Mouvement du 7 Avril

[syndicatforever]

Bon, point positive, la gauche est avec nous (étonnant non ? )

http://www.dailymotion.com/video/xcsx7o ... ozy-n_news

Dans mon service, je suis arrivée a en motiver quelques uns qui devraient venir mercredi.
Je ne sais toujours pas s'il se passe des trucs dans d'autres villes... Avez vous des infos ?

[syndicatforever]

Bon, quelques infos sur les autres villes :
Belfort Montbéliard débrayage de 8 à 9h et réunion d'info à 20h
Poitiers Rassemblement Hall Jean Bernard de 13 à 15h
Béziers appelle aussi mais je sais pas plus...

[domi]

Alors, la mobilisation a été plus forte?????

[domi]

en tout cas, on ne voit que les médecins et le personnel des crèches dans les médias...même si les revendications de ces 2 catégories professionnelles sont justifiées, je m'interroge sur le peu de médiatisation du mouvement infirmier:

est-ce uniquement en raison du peu de mobilisation des infirmières ou est-ce un manque d'intérêt des médias et de l'opinion pour notre profession?

[haricot vert]

je m'interroge sur le peu de médiatisation du mouvement infirmier:

est-ce uniquement en raison du peu de mobilisation des infirmières ou est-ce un manque d'intérêt des médias et de l'opinion pour notre profession?

Dans mon hosto , peu de personnes étaient au courant qu'il y avait une grève hier .

[briochedorée]

Informez vous!
N'attendez pas que ça viennent tout cuit!
Ce matin un article de loi a été adopté à l'Assemblée Nationale par les députés de la majorité et personne ne bouge.
Mme Bachelot a nié l'évidence de la pénibilité de notre profession devant l'hémicycle et ça ne vous met pas en colère !
Si nous ne bougeons pas un recul considérable de nos acquis sociaux vont être bafoués par un gouvernement qui malgré les promesses se fout de nous. La reconnaissance salariale ne doit pas être assujetti à un recul de l'âge de départ en retraite.
Pensez à vos vieux jours parce qu'avec un départ possible à 55 ans vous aviez une décote jusqu'à 60 ans si vous n'avez pas le nombre de trimestres requis ( 41 ans) mais demain avec un recul de l'âge de la retraite à 60 ans vous aurez une décote jusqu'à 65 ans et seulement la possibilité de partir à taux plein à 65 ans et si vous n'avez pas le nombre d'années (41 ans voir + avec la future réforme du régime général). Et le calcul est vite fait:
23 ans l'âge d'entrée en IFSI + 41 ans de cisation = 64 ans C'est ça la vérité sur de la réforme bachelot....

[haricot vert]

Je le sais , c'est pour ça que je partirai dans 5 ans ( j'aurai 55 ans ) ou dans 6 ans maximum .

C'est aux jeunes de se mobiliser . Quand j' en parle autour de moi , mes collègues semblent tomber des nues et ne pas se sentir concernés par la situation .

[syndicatforever]

c'est exactement ça, les gens ne se entent pas concernés... Ils lisent les infos passées par les syndicats, mais n'en parlent pas autour d'eux, ils ne se mobilisent pas !! Pour la question "combien étions nous sur marseille" : pas nombreux !! C'est normal qu'on intéresse pas ou peu les médias, le nombre de manifestants, le nombre de "pas contents" n'est pas du tout significatif vu le nombre d'ide que l'on est...
Et le discours de Bachelot à l'assemblée nationale, tout le monde s'en fou, elle aurait pu dire des choses bien pire, cela n'aurait de tout façon pas révolté les soignants, et pour cause, combien d'entre eux l'on écouté, combien ont suivi le débat, combien savaient simplement qu'il se passait un truc ce jour là...

Nous ne sommes que des moutons!!

[jjland83]

Malheureusement, les manifestations annoncées ne sont pas suivies sur le terrain. C'est un sérieux revers pour les têtes pensantes syndicales qui annoncent des mouvements de foule et une colère générale. Ce n'est pas crédible. Que les médias ne s'intéressent pas à ce sujet, c'est malheureusement une conséquence prévisible des faibles mobilisations professionnelles. Il suffit de regarder sur ce forum ce qui intéresse les IDE : elles/ils s'entredéchirent autour d'un sujet ordinal certes intéressant, mais elles oublient tout le reste.
Sur le départ en retraite à 55 ans, il y a bon nombre d'agents qui ne sont pas loin des 55 ans, qui ont fait calculer leur retraite, et qui de toutes les façons ne comptaient pas partir à 55 ans pour viser une meilleure retraite. Le passage en catégorie A avec retraite à 60 ans est pour eux un quasi non changement, avec un salaire un peu meilleur.
La question est de savoir si les IDE ne se sentent pas concernées, ou si les IDE sont satisfaites de leur sort.
Jérôme

