sondage vaccination H1NI pour personnel soignant:
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- Norma Colle
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sondage vaccination H1NI pour personnel soignant:
source:
http://www.egora.fr/commun/script/winbr ... wsid=50463
accès du site:
http://www.surveymonkey.com/s_thankyou. ... mQRTo6M%3d
http://www.egora.fr/commun/script/winbr ... wsid=50463
Choix éthiques et vaccination H1N1 : qu´en pensent les soignants ?
Article paru le : Jeudi 27 Août 2009
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Catherine Holué
Les professionnels de santé sont invités à participer à une enquête réalisée conjointement par les sociétés françaises de réanimation (Srlf et Sfar) et par l´Espace éthique de l´Assistance publique –Hôpiaux de Paris (AP-HP), visant à connaître l´opinion de tous les soignants sur les modalités de la campagne de vaccination contre le virus A(H1N1). Au 26 août, 2343 personnes avaient rempli le questionnaire en ligne ( http://www.surveymonkey.com/s_pass.aspx ... nIZw%3d%3d), accessible avec le mot de passe h1vaccins. Il est anonyme et requiert 10 minutes de participation environ. La clôture de l´enquête a été fixée au 6 septembre 2009 mais les premiers résultats seront transmis avant cette date au Haut conseil de la santé publique (Hcsp), qui doit rendre son avis sur la stratégie vaccinale (notamment les règles de priorité) le 3 septembre. Les résultats définitifs seront ensuite mis en ligne sur les sites de l´Espace éthique de l´AP-HP ( http://www.espace-ethique.org/fr/grippe.php ), de la Sfar ( http://www.sfar.org), et de la Srlf ( http://www.srlf.org).
Constatant que les infirmières représentent pour le moment moins de 12% des répondants, le Syndicat national des professionnels infirmiers (Snpi) les a appelées mercredi à se mobiliser : « Ces personnels sont de loin les plus nombreux, seront les plus exposés au risque de contagion et ont souvent de jeunes enfants dont on sait qu´ils seront particulièrement concernés par le A(H1N1), en même temps qu´ils joueront un rôle important dans la diffusion du virus. Infirmières répondez à l´enquête ! », exhorte-t-il.
Le personnel de santé réticent à se faire vacciner
Une autre étude pourrait bien alimenter les réflexions à ce sujet : celle réalisée par des chercheurs en santé publique de Hongkong, publiée en ligne mercredi par le British Medical Journal (BMJ), et montrant que le personnel soignant ne semble pas prêt à recevoir le vaccin contre le virus de la grippe A dès que ce dernier sera disponible. Cette enquête a débuté en janvier, donc avant l´apparition de la maladie, auprès de 2 255 personnes de 31 services hospitaliers à Hongkong. A l´époque, seules 28,4 % d´entre elles avaient répondu positivement à l´hypothèse d´une vaccination contre une pandémie de grippe aviaire. En mai dernier, une fois l´épidémie de grippe A commencée, la proportion est passée à 47,9 %.
Au Royaume-Uni, selon une enquête publiée il y a une semaine par la revue britannique Nursing Times, 30 % des 1 500 infirmières interrogées refuseraient de se faire vacciner contre la grippe A et 33 % seraient encore indécises.
Pourtant, dans l´éditorial accompagnant l´article publié par le BMJ, Andrew Hayward de l´université de Birmingham cite l´argument de l´Agence européenne du médicament selon lequel « des dizaines d´années d´expérience avec la grippe saisonnière d´insertion d´une nouvelle souche dans un vaccin, comme cela se fera avec le changement d´H5N1 vers H1N1 dans le vaccin prépandémique, ne devrait pas substantiellement affecter la sécurité et le niveau de protection ».
