Psychiatrie en libéral ???
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
-
- Adepte
- Messages : 142
- Inscription : 10 déc. 2007 17:15
Je ne parles pas de justifier l'activité des CMPs!!! Je sais que leur activité est grande,et de plus en plus importante . Le probleme n'est pas que leur activité n'est pas justifiée; le probleme c'est le financement!!!! Avec la "politique anti-fonctionnaires" actuelle et le manque d'infirmiers ds les services (de psy aussi) les structures extra risquent de voir leurs infirmier(e)s reintegrer l'intra d'ici qques années. C'est un raisonnement a court terme qui ne prend pas en compte les besoins reels de la population, je suis d'accord, mais c'est ce qui risque d'arriver.
Ensuite, en ce qui concerne le fonctionnement hors-institution, que dire alors des Psychiatres libéraux, des psychologues liberaux, des therapeutes.............etc............... Sans compter que l'infirmier est souvent le centre des equipes pluri-disciplinaire!!! Une fois de plus, c'est l'infirmier(e) qui fait le lien; avec le patient, comme avec la famille, comme avec le medecin, comme avec l'assistante sociale...........etc.......et il sait donc faire ca autant dans qu'en dehors de l'institution
En outre, quelle difference entre un CMP employant 2 ou 3 infirmier(e)s et un cabinet liberal fonctionnant avec 2 ou 3 infirmier(e)s interressés et formés a la psy ??? (si ce n'est le plus d'autonomie et de salaire
).
Enfin c'est vrai que la formation d' ISP est de loin meilleure a celle des DE pour la Psy; mais moi j'ai pas eu le choix!!!! Pour faire infirmier c'etait DE ou rien sinon je me serais fait une joie de faire Psy. Ceci dit,aprés avoir fait, stages optionnels, modules optionnels, memoire et DE en psy dans un IFSI aujourd'hui dirigé par un ancien ISP; presque 10ans de pratique en secteur fermé, formations pro.........etc........... je pense avoir le minimum de bagage requis pour exercer.
Et oui, la formation ISP a disparu en 1992 , c'est bien domage, mais c'est a ce moment là qu'il aurait fallu se battre!!!
Aujourd'hui il faut faire confiance aux DE, il n'y a pas le choix puisque c'est devenu le seul et unique diplome!!!!!!!!
Ensuite, en ce qui concerne le fonctionnement hors-institution, que dire alors des Psychiatres libéraux, des psychologues liberaux, des therapeutes.............etc............... Sans compter que l'infirmier est souvent le centre des equipes pluri-disciplinaire!!! Une fois de plus, c'est l'infirmier(e) qui fait le lien; avec le patient, comme avec la famille, comme avec le medecin, comme avec l'assistante sociale...........etc.......et il sait donc faire ca autant dans qu'en dehors de l'institution
En outre, quelle difference entre un CMP employant 2 ou 3 infirmier(e)s et un cabinet liberal fonctionnant avec 2 ou 3 infirmier(e)s interressés et formés a la psy ??? (si ce n'est le plus d'autonomie et de salaire

Enfin c'est vrai que la formation d' ISP est de loin meilleure a celle des DE pour la Psy; mais moi j'ai pas eu le choix!!!! Pour faire infirmier c'etait DE ou rien sinon je me serais fait une joie de faire Psy. Ceci dit,aprés avoir fait, stages optionnels, modules optionnels, memoire et DE en psy dans un IFSI aujourd'hui dirigé par un ancien ISP; presque 10ans de pratique en secteur fermé, formations pro.........etc........... je pense avoir le minimum de bagage requis pour exercer.
Et oui, la formation ISP a disparu en 1992 , c'est bien domage, mais c'est a ce moment là qu'il aurait fallu se battre!!!
Aujourd'hui il faut faire confiance aux DE, il n'y a pas le choix puisque c'est devenu le seul et unique diplome!!!!!!!!
-
- Régulier
- Messages : 33
- Inscription : 25 mars 2008 10:30
Strange-days a écrit :Je ne parles pas de justifier l'activité des CMPs!!! Je sais que leur activité est grande,et de plus en plus importante . Le probleme n'est pas que leur activité n'est pas justifiée; le probleme c'est le financement!!!! Avec la "politique anti-fonctionnaires" actuelle et le manque d'infirmiers ds les services (de psy aussi) les structures extra risquent de voir leurs infirmier(e)s reintegrer l'intra d'ici qques années. C'est un raisonnement a court terme qui ne prend pas en compte les besoins reels de la population, je suis d'accord, mais c'est ce qui risque d'arriver.
Antinomique avec l'esprit de lutte que vous semblez nous conseiller quand notre diplome fut suprimé.
Si on se bat pas un tant soit peu pour preserver ce qui nous avons construit par notre travail pdt des années... Pour moi les cmp seront toujours au coeur du système et pour avoir connu les débuts du secteur (année 80) dans certains hosto je ne pense pas qu'ils seront fermés. Il suffit de lire le rapport de la mission Halimi ...
