qu'est ce qui est dur en école d'infirmiere pour vous?

[ide-1981]

Perso, c'est de s'integrer tous les mois a une nouvelle equipe, a un nouveau service, à de nouvelles pathologies...

C'est tres bien pour developper la polyvalence et la capacité d'adaptation mais a la longue, ça use!...

[Justine26]

pareil..
je peux même dire que j'en ai marre, peut être du fait de mon âge (28 ans) mais je commence à tolérer de moins en moins bien l'ambiance des stages, on arrive comme un cheveux sur la soupe dans une équipe et une fois que ça se passe bien, on repart.... ça use c'est clair!

Et les équipes voient tellement d'élèves que souvent si on s'impose pas, personne fait attention à vous.. pas que j'ai besoin d'amis, mais faire le pot de fleurs, ça va un moment! Là je suis dans un stage où l'activité fluctue beaucoup (aux urgences) , et quand il n'y a rien à faire, et bin vous écoutez bien sagement les conversations des IDE entre elles... c'est passionnant!

Enfin bon, vivement la fin des études, j'adore ce métier, mais être stagiaire, ras le bol!

[kk08]

Bonjour à toutes & à tous

Moi j'ai 35 ans, il n'a pas été facile de reprendre les études.
J'avoue que ça engendre un stress++++, que se soit pour les MSP, les éval qui s'enchainent les une sur les autres, la vie de famille, l'intégration en stage, surtout qu'on nous prend pour des débutants alors que l'âge est là quand même. Mais bon on s'accroche !!!!

[Sabouna]

Les veilles et jour J des msp et évaluations théoriques j'étais anorexique.

A la longue j'en avais ras la casquette de me présenter à chaque nouveau service : "Bonjour moi je m'appelle Bibi. Je suis étudiante infirmière en .. C'est mon premier jour de stage.. etc"

[Zianya]

Moi c'est d'avoir l'impression qu'il y a toujours quelquechose : on stresse pour une msp et dès qu'elle est passée on enchaîne sur une éval et ainsi de suite, c'est fatiguant.

[Le Loup]

Les cours..........

[eva 35]

moi c'est principalement les stages, on est continuellement jugé sur tout ce qu'on fait et toutes les infirmières n'apportent pas les mêmes commentaires sur ce qu'on fait, sur ce qu'on est, il faut toujours tout remettre en question et c'est pas toujours facile.

[sandramorand]

pour moi c le stress tout court on est tjrs en stress: en cours stress par rapport au futur partiel, stress lors des partiels, stress a chaque stage ( stress de rencontrer une nouvelle équipe a chaque fois), stress +++ lors des msp, stress pour le TEFE stress pour le DE!!!!

moi c ça qui me tue le plus dans ces études!! vivement la fin

[alban91]

Ceux qui aiment hurler au scandale sinon en font une quasi profession de foi le feront plus tard. C'est l'une des tares de leur personnalité. Les râleurs et râleuses invétérés qui n'ont pas encore passé le stade de l'adolescence perturbée, un rien devient source de tragédie, ils vivent leur propre drame, se vexent plus vite que leur ombre, dénigrent, alimentent de leur mauvaise foi et de leur sens aigue de la bêtise, car c'est souvent de la bêtise, l'ambiance général tout en étant prudent sur les alliances qui leur permettra de ne pas être ostracisés.

- Le stress, mais il est relatif, et puis il fait partie du job donc autant apprendre à le gérer dès les études. Cependant ce stress a du sens (les patients entre nos mains pour les MSP) donc compréhensible, rien à voir avec un autre stress qui lui n'a aucune raison d'exister et pollue l'existence de nombreux individus.

- La somme des informations à ingurgiter bien qu'elles dépendent de nos capacités à synthétiser ce qui est de la culture générale et ce qui doit être impérativement su.

- Dans l'ensemble les cours sont plutôt un enrichissement personnel qu'un amas de stress, même si les évaluations doivent être validées et très honnêtement en travaillant modérément il est possible de s'en sortir. ce qui fera échouer les uns c'est l'absence de travail et le cas contraire une mauvaise méthode, plus difficile à mettre en place. Sincèrement, un paresseux peut s'en sortir aisément avec de temps en temps un petit coup d'accélérateur sur les points essentiels.

- Le relatif est très présent lors des MSP (pas du tout pour les évaluations). Vous aurez 17 avec une formatrice et 12 avec l'autre. Bon, rien de bien grave, autant prendre sur soi et voir s'il ne s'agit vraiment que d'un problème de "formatrice", trop d'étudiant à mon goût focalise sur ce point et se persuadent chaque jour qu'ils valent mieux que ce que l'autre prétend.

- Je conseillerai parfois à de jeunes étudiant(es) arrogantes de se plonger dans l'univers professionnel où il n'est plus question de notes, de MSP mais de justifier son salaire de fin de mois et d'assumer des responsabilités, elles éviteraient ainsi ce nombrilisme puéril qu'elles affectionnent comme des enfants gâtés, comprenant un peu mieux qu'elles ne sont pas le centre du monde mais des professionnels dont les éventuels enfantillages n'auront aucun effet sinon d'être des petits "boulets" fatiguant ( ).