Indemnisation à géométrie variable
Par ailleurs, en ce qui concerne l´indemnisation des professionnels qui seront réquisitionnés pour pratiquer les injections, les infirmiers déplorent que le projet d´arrêté prévoit un important différentiel entre les professions : 3 C de l´heure soit 66 euros pour les médecins, contre 6 AMI de l´heure soit 18,90 euros pour les infirmiers. « A acte égal, salaire égal ? Non, même pour cet acte technique, une heure de médecin vaut celle de 4 infirmières ! », s´indigne le Snpi, pour qui « un tel écart en dit long sur la reconnaissance de la profession infirmière ».
accès du site:
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- titifilosofecelimene
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Re: sondage vaccination H1NI pour personnel soignant:
merci pour ces info norma
je vois que je ne suis pas la seule à être réticente à la vaccination !
quant aux indemnisations pour pratiquer l'acte, je vois que rien ne change c'est réconfortant de savoir que nous sommes toujours si bien considérées par nos chers pouvoirs publics...
je vois que je ne suis pas la seule à être réticente à la vaccination !
quant aux indemnisations pour pratiquer l'acte, je vois que rien ne change c'est réconfortant de savoir que nous sommes toujours si bien considérées par nos chers pouvoirs publics...

Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !
Guy de Larigaudie
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Re: sondage vaccination H1NI pour personnel soignant:
Et pas que par les pouvoirs public car si vous avez accès aux commentairex de l'article sur égora, les médecins trouvent à priori normal cette différenciation de rémunération. Eux s'ils vaccinent feront en même temps soit-disant une vraie consultation et seront capables de renseigner les patients. Autre commentaire lu: si les IDE veulent être rémunérés comme les médecins, ils n'ont qu'à se battre pour çà!titifilosofecelimene a écrit :merci pour ces info norma
je vois que je ne suis pas la seule à être réticente à la vaccination !
quant aux indemnisations pour pratiquer l'acte, je vois que rien ne change c'est réconfortant de savoir que nous sommes toujours si bien considérées par nos chers pouvoirs publics...
- titifilosofecelimene
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Re: sondage vaccination H1NI pour personnel soignant:
oui on connait la chanson, c'est de notre faute tout ça, non seulement on accepte de faire la moitié de leur boulot, d'être moins intelligents qu'eux, et en plus de se faire moins payer pour ça .... bref on pourrait aussi refuser de vacciner ... après tout à travail égal, salaire égal, et lors d'une campagne de vaccination de masse je vois pas où les médecins vont trouver le temps de faire de la consultation (déjà que si on arrive à rester 10mn dans un cabinet contre vingt et quelques euros c le bout du monde) donc a priori, on ferait tous la même chose... je sais pas moi qu'en pensez-vous?
c'est sûr c'est peut-être pas très déontologique mais mince à la fin y'en a marre de se faire prendre pour des c... sans bouger !!
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Guy de Larigaudie
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Re: sondage vaccination H1NI pour personnel soignant:
Et l'oNI tiens il ne se prononce pas sur le sujet??????titifilosofecelimene a écrit :oui on connait la chanson, c'est de notre faute tout ça, non seulement on accepte de faire la moitié de leur boulot, d'être moins intelligents qu'eux, et en plus de se faire moins payer pour ça .... bref on pourrait aussi refuser de vacciner ... après tout à travail égal, salaire égal, et lors d'une campagne de vaccination de masse je vois pas où les médecins vont trouver le temps de faire de la consultation (déjà que si on arrive à rester 10mn dans un cabinet contre vingt et quelques euros c le bout du monde) donc a priori, on ferait tous la même chose... je sais pas moi qu'en pensez-vous?
c'est sûr c'est peut-être pas très déontologique mais mince à la fin y'en a marre de se faire prendre pour des c... sans bouger !!




Dans quelle catégorie crois-tu qu'on nous mette ??c'est sûr c'est peut-être pas très déontologique mais mince à la fin y'en a marre de se faire prendre pour des c... sans bouge
je cite page 23 du document:
http://web.reseau-chu.org/docs/2156/GUI ... _CRISE.pdf
Vu qu'on n'est ni cadre ni médecin, on ne doit pas connaître assez de mots pour être payés au même prix qu'un médecin!!! La consultation serait indécente!Utilisez des mots simples : le langage utilisé par une personne X est de 1 200 mots.
Un adolescent comprend le sens de 600 à 700 mots, un bachelier 1 500 mots, un cadre
supérieur 3 000 à 3 500 mots.