Il y a encore bcp de solutions pour restructurer l'hopital psy sans toucher à l'extra. Savez vous que par exemple Dax un des secteur à modeliser ( où je ne travaille pas mai squi fait un boulot formidable depuis plus de 28 ans) fonctionne avec seulement une dizaine de lits d'hospit en CHG et quelques hospitalisations fermées dans un CHPsy à distance
Strange-days a écrit :Ensuite, en ce qui concerne le fonctionnement hors-institution, que dire alors des Psychiatres libéraux, des psychologues liberaux, des therapeutes.............etc............... Sans compter que l'infirmier est souvent le centre des equipes pluri-disciplinaire!!! Une fois de plus, c'est l'infirmier(e) qui fait le lien; avec le patient, comme avec la famille, comme avec le medecin, comme avec l'assistante sociale...........etc.......et il sait donc faire ca autant dans qu'en dehors de l'institution
Justement les psy libéraux ne sont pas une institution donc vous n'y serez plus en étant libéral tout juste ferez vous partie de l'établissement (et l'établi se ment). Et en libéral comment faire du lien avec d'autres libérales. Pourquoi à ce moment là nos collègues libérales nous laissent les INAP, n'interviennet que rarement dans les situations où il seraient utile de faire du lien avec des structures d'hébergement
Strange-days a écrit :En outre, quelle difference entre un CMP employant 2 ou 3 infirmier(e)s et un cabinet liberal fonctionnant avec 2 ou 3 infirmier(e)s interressés et formés a la psy ??? (si ce n'est le plus d'autonomie et de salaire).
Le secteur cher ami le secteur. Justement un cabinet libéral ne fera pas partie de l'organisation du secteur avec toutes ses richesses, son lien avec le réseau, l'organisation psy, et sociale. De plus à ce qu'il me semble dans un CMP il y a aussi un Psy, un psychologue, une assistante sociale qui interviennent. A moins que vous ne comptiez faire un cmp privé pour gagner mieux votre vie. Ce voeux est louable (celui de mieux gagner mais il peut aussi se gagner par la lutte) mais un cmp avec que des infirmiers ce ne sera jamais un cmp mais un cabinet...
J'ai connu des malades qui organisaient des réunions de soignés chez eux bien que thérapeutiques ces rencontres n'ont jamais rendu leur appartement "cmpique"
Strange-days a écrit :Enfin c'est vrai que la formation d' ISP est de loin meilleure a celle des DE pour la Psy; mais moi j'ai pas eu le choix!!!! Pour faire infirmier c'etait DE ou rien sinon je me serais fait une joie de faire Psy. Ceci dit,aprés avoir fait, stages optionnels, modules optionnels, memoire et DE en psy dans un IFSI aujourd'hui dirigé par un ancien ISP; presque 10ans de pratique en secteur fermé, formations pro.........etc........... je pense avoir le minimum de bagage requis pour exercer
Je ne crois pas avoir remis en question votre formation ( de quel droit). Je demande juste qu'il soit fait un distingo entre Infirmier psy et infirmier en psy (en psy la semantique est essentielle vous le savez bien), et regrette que les premiers ne puissent pas alors oeuvrer en libéral.
Une question à la fois d'ISP travaillant en CMP et formateur dans un centre IFSI, ne trouvez pas que dans votre CV il manque justement l'experienc edu secteur pour travailler en cabinet. Si vous étiez dans mon secteur je vous conseillerez d'aller vous frotter à l'extra
Strange-days a écrit : Et oui, la formation ISP a disparu en 1992 , c'est bien domage, mais c'est a ce moment là qu'il aurait fallu se battre!!!!!!!!!!!
Vous tombez assez mal puisque je faisais partie des dinosaures qui ont mené le combat pour la preservation de ce diplome et ce dans la coordination psy. Et ce bien après 1992. Encore maintenant ma forme de combat est de participer à la formation de jeunes diplomés...
Strange-days a écrit : Aujourd'hui il faut faire confiance aux DE, il n'y a pas le choix puisque c'est devenu le seul et unique diplome!!!!!!!!
Il reste encore quelques ISP aussi ne les oubliez pas. Pour ma part la psy doit rester de l'ordre du public, il s'agit d'un choix politique certes mais aussi d'un engagement face aux possibles dérives du système solidaire de santé. C'est aussi un engagement politique que de soigner la maladie mentale et je ne pense pas qu'il soit plus facile en cabinet privé... Mais je m'égare ou plutôt je radotte... mes vieilles luttes!!!
-
- Adepte
- Messages : 142
- Inscription : 10 déc. 2007 17:15
-
- Régulier
- Messages : 33
- Inscription : 25 mars 2008 10:30
-
- Adepte
- Messages : 142
- Inscription : 10 déc. 2007 17:15
Pourquoi pas???
TT depend de l'avenir de l'extra-hospitalier!!!
Je crains que ds l'avenir, L'Hopital psy publique ne redevienne l'asile (c'est un peu ce qui se profile chez nous: pers agées qu'on ne sait pas ou placer, "chroniques" pr lesquels il n'y a pas de structures adaptées ,......etc........ ds des services soi-disant d'entrants!!!????!!!). Et manque de personnel pour faire fonctionner ces structures d'ou le risque "d'aspiration " du personnel de l'extra vers l'intra.
De plus ds la region, des cliniques privées commencent a ouvrir des structures type Hopitaux de jour et il est meme question qu'elles puissent accueillir des patients hospitalisés sous contraintes (en ts cas HDT) par derogation de la DDASS.
L'avenir n'est donc pas au beau-fixe pour la psy (et meme l'hopital) publique!!!!
TT depend de l'avenir de l'extra-hospitalier!!!
Je crains que ds l'avenir, L'Hopital psy publique ne redevienne l'asile (c'est un peu ce qui se profile chez nous: pers agées qu'on ne sait pas ou placer, "chroniques" pr lesquels il n'y a pas de structures adaptées ,......etc........ ds des services soi-disant d'entrants!!!????!!!). Et manque de personnel pour faire fonctionner ces structures d'ou le risque "d'aspiration " du personnel de l'extra vers l'intra.
