afin d'en faire un petit condensé pour l'émission. Les principaux themes seront la condition salariale,la reconnaissance par l'état, penurie, surnombre etc etc. Enfin voila tout ce que vous avez envie de dire sur vos conditions de travail dites le ici, ca m'aidera bien!
Je viens chercher votre aide. j'ai un ami quebequois, realisateur d'une emission de radio sur Montreal qui souhaiterai faire un sujet sur les conditions de travail des infirmieres francaises et quebequoises. Dans ce cadre il souhaite donc m'interviewer dans son émission afin d'en debattre; Mais soucieuse d'etre le reflet des infirmieres francaises et non de ma propre opinion, je viens chercher ici vos témoignages et avis afin d'en faire un petit condensé pour l'émission. Les principaux themes seront la condition salariale,la reconnaissance par l'état, penurie, surnombre etc etc. Enfin voila tout ce que vous avez envie de dire sur vos conditions de travail dites le ici, ca m'aidera bien!
Re: la condition de l'infirmiere francaise
Personne pour donner son avis??
Re: la condition de l'infirmiere francaise
condition salariale: on est payé une misére
aucune reconnaissance étatique, on nous prend le plus souvent pour des enfants de 5 ans !
une pénurie sans précedent qui va etteindre son point culminant en 2012 !
en gros c'est la merde !
aucune reconnaissance étatique, on nous prend le plus souvent pour des enfants de 5 ans !
une pénurie sans précedent qui va etteindre son point culminant en 2012 !
en gros c'est la merde !

"Si dieu existe, j'espere qu'il a une bonne excuse!" woody allen.
Re: la condition de l'infirmiere francaise
Conditions de travail, salariale, de reconnaissance et de reflexion proche du néant intersidéral.
Mais c'est mérité vu la soumission du corps infirmier dans son ensemble
(bravo aux individus qui échappent à la norme).
Mais c'est mérité vu la soumission du corps infirmier dans son ensemble

Ya que deux sortes d'infirmiers: les infirmiers psy et ceux qui rêvent de l'être.
Re: la condition de l'infirmiere francaise
tout pareil que vinch et argrath, malheureusement. Le pire est peut-être la "pseudo-reconnaissance" dont nous abreuvent les politiques à chaque fois qu'ils parlent de la profession, du genre :"les infirmières...qui font un travail formidaaaaable etc.
", mais qui n'a aucune réalité sur le terrain. nous sommes cantonnés à des rôles d'éxécutants, limités au rôle sur prescription, et même celà est discuté, puisqu'il m'a été répondu (alors que je demandais des prescriptions de traitements si besoin pour ados en grande souffrance) que "les soignants utilisaient ce type de traitement pour leur confort personnel"
...
peut-être des collègues pourront-ils donner un point de vue plus positif, parce que sinon cette émission radio risque d'être sanglante +++
...


peut-être des collègues pourront-ils donner un point de vue plus positif, parce que sinon cette émission radio risque d'être sanglante +++

je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
Re: la condition de l'infirmiere francaise
je pense qu'il est important surtout en ce moment de montrer au médias en tout genre comment notre profession dans ce pays est en pleine déconfiture !
"Si dieu existe, j'espere qu'il a une bonne excuse!" woody allen.
Re: la condition de l'infirmiere francaise
Crise d'identité professionnelle.
Ou comment étre soit un mini médecin avec un petit stétho, soit un super aide-soignant avec un gant de toilette géant.
Mais infirmier, ah bonne question, c'est quoi?
Même les patients ne le savent pas, pour eux je suis Docteur.....nan, nan je leur réponds.....et comment pourraient t'ils le savoir quand l'encadrement de l'étab dans lequel je bosse répond à nos difficultés:
Tant que nous ne faisons pas d'erreur thérapeutique, nous sommes bon. Traduction, nous pouvons bâcler notre rôle propre du moment que nous ne faisons pas d'erreurs thérapeutiques.
T2A oblige, les médecins travaillent sur plusieurs services là où je travaille, ils passent donc en coup de vent et ne prennent pas le temps d'écouter les patients.....et ceux ci n'osent pas les arreter dans leur courses éffrénées pour leur dire ce qu'ils ont à dire.
A votre avis, qui se sent obligé alors à prendre le temps de répondre à une question purement médicale et qui n'est pas médecin?
Logiciel dédié au dossier médical informatisé difficile à utiliser dans le sens où le projet médical ainsi que le diagnostic médical de tel ou tel patient ne ressort pas au premier coup d'oeil.
