l'infirmiere en alcoologie
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l'infirmiere en alcoologie
Bonsoir à tous
Je viens avoir des avis de professionnelle et des informations sur la prise en charge infirmiers des patients en alcoologie.
Qu'est ce qui est mis en place pour les syndrôme annxio dépressif sur notre rôle propre hormis l'écoute et l'entretien ?
je ne sais pas si j'ai bien former ma question
Merci bcp
Je viens avoir des avis de professionnelle et des informations sur la prise en charge infirmiers des patients en alcoologie.
Qu'est ce qui est mis en place pour les syndrôme annxio dépressif sur notre rôle propre hormis l'écoute et l'entretien ?
je ne sais pas si j'ai bien former ma question
Merci bcp
- augusta
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Re: l'infirmiere en alcoologie
y a pas aussi la surveillance "rapprochée" si risque de passage à l'acte (bon dans les cas gravissimes)?
enfin écoute et entretien c'est déjà pas mal non?
enfin écoute et entretien c'est déjà pas mal non?
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: l'infirmiere en alcoologie
Juste quelques réflexions: est-ce que la dépendance à l'alcool peut être considérée comme une pathologie psychiatrique? Est-ce que la psychiatrie est l'endroit idéal pour traiter les problèmes de C2H5OH?
Maintenant, pour répondre à ta question, il s'agit d'une prise en charge classique en aigu, cad médocs (benzos en schéma dégressif, médoc "miracle" style campral 333, antidépresseurs voire antipsychotiques souvent associés, et vitamines essentiellement), réhabilitation à l'effort, diverses activités tant occupationnelles que thérapeutiques, système d'entretien référent + entretiens réguliers avec le psy et le psychologue, participation à pls groupes de parole + groupes AA...et 9 rechutes sur 10 assurées!!!
Si tu as d'autres questions, n'hésite pas...
Maintenant, pour répondre à ta question, il s'agit d'une prise en charge classique en aigu, cad médocs (benzos en schéma dégressif, médoc "miracle" style campral 333, antidépresseurs voire antipsychotiques souvent associés, et vitamines essentiellement), réhabilitation à l'effort, diverses activités tant occupationnelles que thérapeutiques, système d'entretien référent + entretiens réguliers avec le psy et le psychologue, participation à pls groupes de parole + groupes AA...et 9 rechutes sur 10 assurées!!!
Si tu as d'autres questions, n'hésite pas...

Re: l'infirmiere en alcoologie
Coucou,
la rechute chez un patient dépendant à l'alcool est plus que fréquente, elle est même "inévitable", mais la rechute peut être tout à fait thérapeutique.
Ayant lu de nombreux articles la dessus c'est souvent ce qui revient et c'est vrai, j'ai pu le constater par moi-même. J'ai fait mon TFE sur le déni du patient alcoolique, j'ai adoré faire ce travail!!!

la rechute chez un patient dépendant à l'alcool est plus que fréquente, elle est même "inévitable", mais la rechute peut être tout à fait thérapeutique.
Ayant lu de nombreux articles la dessus c'est souvent ce qui revient et c'est vrai, j'ai pu le constater par moi-même. J'ai fait mon TFE sur le déni du patient alcoolique, j'ai adoré faire ce travail!!!


Re: l'infirmiere en alcoologie
de mon point de vue l'alcoolisme ne peut être défini tel quel comme une pathologie psychiatrique.Juste quelques réflexions: est-ce que la dépendance à l'alcool peut être considérée comme une pathologie psychiatrique? Est-ce que la psychiatrie est l'endroit idéal pour traiter les problèmes de C2H5OH?
Par contre il faut questionner cet alcoolisme car derrière il ya souvent une grande anxiété qui peut être révélatrice d'une pathologie. La personne alcoolique cherchant en l'alcool une sorte de moyen de défense face a des angoisses trop importantes.
La psychiatrie en général n'est alors peut être pas l'endroitidéal pour traiter l'alcoolisme, les services d'addictologie ou d'alcoologie sont mieux adaptés sauf dans des cas francs de psychoses ou de névroses ou l'alcoolisation est souvent un des symptômes.
IDE en admission [Psy]