De plus ds la region, des cliniques privées commencent a ouvrir des structures type Hopitaux de jour et il est meme question qu'elles puissent accueillir des patients hospitalisés sous contraintes (en ts cas HDT) par derogation de la DDASS.
L'avenir n'est donc pas au beau-fixe pour la psy (et meme l'hopital) publique!!!!
-
- Régulier
- Messages : 33
- Inscription : 25 mars 2008 10:30
Nous n'allons pas transformer ce post en tchat c'est pourquoi je répondrai pour la derniere fois, n'y voyez pas je vous prie une forme de suffisance
L'Asile c'est l'histoire de la psy. L'Asile c'est aussi un lieu d'accueil et de protection des personnes rejettées de la société et qui trouve un lieu confortable ou tout au moins un peu plus sécurisant que l'exterieur.
La situation que vous decrivez est le contraire. S'il n'y a pas de place et de structures pour le personnes les plus faibles c'est que ce n'est pas l'asile. Mais plutôt une pénurie de lits.
Si c'est à l'hopital psy qu'elles se trouve en sécurité pourquoi pas c'est aussi l'histoire d ela psy
Pour les personnes agées rassurez vous il s'agit d'un très bon filon que les structures privées ou les conseils généraux vont s'empresser de saisir. La gérontopsy se developpe et c'est tant mieux. L'asile c'étaient des sous contraintes (de mon temps d'élève on disait Po et Pv) dans le même service que les chroniques et les personnes agées. Des services de 50 lits ça c'était l'asile.
Pour les chroniques il faut que nous soignants soyons inventifs. Par exemple les créations de structures a double tarification (sanitaire et sociale) avec un personnel en adéquation à la charge de travail ou des unités spécifiques de resocialisation qui amenent les patients à revivre en appartement associatifs avec une équipe de suivi réduite. Regardez à Lille comment ils y sont parvenus.
Quand je parle d'implication politique c'est cela dont je parle inventer créer proposer bouger.
Des hopitaux de jour dans les cliniques privées cela fait 20 ans que dans ma région (64) il en existe et cela n'a pas drainé vers ces hopitaux de jour des psychotiques lourds, des troubles sociatres (cf Tosquelles) mais des depressions chroniques souvent légères voir mondaines et des troubles en addictologie (mais surtout alcool car les toxicomanies sont un peu trop lourdes)
Dans mon établissement se pose la même question mais nous soignants nous tachons de démontrer le risque d'explosion du nombre d'hospitalisations si un seul cmp ferme.
Le coût de l'hospitalisation est au combien plus couteux pour la société qu'un suivi extra ( pour l'hopital c'est plutôt le contraire je vous le concède)
Il y aura certainement des redistributions de personnel mais de l'intra vers l'intra c'est pénible et stupide mais la gestion de la pénurie est plus là qu'ailleurs avec fusion de deux services par exemple pour gagner un veilleur .
Ce qui est à denoncer ce ne sont pas les créations mais bien la répartition de la dotation nationale faite à la psy. Combien pour le privé combien pour le public.
Voilà il y aurait tant à dire mais nous avons dévié d'une raison qui à mon avis est importante dans vos premiers messages; en cabinet vous seriez mieux payé. Il n'y a rien de honteux à cela mais il faut alors assumer son choix et ne pas dire que le lait va tourner avant qu'il ne soit sur le feu
L'Asile c'est l'histoire de la psy. L'Asile c'est aussi un lieu d'accueil et de protection des personnes rejettées de la société et qui trouve un lieu confortable ou tout au moins un peu plus sécurisant que l'exterieur.
La situation que vous decrivez est le contraire. S'il n'y a pas de place et de structures pour le personnes les plus faibles c'est que ce n'est pas l'asile. Mais plutôt une pénurie de lits.
Si c'est à l'hopital psy qu'elles se trouve en sécurité pourquoi pas c'est aussi l'histoire d ela psy
Pour les personnes agées rassurez vous il s'agit d'un très bon filon que les structures privées ou les conseils généraux vont s'empresser de saisir. La gérontopsy se developpe et c'est tant mieux. L'asile c'étaient des sous contraintes (de mon temps d'élève on disait Po et Pv) dans le même service que les chroniques et les personnes agées. Des services de 50 lits ça c'était l'asile.
Pour les chroniques il faut que nous soignants soyons inventifs. Par exemple les créations de structures a double tarification (sanitaire et sociale) avec un personnel en adéquation à la charge de travail ou des unités spécifiques de resocialisation qui amenent les patients à revivre en appartement associatifs avec une équipe de suivi réduite. Regardez à Lille comment ils y sont parvenus.
Quand je parle d'implication politique c'est cela dont je parle inventer créer proposer bouger.
Des hopitaux de jour dans les cliniques privées cela fait 20 ans que dans ma région (64) il en existe et cela n'a pas drainé vers ces hopitaux de jour des psychotiques lourds, des troubles sociatres (cf Tosquelles) mais des depressions chroniques souvent légères voir mondaines et des troubles en addictologie (mais surtout alcool car les toxicomanies sont un peu trop lourdes)
Dans mon établissement se pose la même question mais nous soignants nous tachons de démontrer le risque d'explosion du nombre d'hospitalisations si un seul cmp ferme.
