Quand le courant ne passe plus avec un patient
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Quand le courant ne passe plus avec un patient
Bonjour,
je prépare pour l'Infirmière libérale magazine un article sur ce qu'il est possible de faire lorsque le courant ne passe plus avec un patient. Et je cherche des témoignages et les astuce de ceux ou celles qui sont passé(e)s par là.
Cela vous est-il arrivé de ne plus vouloir prendre en charge une personne ? A cause de quoi? De qui? Dans quelles circonstances? Surtout : comment avez-vous agi? Comment avez-vous présenté les choses? Comment êtes-vous sorti de cette situation?
Vos expériences m'intéressent !
je prépare pour l'Infirmière libérale magazine un article sur ce qu'il est possible de faire lorsque le courant ne passe plus avec un patient. Et je cherche des témoignages et les astuce de ceux ou celles qui sont passé(e)s par là.
Cela vous est-il arrivé de ne plus vouloir prendre en charge une personne ? A cause de quoi? De qui? Dans quelles circonstances? Surtout : comment avez-vous agi? Comment avez-vous présenté les choses? Comment êtes-vous sorti de cette situation?
Vos expériences m'intéressent !
Re: Quand le courant ne passe plus avec un patient
Quand ça ne passe plus je pense que ça ne sert à rien de continuer 

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Re: Quand le courant ne passe plus avec un patient
ça peut toujours aider
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Re: Quand le courant ne passe plus avec un patient
Cela arrive bien plus que l'on croit. Les patients ont tendance naturellement à comparer les infirmières entre elles. Pour peu qu'une équipe d'infirmières libérales soit composée de tempérement/personnalités différentes, forcément il y a comparaison. Après, il faut gérer et contrecarrer de manière diplomate la conversation, si le patient commence par "vous en pensez quoi", "oh votre collègue utilise des gants et vous un set à pansement", "la semaine dernière elle a mis la bétadine avant et vous c'est pas pareil", "elle est plus rapide que vous", et j'en passe ! Avec ce genre de propos, la dérive peut-être rapide, et très vite, soit le patient ne vous supporte plus, soit vous ne le supportez plus.
Quand le courant ne passe plus, ce n'est pas facile, car le libéral impose une gestion de clientèle, et puis...conserver sa clientèle est un exercice difficile. Un jour une patiente ne voulait plus voir ma collègue (en fait je ne sais pas pourquoi réellement), elle souhaitait les soins qu'avec moi..., ou alors cet autre patient qui systématiquement me demandait de lui mettre de la crême, de lui faire ceci, cela, et...sans dire "s'il vous plait"....non, je dis stop, je ne suis pas corvéable à merci.
Avec l'experience, j'explique que si le patient ne souhaite plus voir l'une ou l'autre (nous sommes deux tempérement opposé), nous arretons les soins, et nous invitons le patient à choisir un autre cabinet. Parce qu'il est quasiment impossible de faire une continuité des soins seule, à moins que très disponible (pas possible il y a une vie de famille - et puis le cabinet est géré par deux infirmières point final).
Bilan...c'est une situation complexe à gérer. Juste savoir ce que l'on veut et poser les limites. Quand ça ne passe plus, il faut passer le RELAIS. Après au quotidien, pour éviter ce genre de dérapage, il est important que les équipes d'infirmières libérales aient un consensus identique, une cohérence dans leur soin, qu'elle se mettent d'accord sur la prise en charge, d'où l'importance des TRANSMISSIONS.
Quand le courant ne passe plus, ce n'est pas facile, car le libéral impose une gestion de clientèle, et puis...conserver sa clientèle est un exercice difficile. Un jour une patiente ne voulait plus voir ma collègue (en fait je ne sais pas pourquoi réellement), elle souhaitait les soins qu'avec moi..., ou alors cet autre patient qui systématiquement me demandait de lui mettre de la crême, de lui faire ceci, cela, et...sans dire "s'il vous plait"....non, je dis stop, je ne suis pas corvéable à merci.
Avec l'experience, j'explique que si le patient ne souhaite plus voir l'une ou l'autre (nous sommes deux tempérement opposé), nous arretons les soins, et nous invitons le patient à choisir un autre cabinet. Parce qu'il est quasiment impossible de faire une continuité des soins seule, à moins que très disponible (pas possible il y a une vie de famille - et puis le cabinet est géré par deux infirmières point final).
Bilan...c'est une situation complexe à gérer. Juste savoir ce que l'on veut et poser les limites. Quand ça ne passe plus, il faut passer le RELAIS. Après au quotidien, pour éviter ce genre de dérapage, il est important que les équipes d'infirmières libérales aient un consensus identique, une cohérence dans leur soin, qu'elle se mettent d'accord sur la prise en charge, d'où l'importance des TRANSMISSIONS.
Re: Quand le courant ne passe plus avec un patient
Tout dépend du motif de la rupture de communication : le plus important est de clarifier la situation avant éventuellement de se désister de la prise en charge....mais quelque soit la décision , elle doit être mûrement réfléchie et permettre de conserver la continuité des soins. L'infirmier libéral doit chercher la meilleure solution avant de laisser son client pour que ce dernier puisse conserver les soins de qualité qu'il est en droit de recevoir. Personnellement j'essaie de trouver un autre infirmier pour passer le relais.......je n'aime pas laisser le client ou sa famille se débrouiller à rechercher un autre professionnel.
Si House dit "c'est un Wegener" c'est peut-être un wegener ou ce n'est peut-être pas un wegener! En libé dans l'arrière pays grassois.
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Re: Quand le courant ne passe plus avec un patient
Merci beaucoup pour ces témoignages.
Je me demande par ailleurs si, lorsque le courant ne passe plus avec un patient, vous avez déjà réussi à trouver des solutions pour éviter de passer le relai à d'autres idel : mise au point sur la relation soignant-soigné, sur la communication avec le patient, sur votre rôle ou toute autre solution "maison"...
Je me demande par ailleurs si, lorsque le courant ne passe plus avec un patient, vous avez déjà réussi à trouver des solutions pour éviter de passer le relai à d'autres idel : mise au point sur la relation soignant-soigné, sur la communication avec le patient, sur votre rôle ou toute autre solution "maison"...
Re: Quand le courant ne passe plus avec un patient
Lorsque les familles sont trop envahissantes lors des soins et se permettent de donner des directives qui vont à l'encontre de leur bonne exécution, il m'est arrivé de leur demander une entrevue afin de clarifier mon rôle et le leur......Lorsque le client est opposant, voir agressif lors des soins et que cela perdure, afin de ne pas laisser la relation se détériorer souvent je demande l'intervention d'une tierce personne "une sorte de médiateur" ce qui évite de s'enliser dans une relation "duelle"....journaliste a écrit :Merci beaucoup pour ces témoignages.
Je me demande par ailleurs si, lorsque le courant ne passe plus avec un patient, vous avez déjà réussi à trouver des solutions pour éviter de passer le relai à d'autres idel : mise au point sur la relation soignant-soigné, sur la communication avec le patient, sur votre rôle ou toute autre solution "maison"...
Lorsque la relation est tendue, que les clients ou la famille ont tendance à faire des remarques désagréables qui la plupart du temps sont disproportionnées en regard à la situation du soin : je garde une distance thérapeutique plus importante, je recadre systématiquement lorsque les propos sont offensants voir insultants.......j'utilise fréquemment la reformulation de leurs propos ce qui tend à les déstabiliser et de reprendre la communication verbale sur de meilleur base....
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