stage en milieu SCOLAIRE
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stage dans un collège...?
qu'est-ce qu'on fait exactement quand on fait un stage infirmier dans un collège ? personnellemnt, il n'y avait pas d'infirmier(e) dans mon collège, ni dans mon lycée....
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Re: stage dans un collège...?
plumite a écrit :qu'est-ce qu'on fait exactement quand on fait un stage infirmier dans un collège ?
Un très bon article sur l'infirmière scolaire dans le dernier Soins pédiatrie.
On fait ce que fait l'infirmière scolaire. Ça peut être de la visite médicale (test de vue, biométrie, conseils de santé, vaccination...), vous pouvez être appelé sur un accident ou un problème médical (en particulier dans les établissements techniques, avec des machines dangereuses), un élève peut venir dans votre infirmerie... L'infirmière scolaire participe aux réunions de l'établissement, elle peut donner son avis pour les questions concernant la santé.
Elle peut proposer des interventions dans les classes sur des sujets de santé (mst, sida, alimentation, alcool, cigarette, autres drogues...). Elle peut si elle est formée organiser des formations ou des initiations au secourisme...
Moi j'ai fait un stage dans un collège en 2ème année.J'étais dans l'infirmerie avec l'infirmière , on soignait les petits bobos et on faisait passer aussi les visites médicales avec le médecin.Ensuite on avait mis en place une journée de prévention sur la sexualité avec des intervenants du planning familial. Voilà c t sympa mais assez calme au niveau soin !
à force de pérsévérence on arrive à tout !
en 3ème année j'ai effectué le stage de santé publique dans un lycée technique avec internat......et cela m'a énormément plu....ce fut un des stages les plus enrichissant de ma formation (prévention des accidents car les élèves utilisaient des machines dangeureuses avec risques de blessures aux mains, apprentissage des gestes de secourisme, préparation des actions préventives et éducatives....)
L'INFIRMIER(ERE) DE L'EDUCATION NATIONALE
Il (elle) est recruté(e) sur concours externe ou interne avec publication annuelle du nombre de postes dans chaque rectorat. Les épreuves sont organisées dans l'académie et sont identiques pour le concours externe et interne.
Après son admission, au moment de sa prise de fonction, l'infirmier(ère) recevra une formation de deux fois trois jours d'adaptation à l'emploi, organisée par l'infirmier(ère) conseiller(ère) technique rectoral(e). Cette formation l'initie aux textes officiels relatifs à la Mission de la promotion de la santé en faveur des élèves. Son secteur d'intervention ou l'établissement d'affectation lui sont présentés en tenant compte de la population et des problèmes prioritaires.
Il (elle) bénéficiera ensuite de la formation continue au sein du PAF et des journées techniques organisées par les conseiller(ère)s techniques. Des domaines d'actualité seront abordés comme la prévention de la violence, l'éducation à la santé, le secourisme.
Les principales missions de l' infirmier(ère) de l'Education nationale sont :
l'accueil des élèves
participation, par un dépistage infirmier, à la visite médicale obligatoire entre 5 et 6 ans
le suivi de l'état de santé des élèves
l'hygiène générale en milieu scolaire
éducation à la santé
l'organisation des urgences et des soins
intégration scolaire des élèves malades ou handicapés
L'infirmier(ère) est habilité(e) à accomplir les actes et soins infirmiers relevant de sa compétence et notamment l'exécution de prescriptions médicales nominatives, qualitatives et quantitatives pour des élèves devant poursuivre un traitement au cours de l'année scolaire. Il (elle) est tenu(e) au secret professionnel.
A la rentrée 1999, on comptait, dans l'Education Nationale, 5739 infirmier(ère)s "équivalents temps plein", soit un(e) infirmier(ère) pour 2200 élèves. Ces chiffres recouvrent d'importantes disparités. Compte-tenu du nombre de lycées et collèges, cette fonction n'est pas exercée partout à temps plein. Il est à noter que 4% des infirmier(ère)s occupent des postes de conseiller dans les rectorats et les inspections académiques. (cf : Revue de l'infirmier(e), N° 52, septembre 1999)
L'infirmier(ère) de l'Education nationale peut se trouver affecté(e) soit dans un établissement secondaire, soit dans un secteur géographique comprenant plusieurs établissements.