Le coût de l'hospitalisation est au combien plus couteux pour la société qu'un suivi extra ( pour l'hopital c'est plutôt le contraire je vous le concède)
Il y aura certainement des redistributions de personnel mais de l'intra vers l'intra c'est pénible et stupide mais la gestion de la pénurie est plus là qu'ailleurs avec fusion de deux services par exemple pour gagner un veilleur .
Ce qui est à denoncer ce ne sont pas les créations mais bien la répartition de la dotation nationale faite à la psy. Combien pour le privé combien pour le public.
Voilà il y aurait tant à dire mais nous avons dévié d'une raison qui à mon avis est importante dans vos premiers messages; en cabinet vous seriez mieux payé. Il n'y a rien de honteux à cela mais il faut alors assumer son choix et ne pas dire que le lait va tourner avant qu'il ne soit sur le feu
Bonsoir,je prends connaissance à peine de ce post,et je vois que je ne suis pas le seul à penser à un exercice libéral du travail infirmier en psychiatrie...Strange days as-tu avancé dans ce projet???
Par ailleurs,il y a un cabinet sur Toulouse spécialisé en psychiatrie qui semble bien fonctionner,comme quoi c'est réalisable
Par ailleurs,il y a un cabinet sur Toulouse spécialisé en psychiatrie qui semble bien fonctionner,comme quoi c'est réalisable

infirmière libérale en psychiatrie
je suis infirmière libérale classique mais depuis 3 ans environ,j'ai un recrutement de patients de psychiatrie
ce sont des patients pas toujours difficiles,suivis par un cmp,
je passe chez certains matin et soir ou juste le soir
les hospitalisations sont moins frequentes et les traitements sont moins lourds
ils sont mieux integrés,ils travaillent parfois à mi temps,ils ont des visites en cmp pour des activités:scrabble,cinema,promenades....
je trouve que c'est pas mal,les résultats sont là
on en parle pas assez,c'est dommage,car c'est plutot une réussite
j'ai du beaucoup chercher d'infos sur ces maladies,au final,c'est plutot passionnant
c'est juste dommage que cela soit peu reconnu car ça demande du travail,gerer les médicaments,prendre contact avec les tutrices,rester proche des cmp,des familles souvent éprouvées parfois détruites,et surtout,se rendre compte que ces patients vivent avec presque rien,l'allocation adulte handicapée n'est pas bien élevée
j'aurai aimé pouvoir bavardé avec des infirmiers qui ont eu aussi ce type de pathologie dans leur clientéle ,échanger des idées,avoir des conseils sur la cotation....
merci et bonne soirée,à bientot
ce sont des patients pas toujours difficiles,suivis par un cmp,
je passe chez certains matin et soir ou juste le soir
les hospitalisations sont moins frequentes et les traitements sont moins lourds
ils sont mieux integrés,ils travaillent parfois à mi temps,ils ont des visites en cmp pour des activités:scrabble,cinema,promenades....
je trouve que c'est pas mal,les résultats sont là
on en parle pas assez,c'est dommage,car c'est plutot une réussite
j'ai du beaucoup chercher d'infos sur ces maladies,au final,c'est plutot passionnant
c'est juste dommage que cela soit peu reconnu car ça demande du travail,gerer les médicaments,prendre contact avec les tutrices,rester proche des cmp,des familles souvent éprouvées parfois détruites,et surtout,se rendre compte que ces patients vivent avec presque rien,l'allocation adulte handicapée n'est pas bien élevée
j'aurai aimé pouvoir bavardé avec des infirmiers qui ont eu aussi ce type de pathologie dans leur clientéle ,échanger des idées,avoir des conseils sur la cotation....
merci et bonne soirée,à bientot
Re: Psychiatrie en libéral ???
Je crois que beaucoup d'ISP (formation avant 92) aimeraient pouvoir exercer la psy en libéral. Et je ne crois pas que ce soit antinomique avec la psychiatrie publique.
L'évolution actuelle prouve que les moyens dévolus à l'extra s'amenuisent de plus en plus car il manque de plus en plus de soignants en établissement.
Pourtant, dans la politique de réduction des lits de psychiatrie, il faudra bien continuer à suivre en amont et en aval toute la population réclamant des soins psy.
L'octroi d'un exercice libéral exclusivement psy, et ce pour les ISP aussi (puisque les vrais ISP ne sont plus pléthore), serait une des solutions pour que les patients aient un suivi plus soutenu que ce que les CMP peuvent offrir actuellement.
On pourrait imaginer des partenariats avec les établissements et les psy libéraux, où les ISP seraient en permanence en lien avec l'institution et les cabinets.
Quant à continuer à nous bassiner avec le fait de passer l'équivalence....! Je m'y suis toujours refusé car j'estime ne rien avoir à envier à mes collègues IDE auxquels il n'a jamais été demandé quoi que ce soit pour exercer en psychiatrie.
Refaire 6 mois pour avoir le droit de faire un boulot que je fais depuis 30 ans....non merci!
L'évolution actuelle prouve que les moyens dévolus à l'extra s'amenuisent de plus en plus car il manque de plus en plus de soignants en établissement.
Pourtant, dans la politique de réduction des lits de psychiatrie, il faudra bien continuer à suivre en amont et en aval toute la population réclamant des soins psy.
L'octroi d'un exercice libéral exclusivement psy, et ce pour les ISP aussi (puisque les vrais ISP ne sont plus pléthore), serait une des solutions pour que les patients aient un suivi plus soutenu que ce que les CMP peuvent offrir actuellement.