Il est hors de question à ce que je puisse répondre quoique ce soit en matière de diagnostic médical quand tout n'est que suscpition de ou interrogation à....
Guerre IDE-médecin, l'infirmier pose trop de question, l'infirmier doit regrouper ses questions.....ahhhh mais c'est jamais le moment!
Mais ces questions ne sont jamais celle de l'infirmier, celui-ci n'est que le vecteur des questions de patient auxquelles le médecin soit y a répondu évasivement, soit le patient n'a pas oser poser sa question lorsque le médecin fait sa visite!
Guerre Patient-IDE et c'est une incompréhension légitime.
Si l'infirmier n'assure pas son rôle propre, le patient ne sait pas ce qu'est un infirmier, ce qui fait que pour le patient, l'infirmier est un petit médecin, susceptible de formuler un diagnostic, de donner un résultat d'éxamen, de préscrire un somnifère, un laxatif....quand le vrai médecin ,lui, ne peut ou ne veut le faire(qu'importe, c'est son job à lui le médecin, c'est à lui de régler ses problèmes professionnels).
Alors j'en suis arrivé, et je pense que c'est la solution, à dire à mes patients que non je ne suis pas compétent à répondre à votre question, non je n'ai pas de pouvoir de préscription je ne peux pas vous donner telle ou telle thérapeutique, mais je vais en référer au médecin, je ne sais pas s'il va vous répondre tout de suite au moment ou vous me le dites, mais il sera au courant...
Prenez le temps de lui en parler lorsqu'il fait sa visite, c'est un instant qui vous est privilégié pour dire ce que vous avez à lui dire. N'hésitez pas à l'arreter dans son mouvement, c'est un professionnel comme un autre, sous entendu ce n'est pas un Dieu.
Au moment où tout n'est que problème d'organisation à l'hôpital, même le patient doit s'organiser dans ses informations qu'il donne ou n'ose pas donner, dans sa façon de se prendre en charge ou pas.....c'est terrible d'en arriver à écrire ce que je viens d'écrire, c'est ma déprime du moment
Alors oui, certains patients abusent, et là le médecin est bien content de trouver l'infirmier pour dire au patient qu'il abuse.
Mais je ne m'y anventure pas, ce genre de patient, même si lui aussi ne sait pas ce que infirmier veut dire, ne sait qu'une seule chose: que le médecin, c'est lui le chef!
alors c'est quoi le rôle propre de l'infirmier pour le patient s'il pense à tord que le médecin en est le chef.
Que tout le monde est médecin de l'ASH au médecin pour le patient, serpillothérapeute, toilétothérapeute, seringothérapeute, tant que le médecin n'assure pas son rôle et que pour le patient, il y a confusion de genre.
Ou comment étre soit un mini médecin avec un petit stétho, soit un super aide-soignant avec un gant de toilette géant.
Mais infirmier, ah bonne question, c'est quoi?
Même les patients ne le savent pas, pour eux je suis Docteur.....nan, nan je leur réponds.....et comment pourraient t'ils le savoir quand l'encadrement de l'étab dans lequel je bosse répond à nos difficultés:
Tant que nous ne faisons pas d'erreur thérapeutique, nous sommes bon. Traduction, nous pouvons bâcler notre rôle propre du moment que nous ne faisons pas d'erreurs thérapeutiques.
T2A oblige, les médecins travaillent sur plusieurs services là où je travaille, ils passent donc en coup de vent et ne prennent pas le temps d'écouter les patients.....et ceux ci n'osent pas les arreter dans leur courses éffrénées pour leur dire ce qu'ils ont à dire.
A votre avis, qui se sent obligé alors à prendre le temps de répondre à une question purement médicale et qui n'est pas médecin?
Logiciel dédié au dossier médical informatisé difficile à utiliser dans le sens où le projet médical ainsi que le diagnostic médical de tel ou tel patient ne ressort pas au premier coup d'oeil.
Il est hors de question à ce que je puisse répondre quoique ce soit en matière de diagnostic médical quand tout n'est que suscpition de ou interrogation à....
Guerre IDE-médecin, l'infirmier pose trop de question, l'infirmier doit regrouper ses questions.....ahhhh mais c'est jamais le moment!
Mais ces questions ne sont jamais celle de l'infirmier, celui-ci n'est que le vecteur des questions de patient auxquelles le médecin soit y a répondu évasivement, soit le patient n'a pas oser poser sa question lorsque le médecin fait sa visite!
Guerre Patient-IDE et c'est une incompréhension légitime.