[loulic]

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[Norma Colle]

quand une ex_ con soeur nous assassine à l'assemblée nationale, qui a dit que pour être défendus il fallait qu'il y ait des IDE à l'AN? Sur ce couplà on gagne le gros lot, trahis avec ses pairs...Et on voudrait nous faire que l'ordre nous sauvera car il connaît nos attentes?
lire article 30
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr ... 100162.asp

Mme Isabelle Vasseur. Je m’inscris en faux contre nombre de vos propos. En tant qu’ancienne professionnelle de santé et ancienne infirmière, j’ai connu, au cours de mon expérience professionnelle, des conditions de travail qui n’étaient pas faciles. Cela étant, on ne choisit pas cette profession pour ses conditions de travail, mais parce qu’on aime faire ce métier ; qu’on a envie de s’occuper des autres, de les soigner, d’accompagner les médecins et les professionnels de santé qui nous entourent. (« Bravo ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Certes, j’aurais aimé, à l’époque, bénéficier des conditions salariales proposées aujourd’hui à l’article 30, qui est nécessaire et cohérent. Les infirmières réclament depuis vingt ans la reconnaissance en licence, c’est-à-dire Bac + 3, de leur diplôme. C’est à mes yeux une demande tout à fait légitime…

M. Régis Juanico. C’est de droit !

Mme Isabelle Vasseur. Laissez-moi terminer. Cette reconnaissance est tout à fait légitime. C’est un engagement, une promesse du Président de la République.

M. Régis Juanico. C’est la législation européenne.

Mme Isabelle Vasseur. Nombre de mes collègues approuvent cette reconnaissance et le souci qu’a eu le Gouvernement d’accompagner les infirmières dans une démarche qui n’était pas évidente, mais qui aboutit aujourd’hui. Elles sont tout à fait satisfaites de ces nouvelles conditions salariales qui leur permettront d’avoir un salaire décent par rapport à leurs conditions de travail.

M. Roland Muzeau. Ce n’est pas possible ! Vous ne les avez pas rencontrées !

Mme Isabelle Vasseur. Si, monsieur Muzeau, je les vois très régulièrement.

M. Roland Muzeau. C’est à la télé que vous les voyez !

Mme Isabelle Vasseur. En outre, ces nouvelles conditions salariales, rehaussées, leur permettront d’avoir une meilleure retraite. Je regrette que vous vous focalisiez dans ce débat sur un point qui n’est pas le sujet de l’article 30. Vous vous obstinez à défendre la pénibilité, alors que nous ne la contestons pas. Elle existe dans cette profession, comme dans d’autres corps de métiers. Et elle devra faire l’objet, comme l’a dit le Président de la République, d’un autre débat, en d’autres temps.

L’article 30 ne traite que de la revalorisation statutaire et salariale, qui est l’aboutissement logique du système licence-master-doctorat.

M. Roland Muzeau. Cet article 30 est infâme !
Mme Isabelle Vasseur. Tout ce qui sera fait après pour les autres professionnels de santé, cadres infirmiers et infirmières spécialisées, viendra petit à petit. Mme la ministre s’y est engagée et je n’ai aucun doute sur ce point.

Je regrette que vous ayez employé des mots aussi forts pour définir des professionnels qui aiment ce qu’ils font, qui exercent leur métier avec passion. Les mots que vous avez utilisés…

M. Roland Muzeau. Ce sont des faits !

M. Jean-Marc Roubaud. Caricature !

Mme Isabelle Vasseur. …dépeignent cette profession comme un enfer sur terre. C’est faux. Beaucoup de professionnels de santé aiment ce qu’ils font, et ressentent le besoin d’être reconnus à leur niveau de diplôme et de profiter de conditions salariales et de conditions de travail que nous pourrons tous ensemble améliorer. Compte tenu de la façon dont vous avez traité le sujet, je ne suis pas certaine que beaucoup d’entre eux vous suivront.

S’agissant des infirmières anesthésistes et de réanimation, ce que vous avez dit n’est pas tout à fait vrai. Elles ont bénéficié en 2002 d’une revalorisation salariale importante, sous le gouvernement Jospin – vous le voyez, je ne suis pas sectaire : je mets aussi en avant ce qui a été fait sous la gauche.