On pourrait imaginer des partenariats avec les établissements et les psy libéraux, où les ISP seraient en permanence en lien avec l'institution et les cabinets.
Quant à continuer à nous bassiner avec le fait de passer l'équivalence....! Je m'y suis toujours refusé car j'estime ne rien avoir à envier à mes collègues IDE auxquels il n'a jamais été demandé quoi que ce soit pour exercer en psychiatrie.
Refaire 6 mois pour avoir le droit de faire un boulot que je fais depuis 30 ans....non merci!
"Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
Re: Psychiatrie en libéral ???
Psychiatrie: le sénateur UMP Milon demande des états généraux de la santé mentale pour élaborer un projet de loi de réforme
PARIS, 15 avril 2009 (APM) - Le sénateur UMP Alain Milon (Vaucluse) demande, dans un rapport sur la prise en charge psychiatrique, l'organisation d'états généraux de la santé mentale qui serviront à élaborer un projet de loi d'organisation territoriale.
Il suggère aussi d'autoriser un exercice libéral d'infirmiers spécialisés en psychiatrie et de créer une spécialisation de niveau master en psychiatrie pour les infirmiers.
Le rapport, finalisé la semaine dernière dans le cadre de l'Observatoire parlementaire des politiques de santé (Opeps), doit faire l'objet d'une communication fin avril.
Alain Milon constate un paradoxe: d'une part, "le niveau de prévalence des troubles psychiatriques devrait conduire à faire de la santé mentale une priorité de santé publique".
D'autre part, "la psychiatrie est incapable d'assurer la prise en charge des patients parce que les politiques de prévention et d'information sont presque inexistantes, parce que la détection est trop souvent tardive pour permettre la mise en oeuvre de soins efficaces, parce que les moyens hospitaliers sont insuffisants et mal articulés avec les soins de ville et parce que les traitements actuels agissent plus sur les symptômes que sur les causes".
Il constate également que la suppression de près 30.000 lits de 1985 à 2005 a abouti à transférer vers les proches la charge de l'accompagnement des patients, auparavant assurée par les structures hospitalières.
Dans ses conclusions, dont APM a eu connaissance, Alain Milon estime indispensable une réforme de l'organisation territoriale de la prise en charge mais estime que les recommandations d'Edouard Couty, notamment la constitution de groupements locaux de coopération (GLC) pour la santé mentale (cf dépêche APM HMMAT003), ne peuvent être imposées à la profession.
C'est la raison pour laquelle il propose l'organisation d'états généraux réunissant l'ensemble des professionnels concernés afin de "leur permettre de s'exprimer et les assurer que la réforme de la psychiatrie ne se fera ni sans eux ni contre eux" et de tester les GLC "dans le cadre d'expérimentations départementales".
Un projet de loi sur la santé mentale "susceptible de permettre l'adaptation de l'organisation territoriale de la psychiatrie aux besoins de la population" pourra être présenté au Parlement à partir du résultat des états généraux et des expérimentations.
INFIRMIERS : EXERCICE GROUPE ET COORDINATION SONT RECOMMANDES
La deuxième série de recommandations porte sur l'exercice infirmier. Alain Milon recommande le développement de l'exercice groupé et des coordinations entre professionnels de santé.
Il estime que les infirmiers déjà titulaires d'un diplôme d'infirmier de secteur psychiatrique doivent être autorisés à exercer une activité libérale pour l'accompagnement psychiatrique en ville. Il cite en référence le cabinet infirmier Saint-Alban de Toulouse qui effectue des visites à domicile de patients en ville et "prend le temps de s'assurer qu'ils suivent leur traitement".
Pour développer cet exercice libéral, le sénateur estime, comme le rapport Couty, qu'une spécialisation de niveau mastère pour les infirmiers en psychiatrie doit être créée. La suppression du diplôme d'infirmier en psychiatrie en 1992 "a entraîné une perte de savoir-faire qui pénalise les soins".
Plus largement, les réseaux de soins consacrés à la prise en charge d'une pathologie ou centrés sur un territoire doivent être développés car ils permettent un travail commun entre médecine de ville et structures hospitalières avec une dimension de suivi social. Il cite en exemple le réseau parisien Prépsy de détection des troubles psychiques émergents chez l'adolescent et le jeune adulte.
Alain Milon recommande aussi la délégation de tâches entre médecins, psychothérapeutes cliniciens et infirmiers sur la base de protocoles élaborés par la Haute autorité de santé (HAS).
Par ailleurs, la formation initiale et continue en psychiatrie des médecins généralistes devrait être améliorée. Les recommandations de la HAS en matière de bon usage des psychotropes doivent aussi être appliquées, comme le demandait en 2006 un rapport de l'Opeps (cf dépêche APM HMJFT002).
Sur le plan de la prévention, Alain Milon demande un développement des campagnes d'information et de déstigmatisation des troubles psychiatriques, regrettant que l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) n'assume pas sa mission sur ce sujet.
Alain Milon émet plusieurs recommandations pour le développement de la recherche en psychiatrie: mettre en place un suivi de cohortes; conduire des études épidémiologiques dans le cadre de la politique régionale de santé; conforter les moyens de la recherche en psychiatrie; constituer un réseau national de recherche psychiatrique; donner à la fondation Fondamental, réseau thématique de recherche et de soins, "un statut équivalent" à celui de la fondation de coopération scientifique sur la maladie d'Alzheimer.
