prise en charge de la douleur en réanimation

[bzhfrog]

je ne suis pas sûre d'avoir compris la question mais bon je me lance comme même:
dans mon service, on met en route la PCA une fois que la titration a permis au patient d'avoir une analgésie correcte. La PCA permettra alors au patient de rester dans la zone thérapeutique des effets de la morphine en demandant un bolus quand la douleur réapparait.
Si on mettait directement la PCA sans titration, le patient aurait le temps de souffrir inutilement en attendant que la concentration de morphine dans son corps soit atteinte afin d'avoir une analgésie correcte.

[bzhfrog]

par le même principe, si il y a inefficacité de la PCA
-soit le patient n'a pas utilisé sa PCA pendant un laps de temps important et malgré plusieurs demandes d'affilée, il reste douloureux
==>là en général on refait une titration car sinon il va courir toute la journée après la zone thérapeutique de la morphine..
-soit il utilise sa PCA de manière régulière mais il n'est pas soulagé
==>si il a des douleurs dorsales et si absence de CI, le MAR le met en général sous anti-inflammatoire
==>soit augmentation des bolus mais chez moi en post-op les réas ne sont pas trop chauds, il préfère rajouter un antalgique d'une autre classe.
Après, tout dépend du contexte.

[emilieifsieide]

Bonjour à tous et à toutes,
Actuellement étudiante en soins infirmiers en troisième année, je dois réaliser un TFE, je travaille sur le rôle de l'infirmière dans la prise en charge de la douleur en réanimation.
Je voudrai savoir : les infirmières exercant en réanimation : Que pensez-vous de ma problématique ?
- En quoi la communication avec un patient dans le coma en service de réanimation est-elle importante pour l'infirmière dans la prise en charge de la douleur afin de favoriser une meilleure prise en soins?
Pour vous est-ce important votre rôle de la prise en charge de la douleur en réanimation?
Merci beaucoup =)

[Nymphette]

Bonjour,

Quelle est ta problématique ?

[Nymphette]

Ah j'ai rien dit, je viens de lire la suite.

As-tu essayé de rencontrer des inf' travaillant en réa ? Moi je veux bien répondre à tes questions, mais mes réponses vont te servir à te poser, toi, plus de questions, ou bien c'est une manière pour toi de faire des entretiens ?

[emilieifsieide]

Merci d'avoir répondu =)
Je suis partie de deux situations :
- La première est lors d'un stage en EHPAD où j'ai du évaluer la douleur d'une personne agée communicant non verbalement. (par l'intermédiaire de l'échelle doloplus)
- La deuxième est lors d'une visite d'un service de réanimation, l'infirmière qui montre une aspiration endotrachéale à un jeune patient dans le coma. Où la je me pose un questionnement professionnel A-t-il mal ? Quel est le rôle de l'infirmière pour la réduire ? A quoi renvoie cette douleur ? Les soignant se sent-il démunis face à cette douleur ? Quel est le comportement des soignant face à cette douleur ? Comment l'évaluer systématiquement la douleur du patient communiquant ? Et enfin comment l'évaluer chez le patient non communiquant ?
Je souhaîte m'appuyer sur la deuxième situation.
Ma question de départ est En quoi la communication a-t-elle une influence sur la prise en charge de la douleur en réanimation ?
Puis je me situe dans ma phase exploratoire où j'ai déja rencontré une infirmière référente douleur en réanimation qui m'a expliqué que dans le service où elle exerce la majorité des patients sont des patients sédatés. Donc l'évaluation se fait autrement. (elle ne se fait pas par la communication non verbale). Donc j'ai voulu m'intéresser au coma végétatif, ce type de come que l'on ne retrouve finalement pas beaucoup en réanimation mais plutot en long séjour. Donc j'ai eu un entretien téléphonique avec le cadre d'un service de rééducation neurologique et vasculaire où ils ont 5 lits dédiés aux patient en état végétatif chronique. Le cadre de ce service m'a expliqué qu'ils n'évaluaient pas la douleur par l'intermédiaire d'échelle d'évaluation mais au feeling, le patient n'est plus sédaté. L'évaluation de la douleur dans ce service se fait par l'intermédiaire de la communication non verbale crispation, mimiques du patient.
De la découle ma problématique : En quoi la communication avec un patient dans le coma en service de réanimation est-elle importante pour l'infirmière dans la prise en soins de la douleur afin de favoriser une meilleure qualité des soins?
Qu'en pensez-vous de la problématique est-il plus judicieux de m'orienter vers le service de réanimation ou le service de long séjour.
Avez-vous des remarques?
Un grand merci =)

[emilieifsieide]

Je serai ravie que vous puissiez répondre à mon questionnement. De plus, si ca peut m'aider à faire mon entretien par la suite c'est encore mieux=)
Voici mon questionnement :
- Pour vous qu'est-ce-que la douleur ?
- Quelle type de douleur rencontre-t-on en réanimation ?
- Quel est votre rôle pour la réduire en tant qu'infirmière ?
- Quel est votre comportement face à cette douleur ?
- Vous arrive-t-il de vous sentir démunie face à cette douleur ?
- Comment évaluez vous la douleur chez le patient communiquant ?
- Comment évaluez-vous la douleur chez le patient non communiquant ?
- Comment faites-vous pour déceler la douleur chez le patient sédaté ?
- A quel moment évaluez-vous la douleur ?
- Quelles sont les outils d'évaluation de la douleur que vous utilisez en service de réanimation ?
- Les echelles d'évaluations : Est-ce un outil primordial dans la prise en soin du patient ?
- Avez-vous d'autre choses à rajouter ?
- Que pensez-vous de ma question de recherche : En quoi la communication avec un patient dans le coma en service de réanimation est-elle importante pour l'infirmière dans la prise en soins de la douleur afin de favoriser une meilleure qualité des soins ?
- Si vous envisager une modification dans ma question n'hésitez pas (sachant que mes concepts sont réanimation, coma, prendre soin, douleur, qualité des soins, communication).
Merci =)