Grève le 30 Mars?
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Re: Grève le 30 Mars?
petite pique semantique
"la base" ca laisse entendre qu il y aurait un sommet ?

"la base" ca laisse entendre qu il y aurait un sommet ?

tic tac tic tac tic tac...adieu ONI nous ne te regretterons pas ^^
- Norma Colle
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Re: Grève le 30 Mars?
Grève le 4 Mai?
Mais bon , comme la grève du 11 et du 30 mars, les tracts font croire que les IDE sont concernés par le mouvement mais les IDE"basiques" se retrouvent dans un mouvement IADE qui de plus ne veut pas des IDE.....mais les tracts portent vraiment volontairement ? à confusion..
http://www.laryngo.com/phpBB2/viewtopic.php?t=4005 (pour le tract)
et voir commentaire ensuite
Mais bon, il faut dire que chez les IDE c'est le calme plat....les syndicats sont tous muets.....

Mais bon , comme la grève du 11 et du 30 mars, les tracts font croire que les IDE sont concernés par le mouvement mais les IDE"basiques" se retrouvent dans un mouvement IADE qui de plus ne veut pas des IDE.....mais les tracts portent vraiment volontairement ? à confusion..
http://www.laryngo.com/phpBB2/viewtopic.php?t=4005 (pour le tract)
et voir commentaire ensuite
un préavis NATIONAL est un document trés précis et protocolaire.
Ce préavis est tout d'abord spécifique, ensuite adressé à Monsieur VAYNES, collaborateur direct de Bachelot missionné sur le dossier IADE, enfin ne concerne que les infirmiers spécialisés.
Alors je te rassure tout de suite, plutôt que de polémiquer inutilement, il n'y a pas le mot IADE, car sinon il aurait fallu mettre IBODE et PUER, compte tenu des revendications; cependant la manif parisienne sera une manif IADE , le ministère recevra une demande de délégation IADE, la préfecture une demande de trajet pour une manif d'IADE mais si ça ne va toujours pas apelle le SNIA ils pourront peut-être faire un préavis IADE eux !!!
Dommage ils n'appellent pas la profession à se mobiliser !!!
Bruno Franceschi
pour le collectif IADE UFMICT-CGT
Abonné permanent aux jamais content
Mais bon, il faut dire que chez les IDE c'est le calme plat....les syndicats sont tous muets.....