PARIS, 15 avril 2009 (APM) - Le sénateur UMP Alain Milon (Vaucluse) demande, dans un rapport sur la prise en charge psychiatrique, l'organisation d'états généraux de la santé mentale qui serviront à élaborer un projet de loi d'organisation territoriale.
Il suggère aussi d'autoriser un exercice libéral d'infirmiers spécialisés en psychiatrie et de créer une spécialisation de niveau master en psychiatrie pour les infirmiers.
Le rapport, finalisé la semaine dernière dans le cadre de l'Observatoire parlementaire des politiques de santé (Opeps), doit faire l'objet d'une communication fin avril.
Alain Milon constate un paradoxe: d'une part, "le niveau de prévalence des troubles psychiatriques devrait conduire à faire de la santé mentale une priorité de santé publique".
D'autre part, "la psychiatrie est incapable d'assurer la prise en charge des patients parce que les politiques de prévention et d'information sont presque inexistantes, parce que la détection est trop souvent tardive pour permettre la mise en oeuvre de soins efficaces, parce que les moyens hospitaliers sont insuffisants et mal articulés avec les soins de ville et parce que les traitements actuels agissent plus sur les symptômes que sur les causes".
Il constate également que la suppression de près 30.000 lits de 1985 à 2005 a abouti à transférer vers les proches la charge de l'accompagnement des patients, auparavant assurée par les structures hospitalières.
Dans ses conclusions, dont APM a eu connaissance, Alain Milon estime indispensable une réforme de l'organisation territoriale de la prise en charge mais estime que les recommandations d'Edouard Couty, notamment la constitution de groupements locaux de coopération (GLC) pour la santé mentale (cf dépêche APM HMMAT003), ne peuvent être imposées à la profession.
C'est la raison pour laquelle il propose l'organisation d'états généraux réunissant l'ensemble des professionnels concernés afin de "leur permettre de s'exprimer et les assurer que la réforme de la psychiatrie ne se fera ni sans eux ni contre eux" et de tester les GLC "dans le cadre d'expérimentations départementales".
Un projet de loi sur la santé mentale "susceptible de permettre l'adaptation de l'organisation territoriale de la psychiatrie aux besoins de la population" pourra être présenté au Parlement à partir du résultat des états généraux et des expérimentations.
INFIRMIERS : EXERCICE GROUPE ET COORDINATION SONT RECOMMANDES
La deuxième série de recommandations porte sur l'exercice infirmier. Alain Milon recommande le développement de l'exercice groupé et des coordinations entre professionnels de santé.
Il estime que les infirmiers déjà titulaires d'un diplôme d'infirmier de secteur psychiatrique doivent être autorisés à exercer une activité libérale pour l'accompagnement psychiatrique en ville. Il cite en référence le cabinet infirmier Saint-Alban de Toulouse qui effectue des visites à domicile de patients en ville et "prend le temps de s'assurer qu'ils suivent leur traitement".
Pour développer cet exercice libéral, le sénateur estime, comme le rapport Couty, qu'une spécialisation de niveau mastère pour les infirmiers en psychiatrie doit être créée. La suppression du diplôme d'infirmier en psychiatrie en 1992 "a entraîné une perte de savoir-faire qui pénalise les soins".
Plus largement, les réseaux de soins consacrés à la prise en charge d'une pathologie ou centrés sur un territoire doivent être développés car ils permettent un travail commun entre médecine de ville et structures hospitalières avec une dimension de suivi social. Il cite en exemple le réseau parisien Prépsy de détection des troubles psychiques émergents chez l'adolescent et le jeune adulte.
Alain Milon recommande aussi la délégation de tâches entre médecins, psychothérapeutes cliniciens et infirmiers sur la base de protocoles élaborés par la Haute autorité de santé (HAS).
Par ailleurs, la formation initiale et continue en psychiatrie des médecins généralistes devrait être améliorée. Les recommandations de la HAS en matière de bon usage des psychotropes doivent aussi être appliquées, comme le demandait en 2006 un rapport de l'Opeps (cf dépêche APM HMJFT002).
Sur le plan de la prévention, Alain Milon demande un développement des campagnes d'information et de déstigmatisation des troubles psychiatriques, regrettant que l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) n'assume pas sa mission sur ce sujet.
Alain Milon émet plusieurs recommandations pour le développement de la recherche en psychiatrie: mettre en place un suivi de cohortes; conduire des études épidémiologiques dans le cadre de la politique régionale de santé; conforter les moyens de la recherche en psychiatrie; constituer un réseau national de recherche psychiatrique; donner à la fondation Fondamental, réseau thématique de recherche et de soins, "un statut équivalent" à celui de la fondation de coopération scientifique sur la maladie d'Alzheimer.
"Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
Re: Psychiatrie en libéral ???
Bonjour à tous,
Cela serait une bonne avancée Antochrit si les infirmiers pouvaient faire de la psy en libéral. Aujourd'hui, c'est devenu malheureusement une nécessité puisque c'est de plus en plus difficile dans les CMP par manque de médecins et d'infirmiers. Je travaille en psy depuis de nombreuses années, , j'ai bossé tant en intra qu'en extra, le boulot me plait toujours, mais je suis triste de constater de plus en plus, que le patient n'est plus une priorité et que nous,soignant, nous subissons cette dégringolade dans les soins que nous n'arrivons plus à prodiguer correctement par manque d'infirmiers.
je travaille en EPSM dans une Unité d'Accueil Inter sectorielle pour des Patients qui sont hospitalisés pour la première fois en Psychiatrie.