- dans un établissement secondaire
Il (elle) est placé(e) sous l'autorité hiérarchique du chef d'établissement qui répartit ses 41 heures de travail hebdomadaire après avis et accord de l'infirmier(ère) conseiller(ère) technique départemental(e).
Dans les établissements avec internat, il (elle) bénéficie d'un logement de fonction, mais doit assurer 5 gardes de nuit par semaine.
Le nombre d'élèves qui lui est attribué varie de 250 à 2000.
- l'infirmier(ère) de secteur
Il (elle) intervient dans une zone géographique regroupant des écoles maternelles, primaires et des collèges. Il (elle) est donc itinérant(e), mais n'est pas doté(e) d'un véhicule de fonction. Son amplitude hebdomadaire de travail est de 39 heures. Il (elle) bénéficie de congés d'été du 15 juillet au 1er septembre et de la moitié de toutes les petites vacances scolaires.
Le nombre d'élèves qui lui est attribué varie de 3000 à 6000 selon son secteur géographique.
La définition du secteur d'intervention tient compte de la zone géographique, du nombre d'élèves et des populations d'enfants prioritaires.
L'infirmier(ère) conseiller(ère) technique départementale est amené(e) à modifier les secteurs en fonction des fluctuations de population d'enfants prioritaires pour équilibrer les charges de travail.
Bien qu'en constante augmentation, le nombre d'infirmier(ère)s reste insuffisant et la répartition des postes est inégale selon les académies malgré des tentatives de rééquilibrage des charges de travail.
L'INFIRMIER(ERE) DE L'EDUCATION NATIONALE
Il (elle) est recruté(e) sur concours externe ou interne avec publication annuelle du nombre de postes dans chaque rectorat. Les épreuves sont organisées dans l'académie et sont identiques pour le concours externe et interne.
Après son admission, au moment de sa prise de fonction, l'infirmier(ère) recevra une formation de deux fois trois jours d'adaptation à l'emploi, organisée par l'infirmier(ère) conseiller(ère) technique rectoral(e). Cette formation l'initie aux textes officiels relatifs à la Mission de la promotion de la santé en faveur des élèves. Son secteur d'intervention ou l'établissement d'affectation lui sont présentés en tenant compte de la population et des problèmes prioritaires.
Il (elle) bénéficiera ensuite de la formation continue au sein du PAF et des journées techniques organisées par les conseiller(ère)s techniques. Des domaines d'actualité seront abordés comme la prévention de la violence, l'éducation à la santé, le secourisme.
Les principales missions de l' infirmier(ère) de l'Education nationale sont :
l'accueil des élèves
participation, par un dépistage infirmier, à la visite médicale obligatoire entre 5 et 6 ans
le suivi de l'état de santé des élèves
l'hygiène générale en milieu scolaire
éducation à la santé
l'organisation des urgences et des soins
intégration scolaire des élèves malades ou handicapés
L'infirmier(ère) est habilité(e) à accomplir les actes et soins infirmiers relevant de sa compétence et notamment l'exécution de prescriptions médicales nominatives, qualitatives et quantitatives pour des élèves devant poursuivre un traitement au cours de l'année scolaire. Il (elle) est tenu(e) au secret professionnel.
A la rentrée 1999, on comptait, dans l'Education Nationale, 5739 infirmier(ère)s "équivalents temps plein", soit un(e) infirmier(ère) pour 2200 élèves. Ces chiffres recouvrent d'importantes disparités. Compte-tenu du nombre de lycées et collèges, cette fonction n'est pas exercée partout à temps plein. Il est à noter que 4% des infirmier(ère)s occupent des postes de conseiller dans les rectorats et les inspections académiques. (cf : Revue de l'infirmier(e), N° 52, septembre 1999)
L'infirmier(ère) de l'Education nationale peut se trouver affecté(e) soit dans un établissement secondaire, soit dans un secteur géographique comprenant plusieurs établissements.
- dans un établissement secondaire
Il (elle) est placé(e) sous l'autorité hiérarchique du chef d'établissement qui répartit ses 41 heures de travail hebdomadaire après avis et accord de l'infirmier(ère) conseiller(ère) technique départemental(e).