Re: Grève le 30 Mars?
Pire encore chez moi ma chère Norma: j'ai reçu un tract syndical qui nous demande d'attendre novembre avant de choisir entre cat A et cat B.Norma Colle a écrit :
Mais bon, il faut dire que chez les IDE c'est le calme plat....les syndicats sont tous muets.....![]()
![]()
ce qui me choque? C'est que ce syndicat a déjà baissé les bras, acceptant le projet de Bachelot alors qu'il n'est même pas encore passé au Sénat!!!!!
Notre système de santé s'écroule et personne ne réagit!!!!!!!!!!!
J'ai affiché les grilles de salaires dans mon service et dans les vestiaires: quasiment aucune réaction...
Les infirmières sont-elles lobotomisées ou quoi???
La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors. Georges Brassens.
- Norma Colle
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Re: Grève le 30 Mars?
écoeurant, cet immobilisme syndical et cette non-implication IDE....marre!domi a écrit :Pire encore chez moi ma chère Norma: j'ai reçu un tract syndical qui nous demande d'attendre novembre avant de choisir entre cat A et cat B.Norma Colle a écrit :
Mais bon, il faut dire que chez les IDE c'est le calme plat....les syndicats sont tous muets.....![]()
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ce qui me choque? C'est que ce syndicat a déjà baissé les bras, acceptant le projet de Bachelot alors qu'il n'est même pas encore passé au Sénat!!!!!
Notre système de santé s'écroule et personne ne réagit!!!!!!!!!!!
J'ai affiché les grilles de salaires dans mon service et dans les vestiaires: quasiment aucune réaction...
Les infirmières sont-elles lobotomisées ou quoi???
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Re: Grève le 30 Mars?
ah ah ah ah ..l'ordre sauveur des infirmiers fait ses preuves au Québec!
les infirmiers du Québec sont dans la même merde que nous!
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... ticle_POS4
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... ticle_POS5
les infirmiers du Québec sont dans la même merde que nous!
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... ticle_POS4
Québec) Moyens de pression, services essentiels, grèves... Après s'être efforcés d'afficher un relatif optimisme, les chefs syndicaux commencent à envisager le pire. Le gouvernement Charest aussi.
Le ton et les mots ont changé, jeudi. Terminés les assauts d'amabilité. Ceux qui disaient vouloir croire à une entente y croient de moins en moins.
Dominique Verreault, du Secrétariat intersyndical des services publics, évalue désormais à seulement 3 ou 4 sur 10 les chances d'un règlement global avec l'État employeur.
Après les démonstrations de visibilité syndicale de la matinée, le Conseil du trésor a appelé, en après-midi, le Front commun à réagir aux propositions de l'État «par des contre-propositions» faisant «preuve d'ouverture et de réalisme». Une façon de prévenir que celles-ci doivent correspondre aux offres «justes et équitables» qu'il a présentées en novembre.
Le vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Louis Roy, déplore que la situation soit toujours aussi bloquée aux tables de négociations sectorielles, là où l'on discute de l'organisation du travail et des conditions de travail, notamment dans le grand secteur de la santé et des services sociaux, et dans celui de l'éducation.
Des ententes seraient à portée de main pour seulement 5000 des 475 000 salariés du secteur public.
M. Roy a invité Jean Charest à lancer un message fort aux directions d'hôpitaux, d'écoles et de commissions scolaires, qui campent sur des demandes inacceptables aux tables sectorielles, selon lui. Le premier ministre s'est contenté d'appeler à la poursuite «des efforts» de négociations.
Parti se «faire bronzer»
Pour la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), «c'est l'avenir du système de santé public qui est menacé». Le gouvernement Charest veut «imposer son modèle de société, dont les principales orientations sont contenues dans le budget» Bachand, a fustigé la présidente de la FIQ, Régine Laurent.
«On a hâte de rencontrer le ministre Yves Bolduc pour voir si des rapprochements sont encore possibles», a ajouté Dominique Verreault. Elle est «déçue» et quelque peu «choquée» que le capitaine du bateau du ministère de la Santé et des Services sociaux se soit rendu en vacances à l'étranger au milieu de négociations intensives. M. Bolduc était en Jamaïque. Il est allé se «faire bronzer», s'est moquée Monique Bélanger, de la Fédération de la santé du Québec.
Si des ententes sectorielles demeuraient inenvisageables le 20 avril, le Front commun avertit qu'il déposera des demandes de médiation. Compte tenu des délais légaux, des moyens de pression pourraient être enclenchés au début de l'automne.
Les questions salariales n'ont pas encore été abordées, ce qui n'aide en rien à l'optimisme chez les parties.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... ticle_POS5
Québec) «J'aimerais ça avoir Jean Charest devant moi et le regarder "drette" dans les yeux. Qu'il vienne passer une nuit avec nous. Il va voir que le temps supplémentaire obligatoire, c'est ridicule!» Infirmière auprès des bébés prématurés au Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL) depuis 20 ans, Myriam Paradis n'en peut plus.
«Quand tu fais 16h à minuit et que tu te fais dire de continuer jusqu'à 5h du matin, tu es épuisée», a poursuivi l'infirmière qui participait jeudi à une manifestation pour demander au premier ministre Jean Charest et au ministre de la Santé Yves Bolduc de remédier à leurs conditions de travail «déplorables».
Elles étaient près d'une centaine des hôpitaux du Centre universitaire hospitalier de Québec (CHUQ) et du Centre hospitalier affilié (CHA) de l'hôpital Laval à afficher leurs couleurs devant l'hôpital Saint-François d'Assise.
Les infirmières présentes n'avaient pas toutes le vigoureux franc-parler de Mme Paradis. Mais elles craignent sans exception l'épuisement si rien n'est fait pour freiner les heures supplémentaires obligatoires. Au point où elles pourraient refuser de rester au-delà de leur horaire régulier. «Ce n'est pas exclu si le ministre ne bouge pas», a indiqué Nancy Bédard, présidente de l'Alliance des syndiquées interprofessionnelles du CHUQ.
Heures supplémentaires
«Au CHUQ, il y a eu 100 000 heures de temps supplémentaire cette année et 94 000 au CHA», a renchéri la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Régine Laurent. «Ils ont mis en place des mesures, des incitatifs, mais ce n'est pas suffisant.»
En plus de la fin des heures supplémentaires obligatoires, les infirmières réclament une meilleure organisation du travail et l'élimination du recours aux agences privées.
Cette année, dans les hôpitaux du CHUQ (L'Hôtel-Dieu, l'Enfant-Jésus et le CHUL), 0,4 % des heures ont été travaillées par de la main-d'oeuvre indépendante, alors que l'objectif est de 0,1 %.
Régine Laurent reconnaît que la situation est plus favorable à Québec que dans d'autres régions, mais l'effet pervers est le même, dit-elle. «Si on ne freine pas la tendance, le recours aux agences progressera à une vitesse exponentielle.»
Agences privées
Dans ses négociations en cours avec Québec, la Fédération, qui représente 58 000 travailleurs en soins infirmiers et cardiorespiratoires, demande notamment de plus longues journées, mais sur quatre jours. La FIQ souhaite aussi l'abolition du recours aux agences privées, craignant que les conditions souples et plus payantes qui y sont offertes ne viennent vider le secteur public.
De meilleures conditions que les infirmières estiment essentielles pour elles, mais aussi pour la relève, à l'heure où les départs massifs à la retraite ne font qu'aggraver la pénurie. «On ne voit pas la lumière au bout du tunnel. J'ai peur que les jeunes se découragent», a lancé une infirmière en obstétrique depuis 25 ans à Saint-François, où le problème des heures supplémentaires est particulièrement aigu.
Or, certains étudiants militent déjà pour que les choses changent. C'est le cas de Rémy, stagiaire à l'unité coronarienne du même hôpital. «C'est une journée importante pour mes futures conditions de travail.»