Nous savons tous ici que ce n'est pas rien, nous savons aussi que pour certaines personnes c'est le début d'un long suivi et d'un long accompagnement.
Lorque nous organisons avec le patient un suivi ambulatoire en vu de sa sortie, c'est souvent compliqué.
CMP débordé, et pourtant, les collegues font le maximum, Pas de RdV médecin avant plusieurs semaines pour ne pas dire mois.Du reste ce sont souvent les infirmiers des CMP qui palient au manque de psy et c'est aussi une cause supplémentaire de leur surcharge de travail.
Nous disons tout le temps aux patients," n'hésitez pas, appelez nous, nous sommes là 24h sur 24, et c'est donc souvent que le patient appelle, c'est bien, mais...mais...parfois ça ne suffit pas, biensur il y a les UMP, mais le patient a souvent la crainte de se faire réhospitalisé, aussi il hésite, surtout si il a " simplement " besoin de parler. Souvent, il demande, "Quelqu'un pourrait passer me voir ? "ous faisons donc du " raffistolage "avec les moyens du bord".
Nous recevons aussi des appels de personnes qui sont en souffrance et qui aurait besoin d'être vu juste un temps, qui n'ont pas besoin d'être hospitalisé mais le CMP est surbooké, pas de possibilité de faire une VAD sur l'instant,les psychiatres tant en CMP qu'en privé c'est pareil, il reste le médecin généraliste, mais ce n'est pas non plus l'idéal puisqu'ils se déplacent de moins en moins et n'ont pas de temps. Nous savons que pour les IDE libéral, ce n'est pas top non plus de palier à tout cela, encore faut-il qu'elle aient du temps pour faire des entretiens infirmiers à domicile.
Bon ce n'est pas non plus la cata, mais on y va.
Enfin tout cela pour dire, effectivement, il serait important que nous puissions se mettre en libérale pour faire que de la psy, dans mes "coups de colère" j'en ai souvent parlé autour de mois (mes collègues, des psychiatres plutôt privé, des médecins généralistes) ils sont tous favorable, et cela n'enlèverait pas le travail du CMP, il ne s'agit pas d'être en concurrence mais d'être partenaireles les uns avec les autres et d'être dans la complémentarité.
Si des collègues ont entamés des démarches dans ce sens, pouvez-vous m'aiguiller? cela m'interresse, et interresse d'autres collègues qui travailleent avec moi.
Merci. C'est la pensée du jour...!!! mais c'est sérieux.
Cela serait une bonne avancée Antochrit si les infirmiers pouvaient faire de la psy en libéral. Aujourd'hui, c'est devenu malheureusement une nécessité puisque c'est de plus en plus difficile dans les CMP par manque de médecins et d'infirmiers. Je travaille en psy depuis de nombreuses années, , j'ai bossé tant en intra qu'en extra, le boulot me plait toujours, mais je suis triste de constater de plus en plus, que le patient n'est plus une priorité et que nous,soignant, nous subissons cette dégringolade dans les soins que nous n'arrivons plus à prodiguer correctement par manque d'infirmiers.
je travaille en EPSM dans une Unité d'Accueil Inter sectorielle pour des Patients qui sont hospitalisés pour la première fois en Psychiatrie.
Nous savons tous ici que ce n'est pas rien, nous savons aussi que pour certaines personnes c'est le début d'un long suivi et d'un long accompagnement.
Lorque nous organisons avec le patient un suivi ambulatoire en vu de sa sortie, c'est souvent compliqué.
CMP débordé, et pourtant, les collegues font le maximum, Pas de RdV médecin avant plusieurs semaines pour ne pas dire mois.Du reste ce sont souvent les infirmiers des CMP qui palient au manque de psy et c'est aussi une cause supplémentaire de leur surcharge de travail.
Nous disons tout le temps aux patients," n'hésitez pas, appelez nous, nous sommes là 24h sur 24, et c'est donc souvent que le patient appelle, c'est bien, mais...mais...parfois ça ne suffit pas, biensur il y a les UMP, mais le patient a souvent la crainte de se faire réhospitalisé, aussi il hésite, surtout si il a " simplement " besoin de parler. Souvent, il demande, "Quelqu'un pourrait passer me voir ? "ous faisons donc du " raffistolage "avec les moyens du bord".
Nous recevons aussi des appels de personnes qui sont en souffrance et qui aurait besoin d'être vu juste un temps, qui n'ont pas besoin d'être hospitalisé mais le CMP est surbooké, pas de possibilité de faire une VAD sur l'instant,les psychiatres tant en CMP qu'en privé c'est pareil, il reste le médecin généraliste, mais ce n'est pas non plus l'idéal puisqu'ils se déplacent de moins en moins et n'ont pas de temps. Nous savons que pour les IDE libéral, ce n'est pas top non plus de palier à tout cela, encore faut-il qu'elle aient du temps pour faire des entretiens infirmiers à domicile.
Bon ce n'est pas non plus la cata, mais on y va.
Enfin tout cela pour dire, effectivement, il serait important que nous puissions se mettre en libérale pour faire que de la psy, dans mes "coups de colère" j'en ai souvent parlé autour de mois (mes collègues, des psychiatres plutôt privé, des médecins généralistes) ils sont tous favorable, et cela n'enlèverait pas le travail du CMP, il ne s'agit pas d'être en concurrence mais d'être partenaireles les uns avec les autres et d'être dans la complémentarité.