Si l'infirmier n'assure pas son rôle propre, le patient ne sait pas ce qu'est un infirmier, ce qui fait que pour le patient, l'infirmier est un petit médecin, susceptible de formuler un diagnostic, de donner un résultat d'éxamen, de préscrire un somnifère, un laxatif....quand le vrai médecin ,lui, ne peut ou ne veut le faire(qu'importe, c'est son job à lui le médecin, c'est à lui de régler ses problèmes professionnels).
Alors j'en suis arrivé, et je pense que c'est la solution, à dire à mes patients que non je ne suis pas compétent à répondre à votre question, non je n'ai pas de pouvoir de préscription je ne peux pas vous donner telle ou telle thérapeutique, mais je vais en référer au médecin, je ne sais pas s'il va vous répondre tout de suite au moment ou vous me le dites, mais il sera au courant...
Prenez le temps de lui en parler lorsqu'il fait sa visite, c'est un instant qui vous est privilégié pour dire ce que vous avez à lui dire. N'hésitez pas à l'arreter dans son mouvement, c'est un professionnel comme un autre, sous entendu ce n'est pas un Dieu.
Au moment où tout n'est que problème d'organisation à l'hôpital, même le patient doit s'organiser dans ses informations qu'il donne ou n'ose pas donner, dans sa façon de se prendre en charge ou pas.....c'est terrible d'en arriver à écrire ce que je viens d'écrire, c'est ma déprime du moment

Alors oui, certains patients abusent, et là le médecin est bien content de trouver l'infirmier pour dire au patient qu'il abuse.
Mais je ne m'y anventure pas, ce genre de patient, même si lui aussi ne sait pas ce que infirmier veut dire, ne sait qu'une seule chose: que le médecin, c'est lui le chef!
alors c'est quoi le rôle propre de l'infirmier pour le patient s'il pense à tord que le médecin en est le chef.
Que tout le monde est médecin de l'ASH au médecin pour le patient, serpillothérapeute, toilétothérapeute, seringothérapeute, tant que le médecin n'assure pas son rôle et que pour le patient, il y a confusion de genre.
Force et courage
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
-
- Adepte
- Messages : 110
- Inscription : 21 mars 2008 16:44
Re: la condition de l'infirmiere francaise
L'infirmière française fait tout, mais n'est reconnue en rien...! Et finalement c'est assez mérité étant donné le peu de revendications "globales" de notre profession.
L'infirmière doit être capable de remplacer chaque catégorie de professionnels, de l'aide soignante au kiné, en passant par l'ASH ou le médecin. Elle ramasse les revendications des autres catégories également, et compense ce qu'ils refusent de faire.
Et oui, nos patients dépendent de nous et ce que les autres font pas, on devra le faire à un moment donné puisqu'on a encore un minimum de conscience professionnelle.
Alors les conditions de travail sont forcément desastreuse, puisqu'on remplace (et oui, il faut bien que qqun s'occupe des patients et puis on arrive à nous faire croire qu'on est indispensable alors...), alors la fatigue s'accumule, le ras le bol, et quand on en peut plus, on va se plaindre mais là, il n'y a plus aucune des personnes qui pourtant étaient d'accord pour venir revendiquer avec nous !!
Ce que notre profession vit, elle ne pourra pas s'en plaindre tant qu'elle ne se sera pas faite entendre ! Et ce n'est pas ces foutues promesses de reconnaissance qui nous font patienter encore qq mois, années, qui changeront qqchose à la situation !
L'infirmière doit être capable de remplacer chaque catégorie de professionnels, de l'aide soignante au kiné, en passant par l'ASH ou le médecin. Elle ramasse les revendications des autres catégories également, et compense ce qu'ils refusent de faire.
Et oui, nos patients dépendent de nous et ce que les autres font pas, on devra le faire à un moment donné puisqu'on a encore un minimum de conscience professionnelle.
Alors les conditions de travail sont forcément desastreuse, puisqu'on remplace (et oui, il faut bien que qqun s'occupe des patients et puis on arrive à nous faire croire qu'on est indispensable alors...), alors la fatigue s'accumule, le ras le bol, et quand on en peut plus, on va se plaindre mais là, il n'y a plus aucune des personnes qui pourtant étaient d'accord pour venir revendiquer avec nous !!
Ce que notre profession vit, elle ne pourra pas s'en plaindre tant qu'elle ne se sera pas faite entendre ! Et ce n'est pas ces foutues promesses de reconnaissance qui nous font patienter encore qq mois, années, qui changeront qqchose à la situation !
