suppression de postes à l'APHP
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suppression de postes à l'APHP
bonjour,
Alors que nous venons de voir naître ce fameux nouveau référentiel de formation IDE avec son raccourcissement de temps de formation et sa considérable augmentation de quotas dans les IFSI respectivement destinés à anticiper sur la pénurie IDE de 2012, voilà que l' APHP envisage des suppressions de postes!
Je ne saisis encore une fois pas toute la statégie mais si le métier ne connaît pas encore les files d'attente du pôle emploi, je pense que ce qui se profile n'arrange en rien mon optimisme légendaire
( malheureusement se confirmant souvent fort réaliste!). Bref, que va-t-il se passer pour les milliers de nouveaux infirmiers qui sortiront dans 3 ou 4 ans? Que va-t-il se passer pour les "pré -retraités"
qui forcément coûteront plus cher que les nouveaux arrivants? Encore pire : que va-t-il se passer pour les futurs patients, pour les futurs résidents? Que l'on nous pousse un jour vers la sortie, c'est une chose, mais si nous devons de surcroît être malades et mal soignés!Et bien nous ne serons pas plus mal lotis que toutes ces personnes actuellement prises en charge à l'économie par tant de structures! Mais naîtront de nouveaux métiers qui compenseront ce manque...D'ailleurs ,comme nous aurons une chance sur quatre de connaître la maladie d' Alzheimer, nous aurons également le privilège d'être pris en charge par du personnel expérimenté , une expérience qu'on lui aura reconnu puisqu'il aura déjà pris en charge tata, tonton, papy ou mamie à domicile...De plus, notre grosse retraite de soignant suffira largement pour couvrir cette prise en charge. Heureusement
, car les caisses de l' APA seront vides depuis longtemps...
Ma grand-mère me disait :"il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade", ce qui est plus vrai que jamais...
C'était la pointe d'optimisme du jour...
Bonne journée et bon courage à tous!
Alors que nous venons de voir naître ce fameux nouveau référentiel de formation IDE avec son raccourcissement de temps de formation et sa considérable augmentation de quotas dans les IFSI respectivement destinés à anticiper sur la pénurie IDE de 2012, voilà que l' APHP envisage des suppressions de postes!