Si des collègues ont entamés des démarches dans ce sens, pouvez-vous m'aiguiller? cela m'interresse, et interresse d'autres collègues qui travailleent avec moi.
Merci. C'est la pensée du jour...!!! mais c'est sérieux.
Re: Psychiatrie en libéral ???
Quand j'ai lu cette dépêche APM j'ai réagi immédiatement et me suis fendue d'un mail à ce sénateur qui, bien que n'étant absolument pas de mes convictions politiques personnelles, avait fait ces propositions et je lui ai dis Bravo!
J'en ai profité pour lui dire en partie ce que vous expliquez dans votre message, et surtout qu'en effet cela n'est pas faire concurrence aux CMP qui de plus en plus n'arrivent plus à satisfaire les demandes.
Et ce n'est pas inutile de le préciser, car une autre sénatrice utilisait cet argument de concurrence pour dire que l'idée n'était pas bonne.
Je pense que pour soutenir son projet et qu'il ait encore plus d'arguments à avancer il serait bien que chacun de nous, ISP ou IDE souhaitant se spécialiser en psy, lui envoie un mail de soutien et argumentant les intérêts de ce libéral psy dans le tissu de prévention et de suivi en santé mentale.
Je mets les adresses mail
vers sa permanence A.MILON@ville-sorgues.fr
et celle du sénat a.milon@senat.fr
J'en ai profité pour lui dire en partie ce que vous expliquez dans votre message, et surtout qu'en effet cela n'est pas faire concurrence aux CMP qui de plus en plus n'arrivent plus à satisfaire les demandes.
Et ce n'est pas inutile de le préciser, car une autre sénatrice utilisait cet argument de concurrence pour dire que l'idée n'était pas bonne.
Je pense que pour soutenir son projet et qu'il ait encore plus d'arguments à avancer il serait bien que chacun de nous, ISP ou IDE souhaitant se spécialiser en psy, lui envoie un mail de soutien et argumentant les intérêts de ce libéral psy dans le tissu de prévention et de suivi en santé mentale.
Je mets les adresses mail
vers sa permanence A.MILON@ville-sorgues.fr
et celle du sénat a.milon@senat.fr
"Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
Re: Psychiatrie en libéral ???
Hello ! quel forum intéressant !
Alors pour faire court , deux cabinet d'infirmier libéraux en psychiatrie existent deja et tournent très bien dans le sud de la france.
Ce sont les deux premier en France.
Si le directeur de l'hopital ou je travaille me donnait les moyens de mieux prendre en charge les patients à domicile , j'irais à fond mais il ne le fera jamais et s'en tiendra , pour des raisons économiques à 2 malheureuses infirmière en CMP pour une file active de plus de 3000 patients !(et 10 nouvelles entrées par jour depuis récemment avec délai d'attente de 3 mois !!)
L'alternative à tous ca c'est le libéral.Et c'est mon projet actuel, je vient juste de commencer le dossier.
Bien entendu, ce genre de prise en charge suppose un expérience solide et des bonnes connaissances.
Alors pour faire court , deux cabinet d'infirmier libéraux en psychiatrie existent deja et tournent très bien dans le sud de la france.
Ce sont les deux premier en France.
Si le directeur de l'hopital ou je travaille me donnait les moyens de mieux prendre en charge les patients à domicile , j'irais à fond mais il ne le fera jamais et s'en tiendra , pour des raisons économiques à 2 malheureuses infirmière en CMP pour une file active de plus de 3000 patients !(et 10 nouvelles entrées par jour depuis récemment avec délai d'attente de 3 mois !!)
L'alternative à tous ca c'est le libéral.Et c'est mon projet actuel, je vient juste de commencer le dossier.
Bien entendu, ce genre de prise en charge suppose un expérience solide et des bonnes connaissances.
Re: Psychiatrie en libéral ???
Oui mais ils tournent avec des IDE et non des ISP car nous n'avons pas le droit d'exercice libéral sans passer par la case..."prouve moi ce que tu vaux après 3 ans d'études".deux cabinet d'infirmier libéraux en psychiatrie existent deja et tournent très bien dans le sud de la france.
Je n'ai jamais digéré cette différence et toujours refusé de m'abaisser à repasser 6 mois de stage pour valider un diplôme que j'ai eu après 3 ans d'études.
L'avancée serait d'autoriser l'exercice libéral aux ISP
"Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
Re: Psychiatrie en libéral ???
Je suis bien d'accord avec toi, et tu fais bien de m'en parler. Quand je dis qu'il faut des gens formés pour faire ce boulot , rien ne remplace l'expérience dans un domaine aussi spécialisé que le soin en santé mental.
Enfin, l'expérience alliée avec une volonté constante d'apprendre , de se remettre en question, et par la formation continue aussi. Cela prend des années avant de pouvoir se sentir un peu "à l'aise" , et encore...y'a toujours un patient qui va te "titiller" à l'endroit que tu voulait pas voir, ou que t'avais pas vu...
Je compte bien avoir l'autorisation de travailler avec des collègues I.S.P . Ca serait un comble sinon !
Enfin, l'expérience alliée avec une volonté constante d'apprendre , de se remettre en question, et par la formation continue aussi. Cela prend des années avant de pouvoir se sentir un peu "à l'aise" , et encore...y'a toujours un patient qui va te "titiller" à l'endroit que tu voulait pas voir, ou que t'avais pas vu...
Je compte bien avoir l'autorisation de travailler avec des collègues I.S.P . Ca serait un comble sinon !