M. Roland Muzeau. Dites plutôt que vous vous raccrochez aux branches…

Mme Isabelle Vasseur. Elles bénéficient aujourd’hui d’une nouvelle revalorisation, ce qui est tout à fait logique. Elles ont des conditions de travail très encadrées. L’ensemble de la profession apprécie le geste du Gouvernement, votre geste, madame la ministre, car c’est une mesure courageuse, qu’il fallait prendre. Vous regrettez peut-être, sur les bancs de gauche, de ne pas l’avoir prise avant ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et du groupe NC.)
.......................;

Mme Isabelle Vasseur, rapporteure pour avis suppléante. Quant au choix des mots utilisés par l’opposition, je suis plus qu’indignée. Entendez-vous les mots que vous employez, mes chers collègues ? J’ai affirmé, dans la discussion générale, que j’avais été très fière et très heureuse de faire le métier d’infirmière. Or j’entends parler d’« humiliation ». Les infirmières ne sont pas humiliées. Elles sont très heureuses non pas de susciter la « compassion » – comme l’a dit un autre collègue –, mais de la reconnaissance.

Monsieur Muzeau, vous avez évoqué les conditions de travail difficiles dans les services car on est confronté à la mort. Certes, on doit y faire face, mais, très heureusement, on est confronté aussi à la vie et à la guérison. Il faut tout de même plus mettre en valeur ce dernier aspect de notre métier. Si les conditions d’accueil dans les services d’urgence sont certes difficiles, tous médecins n’ont pas cinquante-cinq ans, des gardes à répétition et des conditions de travail comme celles que vous évoquez ! Beaucoup assument parfaitement le travail d’urgence dans des conditions qui, sans être faciles, donnent tout à fait satisfaction aux patients.

Quant aux passerelles évoquées par Mme Lebranchu, elles sont justement inscrites dans cet article 30 où l’on donne le choix aux infirmières – rester dans l’ancien système ou passer dans le nouveau – par souci d’équité avec les nouvelles diplômées.

Toutes ces dispositions sur les passerelles et la mobilité, la possibilité d’exercer dans des services moins fatigants, résultent du travail effectué sur la fonction publique par Éric Woerth et André Santini. Je l’ai rappelé hier, mais vous n’étiez pas présente. Ces passerelles permettent de changer de poste, de trouver des affectations plus cohérentes avec les moments de vie, les choix et les projets des uns et des autres.

Compte tenu de ces arguments, la commission des affaires sociales a rejeté la suppression de cet article qui nous semble complètement cohérent. Nous faisons confiance tant à la ministre qu’à ce corps professionnel d’infirmiers qui éprouve beaucoup plus de satisfactions et qui est beaucoup plus heureux que ne laissent supposer vos propos.

[loulic]

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[briochedorée]

J'ai longuement écouté Vasseur. Une honte pour la profession. Elle n'a pas assez usé ses sabots dans les couloirs des hôpitaux. Je le lui est fait savoir sur son site.Faite comme moi aller sur le site de l'assemblée nationale à la case députés vous trouverez son site afin de lui faire part de notre mécontentement.

[syndicatforever]

D'où elle vient celle la ? C'est une honte de raconter de telles conneries !! Elle fait le porte parole de personne, est -elle seulement allée sur le terrain pour voir le mécontentement des soignants, la pénibilité du travail, les conditions de travail dans les services ?
Je vais immédiatement sur le site lui envoyer un petit mot!!!

[jjland83]

Je ne pense pas que l'insulte rassemble davantage.
Pour ce qui est des cadres formateurs qui sélectionnent des étudiants malléables, c'est franchement du n'importe quoi. Au passage la FNESI, le syndicat des étudiants en soins infirmiers est bien plus dynamique et efficace que n'importe quel syndicat IDE. Ils sont régulièrement intégrés aux travaux du ministère et largement suivi et entendus dans leurs revendications.
Ce forum donne parfois l'impression que tout va mal. On entend aussi que l'IDE "a gobé" qu'elle devait se satisfaire de son sort. Les IDE ont peut-être des conjoints, des enfants, des proches, et que certaines peuvent effectivement comparer leur situation et modérer leur ressenti. Allez voir les forums des médias généralistes où on parle de pénibilité du métier d'IDE, c'est assez rude... pour les IDE.
En fait ce qui m'intéresse, c'est de savoir pourquoi certaines IDE, notamment celles présentes sur ce forum, sur ce topic en particulier, sont plus "actives" ou plus "contestataires" que les autres. Pourquoi certaines le sont et d'autres non, si le problème soulevé est bien réel ?
Jérôme