Ma grand-mère me disait :"il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade", ce qui est plus vrai que jamais...
C'était la pointe d'optimisme du jour...
Bonne journée et bon courage à tous!
- kaaron
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Re: suppression de postes à l'APHP
Ce sont des postes de titulaires qui sautent, pas des ETP (enfin pas dans les mêmes proportions). Le but est qu'il n'y ait plus de fonctionnaires mais seulement des contractuels, afin de permettre entre autre une gestion à flux tendu plus drastique et une concurrence entre les professionnels ("ah tu ne veux pas bosser 3 WE sur 4, t'inquiète, d'autres sont prêts à le faire...").
Des contrats de droit privé, mais à l'hôpital public.
Du boulot il y en aura, mais beaucoup plus précaire.
Des contrats de droit privé, mais à l'hôpital public.
Du boulot il y en aura, mais beaucoup plus précaire.
"Je suis certain de deux choses, l'infini de l'univers et la bêtise humaine. Mais le premier reste à prouver" A.Einstein
*Play rough but play fair* - "Ad augusta per angusta" - Galérien à temps plein
*Play rough but play fair* - "Ad augusta per angusta" - Galérien à temps plein
Re: suppression de postes à l'APHP
Juste pour info (espaceinfirmier.com)
16/11/2009
Infirmière de réa et H1N1 : ça grippe
La pandémie grippale met en lumière le manque chronique d’infirmières de réanimation dans les services.
« Traditionnellement, l’hiver est une période extrêmement chargée pour les services de réanimation. Durant quatre mois, le taux d’occupation des lits est proche de 100% », déclare le Pr Bertrand Guidet, président de la Société de réanimation de langue française (SRLF). En marge d’un point presse qui a précédé la 6e conférence de consensus organisée sous l’égide de la SRLF et de la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR), et qui se tiendra les 19 novembre prochain à Paris (1), le médecin s’est interrogé sur l’impact que pourrait générer l’augmentation de l’épidémie de grippe H1N1 sur le fonctionnement des services de réanimation.
La filière semble déjà sous tension puisqu’une étude de la direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (Dhos), publiée en juillet dernier, montrerait qu’elle a perdu quelque 1 000 lits au cours des trois dernières années. Ainsi, alors que l’Allemagne ou la Belgique comptent une vingtaine de lits de réanimation pour 100 000 habitants, la France peine à en dénombrer huit pour la même population. « Si l’on a à prendre en charge de 15 à 20 % de patients supplémentaires, il va falloir imaginer des solutions », prévient le réanimateur.
Iade, Ibode… IRDE ?
L’une d’elles consisterait à augmenter la capacité des unités. Mais des facteurs limitants existent : insuffisance de lits et de matériel et, surtout, manque chronique d’infirmières de réanimation. D’ailleurs, dans l’éventualité de l’aggravation de l’épidémie de grippe H1N1 « le ministère de la Santé recense actuellement les infirmières qui ont travaillé dans ces services au cours des trois dernières années et qui seraient susceptibles, sur la base du volontariat, de venir renforcer les équipes. Mais cette option ne peut répondre que partiellement au problème », indique Bertrand Guidet. « En revanche, implicitement, c’est une reconnaissance de leur spécialisation… », note le médecin. Un sous-entendu à peine voilé pour dire que les infirmières ont peut-être une carte à jouer pour faire reconnaître leur qualification. Aux côtés des Iade et des Ibode, à quand les infirmières de réanimation diplômées d’État ?
En attendant, d’autres infirmières pourraient être mobilisées pour venir suppléer leurs collègues de réanimation. Elles se verraient alors confier des tâches non spécifiques à la prise en charge de patients en réanimation.
Françoise Vlaemÿnck
1- « Mieux vivre la réanimation », Espace Marceau. 12, avenue Marceau, 75008 Paris. Pour en savoir plus, http://www.srfl.org.
j'ai vu aussi un article sur les IDE "séniors"
. Je le recherche.
16/11/2009
Infirmière de réa et H1N1 : ça grippe
La pandémie grippale met en lumière le manque chronique d’infirmières de réanimation dans les services.
« Traditionnellement, l’hiver est une période extrêmement chargée pour les services de réanimation. Durant quatre mois, le taux d’occupation des lits est proche de 100% », déclare le Pr Bertrand Guidet, président de la Société de réanimation de langue française (SRLF). En marge d’un point presse qui a précédé la 6e conférence de consensus organisée sous l’égide de la SRLF et de la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR), et qui se tiendra les 19 novembre prochain à Paris (1), le médecin s’est interrogé sur l’impact que pourrait générer l’augmentation de l’épidémie de grippe H1N1 sur le fonctionnement des services de réanimation.
La filière semble déjà sous tension puisqu’une étude de la direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (Dhos), publiée en juillet dernier, montrerait qu’elle a perdu quelque 1 000 lits au cours des trois dernières années. Ainsi, alors que l’Allemagne ou la Belgique comptent une vingtaine de lits de réanimation pour 100 000 habitants, la France peine à en dénombrer huit pour la même population. « Si l’on a à prendre en charge de 15 à 20 % de patients supplémentaires, il va falloir imaginer des solutions », prévient le réanimateur.
Iade, Ibode… IRDE ?
L’une d’elles consisterait à augmenter la capacité des unités. Mais des facteurs limitants existent : insuffisance de lits et de matériel et, surtout, manque chronique d’infirmières de réanimation. D’ailleurs, dans l’éventualité de l’aggravation de l’épidémie de grippe H1N1 « le ministère de la Santé recense actuellement les infirmières qui ont travaillé dans ces services au cours des trois dernières années et qui seraient susceptibles, sur la base du volontariat, de venir renforcer les équipes. Mais cette option ne peut répondre que partiellement au problème », indique Bertrand Guidet. « En revanche, implicitement, c’est une reconnaissance de leur spécialisation… », note le médecin. Un sous-entendu à peine voilé pour dire que les infirmières ont peut-être une carte à jouer pour faire reconnaître leur qualification. Aux côtés des Iade et des Ibode, à quand les infirmières de réanimation diplômées d’État ?
En attendant, d’autres infirmières pourraient être mobilisées pour venir suppléer leurs collègues de réanimation. Elles se verraient alors confier des tâches non spécifiques à la prise en charge de patients en réanimation.
Françoise Vlaemÿnck
1- « Mieux vivre la réanimation », Espace Marceau. 12, avenue Marceau, 75008 Paris. Pour en savoir plus, http://www.srfl.org.
j'ai vu aussi un article sur les IDE "séniors"

Re: suppression de postes à l'APHP
Kaaron, c'est déjà le cas du le CH de Poissy...
2 types de recrutements : en droit privé (CDI) avec un salaire autour de 1715€ sans les dimanches, aucunes primes et ce salaire est non négociable pendant 4 ans
2ième recrutement : agent de la fonction publique : traitement brut et des primes (même mode que l'ap-hp).
Je ne comprends pas cette ambivalence : suppression de 1150 postes ou non renouvellement des postes titulaires mais actuellement l'ap-hp recrute à gogo et passe tout de suite à la stagirisation sans passer par le statut contractuel...les quotas des entrées dans les ifsi sont réhaussées....
Ils jalonnent bien le parcours pour que les futurs professionnels s'orientent plus dans la géronto, gériatrie et psychiatrie...là où ils manquent de personnel
2 types de recrutements : en droit privé (CDI) avec un salaire autour de 1715€ sans les dimanches, aucunes primes et ce salaire est non négociable pendant 4 ans
2ième recrutement : agent de la fonction publique : traitement brut et des primes (même mode que l'ap-hp).

Je ne comprends pas cette ambivalence : suppression de 1150 postes ou non renouvellement des postes titulaires mais actuellement l'ap-hp recrute à gogo et passe tout de suite à la stagirisation sans passer par le statut contractuel...les quotas des entrées dans les ifsi sont réhaussées....
Ils jalonnent bien le parcours pour que les futurs professionnels s'orientent plus dans la géronto, gériatrie et psychiatrie...là où ils manquent de personnel