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Re: sondage vaccination H1NI pour personnel soignant:
Le syndicat des infirmières SNPI CFE-CGC estime qu’une vaccination massive contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d’un vaccin développé trop rapidement, et d’un adjuvant susceptible de déclencher des maladies auto-immunes.
Nous invitons la population à se vacciner contre la grippe saisonnière : ce vaccin, réalisé dans des conditions normales, sera disponible dès la quatrième semaine de septembre. Cela permettra de réaliser rapidement un diagnostic différentiel en cas de syndrome grippal. Par contre, chacun doit bien mesurer le rapport bénéfice/risques du vaccin H1N1 : d’un côté une semaine de grippe, de l’autre une probabilité, faible mais définitive, d’avoir une maladie neurologique (Syndrome Guillain-Barré) ou auto-immune.
Comme les infirmières de Grande Bretagne et de Hong Kong, les infirmières craignent que le remède risque d’être pire que le mal, et pensent qu’il faut savoir "raison garder". La pandémie peut causer une crise économique, et l’Etat s’est très bien organisé pour y faire face (conseils d’hygiène, masques, Tamiflu). "Mais injecter 94 millions de doses d’un produit sur lequel nous n’avons aucun recul peut poser un problème de santé publique, et il est de notre devoir d’infirmières d’informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes" souligne Thierry AMOUROUX, le Secrétaire Général du SNPI, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers.
Le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire, possédait une virulence très élevée (le taux de mortalité a atteint 60 %) couplée à une contagiosité chez les humains très faible (quelques milliers de cas sur l’ensemble de la planète). Le H1N1 est pratiquement l’inverse : il est très contagieux mais faiblement agressif : en France, 2 décès de malades atteints de maladies chroniques graves et porteurs du virus A (H1N1), et 11 cas graves contre environ 2.000 morts français de la grippe saisonnière par an !
Comment peut-on éviter une répétition des complications rencontrées en 1976 aux États-Unis d’Amérique avec le vaccin contre la grippe porcine ? 46 millions de personnes avaient été vaccinées, et environ 4.000 d’entre elles ont porté plainte par la suite pour effets secondaires graves. Selon l’OMS "Des études laissent à penser que la vaccination régulière contre la grippe saisonnière pourrait être associée à une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré de l’ordre d’un à deux cas par million de personnes vaccinées. Pendant la campagne de vaccination antigrippale de 1976, ce risque a augmenté pour atteindre environ dix cas par million de personnes vaccinées, ce qui a conduit à un retrait du vaccin." Source : http://www.who.int/csr/disease/swin...
Un amplificateur d’effet, l’adjuvant AS03 utilisé pour le vaccin préparé par GlaxoSmithKline (GSK), permet d’utiliser de très faibles doses d’antigène, multipliant ainsi le nombre de doses possibles. Un tel adjuvant n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle, et peut donc déclencher des réactions immunitaires excessives et augmenter la probabilité et la fréquence d’effets secondaires rares, mais graves et dangereux, pour les personnes qui ont une maladie auto-immune (diabète, hypothyroïdie, arthrite, sclérose en plaques, etc.).
Le passage des essais cliniques à l’administration systématique est une phase particulièrement sensible dans l’utilisation des médicaments. S’il a des effets secondaires inattendus, ceux-ci peuvent affecter un nombre très important de personnes avant qu’on puisse faire marche arrière. La vaccination immédiate de dizaines de millions de personnes par un vaccin peu testé est inquiétante : c’est une expérimentation grandeur nature. La stimulation du système immunitaire par trois doses de vaccin antigrippal en quelques semaines est une nouveauté : la grippe saisonnière en septembre, puis deux doses de vaccin anti-pandémique adjuvanté à trois semaines d’intervalle.
1/3 des infirmières de NHS (National Health Service) en Grande Bretagne, refusent de se faire vacciner contre le H1N1. De même que la moitié des infirmières de Hong Kong, qui ont pourtant connues la pandémie de SRAS. Pour connaitre les intentions des infirmières de France vis à vis de leur propre vaccination contre la grippe H1N1, le Syndicat infirmier SNPI CFE-CGC lance une consultation aujourd’hui. Le résultat de ce sondage sera publié sur leur site prochainement.