Re: la condition de l'infirmiere francaise
Merci aux personnes qui ont repondues!
J'en profite pour faire remonter le topic, si d'autres personnes ont envie de s'exprimer.
J'en profite pour faire remonter le topic, si d'autres personnes ont envie de s'exprimer.
-
- Messages : 22
- Inscription : 20 nov. 2008 11:25
Re: la condition de l'infirmiere francaise
salut
je pense que nous pouvons parler de nos salaires qui sont effectivement très bas comparé à d'autres pays. La charge de travail également me semble importante, nous sommes un des pays "dévelloppé" où le nombre d'IDE par malade est le plus bas.
je pense que nous pouvons parler de nos salaires qui sont effectivement très bas comparé à d'autres pays. La charge de travail également me semble importante, nous sommes un des pays "dévelloppé" où le nombre d'IDE par malade est le plus bas.
"Don't let your fears stand in the way of your dreams"
Re: la condition de l'infirmiere francaise
j'y vais de mon couplet :
situation de l'ide en france ? nulle ! pas de reconnaissance, des paies lamentables vu nos horaires de boulot, notre responsabilité, des médecins qui ne savent pas ce qu'est le diagnostic infirmier, assez responsable pour être inculpée si problème pas assez pour avoir son mot à dire sur l'organisation de son travail, des conditions de travail qui se dégradent depuis plus de 13 ans (de ce que je vois) : limitation des remplacements, revenir sur des jours de repos, se faire balader de service en service pour boucher les trous et parce qu'il faut être "polyvalente", notre role réduit à être des techniciennes et pas assez de temps pour le relationnel. le seul conseil que j'aurais à dire à quelqu'un qui rêve de faire ce boulot : changez d'idée ! pourquoi la durée de travail d'une Ide en france est estimée à moins de 10 ans ? et la super reconnaissance LMD... quand je vois ce qu'on me raconte sur la suisse il y a des jours où je me dis que je passerai bien la frontière ! quant aux soi disant équivalences que nous permet d'avoir le DE c'est à l'appréciation de la structure où l'on veut se réorienter (voulant me réorienter en psychomot, je me suis fais envoyer bouler, théoriquement nous pouvons entrer en 2e année directement, refusé par la formation de psychomot obligation de faire les 3 ans même avec plus de 5 ans de DE alors que les instits ont une formation en 1 an qui leur permet d'avoir l'équivalence psychomot !!!)
en libéral : des actes courants pas tarifables car n'existant pas dans la nomenclature (préparation distribution de médicaments, surveillance TA, pose dépose bas contention, instillation collyre, relation d'aide...), consultation infirmière inexistante...
le rêve !
situation de l'ide en france ? nulle ! pas de reconnaissance, des paies lamentables vu nos horaires de boulot, notre responsabilité, des médecins qui ne savent pas ce qu'est le diagnostic infirmier, assez responsable pour être inculpée si problème pas assez pour avoir son mot à dire sur l'organisation de son travail, des conditions de travail qui se dégradent depuis plus de 13 ans (de ce que je vois) : limitation des remplacements, revenir sur des jours de repos, se faire balader de service en service pour boucher les trous et parce qu'il faut être "polyvalente", notre role réduit à être des techniciennes et pas assez de temps pour le relationnel. le seul conseil que j'aurais à dire à quelqu'un qui rêve de faire ce boulot : changez d'idée ! pourquoi la durée de travail d'une Ide en france est estimée à moins de 10 ans ? et la super reconnaissance LMD... quand je vois ce qu'on me raconte sur la suisse il y a des jours où je me dis que je passerai bien la frontière ! quant aux soi disant équivalences que nous permet d'avoir le DE c'est à l'appréciation de la structure où l'on veut se réorienter (voulant me réorienter en psychomot, je me suis fais envoyer bouler, théoriquement nous pouvons entrer en 2e année directement, refusé par la formation de psychomot obligation de faire les 3 ans même avec plus de 5 ans de DE alors que les instits ont une formation en 1 an qui leur permet d'avoir l'équivalence psychomot !!!)
en libéral : des actes courants pas tarifables car n'existant pas dans la nomenclature (préparation distribution de médicaments, surveillance TA, pose dépose bas contention, instillation collyre, relation d'aide...), consultation infirmière inexistante...
le rêve !
Re: la condition de l'infirmiere francaise
olala que de choses à dire, un salaire de misère 1600 euros après 6ans1/2 de diplôme, sans compter les 1,07 euros de l'heure de nuit lol c'est énooooooorme!!!
la non reconnaissance et maintenant les tribunaux dès qu'il y a quelque chose.