Dans les établissements avec internat, il (elle) bénéficie d'un logement de fonction, mais doit assurer 5 gardes de nuit par semaine.
Le nombre d'élèves qui lui est attribué varie de 250 à 2000.
- l'infirmier(ère) de secteur
Il (elle) intervient dans une zone géographique regroupant des écoles maternelles, primaires et des collèges. Il (elle) est donc itinérant(e), mais n'est pas doté(e) d'un véhicule de fonction. Son amplitude hebdomadaire de travail est de 39 heures. Il (elle) bénéficie de congés d'été du 15 juillet au 1er septembre et de la moitié de toutes les petites vacances scolaires.
Le nombre d'élèves qui lui est attribué varie de 3000 à 6000 selon son secteur géographique.
La définition du secteur d'intervention tient compte de la zone géographique, du nombre d'élèves et des populations d'enfants prioritaires.
L'infirmier(ère) conseiller(ère) technique départementale est amené(e) à modifier les secteurs en fonction des fluctuations de population d'enfants prioritaires pour équilibrer les charges de travail.
Bien qu'en constante augmentation, le nombre d'infirmier(ère)s reste insuffisant et la répartition des postes est inégale selon les académies malgré des tentatives de rééquilibrage des charges de travail.
Personnellement j'ai fait un stage en Inspection Médicale des Ecoles et j'étais affecté sur 4 écoles différentes, dont 2 maternelles et 2 primaires. Je pensais vraiment que j'allais pas faire grand chose et que ça ne me serait pas du tout utile pour ma formation mais au contraire
J'ai plus bossé que dans certains services et par moment ça fait du bien de faire du préventif et du relationnel que du technique.
prévention sur l'hygiène bucco-dentaire, les accidents domestiques, le tabac etc. Le plus intéressant c'est de se mettre au niveau de l'auditoire et de voir qu'on est compris par des tout petits

J'ai plus bossé que dans certains services et par moment ça fait du bien de faire du préventif et du relationnel que du technique.
prévention sur l'hygiène bucco-dentaire, les accidents domestiques, le tabac etc. Le plus intéressant c'est de se mettre au niveau de l'auditoire et de voir qu'on est compris par des tout petits

Je n'ai jamais assisté à des courses de spermatozoïdes mais j'ai donné beaucoup de départs
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ben selon ou t'es je pense que ou tu peux bosser ou tu peux passer ton stage à rien foutre.
quand j'ai fait mon stage en college, j'avais une fille de ma promo avec l'inf qui tournait sur plusieurs college dont celui ou j'etais. toutes les 2volontaires pour le stage.donc on a bossé.
on a eu l'occasion pour elle de participer au montage d'un projet de prevention des toxicomanies (moi l'inf a pas voulu je sais toujours pas pourquoi...). etant sur le terrain, j'ai pu boser avec l'assistante sociale et bosser sur la prevention des troubles alimentaires, et participer aux perm avec les surveillants.
dans les cas la ou on te fait comprendre que non, tu peux pas monter une action, tu peux quand meme creer un lien de confiance avec les jeunes et leur apporter une aide,un soutien voir regler des p'tits soucis qui les mine.
c'est hyper interressant quand on est motivé.
quand j'ai fait mon stage en college, j'avais une fille de ma promo avec l'inf qui tournait sur plusieurs college dont celui ou j'etais. toutes les 2volontaires pour le stage.donc on a bossé.
on a eu l'occasion pour elle de participer au montage d'un projet de prevention des toxicomanies (moi l'inf a pas voulu je sais toujours pas pourquoi...). etant sur le terrain, j'ai pu boser avec l'assistante sociale et bosser sur la prevention des troubles alimentaires, et participer aux perm avec les surveillants.
dans les cas la ou on te fait comprendre que non, tu peux pas monter une action, tu peux quand meme creer un lien de confiance avec les jeunes et leur apporter une aide,un soutien voir regler des p'tits soucis qui les mine.
c'est hyper interressant quand on est motivé.