- J'ai moi-même ralenti le rythme pour un module censé être facile (pas la note encore) et je sais déjà que ma moyenne général va baisser, je m'en veux, pour vous dire quoi ? Il faut travailler afin d'avoir de bonne base car il n'y a pas mieux que de posséder ces bases surtout lors des moments de stress intense sur lesquelles on peut se reposer, même a minima, donc en travaillant raisonnablement, en acceptant son statut de débutant on peut je pense passer ces facteurs de stress, de panique et dans le pire des cas sauver l'essentiel - sauf accident regrettable donc exception.

- Il faut aussi se dire que les études ne sont pas payantes ce qui dévalorise pour quelques uns la richesse de la position à laquelle ils se retrouvent. La gratuité mène parfois à ignorer la valeur des choses, le travail des uns et des autres, notamment des formatrices desquelles nous ne voyons que la partie immergée de leur travail.

- Etre jugé est stressant, certes, les MSP le sont aussi mais qu'en sera t-il quand chacun de nous devra gérer des situations de stress dont les responsabilités en cas d'incompétence mettrons la vie en danger d'autres personnes ?

Pour le formatage... mouais, nous ne sommes pas non plus dans une caserne 24h sur 24h avec des cerbères tout autour de nous. d'ailleurs pas mal d'étudiants ont malheureusement besoin d'un berger (il suffit de mesurer le taux de blabla lors des cours, infernal).

L'IFSI où je suis est assez libéral en soi, trop à mon goût, l'absence de cadre fait que la bonne moitié (disons le tiers) profite d'un système comme d'un droit plus utile à leur égoïsme qu'au collectif, alors ça ruine un peu l'ensemble.

Après je suis d'accord avec vous, ce saaaale stress pas forcément simple à maitriser (peu lors des évals, assez coriace pour les MSP).

Tu es merveilleux(se?) Thousta ! Tu donne la niac !

[Creol]

Bonjour, je voulais savoir pour vous qu'est ce qui était difficile en école d'infirmiere ( les évaluations, les stages, les msp...........)
merci

Tout est potentiellement dur.

C'est dur pour celui qui veut se caser dans la fonction pub et qui doit attendre 3 ans et demi alors que si il avait réussi un autre "concours" (dans le sens concours de la fonction publique) il serait déjà entrain de bosser.

C'est dur pour les gens fatigués de nature qui ont réussi le concours on ne sait comment et qui flirte constament avec la moyenne se disant que il reste plus que deux, une année(s) avant de bosser.

C'est dur pour ceux qui ont une vie de famille, qui ont eu une carrière professionnelle (encore plus avec un poste à responsabilité) et qui se retrouvent assis comme des enfants à dire oui monsieur, oui madame en cours et en stage. A fermer leur bouche (très important) et si possible éviter de trop penser.

C'est dur au niveau de l'intensité. Stage+msp puis cours+éval et le totu avec difficulté croissante. Troisème année, TFE DE, stage pré pro ... T'as de quoi devenir dingue.

C'est dur parceque tu arrives à ton stage, tu te présentes et personne ne te répond. Parceque lorsque tu arrives le matin, les soins "techniques" (j'aime pas tro pcette expression) sont déjà fait. Que l'on te demande ce que tu peux bien apprendre en cours. Tu auras des "moi je" à toutes les sauces, les infirmières ayant été des élèves surdouées pour te faire comprenrendre que toi tu es nul.

C'est dur aussi en cours, car des fois tu n'y comprendras rien, tu finiras par culpabiliser de ne pas aimer une matière. Faudra quand même l'apprendre, pas d'impasse.



C'est dur parceque tu changes avec les études. Tu vois le monde autrement, et si tu te pensais adulte, tu te rends compte qu'il y a encore pas mal de chose à découvrire. Tu apprends à travers les cours à te connaitre, à mieux te connaitre, tu apprends aussi à mieux connaitre le s autres, à limiter tes jugements de valeurs .. En un mot, tu changes, il faut savoir l'accepter.

Le truc est que si on aime vraiment ce métier, que l'on ne s'est pas trompé dans son orientation, sa réorientation, les principaux soucis rencontrés pendant la durée de la formation deviennent mineures. Et cerise sur le gateau, on ne se rend pas compte que les années passent très vite.
LA clef pour ces études. Aimer ce que l'on fait. Sinon ça se ressent tout de suite. Et pire encore l'équipe soignante s'en rend compte également tout de suite.

[Samiju]

Tout est potentiellement dur.

Avis très éclairé je trouve !!! ça me convient bien, encore

[Samiju]

Concernant l'ensemble du message bien sur, j'ai pas tout édité mais je prends tout !!

[pegase2]

Pour moi ce qui était difficile c'était de ne jamais avoir l'esprit libre, une fois un écrit passé, une MSP arrivée... sans parler de la 3eme année, avec le TFE... Même en vacances je n'étais jamais vraiment tranquille, je savais qu'il y avait toujours quelque chose qui m'attendais après! (et pourtant dans la foulée j'ai fait l'école de puer, maso?? peut être un peu oui )

[julienju]

Ce qui est dur...

Les vendredis matin en cours au sorti de boite!!

[stef35]

Ce qui est dur...

Les vendredis matin en cours au sorti de boite!!

ce qui est dur...
les vendredis matin où il faut supporter en cours ceux qui sortent de boite