Sans compter les insultes des patients et des familles, je travaille aux urgences et c'est monnaie courante, ils ne comprennent pas pourquoi ils attendent, c'est trop looooon!!! on doit être en train de boire le café ou manger ! ah oui c'est vrai l'infirmière est un animal qui n'a pas besoin de manger! lol
les politiques nous brossent dans le sens du poil et on en redemande, personne ne se bouge pour defendre notre profession.
Alors des fois j'irais bien élever des chèvres dans le larzac!!!!
mais bon malheureusement j'aime mon métier
la non reconnaissance et maintenant les tribunaux dès qu'il y a quelque chose.
Sans compter les insultes des patients et des familles, je travaille aux urgences et c'est monnaie courante, ils ne comprennent pas pourquoi ils attendent, c'est trop looooon!!! on doit être en train de boire le café ou manger ! ah oui c'est vrai l'infirmière est un animal qui n'a pas besoin de manger! lol
les politiques nous brossent dans le sens du poil et on en redemande, personne ne se bouge pour defendre notre profession.
Alors des fois j'irais bien élever des chèvres dans le larzac!!!!
mais bon malheureusement j'aime mon métier
- véro89
- Insatiable
- Messages : 425
- Inscription : 30 avr. 2007 17:10
- Localisation : trop loin des bords...
Re: la condition de l'infirmiere francaise



Ca devrait bien résumer le costume...la fonction....mais la population nous soutient et nous apprécient...donc on est sauvées...



Re: la condition de l'infirmiere francaise
http://www.sante-et-travail.fr/malaise- ... b_829.html" target="_blank
La revue santé travail consacre un dossier sur le "Malaise à l'hôpital" :
L'excès de procédures nuit à la sécurité des patients
Un personnel soignant désorienté
Une perception dégradée des conditions de travail
Efforts physiques accrus, rythmes plus contraignants, impression d'un manque d'effectifs... Selon deux enquêtes, menées en 1998 et 2003, la perception que le personnel hospitalier a de ses conditions de travail s'est dégradée.
Mieux organiser les soins pour améliorer le travail
Apporter des réponses opérationnelles, et non comptables, aux dysfonctionnements de l'organisation des soins à l'hôpital peut permettre d'améliorer la qualité du service rendu aux patients, mais aussi les conditions de travail des personnels.
A Landerneau, l'hôpital psy soigne aussi le travail
Dans le Finistère, le mode de fonctionnement adopté par l'hôpital psychiatrique de Landerneau permet d'impliquer les patients dans le travail de soins et d'associer le personnel hospitalier à son élaboration. Une démarche exigeante mais bénéfique.
Alertes tous azimuts des CHSCT
Dégager des temps et des lieux d'échanges
Un tiers des paramédicaux hospitaliers lâchent leur métier avant la retraite. Médecin du travail et responsable de l'enquête Presst-Next, Madeleine Estryn-Behar analyse les causes de ces défections et suggère quelques remèdes.
En vente dans certaines librairies ou en ligne..
La revue santé travail consacre un dossier sur le "Malaise à l'hôpital" :
L'excès de procédures nuit à la sécurité des patients
Un personnel soignant désorienté
Une perception dégradée des conditions de travail
Efforts physiques accrus, rythmes plus contraignants, impression d'un manque d'effectifs... Selon deux enquêtes, menées en 1998 et 2003, la perception que le personnel hospitalier a de ses conditions de travail s'est dégradée.
Mieux organiser les soins pour améliorer le travail
Apporter des réponses opérationnelles, et non comptables, aux dysfonctionnements de l'organisation des soins à l'hôpital peut permettre d'améliorer la qualité du service rendu aux patients, mais aussi les conditions de travail des personnels.
A Landerneau, l'hôpital psy soigne aussi le travail
Dans le Finistère, le mode de fonctionnement adopté par l'hôpital psychiatrique de Landerneau permet d'impliquer les patients dans le travail de soins et d'associer le personnel hospitalier à son élaboration. Une démarche exigeante mais bénéfique.
Alertes tous azimuts des CHSCT
Dégager des temps et des lieux d'échanges
Un tiers des paramédicaux hospitaliers lâchent leur métier avant la retraite. Médecin du travail et responsable de l'enquête Presst-Next, Madeleine Estryn-Behar analyse les causes de ces défections et suggère quelques remèdes.
En vente dans certaines librairies ou en ligne..
Infirmière S. T.