Pour plus de détails, avec les sources OMS, INVS et HAS :
http://www.syndicat-infirmier.com/Vacci ... e-des.html
Nous invitons la population à se vacciner contre la grippe saisonnière : ce vaccin, réalisé dans des conditions normales, sera disponible dès la quatrième semaine de septembre. Cela permettra de réaliser rapidement un diagnostic différentiel en cas de syndrome grippal. Par contre, chacun doit bien mesurer le rapport bénéfice/risques du vaccin H1N1 : d’un côté une semaine de grippe, de l’autre une probabilité, faible mais définitive, d’avoir une maladie neurologique (Syndrome Guillain-Barré) ou auto-immune.
Comme les infirmières de Grande Bretagne et de Hong Kong, les infirmières craignent que le remède risque d’être pire que le mal, et pensent qu’il faut savoir "raison garder". La pandémie peut causer une crise économique, et l’Etat s’est très bien organisé pour y faire face (conseils d’hygiène, masques, Tamiflu). "Mais injecter 94 millions de doses d’un produit sur lequel nous n’avons aucun recul peut poser un problème de santé publique, et il est de notre devoir d’infirmières d’informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes" souligne Thierry AMOUROUX, le Secrétaire Général du SNPI, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers.
Le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire, possédait une virulence très élevée (le taux de mortalité a atteint 60 %) couplée à une contagiosité chez les humains très faible (quelques milliers de cas sur l’ensemble de la planète). Le H1N1 est pratiquement l’inverse : il est très contagieux mais faiblement agressif : en France, 2 décès de malades atteints de maladies chroniques graves et porteurs du virus A (H1N1), et 11 cas graves contre environ 2.000 morts français de la grippe saisonnière par an !
Comment peut-on éviter une répétition des complications rencontrées en 1976 aux États-Unis d’Amérique avec le vaccin contre la grippe porcine ? 46 millions de personnes avaient été vaccinées, et environ 4.000 d’entre elles ont porté plainte par la suite pour effets secondaires graves. Selon l’OMS "Des études laissent à penser que la vaccination régulière contre la grippe saisonnière pourrait être associée à une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré de l’ordre d’un à deux cas par million de personnes vaccinées. Pendant la campagne de vaccination antigrippale de 1976, ce risque a augmenté pour atteindre environ dix cas par million de personnes vaccinées, ce qui a conduit à un retrait du vaccin." Source : http://www.who.int/csr/disease/swin...
Un amplificateur d’effet, l’adjuvant AS03 utilisé pour le vaccin préparé par GlaxoSmithKline (GSK), permet d’utiliser de très faibles doses d’antigène, multipliant ainsi le nombre de doses possibles. Un tel adjuvant n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle, et peut donc déclencher des réactions immunitaires excessives et augmenter la probabilité et la fréquence d’effets secondaires rares, mais graves et dangereux, pour les personnes qui ont une maladie auto-immune (diabète, hypothyroïdie, arthrite, sclérose en plaques, etc.).
Le passage des essais cliniques à l’administration systématique est une phase particulièrement sensible dans l’utilisation des médicaments. S’il a des effets secondaires inattendus, ceux-ci peuvent affecter un nombre très important de personnes avant qu’on puisse faire marche arrière. La vaccination immédiate de dizaines de millions de personnes par un vaccin peu testé est inquiétante : c’est une expérimentation grandeur nature. La stimulation du système immunitaire par trois doses de vaccin antigrippal en quelques semaines est une nouveauté : la grippe saisonnière en septembre, puis deux doses de vaccin anti-pandémique adjuvanté à trois semaines d’intervalle.
1/3 des infirmières de NHS (National Health Service) en Grande Bretagne, refusent de se faire vacciner contre le H1N1. De même que la moitié des infirmières de Hong Kong, qui ont pourtant connues la pandémie de SRAS. Pour connaitre les intentions des infirmières de France vis à vis de leur propre vaccination contre la grippe H1N1, le Syndicat infirmier SNPI CFE-CGC lance une consultation aujourd’hui. Le résultat de ce sondage sera publié sur leur site prochainement.
Pour plus de détails, avec les sources OMS, INVS et HAS :
http://www.syndicat-infirmier.com/Vacci ... e-des.html