Moi aussi j ai fait mon stage de pédiatrie dans un collège
j etais decue de ne pas aller en néonat et finalement ca s est super bien passé
l ide scolaire m a tres bien prise en charge
j ai participé aux examens de santé dans les classes de primaire, participé aux examens médicaux au collège et dans les classes de grande section de maternelle, j ai animé un club santé sur le temps du déjeuner, accueilli les adolescents a l infirmerie, je suis intervenue dans une classe a plusieurs reprises pour malaise chez des diabétiques, et j ai participé a différentes matinée éducations sur la sexualité, la toxicomanie, les conduites alimentaires...
en plus, l ide scolaire m a aidé a la diffusion de mes questionnaires de TFE qui portait sur les jeunes!
il faut juste avoir envie de s investir et on trouve des points tres positifs dans ce genre de stages!
bon courage!
j etais decue de ne pas aller en néonat et finalement ca s est super bien passé
l ide scolaire m a tres bien prise en charge
j ai participé aux examens de santé dans les classes de primaire, participé aux examens médicaux au collège et dans les classes de grande section de maternelle, j ai animé un club santé sur le temps du déjeuner, accueilli les adolescents a l infirmerie, je suis intervenue dans une classe a plusieurs reprises pour malaise chez des diabétiques, et j ai participé a différentes matinée éducations sur la sexualité, la toxicomanie, les conduites alimentaires...
en plus, l ide scolaire m a aidé a la diffusion de mes questionnaires de TFE qui portait sur les jeunes!
il faut juste avoir envie de s investir et on trouve des points tres positifs dans ce genre de stages!
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plumite a écrit :ouais enfin.. le dynamisme de l'infirmier(e), c'est bien, mais s'il ne se passe rien,il ne se passe rien!
avec une centaine d'élèves, ça m'étonnerait qu'on soit débordés tous les jours....
Quand vous êtes infirmier(e) scolaire, vous pouvez faire autant de choses que vous voulez. Vous pouvez vous cantoner aux visites médicales et à l'accueil à l'infirmerie, mais vous pouvez aussi organiser des conférences débat dans les classes sur les problèmes de santé, organiser des prévention sur le tabac, l'alcoolisme, la sécurité routière...
Votre avis est sollicité pour toutes les questions concernant l'hygiène et la sécurité (alimentation, sécurité des locaux...).
Donc non, ça n'est pas la taille qui compte le plus.
plumite a écrit :ouais enfin.. le dynamisme de l'infirmier(e), c'est bien, mais s'il ne se passe rien,il ne se passe rien!
avec une centaine d'élèves, ça m'étonnerait qu'on soit débordés tous les jours....
ben justement si c'est calme, l'infirmière a plus le temps de faire de la prévention au sein de ce collège ou ce lycée.
et est-ce qu'il y a beaucoup d'établissement où il y a simplement une centaine délèves comme tu le dis, quand on entend parler de surnombre dans les classes, j'ai du mal à concevoir si peu de monde dans l'établissement
de nombreux élèves se rendent fréquemment à l'infirmerie (eh oui les maladies chroniques chez les collègiens ça existe) parce qu'ils ont besoin de parler. au début c'est un "j'ai mal à la tête", mais quand cet élève à mal à la tête 3 à 4 fois par semaine, il peut être bon de discuter tranquillement avec lui pour savoir si ce n'est pas un autre maux qui le touche.
j'ai fait mon tfe sur la prévention alcool chez les jeunes. avant d'attaquer ce travail, je voyais les infirmières scolaires comme des personnes qui avaient trouvé une bonne planque et qui ne faisait pas grand chose à part filer des cachets pour le mal de tête.
Et à travers mon TFE et la rencontre que j'ai eu avec des ide scolaires (en particulier une) pour m'aider à faire ce travail, je me suis rendue compte du rôle important de prévention qu'elle pouvait avoir dans les établissements.
C'est sûr ensuite que toutes ne prennent pas ce rôle à coeur, et préfèrent faire du tricot en attendant les élèves plutôt que d'aller faire des interventions dans les classes.
Sorlock83
IDE en Service de Surveillance Médicale Continue Cardio, MNPS
"quand la bouteille est vide, je craques une allumette et la bouteille vide se remplit de lumière " (JJGoldman)
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